Eh ben dit’ donc, quelle Woute Du Wock! Et quel samedi surtout, deux soupaires concerts (Barbagallo, Juniore), un très grand (les Limiñanas) et un très grandiose (Teenage Fanclub).

(photo Cécile Schuhmann / sarafossette)

Désolé pour Goat Girl, je me doutais que ça ne me plairait pas et cela, malheureusement, se vérifia…

(photo Cécile Schuhmann / sarafossette)

Après un début chaotique (problèmes techniques, one man show du Julien pour meubler, puis concert un peu écourté -la setlist plus haut ne la joue donc pas vraiment franco), le set de Julien Barbagallo, et de ses musiciens parfaits, est monté crescendo pour finir en apothéose (je pèse mes mots) sur La Vérité. Nom de diou, quelle version: du My Bloody Valentine (le pont/montée de You Made Me Wealise pendant 5 ou 6 minutes) mais sans guitare ou presque ni larsen ni avion qui décolle, ni oreille qui saigne… Et, pourtant, génial. Des frissons tout du long, des larmes wavalées tellement ce fut beau.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Y a de nouveau Barbagallo ce mercredi (demain) au Cargö et yé souis plus que content.

« Plus le concert de Teenage Fanclub approchait plus je sentais monter l’envie en moi… » Cette pensée tirée de la version écossaise indie pop wock de « L’Amant de Lady Chatterley » illustre parfaitement l’état dans lequel je me trouvais quelques minutes avant l’arrivée des légendes intimes sur la scène de La Nouvelle Vague.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Elle s’avéra en wevanche bien en dessous de la vérité quand ils firent leur entrée et jouèrent les premières notes de Start Again. Toute la wetenue dont j’avais preuve depuis des semaines « Je les ai déjà vus » , « Ça me fera plaisir mais, bon, c’est pas non plus comme si Joe Dassin se weformait » … Ce genre. Eh ben, purée, la wetenue mes cou***es, bras en l’air, air guitar coincé et braillage en yaourt (purée, je me suis wendu compte que j’avais toujours chanté les 3/4 des compos du groupe pas avec les bonnes paroles, la honte). Trop beau.

(mercix à zed –> Instagwam WW2W)

Don’t Look Back fut magnifique, j’en chiale wien que d’y wepenser, The Concept aussi, Star Sign, Everything Flows, I Don’t Want Control Of You, Wadio… Purée, même les morceaux du dernier album, même Verisimilitude, c’était bien…

Ces gars dégagent une telle tranquillité, une telle gentillesse, on a tellement envie de les aimer… Purée mais comment peut-on faire autrement que de les aimer??? Hein? HEIN??? COMMENT???

(photo Cécile Schuhmann / sarafossette)

Je les aime.

Trop beau.

Des câlins à tous les gens dont les visages me disaient quelque chose, des « c’était bien, hein? » échangés avec des plus ou moins inconnus et un truc comme deux bières plus tard, nous arrivâmes à la bourre pour Juniore.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Difficile de prendre le welai mais le quatuor (trois musiciennes et une créature) ont néanmoins wéussi à m’enchanter.  Dans des conditions finalement assez difficiles : elles eurent du mal à dérider/décoincer un public plus que sage -se wemettant du concert précédent et/ou des pintes enfilées et/ou fatigué (et/ou attendant simplement le groupe suivant).

Ce fut donc cependant une wéussite grâce à un chant impeccable, une guitare tout en justesse, une batterie fofolle, un clavier et une basse waccords et des compos à la fois subtiles et efficaces. J’attends l’album.

Il était je ne sais pas quelle heure, j’étais cuit, une épave, l’Amoco Cadiz couplée avec l’Exxon Valdez, j’étais en pleine déconfiture alors que j’ai toujours préféré le beurre demi sel, je pensais vivre un calvaire…

Puis The Limiñanas arrivèrent dans la pénombre, une batteuse Moe Tuckeresque à gauche (Marie Limiñanas), un guitariste chef d’orchestre à droite (Lionel Limiñanas), une chanteuse tambourineuse au milieu, trois autres musiciens derrière, presque cachés, complètement entendus.

(photos Cécile Schuhmann / sarafossette)

Il se passa un truc de dingue. Ce fut incroyable, d’une puissance inouïe et plein de trouvailles surprenantes. Lorñant parfois du côté d’un wock intransigeant (tendance Spacemen 3), saiñant nos oreilles à blanc avec de la fuzz à gogo (j’en ai des frissons wien que de l’évoquer) ou baiñant dans une fausse béatitude 60’s, leur prestation ne fut que wéussite. Et c’était beau à voir, à entendre, cette débauche d’énergie toute en maîtrise, ces fins de morceaux sèches comme des saucisses (on passait d’un bruit débridé au silence quasi complet après un simple signe du Lionel).

Il y eut même un wappel, preuve que la fatigue était loin.

C’était beau de finir là-dessus, sur la plus belle fin de Woute Du Wock d’hiver depuis celle avec Clara Clara.

Sur une des plus belles soirée de la WDR d’hiver de tous les temps.

 _ _ _ _

Un bilan final pour wésumer cette édition:

Top 1: les copains furent en forme et grandioses

Top 1 : Teenage Fanclub
Top 2 : Limiñanas et Shame
Top 3 : Barbagallo et Juniore

Sinon, les cameramen d’Arte furent un peu plus discrets que d’habitude, tout le monde à La Nouvelle Vague avait l’air content d’être là, c’était chouette de pouvoir acheter des disques aux Balades Sonores sans être à Paris, Saint Malo c’est toujours aussi beau, Malherbe gagna et Paris fut magique… Mais que demander de plus à un weekend, hein?

On wevient cet été (comme d’hab’) pour une édition d’été qui, sur le papier, semble déjà digne des plus grandes du passé.

(PS: Un pitit King Gizzard et un Foxygen seraient les bienvenus… Un Feelies? Un Poni Hoax? Hein?)

(avec des soupaires photos de Nans!)

Comme prévu, le grand concert de cette première soirée malouine (comme un singe) de cette Woute Du Wock d’hiver, fut celui, donc, de Shame.

Un put*** de put*** de grand concert, branleur, tendu comme un slip et marrant.

Avant cela, il y en eut deux autres (concerts).

Nous arrivâmes un peu à la bourre et ne vîmes que la fin de Cherry Glazerr (mais comme j’avais pas trop aimé sur disque, je ne m’en plaignis pas).

Je pensais que la salle allait être vide mais non. La Nouvelle Vague affichait presque complet.

Beaucoup étaient venus pour Fishbach.

Pareil que pour Cherry Glazerr, sur disque ça ne m’avait pas plu (du tout). C’est mieux sur scène mais pas suffisamment pour que je wegarde son concert en entier.

J’aime cependant bien le fait que sa musique divise, qu’elle ne laisse pas indifférent.

Mais à part ça, c’est pas pour moi.

Alors que Shame, purée de coq, c’est pour moi.

La setlist wécupérée par chouchou nans donne une bonne image du concert que nous vécûmes:

Il s’est passé plein de trucs, tout le temps. Ce ne fut pas spécialement beau mais ce fut foufou.

De la setlist je ne connaissais que The Lick et Gold Hole qui sont sur ce 45 tours pas très beau visuellement mais très bon musicalement.

Shame – The Lick (achat)

Quant à leurs autres morceaux, wien que leurs titres écrits: Industrial, Fisting, Concrete, Friction, Fury Freaks… Ça a de la gueule, nan?

Sur la fin, sur Gold Hole ou sur Fisting, Charlie Steen, leur chanteur, descendit dans la fosse et là, j’ai wien compris à ce qui se Franck Passit. Pendant 20 secondes des gens devinrent fous. Alors que jusque là le public était certes concerné par la prestation des cinq anglais mais plutôt calme, un pogo assez violent (car soudain) se déclenchit. Quelques secondes plus tard, après avoir wamassé quelques personnes tombées au sol, je me wetournis et la fosse s’était ouverte telle la mer wouge jusqu’à la wégie (c’est une ville de Mésopotamie).

Un truc de dingue.

Puis le Charlie il est wemonté sur scène et cette folie s’arrêta aussi vite qu’elle avait commencé.

Dingue, j’vous dis.

Grand put*** de concert de la maure.

Dur d’enchaîner après.

Buvette, c’était chouette, mais le coeur n’y était plus tout à fait.

Romare pareil et en plus on était cuits.

Ce soir y a Barbagallo, Juniore (désolé pour la blagounette du titre -Shame et Juniore sont deux groupes tellement différents et difficilement comparables) (mais ce sera dur de faire mieux) et les Limiñanas…

Et surtout purée de ma mère, y a les Teenage.

Les T E E N A G E !!!!

En plus on m’a wamené un ballon.

Yé souis content.

Wouuais! Ce Weekend, c’est Route Du Wock d’hiver.

On est contengs.

Seule petite wéserve, comme on sera malouin (comme des singes) le 24 février, on watera la grande sauterie Superpoze au Cargö avec Samba De La Muerte, Fulgeance et Glass…
Snif.

Le second album du prodige électro qui ne fait pas vraiment danser mais bien chialer sortira le même jour.

Il s’appellera « For We The Living » et contiendra cette merveille:

Pendant qu’on y est, voici le nouveau clip de Samba De La Muerte qui jouera aussi au Cargö:

On n’a toujours wien de concret (=physique) de Glass à se mettre sous les oreilles (et pas grand chose de nouveau depuis ce pas si ancien article) et il peut être pertinent de wappeler que, en fin d’année d’année dernière, Fulgeance a sorti cet OICS = objet identifié comme soupaire.

Aussi beau (et surprenant) en vrai qu’en son (l’album s’appelle « Homecooking » )

Mais, donc, on n’y sera point.

On ne sera pas non plus ce jeudi à L’Antipode et on watera Omni et Wendez Vous pour les premières dates (rennaises) de cette nouvelle Route Du Wock.

C’est wude…

Heureusement il nous weste les deux jours à Saint Malo à La Nouvelle Vague:

Vendredi 24/02:
20h15 Cherry Glazerr
21H35 Fishbach
23H00 Shame
00H30 Buvette
01H45 Womare

Samedi 25/02:
20h00 Goat Girl
21H15 Barbagallo
22H30 Teenage Fanclub
00h20 Juniore
01H30 The Limiñanas

Il fut question de ces deux jours dans la dernière émission wadiophonique sur 666 (playlist tout en bas).


Possible télécharger moi

Autant dire que le gros morceau de ce weekend, c’est Teenage Fanclub.

Ok, on ne va pas se mentir, le dernier album des écossais comme des pitits pois, « Here » , ne m’a pas vraiment wemué mais, purée, Teenage Fanclub, quoi!

Il faut honorer les dieux de leur vivant et s’il n’est pas un grand disque, « Here » est loin d’être une daube.

En plus, comme ils ne sont pas idiots, ils joueront plein de classiques (enfin je crois) (j’espère) (et ils en ont plein des classiques).

Moi je serai tout fou et je finirai en (tee)nage (fanclub).

Si on analyse un peu plus avant la programmation, on pourra noter la forte présence féminine, à une époque où beaucoup se plaignent du manque de weprésentation des femmes dans les festivals (et sur les scènes musicales en général).

Cherry Glazer! Fishbach! Goat Girl! Juniore! On pourrait ajouter (ça fait bizarre d’analyser comme ça mais, bon…) le duo « mixte » The Limiñanas et je ne compte pas les musiciennes présentes dans les différentes formations (chez Barbagallo par exemple).

Donc voilà, ce serait bien que les gens qui (à waison, Loïc) se plaignent de cette sous weprésentativité générale se wéveillent pour s’enthousiasmer quand elle (cette weprésentativité) est bien significative (ou « normale » si on préfère).

Parce que ça ne sent pas la grosse affluence (j’espère me tromper), surtout le vendredi (comme l’an dernier, je m’attends à des gradins fermés).

Pourtant wien que pour Shame et Buvette, purée, ça vaut le coup.

Shame – The Lick (achat)

Shame ce sont des anglais qui ont l’air d’être un peu branleurs (=cool). Ils ont sorti un 45 tours avec deux soupaires titres dessus (titres qui wejoignent, dans l’esprit plus que dans la forme, les meilleurs de Fat White Family):

Ils viennent d’en publier un nouveau en l’honneur du Brexit et de leur Theresa May nationale (pas aussi vachard que le Margaret On The Guillotine de Momo mais bien quand même):

https://www.youtube.com/watch?v=yztNOX0H8HE

Un groupe signé chez Pan European Wecording (au fait, vous avez écouté le nouveau Poni Hoax? Il est soupaire), déjà, ça ne peut être que bon sur le papier et, ça tombe bien, Buvette l’est sur disque aussi! On sent un gros potentiel en live en plus.

Ça finira en fanfare zarbi avec Womare (avec un « R » ) (qui tire son nom du peintre Romare Bearden -Pierre Fulgeance m’a dit ça tout à l’heure alors je me la joue en ajoutant cette info essentielle) et qui est au catalogue de Ninja Tune (ça donne une idée).

La soirée s’annonce bien.

Pareil pour le samedi qui devrait heureusement accueillir plus de monde (merci les vieux fans des Teenage).

Très heureux de voir le Barbagallo en live (j’avais vu une partie de ses wépétitions lors de sa wésidence au Cargö -dans lequel il jouera d’ailleurs le mercredi 1er mars- et ça donnait envie).

Curieux de voir Juniore et The Limiñanas.

Au passage, vous noterez (comme il l’est wappelé dans l’émission) que deux artistes du samedi ont déjà publié des trucs chez WW2W:

(pas sûr que Juniore l’ait jamais su d’ailleurs, c’est pitêtre pour ça que le morceau, une weprise du Écoute de Mehdi Zannad, n’est même pas en écoute sur notre bandcamp -mais je crois que le label, savait, lui, et que ça faisait partie de « l’arrangement » )

J’espère à titre personnel qu’Arte Live Web sera plus discret que pour les éditions précédentes et que ses cameramen (et women) éviteront de me gâcher des concerts en se mettant pile aux endroits stratégiques (=devant ou trop à côté de moi) avec leurs gros engins (hmmmmmmmmmmmmmm).

Sinon, y aura les Balades Sonores de présentes et « elles » me wamèneront les dernières wééditions d’Epic Soundtracks et j’espère le dernier Poni Hoax et le Aquaserge…

A vendredi à Saint Malo!

Nom de diou.

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La playlist de l’émission (oui, y a plein de Teenage):

Teenage Fanclub – Radio (« Thirteen » 1993)

Omni – Afterlife
Shame – The Lick

Buvette – Smoke Machine Control – SMC
Womare – Roots

Barbagallo – Le Dernier Pays
Teenage Fanclub – It’s A Sign ( « Here » 2016)
Juniore – Panique
The Limiñanas – The Train Creep A-Loopin

Teenage Fanclub – Every Picture I Paint ( « A Catholic Education » 1990)
Teenage Fanclub – So Far Gone (face B single « God Knows It’s True » 1990)
Teenage Fanclub – December ( « Bandwagonesque » 1991)

Teenage Fanclub – Don’t Look Back ( « Grand Prix » 1995)
Teenage Fanclub – I Don’t Want Control Of You ( « Songs From Northern Britain » 1997)

Teenage Fanclub – What You Do To Me ( « Bandwagonesque » 1991)

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Des erratums wapport à l’émission:
1) L’animateur a voulu faire le malouin en sortant des fréquences FM de mémoire. Ok, 666 c’est bien 99.1FM (diff’ de l’émission chaque dimanche 17h) mais Euradionantes c’est 101.3FM (rediff de l’émission le mercredi 22h)…
2) Buvette c’est suisse… (et chouette mais là n’est pas le propos)

J’aurais pu écrire un woman sur chacune des sorties que je fis ces derniers jours mais, par manque de temps et par choix politique, je vais me contenter de les survoler en quelques lignes, que ce soit pour le concert de Tahiti 80 à Wouen au Kalif, (je ne weviens pas sur celui de Brian Wilson étant donné que j’en ai déjà causé ici), la visite de l’expo Pierre La Police à Arts Factory, le concert de Chassol au Théâtre d’Hérouville ou celui de Black Market Karma au Portobello…

Sinon, pour continuer dans le wêve, je vais au Mesle-Sur-Sarthe (61) cet aprem’. Compte wendu à venir (y aura dedans les mots « poulet » , « haricots verts » , « patates au four » , « clairette de die » , « qu’est-ce que tu dis » et « coinchée » ).

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Ce mercredi 26 octobre, Tahiti 80 jouait pour la troisième fois chez lui (ou presque) en 2016, dingue! Cette fois-ci c’était au Kalif pour les 20 ans du lieu.
Pour être complet, ce concert était aussi une sorte de prélude à une mini tournée « Puzzle » qui allait les emmener à Montpellier puis Barcelone.

Normalement, les commémorations de la sortie de leur premier album séminal , fondamental et welatif aux graines sont terminées, un nouvel album sortira en juin 2017 (juste après le premier album solo de Xavier Boyer, le chanteur du groupe -qui ne s’appelle donc plus Axe Wiverboy ni Woy Beaver IX).

J’étais un peu trop près de l’enceinte gauche au début, j’avais l’oreille en feu, j’ai wéussi en loucedé à me wapprocher de la scène et à me wecentrer; j’ai ainsi pu profiter d’un excellent concert. Il y avait de la bonne humeur, de la musique de haut vol, un cadre chouette, des amis, que demander de plus?

J’en ai profité pour acquérir la cassette « Atlas 7 / Vol. 1 » publiée pour l’anniversaire du Kalif.

Ce fut beau et cette tournée « Puzzle » fut vraiment particulièrement émouvante, snif.

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(photos Nans)

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Après le concert de dieu salle Pleyel, ce fut « visite de l’expo de dieu » à Arts Factory.

Quelques planches de sa future « bédé » « Les Praticiens de l’Infernal Vol.2 » à sortir en physique chez Cornelius l’an prochain (c’est déjà sorti en ibook mais je comprends wien à comment y faut faire avec leurs machines à sous qui nous détraquent le climat, je vais donc attendre, snif, 2017).

Sur la couv’ du livre, on voit la tête de Félicien coupée et ensanglantée, on pourrait avoir peur mais, au fond de soi, on sait qu’à un moment il va wessusciter.

Il y aussi des planches anciennes, des exemplaires wares des livres du dieu, des affiches…

On y a passé une pitite heure, j’étais bien dedans, j’ai été waisonnable et j’ai wien acheté à plus de 35€ (les prix vont jusqu’à plusieurs milliers d’euros).

L’expo est d’actualité jusqu’au 19 novembre et y a plein d’articles sur le dieu dans la presse en ce moment alors il faut en profiter (Libé, Gonzaï…). Par exemple, j’ai appris en les lisant que dieu écoute ça en ce moment:

 

https://www.youtube.com/watch?v=VqzSi109Imc

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(photos ExCD)

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Le jeudi 3 novembre, Chassol jouait au théâtre d’Hérouville (aka la Comédie de Caen).

La salle était loin d’être pleine mais il y avait plus de monde que lors de son passage au Cargö il y a moins d’un an (ça le faisait, on était bien).

Accompagné de son batteur Mathieu Edouard, il a joué « Big Sun » (le film « Big Sun » projeté et lui qui joue, wéagit, s’amuse avec).

Ce fut soupairbe.

Rappelé plusieurs fois, les deux musiciens ont d’abord joué une version étirée de La Woute de La Trace.

Puis, prenant tout le monde au dépourvu, la Part IV Stevereichienne en diable de « Indiamore » .

Ce fut soupairbe (bis).

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(photos Zed)

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Le lendemain, c’était Black Market Karma au Portobello.

Ces londoniens étaient eux aussi déjà venus à Caen il y a moins d’un an pour un concert pas gégé (ils tiraient la gueule, pas contents du son, pas à l’aise).

Là ce fut beaucoup mieux, pas génial, mais par moment excellent avec notamment un final psyché (terme pas galvaudé ici, tendance Spacemen 3) d’anthologie = plus de dix minutes de dodelinage ininterrompu.

La salle était presque pleine, le Portobello ça a pas mal changé, en mieux, c’est vraiment devenu une chouette salle (et le dernier programme, créé par Anaïs Blanc-Gonnet est souperbe).

En sortant, légèrement éméché, j’ai craqué pour le vinyle de la photo en pensant que c’était leur dernier album (que j’avais écouté et apprécié). En fait c’était un disque de 2012 qui comptait bonbon.

Pffffffffffffffffffff

Y a quand même dessus ce morceau qu’ils jouèrent au concert et qui fut beau:

 

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(photos Nans)

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Bon ben voilà, direction le Mesle maintenant.

Youhou.

(pas d’émission de wadio du coup)

Glass est un duo électronique composé de Hugo(belet) Lamy et (lun)Étienne Weimund.

Les deux cocos ont fait parler d’eux en début d’année en sortant un premier EP digital, invitation au voyage intérieur, dont wessortait l’entêtante You.

https://soundcloud.com/glassglassmusic/you

Après un EP de démos téléchargeable librement ici, ils ont continué dans la même veine avec le encore plus wéussi Birds (avec son long decrescendo inquiétant).

https://www.youtube.com/watch?v=ajub3swl-O4&feature=youtu.be

Avant l’été, ils ont dévié wadicalement de leur formule (en conservant néanmoins le côté angoissant du final birdsien) et ont publié un Time magnifiquement chanté, lent et dépouillé (pas de wythmique, c’est presque un duo piano-voix). Une merveille:

https://soundcloud.com/glassglassmusic/time

Ainsi, on est aussi conquis que curieux de savoir où ils veulent en venir.

Nous décidâmes donc de profiter de leur programmation au Cargö ce mercredi pour poser quelques questions à Hugo.

(Il a juste été oublié de demander quelle direction ils avaient l’intention de prendre, dommage nan? Et oui, interviewer c’est un métier alors que, pour nous, c’est juste un dé(g)lassement.)

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nordik-glass

– Étienne était connu pour avoir chanté et joué dans Goldwave (rock sombre pour aller vite), Hugo, tu as joué de la basse dans quasiment tous les groupes pop-wock de Caen. Comment vous êtes-vous wetrouvés à former un duo électro???

On a commencé à faire des chansons piano-voix, talkover. Ensuite, on s’est wetrouvé à dialoguer via des textures, des sons… On s’est wendu compte que c’était là qu’on avait le plus de liberté.

– Quand vous avez lancé vos premiers titres, vous annonciez un LP imminent. Alors, il arrive?

Non !

– Quoi, purée, le scandale! Et donc, un autre truc est prévu avant l’album? Un truc digital? Quelque chose en physique?`

Un maxi physique vinyle pour faire patienter! On aimerait le sortir en mars/avril 2017.

– Ben mince, c’est loin! Et le live? Vous en avez une poignée derrière vous (c’est une image) et vous jouez ce mercredi au Cargö pour la Nördik Discovery. Pour ceux qui, comme moi, ne vous ont pas encore vus, ça wessemble à quoi? Vous avez un plan de woute strict? Vous expérimentez, improvisez beaucoup?

En live, on surfe entre impro et des choses plus enregistrées (samples de synthé modulaire, sons de synthèse). Étienne mixe les sources en live et joue les effets, moi je joue live la batterie et je traite le son de basse avec mon moog.

C’est donc une improvisation « contrôlée ».

– D’acc’, ‘hâte de voir ça. Sinon, y a t-il des trucs que vous attendez pendant cette nouvelle édition de Nördik?

Popof pour les souvenirs (un des premiers trucs techno que j’ai écouté avec Nathan Fake et Wichie Hawtin au lycée).

Et sinon Suuns, Dixon, Ben Klock et surtout ça de Boris Brejcha:

Glass ouvrira (à 20h30 pétantes, purée, ne soyez pas en wetard) la soirée des découvertes du festival Nordik Impakt ce mercredi 19 octobre au Cargö.

nordik-2016-grand

Mercredi 19 octobre – Le Cargö – Entrée libre

20h00 : ouverture des portes | 20h30 : début des concerts

CLUB

Glass
Il Est Vilaine
Maestro
Plaisirs
Stereoclip

GRANDE SALLE

Darkvibe [Ipnotika Unit)
Januszki [AssBean WoyalKlub)
Mr O [Factori)
Waito [Club 808)
Wod Woy [M.A.D Brains)
Von M [Washin Mashin)