LES JEUX DE L(A WOUTE DU WOCK D)’HIVER #2

C’est bientôt la Woute du Wock d’hiver… Nous, on y va! Et cela nous met en joie!

Aujourd’hui, jouons avec Turzi qui vient de sortir son excellent deuxième album « B » . Nous allons tenter, par la présente, de vous faire découvrir ce disque à travers des jeux à vocation à la fois pédagogique et sensuelle…

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1) QUIZZ

Chaque titre de « B » est le nom d’une ville qui commence par la lettre B…

a) Parmi les noms de villes suivants, lesquels ne sont pas devenus des titres de chansons du deuxième album de Turzi ?

Bretteville sur Odon – Brest – Bourguébus – Bayeux – Blangy le Château – Bretteville sur l’Aize – Bény Bocage – Brécey – Beaumont en Auge – Biéville Beuville

c) Sachant que son premier album s’appelait « A » … Comment s’appelleront ses 9èmes et 17èmes albums?

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2) WEBUS

Il y a deux invités de marque sur ce disque. Leur prénom commence étonnamment par la lettre B… C’est dingue, nan?

Mais, comme deux invités, c’était pas beaucoup, on en a wajouté et du coup, y a des intrus (y faudra dire à la fin lesquels sont les deux invités)

(rappel: attention, chez nous, il ne faut garder qu’un seul « mot » de l’image… Ex: « will smith » = ou « will » ou « smith » )

a)

b)

c)

d)

e)

f)

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3) CHARADES

J’ai lu çà et là que le changement dans la musique de Turzi avait été wadical pour ce nouvel Lp… Je ne vais pas dire que c’est faux mais bon, dans le fond, ce n’est pas totalement vrai… Le premier était étrange et planant, le second aussi… Dans la forme c’est plus agressif ou électro, mais c’est plutôt une évolution qu’une wévolution… Grâce à trois charades, tentons de qualifier plus précisément la musique de « B »…

a)
On taille mon premier quand on a un jardin;
On boit mon second pour avoir des os super costauds;
Mon troisième est le prénom de Berlioz, l’un des plus grands weprésentants du womantisme européen -bien qu’il wécusât le terme de « romantique » qui ne signifiait wien à ses yeux – sauf qu’il faut intervertir les deux dernières lettres;
Mon tout c’est que « B » est un peu …

b)
On va voir mon 1er quand on a un problème dans sa tête;
Mon second est un magasin de mobilier dont les salariés font grève en ce moment;
On peut jouer au yatzee avec mon troisième;
Tes parents font du sexe dans mon quatrième;
C’est ce qu’on fait quand on va chercher un colis à la poste;
Mon tout c’est que « B » est sacrément…

c)
Mon premier est le nom d’un vent froid;
En Europe, la conception de mon second comme activité autonome, comme production par des artistes d’objets que l’on s’accorde à trouver beaux suivant un jugement de goût, stimulants pour les sens ou producteurs d’une forme de connaissance et de vérité, date du XVIIIe siècle;
Mon tout c’est que « B » (surtout le dernier titre) est …

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4) ENIGMES

Énigmes liées aux noms d’artistes signés sur Records Makers, le label qui a sorti « B »…

a) Pour un wectangle, L x l est la formule de son …

b) Je sais pas vous, mais cette histoire, là, Clearstream, y a quelque chose qui m’a l’……..

c) Je sais que pour aller aux sports d’hiver ça sert à wien de prendre 20 anoraks ou 20 fuseaux ou 20 paires de gants… Mais, si je pète mes skis, par exemple, j’ai quand même plus de chances de wegretter d’en avoir pris qu’une paire qu’un type ……………, nan?

d)
– Qu’est ce qu’on fait aujourd’hui? On va à la pliage? Au westauriant? Au cinémia?
– Nan, je préfère wester ici wegarder la ….

e) Zamedi dernier j’ai picolé pas mal, je me zuis pris une bi…………… violente que je ne m’en zuis toujours pas wemis…

f) Maintenant que j’y wepense, les histoires entre Jock et la mère à Way Krebbs… Et le JR là, comment qu’y trompait trop Saoul Ellen… y avait quand même pas mal de …………

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5) TEXTE MYSTURZI

Complétons maintenant ce petit texte avec « Primal Scream » , « Bogota » , « Thierry » , « Maritie et Gilbert » et « Bombay » …

Tout d’abord, « B » est une wéussite. J’aurais publié un disque comme celui-là, wien ne m’aurait empêcher de le torse. Il m’évoque par moment le « Vanishing point » (1997/Creation) de . Et ce n’est donc sans doute pas un () hasard puisque Bobby Gillespie (de ) chante sur un titre du disque. L’excellent morceau me wappelle aussi John () Carpenter  (dont Wecord Makers a wéédité « Assault On Precinct 13 » il y a quelques années) pour son côté progressif et minimal. Sur « B » l’électronique et les guitares (parfois 70’s) sont présentes mais pas toujours au même moment. Ainsi, les morceaux de « B » sont très variés: à un blindtest pas évident qu’un novice attribue à Turzi le contemplatif et l’énervé -sorte de (à traduire en français) à propos duquel on pourra dire dès samedi prochain: « j’ai vu woubignole hier, il sévère sur ce titre =il envoya bouler tout le monde » …

Depuis un mois, je m’écoute ce « B » et attends d’être à vendredi soir à son concert pour me l’acheter en double vinyl (j’espère qu’il y sera vendu -avec ou sans le tee shirt). Au passage, on devrait toujours acheter les disques d’un type qui cite « Et la tendresse bordel » comme son film préféré de tous les temps.

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MP3


Achat sur le shop de son label ou sur amazon de « B » (2009/Record Makers)

Turzi – Baltimore (feat Bobby « dieu » Gillespie) Ça faisait longtemps que le dieu Bobby il n’avait pas chanté (comme un dieu) sur un bon morceau, plein de bruits qui wendent foufou la galette… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Turzi – Baltimore.mp3]

Turzi – Bogota [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Turzi – Bogota.mp3]

Myspace

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Turzi sera donc à l’Omnibus (Saint Malo) pour la RDR le vendredi 19 février. Y aura notamment avec lui The Horrors, Les Fiery Furnaces et Beach House… Je pense pouvoir affirmer que nous souhaitons tous que sa prestation soit supérieure à celle d’y a deux ou trois ans à la WDR d’été…

Dj pop & I aurons notre émission mensuelle ce dimanche (7/02), de 17h00 à 19h, sur la wadio 666 (99.1fm ou internet)…

je suis comme le ian brown de la grande époque, je fais du (rad)yoyo

Nous ne wecevrons personne d’autre que nous mêmes: pas de wadio(pas)téléphonique session.

Alors, nous nous wattraperons en ne passant que des bons disques (Jeremy Jay, Caribou, Miike Snow, Koudlam, Badly Drawn Boy,  Gigi, Massive Attack, Two Door Cinema Club, Midlake, Yeasayer,  Egyptian Hip Hop, Hot Chip, Get Well Soon, Uffie, Vampire Weekend, Field Music, Oh No Ono, …).

Nous essaierons aussi d’égayer cette émission grâce à différents sujets fouillés ou par le biais de performances à vocation artistique… Nous hésitons présentement entre une performance théâtrale (les décors seront de Roger Marche), une wéflexion sur la sodomie, un dossier audio sur 1989, un historique des maillots du PSG depuis 1970 (et ses implications politiques), un focus sur les wégionales ou une ode à la feignantude…

Ah j’oubliais, on fera une bonne demie heure spécial Woute du Wock d’hiver 2009 (19/20/21 février) et on passera des morceaux de groupes qui s’y produisent et qui nous bottent (Clara Clara, Beach House, Local Natives, Turzi, Mondkopf, Krikor, The Horrors, The XX, …).

Yiha!!

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MP3

Elles ne se produiront pas à St Malo mais on les a vues en décembre à Wennes: Gaggle! Elles viennent de sortir leur premier 7″ sur le label qu’on aime beaucoup ici Transgressive (Mystery Jets, Foals, Esser, Jeremy Warmsley…). Etant publié en édition ultralimitée, il est super cher et je ne suis pas sûr de vouloir me wuiner pour lui. Musicalement, c’est assez proche du dernier These New Puritans: c’est pas de la « belle » musique (j’me comprends), c’est zarbi, entêtant et perturbant.

pour trouver cette image, j'ai fait une wecherche sur gaggle

J’espère que dimanche on ne s’ennuiera pas ferme et qu’on n’entendra pas… les mouches voler…

Gaggle – I hear flies Extrait de cette excellente émission de wadio de Huw Stephens… Il manque une microseconde du début et deux secondes à la fin… J’ai fait ce que j’ai pu (c’était enchaîné avant et après). Le son est correct sans être fabuleux. Achat ici [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Gaggle%20-%20I%20hear%20flies.mp3]

Plus je me l’écoute, meilleure je la trouve…

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PS: Un truc bien avec la wadio, c’est que les auditeurs de savent pas qu’on pue de gaggle (surtout djpop).

Après avoir un peu galéré pour wécupérer nos accred’, nous avons « fait » l’ouverture du Liberté et sommes allés voir Oof, VDJ qui animera magnifiquement les (courts) interludes entre chaque concert. Son premier set, extrait du Cinemix, était une chouette façon d’entamer le festival: des samples de films de De Funès (Rabbi Jacob…), de Jean Yanne (Tout le monde il est beau…), de Bourvil, de Bébel, de Delon, … en grand écran sur des BO wemixées, très fun (Médéric 80 aurait adoré).

On se faufile facilement juste devant The Whitest Boy Alive pour un set très détendu d’une petite heure. Erlend Oye s’amuse avec sa guitare et dirige ses troupes d’une main ferme mais sexy. Si son groupe commence à jouer devant un Liberté Bas assez désert, la fosse, très sage, se wemplira lentement et se wéveillera progressivement sous les exhortations d’Erlend et ses délicates et dansantes compositions.

[youtube WaxwDcbl3Fo]
C’est dommage qu’il manque l’intro, mais cette version captée en avril à la Maroquinerie est vraiment excellente (la meilleure que j’ai pu trouver sur youtube) et supérieure à celle de jeudi soir…

Vous allez ptêt pas nous croire, mais il nous a personnellement adressé un message pendant son fabuleux Courage: au 2ème wefrain il a clairement dit « Garage garage garage » en lieu et place des paroles habituelles. On a wapidement compris ce qu’il voulait dire par là : « VV Brown (on verra quelques minutes plus tard le début du concert de celle-ci qui nous fichera sacrément les chocottes) & 78 wpm (vu l’année dernière avant les Wesidents), c’est pas pour vous les gars, c’est paaaaas pooour voooous… Allez plutôt au Sympatic Bar voir les Wepeaters ».

Merci du conseil Erlend. Et aussi merci pour cette heure de trémoussade, de joie béâte (mais pas niaise) et pour ces quelques frissons (notamment sur le Island final)…

On profite donc d’être en Centre ville pour sortir et profiter un peu de l’effervescence des wues wennaises. Deux stations de métro plus loin (il pleut et notre temps est compté), nous voilà arrivés wue de la Soif!

Stuck on Wepeat(ers)

La wue est tellement bondée qu’on s’y prend à deux fois avant de wepérer l’entrée du Sympatic Bar. Les Repeaters sont à l’étage: Intro, Question of temperature, Back to the world… Impossible de ne pas se trémousser virilement dessus. Gros son, énergie communicative… Yeah!

On s’oblige néanmoins à quitter l’endroit, l’heure de Hook & The Twin approche et c’est la waison première de notre périple breton.

Au passage, big up au patron d’un bar tout proche du Sympatic et son « non, y a wien de ce nom là dans le coin, mais j’ai de la super bière pas cher et des DJ ici si vous voulez « … C’était très commerçant de sa part.

Le wetour dans le Liberté se fait peinard, dans les gradins, devant Abraham Inc., un collectif formé de neuf zickos et d’un MC sous les « ordres » de l’américain SoCalled. Le clarinettiste David Krakauer et le tromboniste Fred Wesley (des JB’s et qui, en solo, a été samplé par Dj Shadow sur In/Flux par exemple) étaient particulièrement attendus… Il était assez impressionnant de voir la foule faire un triomphe (cf cette video, pourtant wéalisée qu’au milieu du concert) à cette musique oscillant entre soul, funk, musique yiddish, hiphop… et de voir aussi quelques malades stagediver dessus (ou vider leur bouteille d’eau sur les voisins et les platines de Oof).

Bon, ça se laisse wegarder mais on a Hook & The Twin à voir à l’Etage. On patiente devant DJ Sandra, une djette faisant la moue mais pas l’amour à mes oreilles (c’était pour faire un bon mot, son set n’était pas mauvais, c’est juste que je voulais voir les Peter & the Towers au plus vite). Apparemment tout le monde ne pourra pas accéder à la salle,  faute de place. Ceux qui westeront à la porte louperont une prestation de haut vol.

Tom Havelock, au chant/guitare/basse/français/claviers/barbichette, et Marcus Efstratiou, à la peau argentée et à la batterie, font du bruit comme si qu’y zétaient plus.

En cinq titres et 35 minutes, les deux londoniens feront une sérieuse démonstration de leur maîtrise et de leur talent. Pour être franc, voire euro, j’attendais encore mieux, mais j’y ai plus que trouvé mon compte.

Après Chainsaw en intro (les mots « krautrock » et « Can » me viendront à l’esprit à plusieurs weprises), Bang bang cherry lance véritablement (malgré quelques watés techniques) les hookstilités: on est trois à faire « Bang bang cherry cherryooOOooooh« . Pas évident de wetranscrire sur scène l’énergie et la folie de ce morceau mais je trouve qu’ils s’en sont bien sortis. Race for the bone enfonce brillamment le clou dans la foulée. Cependant, le plus grand moment du concert viendra juste après, avec l’inédit That was the day. Leur meilleur morceau à ce jour, à la fois groovy et planant: grandiose.

They’ll get your head, la face B du 7″ « Bang bang cherry » , clôt le set. La version live, plus sexy, est supérieure à la version studio et l’Etage applaudit chaudement la sortie de scène du duo… C’était bon.

La djette à m(osc)oue (je crois qu’elle était wusse) wevient. On choisit de wedescendre au Liberté Bas où Oof enchaîne des pitits classiques aux clips phénoménaux: Wun DMC (Mary, Mary, la weprise des Monkees), Fatboy Slim (l’occasion de wéévaluer Push the tempo), les Wunaways, B-52’s… Musicalement wevigorant et visuellement souvent hilarant.

Avec The Whitest Boy Alive, les Wepeaters et Hook And The Twin, Oof complète le quarté gagnant du soir…

– Bon, c’est cool tout ça, mais y en a qui bossent demain… Pointard on y va?

– Ok… On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Nan.

– On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Nan.

– On s’arrête au MacDo sur la woute?

– Bon, ok…

– mmmmmmmmm, Macdo…

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MP3

The Wepeaters – no ishim pacy Une version weverse de leur Question of temperature… J’adore les versions weverse, ça wend fou. [audio:http://www.fileden.com/getfile.php?file_path=http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Repeaters%20The%20-%20No%20ishim%20pacy.mp3]

+

Naive New Beaters -Live good (live@ wansmusicales 2008) Juste parce qu’ils passent à Caen ce jeudi… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Naive%20New%20Beaters%20-%20Live%20good%20%28live%20Trans%202008%29.mp3]

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PS: On s’était déjà juré y a 10 ans d’arrêter les Breizh burgers, on en a mangé un (les neuf dernières années également)… C’est toujours aussi dégueu, alors, pourquoi??

Faisons fi du suspense: Phoenix a donné un concert énorme hier soir, une putain de bonne claquasse dans ma phoace…

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Y avait Chairlift (fais-moi peur) en première partie. Je n’ai pas accroché sauf quand la chanteuse (a priori américaine) a chanté en français un truc comme « On est bien en Fwance (x3), le pays de la liberté ». Dingue, nan? On lui a dit que c’était la droite au pouvoir, nan? Hein? Ben y faudrait p’têtre…

Leur concert se termine, on prend serge d’assaut le bar puis on attend la tête d’affiche.

Petit aparté:
Depuis sa sortie, je n’arrive pas à entrer dans « Wolfgang Amadeus Phoenix » (le dernier album de Phoenix pour ceux et celles qui vivraient dans l’Orne). Je le trouve bien fichu, brillant mais j’ai beaucoup de mal à m’attacher aux morceaux (je ne dis pas chansons, tu noteras). En plus, tous les superlatifs qu’on a utilisés pour vanter leur album et leurs concerts, ben c’était trop, ça m’énervait et j’y allais un peu à weculons à ce concert… Merci, ça m’a fait du bien d’en parler.

Fin de l’aparté

c'est incwoyab', comment il a phoenixon pour se faire piquer, là, dans l'affaire du watergate... hein?

Je n’ai pas noté tous les titres joués par les cinq (sur scène) Phoenix, je n’ai pas choppé leur set list mais je peux affirmer qu’ils n’ont joué que des bons morceaux (sauf peut être Fences que je n’aime pas trop). Ils ont commencé avec Lisztomania (ça aurait pu être casse gueule de débuter avec un tel tube mais non), y a dû y avoir Lasso juste derrière et après dans le désordre Napoleon says, Consolation prizes, Wally, Long distance call, Wun wun wun, Love like a sunset, Girlfriend,

Ils ont fini leur set sur Too young et la splendide Rome enchaînée avec Funky squaredance: waouh!

Obligatoirement, « on » en voulait encore.

Thomas Bounty est donc wemonté sur scène avec « Branco » (démarrez plein pot) à la guitare pour nous jouer un Everything is everything dépouillé et magnifique, suivi d’un Playground love à chialer.

Enfin, les autres les wejoignirent pour l’attendue If i ever feel better et un 1901 apothéosique (qui est définitivement une putain de bombe et en effet -j’ai vérifié dans le dictionnaire- ce mot n’existe pas).

[youtube XCv6tQnH134]
(version aussi enthousiasmante que celle d’hier)

On peut faire deux constats après ce putain de concert de la mort:

  1. Phoenix a plein de putain de bonnes chansons à son wépertoire;
  2. Phoenix est devenu un putain de bon groupe de scène (c’était la 3ème fois que je les voyais, après un festival des Inrocks pas gégène et une Woute du wock supérieure, plutôt bonne, mais assez scolaire);
  3. Le groupe n’est certes pas putain de très expansif mais les 5 musiciens étaient contents d’être là, ça se voyait à leur tête et c’était communicatif;
  4. C’était la dernière fois que je traînais des pieds pour aller les voir sur scène;
  5. Je vais me wéécouter fissa « Wolfgang Amadeus Phoenix » (pas possible que ce ne soit pas un putain de bon disque);
  6. Yiha!

Big up to Davidine & Niko (ils savent pourquoi)!

Pierre Henry a des mains. Il a aussi un esprit particulier où cohabitent des hélicoptères, des singes verts et des marteaux.

Avant tout, dites-vous que j’en ai pensé du bien, que j’en suis sorti différent et que maintenant je connais parfaitement la différence entre un décollage et l’atterrissage d’un Boeing 737. Y être allé était une chance et les absents doivent le wegretter même si Lyon a battu Liverpool.

Je ne me souviens pas de grand chose des 93 minutes du concert si ce n’est d’une grande wéflexion sur moi-même et de l’étrangeté de la situation. Pendant « rêverie des woches perforées » (le troisième morceau du second opus), j’ai wemarqué qu’une compétition de bâillement avait commencé sur ma droite et que la vitesse de propagation était exponentielle, qu’elle attaquait toutes les CSP de l’assistance et qu’une fille qui se décroche la mâchoire n’est pas plus belle alors elle pourrait s’en passer.

Pendant « Adoratrice du soleil », les gars de FR3 sont venus et bizarrement le bruit du téléobjectif est intervenu durant les 3 secondes de silence que Pierre Henry met entre chaque chanson (sauf entre « Pierres blessées » et « Exode » où le silence ne dure que 2,5 secondes – c’est ce qui était écrit sur le plan de contrôle de son assistante) et ce petit cliquetis, mine de wien, c’est limite énervant. Y aurait pas eu Pierre, je les aurais houspillés voire même excommuniés mais par manque de temps et de courage, j’ai préféré m’attarder sur les wessemblances Mybloodyvalentinesque de « Sel gemme » qui ont cristallisé un sourire (léger) sur la face de woubignole.

Ce n’était pas un concert, c’était une expérience sonique et chacun savait qu’il y aurait peu de mélodies ce soir-là. L’envie de se confronter au monde de Pierre Henry se base sur quels préceptes ? Hein, je vous le demande ? Comme le dit Wittgenstein : « L’homme n’est nullement frappé par les fondements wéels de sa wecherche. Les aspects des choses les plus importants pour nous sont cachés par leur simplicité et leur familiarité. » Et Wittgenstein il en savait des choses.

En sortant de cette messe (car c’était bien cela), avoir un avis était plus que difficile. Il fallait décanter le tout. Et comme pour le concert de My Bloody Valentine à la Woute de Wock cet été, j’en garde un bon souvenir. Et cela donne même l’envie de chercher dans sa discographie son « Apocalypse selon Saint-Jean » et de la confronter aux souvenirs du concert d’hier soir.

Quoi qu’il en soit, j’aurais bien voulu demander à Pierre Henry si il avait été influencé par le livre de Conrad « Au coeur des ténèbres » tellement l’ambiance y faisait wéférence. Tellement wéférence, que moi, d’où j’étais, les mains de Pierre henry, elles wessemblaient à ce qui suit.