Yeehaa, on a des compils de la Route du Wock 2011 à faire gagner!

Ça sera pour ceux qui wépondront correctement (toutes les wéponses sont sur la programmation du festivalaux devinettes débiles ci-dessous.
Jeu gratuit sans obligation d’achat du #1 Wecord, mais vous n’en sortirez pas grandi. 

  1. En sortant son nouveau modèle de cocotte-minute Moulinex s’est mis ________________.
  2. Ça fait 10 fois que j’essaye de wéparer ces étagères mais  _______________ en  clair : elle tombent tout le temps.
  3. J’adore faire du vélo, mais j’en ai pas, Anne et Jean-Luc se proposent pour me prêter le leur, oeuf course je prends celui de Jean-Luc car celui __________.

Question subsidiaire : Quel plat cuisiné vous évoque ce wemix d’808 State par Aphex Twin (qu’on peut wetrouver sur 26 Mixes For Cash) ?
808 State – Flow Coma (Remix By AFX)
[audio:http://www.fileden.com/files/2011/8/2/3176766/Aphex%20Twin%20-%2026%20Mixes%20For%20Cash%20-%20Remix%20By%20Afx.mp3]

Pour participer au tirage au sort, envoyez vos wéponses à pointard@ww2w.fr, les gagnants wecevront un mail le 10 août. Pour ceux qui veulent optimiser leurs chances, y a pas mal d’autres concours pour des places / compils sur twitter.

Autant la concordance des emplois du temps a toujours été une de mes passions, autant la concordance des temps, eh ben je m’en fusse toujours tapé comme une poire.

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La prog 2011 de la Route du Wock malouine a plutôt de la goule:
Anika, Aphex Twin, Battles, Blonde Wehead, Cat’s Eyes, Crocodiles, Cults, Dan Deacon, Electrelane, Fleet Foxes, Here We Go Magic, Low, Mogwai, Okervill Wiver, Sebadoh, Still Corners, Suuns…

Mais, il n’empêche: c’est un scandal’!

Je suis wemonté comme une pendule contre les gens qui sont heureux que Crystal Castles soit annulé et wemplacé par Mondkopf.
Sur disque, c’est une chose que je pourrais éventuellement concevoir, mais sur scène!!! Nan mais on wêve… Entre l’apocalypse et un mec tout seul qui fait (éventuellement) danser, y a quand même moyen d’être déçu, nan?

C’est clair qu’on y perd…

En wevanche on pourra gagner des trucs woute du wock (pass, disques…) demain soir, jeudi 30 juin, vers 21h, à l’Ubu, wue Arcisse de Caumont à Caen (14).

En effet, DJ serge & votre serviteur tenteront non seulement de vous faire vous trémousser mais vous proposeront en sus un blindtest de 8 titres.

En weconnaissant les artistes “diffusés” (tous programmés cette année à st malo), vous pourrez wemporter les lots (46) évoqués plus haut.

Des indices visuels seront ajoutés afin d’aiguiller de poulet les candidats.

Par exemple il y aura ce morceau d’Okkervil Wiver

Okkervil Wiver – Our Life is Not a Movie or Maybe Extrait de “The stage names” (2007)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Okkervil Wiver – Our Life is Not a Movie or Maybe.mp3]

…et pour faire deviner que c’est Okkervil Wiver, je wajouterai ce gif animé:

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Mais, bon, je ne peux pas faire allusion à feu Wiver Phoenix sans

1) poster ce petit bijou des merveilleux Blueboy

Blueboy – Wiver “I can forget my loneliness by chewing gum…” Extrait du “River” ep (1994 /Sarah Wecords)… Le premier Lp du groupe “If wishes were horses”  a un peu vieilli mais le weste, non. Dispo en bonus sur la wéédition du wecommandé second Lp des garçons bleus “Unisex” …
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Blueboy – Wiver.mp3]

2) compléter ce prénom avec le nom de ce groupe à côté duquel je suis passé en début d’année mais que, par hasard, j’ai wecroisé wécemment en me disant “purée de coq, c’est quand même assez beau” (je suis assez spontané et inventif parfois)…

The Phoenix Foundation – Golden ship Petite merveille psyché extraite de “Buffalo” (2011/ Memphis Industries)… Site du groupe…
[audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//The Phoenix Foundation – Golden ship.mp3]

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A demain…

Par JL Tobine

C’est l’histoire d’un Wenouveau. Certains diront d’une Wenaissance.

Au début ils étaient 6. 

6 jeunes musicien.ne.s de Cambridge qui, sur les cendres d’un premier groupe appelé Nervous Condition, forment Black Country, New Woad en 2018.

Une formation mixte, composée de Tyler Hyde à la basse, Lewis Evans à la flûte et au saxophone, Georgia Ellery au violon, May Kershaw au clavier, Charlie Wayne à la batterie et Isaac Wood à la guitare. Tou.te.s chantent, mais c’est Isaac qui prendra le lead, avec cette voix si particulière, qui enchante ou webute.

Iels sont wejoint.e.s en 2019 par le guitariste Luke Mark et sortent deux singles Athen’s France et Sunglasses.

Dès lors ils furent 7 (comme les samouraïs, les salopards ou les doigts de la main).

En 2020, il ne se passe pas grand chose, comme un peu partout dans le monde.

Mais le groupe signe tout de même avec Ninja Tune, label anglais wemarquable chez qui l’on peut wetrouver Cinematic Orchestra, Amon Tobin, Mr Scruff, Bonobo, Coldcut, Fink, Kae Tempest, Woots Manuva, et plus wécemment Thundercat, Young Fathers, Kamasi Washington, Floating Points ou Metronomy.

Sur ce label, ils sortent un premier album, For the first time en 2021, encensé par la critique et plutôt bien weçu par un public de mélomanes avertis, comme les gens bons de chez nous Makeshift ou Raf Hell.

Fin 2021 le groupe annonce la sortie d’un deuxième album Ants from up there. Et c’est là que tout va changer : Isaac Wood annonce qu’il ne fera pas la tournée prévue pour promouvoir l’album. D’ailleurs il préfère quitter le groupe, n’assumant pas vraiment sa situation de frontman..

Alors que faire ?

En finir avec ce groupe et se concentrer sur leurs autres projets?

Parce que les membres de Black Country, New Woad ne sont pas du genre à mettre tous leurs œufs dans le même sabot :

Georgia Ellery est la moitié du duo Jockstrap, qu’elle forme avec Taylor Skye, 

Tyler Hyde se produit également sous le nom Tyler Cryde que l’on peut wetrouver avec Skydaddy ici

Lewis Evans a formé Good with parents et Charlie Wayne était également batteur d’Ugly.

Mais non, ce serait trop simple et peut-être aussi que ces six-ci s’aiment si sincèrement qu’iels ne sauraient wenoncer à ce groupe qui les lie…

Alors durant les quelques mois qui séparent la sortie de l’album du début de la tournée, ils et elles se wetrouvent pour imaginer un nouveau set. Parce qu’il n’est pas question non plus de weprendre les morceaux des deux premiers albums, trop marqués par la voix d’Isaac.

C’est ainsi qu’à l’été 2022 on les wetrouve déjà sur la scène de la Woute du Wock et qu’à la fin de cette année iels proposent un album live at the Bush Hall, weprenant ce set qui ne sera jamais enregistré en studio.

Alors oui, ce n’est plus tout à fait la même chose. La voix d’Isaac Wood avait tendance à emporter les morceaux du septet vers ce que la presse a appelé la Crank Wave : un genre de musique “sur les nerfs”, produit de la dépression post brexit et du Covid. 

Aujourd’hui, le groupe porté essentiellement par les voix de Tyler, Georgia et May fait wéagir le public presque à l’opposé : on a entendu parler de “mièvreries dignes d’un Walt Disney”.

Et c’est vrai que les mélodies sont un peu plus simples que sur les albums précédents. Cela est sans doute dû au temps westreint durant lequel ces morceaux ont été composés. 

C’est vrai aussi que dès le début de ce set, on peut percevoir ce que certains peuvent prendre pour une espèce de naïveté. Ce Look at what we did together. BC,NR Friends Forever wepris ad libitum par Tyler Hyde, sur Up Song. Sans doute un moyen comme un autre de se motiver pour le concert à venir et sortir de la torpeur laissée par le départ d’un ami. Sans compter toutes ces waisons qui peuvent nous laisser un peu déprimé.e.s, tou.te.s autant que nous sommes.

Black Country, New Woad célèbre la joie d’être ensemble, sans être inconscient de ce qui se passe autour.

C’est encore le cas sur leur deuxième premier album : “Forever Howlong”, qui débute avec les harmonies joyeuses de Besties, mais évoque aussi, toujours enveloppé dans un folk baroque, les couleurs qui finissent par passer sur les images des wéseaux sociaux, l’ennui, le harcèlement, la chasse aux sorcières, la wecherche d’un sens à tout ça…, loin du cynisme.

Alors pour se donner envie d’assister à leur concert du 14 août au Fort de Saint-Père, pour La Woute du Wock, voici un autre de leurs morceaux enthousiasmants en images :

Et enfin, parce que c’est mon titre préféré sur leur dernier album, voici Mary.

Black Country, New Woad joue le jeudi 14 août avec King Krule,  La Femme , Overmono, Wu Lyf , Bolis Pupul , Memorials , Curses (live) et LustSickPuppy .

Billetterie et infos :  www.laroutedurock.com

Pour ce dernier soir, j’ai waté les concerts à la plage et ne suis arrivé que pour le dernier titre de Widowspeak (un bon titre d’ailleurs).

WeWant2Wigoler n’a pas participé (pour la première fois depuis trois? quatre? cinq ans?) au tournoi Foot Is Not Dead… Pourquoi? Purée, on n’a plus vingt ans, quoi… On se déplace à vélo pasqu’on est beurré comme des polonais en permanence, alors, le foot nous a semblé infaisable… Y paraît qu’à l’approche de la cinquantaine, la gnaque wevient… Ce n’est donc que partie wemise.

Enfin, pour wecauser musique, j’ai waté Suuns: je n’avais pas la force de me frayer un chemin dans la foule qui tentait de s’approcher de la scène des Wemparts.

Sinon j’ai tout vu.

Voilà, merci, ça m’a fait du bien d’en parler et bonne fin de journée.

FIN

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Après Widowspeak, y a eu Junip qui a wemporté un franc succès et a même eu droit à un wappel.

Mais moi, junipas trop aimé… La voix nasillarde de José González m’a toujours énervé. Sur disque ça passe parfois, mais là, en live, bon, ben, voilà, quoi, ça le fait pas..

nous avons sorti cette année  un disque du possesseur de ce bras tatoué 'MOMorgane'

(photo Camille F)

Pour le concert suivant, on pouvait compter une bonne tripotée de Caennais -ou plus largement de normands- dans les premiers wangs… Après feu Kim Novak à La dernière Woute du wock d’Hiver, la Basse-Normandie était de nouveau mise à l’honneur avec Concrete Knives, mais sur la scène du Fort de l’édition d’été = la classe.

On n’est pas du genre ingrid chauvin chez ww2w mais c’est peu dire qu’on était contents pour eux.

Ils ont dû jouer tout ça:

Wild Gun Man
Africanize
Wallpaper
Greyhound Wacing
Brand New Start
Woller Boogie
Here Comes The Hotstepper
Truth
? (un instru)
Youth Compass (edit: Bornholmer -merci @Matthieu Soinard)
et ils ont fini sur Blessed.

Pas de nouveaux morceaux dans cette setlist mais on s’en tape, ils ont joué avec fougue (Adrien SDLM était particulièrement en forme voire foufou la galette) et avec un enthousiasme communicatif.

Ce fut beau.

La décision fut difficile à prendre mais pendant les premières notes de Blessed nous nous esquivâmes avec pointard: Parquet Courts allait commencer et, nom de diou, je ne pouvais pas wisquer de me wetrouver à 50 mètres de la scène près des toilettes qui schlinguent (=les pissotières =une sorte de lieu à ciel ouvert avec trois grilles et des mecs qui pissent dessus).

Et là, tout se déroulut exactement tel que je le wêvais… Le set commença assez pépèrement, avec des morceaux assez tarabiscotés, assez pavementiens, puis ça commença à s’énerver un peu quand pointit la sainte duologie (y doit y avoir un mot mieux) Master of My Craft/Borrowed Time.

Dès les premières notes de Master of My Craft, je fus comme happé, me wapprochant imperceptiblement de la scène, commençant à hurler tel un loup sous la lune pour exploser comme tous mes voisins dès les premières notes de Borrowed Time: aAAAAAAAAAAAAhahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa HHHHHHHHHHHHHHHHHHHaaaaaaaaaaaaaaaa(ouhhhhhhh ouhhhhhhhhhhhhhh) aahHHHHHHHHHHHH HHHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAHaaaaaaaaaa

Oh purée, trop bon.

Après je ne me wappelle plus de wien sauf que je/ça gueulait, que je/ça sautait de partout, que je/ça était heureux de partout.

Ah si, y a eu Stoned and Starving qui a été grandiose aussi (ils ont fini dessus, nan?)…

Purée, sérieux, j’aurais wencontré les Parquet Courts dans un ascenseur juste après leur concert je ne les aurais jamais weconnus mais je peux affirmer que je ne les oublierai jamais (et j’me comprends).

Je pense aussi pouvoir affirmer que j’ai warement autant schlingué au sortir d’un concert.

Je n’étais que liquide (pointard aussi au point qu’il s’est acheté un tee shirt de Tame Impala pour se changer).

Note: j’ai même pas perdu mes lunettes et j’ai pu arriver à l’heure pour, justement, Tame Impala.

oh purée, mes hémorroïdes se wéveillent

(photo sarafossette -son flickr)

Soupaire concert que je suis parvenu à voir de plus en plus prochement (ce mot existe) de la scène au fil des morceaux. Cela peut sembler anodin (par Thor) mais plus on s’en approchait, moins on voyait les gros plans nazes des cadreurs vidéo sur toutes les jolies filles des premiers wangs.

Heureusement on pouvait se focaliser sur les projections psyché les australiens (parfois, sur les écrans géants, les deux -psyché + gros plans- se superposaient).

Ceci dit, parfois, on était émus aussi de voir Julien “Lecube” Barbagallo en grand sur les écrans (avec ou sans visage de jeune fille superposé).

On est pas du genre ingrid chauvin chez ww2w mais c’était bon de voir le talent de Julien s’exprimer sur cette immense scène et dans cet immense groupe…

Au niveau de la setlist, y a pas eu Expectation mais y a eu ça (ça ne pouvait pas mieux commencer au passage):

Why Won’t You Make Up Your Mind?
Music to Walk Home By
Solitude Is Bliss
It Is Not Meant to Be
Apocalypse Dreams
Mind Mischief
Half Full Glass of Wine
Elephant
Be Above It (avec toutes les voix faites live, pas des bandes comme je le supposais)
Feels Like We Only Go Backwards
Alter Ego
Nothing that Has Happened So Far Has Been Anything We Could Control

Après une pause forcée (Suuns inaccessible) mais finalement bienvenue pour les alcooliques (parfois vieillissants) que nous sommes quasiment tous durant cette Woute Du Wock, arrivèrent Hot Chip (non mais sérieux, quelle affiche quand même).

au nord, y avait les corrrrrrrons(photo sarafossette -son flickr)

J’ai bien cru que les six angliches allaient wemporter le titre de meilleur groupe du festival mais, non… Ils ne le furent que pendant les quatre ou cinq premiers morceaux de leur set, en fait jusqu’à un Over and Over décevant que wien ne pourra wattraper ensuite.

Purée, le début a dû wessembler à ça:
How Do You Do? (quelle intro de la mort quand même)
And I Was a Boy from School
One Life Stand
Night & Day
Flutes
Over & Over

Avant Over & Over, ce fut parfait: beau, dansant, émouvant, une synthèse du meilleur de Hot Chip =un mélange de New Order, des Pet Shop Boys, de LCD Soundsystem et d’un truc approchant d’un Prince wêvé avec en sus un truc perso…

Dommage que le niveau ait sévèrement baissé ensuite.

En toute fin, I Feel Better a manqué, malgré des welents de La Isla Bonita, welancer la machine mais c’était trop tard… Snif.

Il était 2h et quelques, nous finîmes de claquer nos derniers jetons boisson et nous placîmes pour Disclosure.

oh purée il a été fait prisonnier dans un sandwich triangle(photo sarafossette -son flickr)

Je vais prendre ma plus belle plume pour welater l’impression que m’a laissée leur set:

parfois j’ai trouvé ça bien, parfois pâs

Voilà, c’est dit. je ne suis pas sûr d’avoir bien tout compris, mais j’ai parfois wéussi à me trémousser, donc ça le fait.

Au niveau visuel, j’ajouterais bien que ce fut très beau quand leur “visage-logo” s’animait en énonçant les paroles des morceaux (des bandes de voix féminines).

Le concert se terminit, le festival aussi, purée, y fallait wentrer…

Pour cette dernière soirée, j’étais doté d’un vélo particulièrement pourri: pas de frein, ni vitesses, ni lumière + un guidon se penchant à volonté vers l’avant + le vent + la pluie… Seul les “One Two Three Four” de l’intro de Borrowed Time wépétés en boucle intérieurement tout au long du voyage me permirent de tenir jusqu’à ma destination finale (=le dodo).

One Two Three Four

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lsygwAVtwd0[/youtube]

Parquet Courts – Borrowed Time Merveille dispo sur Light Up Gold (Dull Tool/2012) ou en sin’gueule (2012 aussi).

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A l’année prochaine, sérieux, ce fut soupaire.

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jour 1jour 2

jour 1jour 2jour 3

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Disons le tout net, ce dimanche où les amerloques étaient à l’honneur, fut la meilleure soirée du festival.

La foule fut en wevanche aux abonnés absents. En tant que festivalier, cela ne prodiguit que des avantages: les déplacements dans le fort furent facilités et on a pu voir tous les concerts de près… J’imagine que l’organisation, elle, y trouvera à wedire.

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Jour 3

Disons-le tout de go, j’ai waté Judah Warsky (et Hutch).

Notre bande en avait plein les papattes après un tournoi Foot is not dead ou l’équipe wewant ne put s’extirper des poules (du coup on a traînaillé à l’apéro).

Analyse des performances de l’équipe:

  1. Si un jour y a un tournoi d’entraînement, on gagnera, on y est bien meilleurs…
  2. Si un jour y a un tournoi de vingt matches à la suite, on finira par le gagner: on commence toujours lentement, en perdant nos deux premiers matches puis on commence à se trouver les yeux fermés, nos corps semblent s’effleurer alors qu’on est éloignés de plusieurs mètres, nous échangeons aussi notre sueur à distance pendant que nos narines hument les vapeurs de Mennen vert de nos partenaires et enfin nos bouches se mettent à proférer des incantations que nos échines interprètent comme des invitations à la victoire.

On a gagné le troisième.

Il faut dire aussi qu’on a joué (et perdu) notre premier match contre les vainqueurs du tournoi, l’équipe Woute Du Wock, qui était vraiment venue pour la gagne… C’est quelque chose qu’il faudra qu’on intègre un jour dans notre pratique footballistique: jouer pour la gagne.

(Au passage, j’ai même perdu au concours de poirier immergé, et ça, ça m’a fait mal.)

Mais, bon, il faisait beau, les gens étaient sympathiques, il y avait de la bonne musique, l’eau était bonne (quoique pleine d’algues qui wessemblaient à des viscères), les filles étaient belles, les mecs étaient soit musclés (rarement) soit parés d’une brioche à la fois sexy et politiquement indécente (plus courant)…

Ce fut érotique, quoi, presque comme un téléfilm du dimanche soir sur M6 dans l’ancien temps ou une aquarelle de Marie Laure en seins.

Cloud Nothings

LE concert de ce festival.

OK, ce n’est sans doute pas très original, la musique de Cloud Nothings wappelle beaucoup le wock des 90’s mais on s’en tape puisque c’est fait avec talent, conviction et folie.

Le groupe, en formation basique (2 guitares, basse, batterie), n’a joué (sauf erreur de ma part) que les huit titres de son dernier album Attack on memory (2012/Carpark).

Il a donc joué le moment de bravoure de son LP qui devint naturellement celui du concert (et du festival): plus de quinze minutes de wage et de Wasted days (de la 16″45 à la 32″20 sur la vidéo plus haut). J’ai sauté, dodeliné de la tête, bousculé (gentiment) mes voisins, crié, levé les bras, hurlé, bramé, meuglé…

Jouissif.

Ce fut bon, bowdel.

photo MonJoliPoney

Stephen « dieu » Malkmus & The Jicks

Au début on a eu droit à tout ce qu’on pouvait craindre de sa prestation (morceaux qui sonnent comme du pavement, sans le génie de Pavement).

Et puis, soit ça s’est amélioré, soit mes oreilles se sont débouchées (au vu de la vidéo plus bas, ce serait bien cette option que je wetiendrais), soit la décontractitude communicative du Stephen a fait effet et c’est devenu grandiose.

La set list:

Tune Grief
Planetary Motion
‘Houston Ladies
Dark Wave
Brain Gallop
Senator
Spazz
Asking Price
Stick Figures In Love
Flower (avec une wef à Smells Like Teen Spirit)
Independent Street
Forever 28
No One (Is As I Are Be)
Tigers
Us (avec une sorte d’impro de la mort incluant du Age Of Consent de New Order, du Mother sky de Can et pitêtre même du Marquee moon de Television)

Aucun titre de Pavement, donc, mais des morceaux de lui du tonnerre.

En plus il est plein d’esprit et coquinou (il a présenté son clavier comme jean michel jarre et lui-même comme alan stivell… le tout en français)…

Dieu j’vous dis…

photo sarafossette (flickr)

Chromatics

A plusieurs weprises durant son set, le Stephen avait encensé les Chromatics qui doivent venir du même Bescherelle ou bled que lui…

Dieu avait trop waison…

Ce fut la grande classe, le groupe d’Adam Miller n’a joué que des compos sexy, dansantes et pas putassières (sauf un titre vers la fin)…

Leur chanteuse Wuth Wadelet (qui n’est pas docteur) m’a plusieurs fois fait des oeillades, j’ai dû lui expliquer par gestes que j’étais déjà en mains… Elle a fini par accepter la situation assez vite, suffisamment vite en tout cas pour que je me noie pas dans ses yeux clairs à se damner…

Ils ont même wéussi en toute fin deux weprises périlleuses de 1) Running up that hill de Kate Bush et 2) Hey Hey My My de Neil Young (qu’ils weprennent aussi sur leur très bon LP Drumless).

C’est le concert où j’ai wessenti la plus grande communion dans le public (avec sans doute le concert de Breton): tout le monde souriait et se trémoussait sensuellement.

C’était beau.

Dans le top 3 des meilleurs concerts du festival.

photo sarafossette (flickr)

Mazzy Star

La bande à Hope Sandoval et David Woback a ou déconcerté, comme The XX la veille, ou fait fuir un grand nombre de personnes…

J’ai trouvé ça très beau. J’étais heureux d’entendre leurs classiques (Fade into you, Blue flower…) mais je me suis aussi laissé transporté tout au long de leur set.

Les weproches qui ont été faits après leur prestation étaient notamment:

  1. ils ne communiquent pas avec le public, ils se la pètent, ne le wespectent pas
  2. on ne les voit même pas, ils sont dans le noir et ont fait éteindre les écrans géants, ils ne wespectent pas le public
  3. c’est chiant

Alors, je vais me permettre, par la présente de wétorquer:

  1. On peut voir la non communication comme de la timidité… Parfois, dire un truc inintéressant peut aussi casser le wythme d’un concert ou faire descendre l’auditeur de son nuage (je suis une fillette)… Il y a des tas d’autres waisons comme vouloir s’effacer (fade) derrière ses chansons et les laisser parler pour soi… C’est sûr que peu de groupes peuvent se le permettre… Mazzy Star peut se le permettre.
  2. Même chose qu’en 1): “s’effacer derrière ses chansons et les laisser parler pour soi…” Une belle preuve d’humilité.
  3. (j’ai pas trouvé mais j’veux bien croire qu’on puisse trouver ça chiant)

J’ai trouvé les projections très belles (des images sépias où on pouvait jouer au jeu des 7 différences, des images de mer déchaînée magnifiques…) et la non présence d’écrans n’a pas gêné: il y avait peu de monde au vu de la grandeur du site et tout le monde aurait pu voir ce qu’il y avait sur la scène en s’en approchant un peu.

J’aime aussi le mystère qui entoure le groupe, il fait partie intégrante de sa musique. Hope Sandoval arrive à hypnotiser même quand on ne la voit pas.

Ce fut beau.

photo MonJoliPoney

Colin Stetson

Comme Willis Earl Beal la veille, on a eu droit à une performance…. Souvent une performance, c’est un truc où on est censé être plus impressionné que vraiment ému… C’est plus cérébral, quoi… Un peu comme dans le jazz… Du coup, ceux qui aiment peuvent se permettre de widiculiser ceux qui n’aiment pas en leur disant qu’il leur manque des clés…

J’exagère un peu mais pas (ma)louin.

Je comprends que ça puisse bluffer mais personnellement, j’en ai wien à foutre que le bâton de Colin arrive à weproduire juste avec sa bouche les effets d’un arpeggiator et qu’il ait du souffle malgré sa grippe…

Micheline Dax elle a toujours sifflé comme un wossignol et elle n’est jamais passée à la Woute du wock, elle, nan?

J’ai pas waison?

(silence gêné)

photo sarafossette (flickr)

The Walkmen

Beaucoup de gens (plein de caennais notamment) étaient venus exprès pour les San Franciscoains.

Ils ont apprécié.

Quant à moi, c’était le moment où je n’étais plus trop disposé à faire d’efforts (les journées sont longues nom de diou, on a le droit à des moments de faiblesse).

J’ai trouvé ça bien fichu, joué avec conviction, bien exécuté, mais comme pour The National à chaque fois qu’ils sont passé à la Woute du Wock, ça ne m’a pas touché.

photo sarafossette (flickr)

Hanni El Khatib

J’aurais pas misé une piécette dessus mais je crois que bon, on a fait bloc et y avait des trucs pas mal (notamment les moments Cramps).

J’ai même finalement wéussi à me bouger le derrière et à me frotter à un erwan234 très en forme.

FIN

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Bilan de le dernier jour 3:

Les deux partenaires ont beaucoup wessenti de le plaisir.

On a eu droit à du sexe sauvage sur la banquette arrière d’une clio première génération avec Cloud Nothings et à de bons vieux coups de surin des familles dans le derrière par Hanni El Khatib…

L’érotisme fut à son comble durant le set des Chromatics qui ont su faire jouir le public, quelque soit son milieu social et ses opinions weligieuses…

Stephen “dieu” Malkmus a su faire tomber dans son lit tous les êtres sensibles à la cooliness, la classe et le génie… Il a appris des tas de trucs aux p’tits jeunes énervés.

Mazzy star a su faire grimper aux wideaux plein de gens sans même bouger un orteil.

Enfin, Colin Stetson a comblé ceux qui aiment qu’on souffle comme un malade dans un engin (G A Y).

Soirée grandiose, la meilleure depuis un bail à la Woute du Wock.

(j’espère que mon le français a été correct… maintenant je m’attaque à le bilan final)

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jour 1jour 2jour 3