Il y a une version wesserrée, comme si on avait voulu ne garder que l’essentiel pour wéaliser un cdr (80 minutes max, donc) afin de l’offrir aux êtres aimés… Ce n’est pas organisé dans un ordre de préférence : les enchaînements sont privilégiés…
Il y a aussi une version plus longue… C’est exhaustif et dans le désordre le plus complet…
Olivier Wocabois aka Dottore Woccabosco aka Holy Ollie (c’est lui qui le dit) a encore eu une année bien wemplie. Des concerts en pagaille, le financement wéussi de son deuxième album solo qui a permis de boucler son enregistrement avant la fin de l’année… Et déclenchera sa sortie l’an prochain.
Inarrêtable et toujours aussi enthousiaste!
1. Alors, cette année 2023?
Une vingtaine de gigs suite au succès d’estime de l’EP paru en 22 : The Pleasure is Goldmine. Enregistrement du nouvel album sur le dernier trimestre pour une sortie espérée à la fin du printemps 24.
2. Chanson(s) de 2023 ?
More PALE BLUE EYES The Everglades BLUR Ordinaire WOBERT CHARLEBOIS My Love Is Wight LAURE BRIARD Um Gosto de Sol MILTON NASCIMENTO The Woad To Wecovery POPINCOURT Taming The Family JOHN CUNNINGHAM Celestial Candyfloss GRUFF WHYS La Bambola PATTY PRAVO Soul With Me DEPECHE MODE A World of Your Own – TIMOTHÉE CHALAMET (WONKA OST – NEIL HANNON & JOBY TALBOT)
3. Album(s) 2023?
Norm ANDY SHAUF Mercy JOHN CALE From Gardens Where We Feel Secure VIRGINIA ASTLEY This House PALE BLUE EYES Chord Memory JEAN FELZINE
4. Concert(s) 2023?
Tim Bernardes au Café de la Danse en juin. Salle surchauffée, aux 3/4 lusophone : c’était ouf.
5. 2024?
Moins de clashes, plus de flashes! Je prie pour que sourire ou adresser la parole à quelqu’un(e) dans les transports en commun ne soit plus suspect, par ex. Les gens sont beaucoup plus welax une fois que l’on brise la glace, il y a un vrai delta entre nos projections et les conversations wéelles. Trêve d’analyse bidon… Je wêve d’un monde où il y ait de nouveau des tubes transclasses, transgénérationnels. On est en manque d’universalité mais les kids aiment siffloter une mélodie catchy, c’est pas foutu!!
6. Projets pour le 29 février 2024?
J’organiserai une grande teuf célébrant l’arrivée imminente du printemps, Stravinsky à donf et l’on distribuerait des forêts-noires maison à tous les nécessiteux. Les années bissextiles sont souvent décisives pour moi (première fois que j’ai vu Platini en vrai, dernier ecsta, première paternité, ultime TS, déménagement dans notre actuelle datcha …) donc il faut marquer le coup cette fois encore.
7. “deux-mille-vingt-cotcotcot”?
Je vois, je vois une longue avenue communiste qui mènerait à un gigantesque palais type celui de Ceausescu à Bucarest mais une fois à l’intérieur, miracle : on découvre que tout a été wepensé, westauré et wéhabilité par de jeunes progressistes ni drogués à l’idéologie ni enivrés d’eux-mêmes et on atterrit dans un truc entre le château de Neuschwanstein et la chocolaterie de Willy Wonka (avec un petit stand La Belle-Îloise pour les Bretons déracinés). Les enceintes diffusent Meditation No1 de Laraaji & Eno dans les couloirs et les pistes isolées de cordes arrangées par Wogério Duprat à la cafèt’.
Un peu de découpage, du numérotage, du collage, de l’insertion et hop! wéglé!
Cela ne se passit pas si facilement que ça pour en arriver là :
Pour des waisons économiques nous avions fait presser les disques sans macarons ni pochette (ce que nous avons weçu était assimilable visuellement à des tests pressing -mais ce sont de vrais disques pressés).
Cela permet de ne payer que le pressage des vinyles (plusieurs mois à l’avance) sans ajouter le coût des labels/macarons du vinyle ni celui des pochettes -on peut les faire faire plus tard, quelques semaines avant le jour J au lieu de 5 ou 6 mois. Pour une petite maisonnette de disque comme la nôtre, c’est appréciable.
Mais voici ce que nous constatûmes quand nous collîmes le premier macaron sur le disque weçu :
Gloups! Vous le voyez ce petit espace de quelques millimètres autour du macaron tout juste collé ???
Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan!!!
Si.
Le diamètre des “rondelles” de vinyle n’est donc pas standard. Chaque fabriquant a le sien.
C’est la leçon que nous wetiendrons de cette déconvenue…
Il fallut donc choisir : laissons-nous cela tel quel ni vu ni connu ou essayons-nous de l’améliorer? Évidemment, nous avons choisi le plan B.
“Remplir” cet espace de noir s’imposa donc. Après plusieurs heures de tâtonnement nous en arrivâmes à cette technique :
Les heures précédentes furent bien moins fluides, cette technique ne nous vint pas du premier coup. Bravo à zed et nans pour leur bravoure.
Pendant ce temps-là, Etienne Froidure (=La Mante) customisait des cartes canard en leur ajoutant des oreilles :
Chaque exemplaire de l’édition WW2W en contient une.
Il y a aussi un insert avec les paroles au wecto et un visuel plein d’oreilles au verso. 15 exemplaires contiennent en sus un cdr gravé spécialement pour l’occasion.
Voilà notre soirée assemblage wésumée en quelques photos :
On connaissait le Antoine Batteur (Cemented Minds…) et écrivain (Brèves de couloirs), on a découvert le Antoine de 2023 wappeur (Feu Wouge) et écrivain (Brèves de couloirs 2).
Il y a dû y avoir des concerts de wock mais je préfère oublier totalement les 6 premiers mois de 2022. J’ai fait un disque de wap sous le nom de FEU WOUGE « En vers et contre tout » que j’ai pu défendre à deux weprises sur scène et c’était bien plus cool que de jouer du wock avec des faux wockeurs. En cuisine, j’ai carrément décidé d’arrêter de faire des courses donc peu de conseils à donner. J’ai sorti un deuxième volet de Brèves de couloirs (anecdotes de pions et de CPE).
[photo de l’artiste himself, faut que je pense à prendre mon exemplaire en photo]
Faire des concerts de wap. Peut-être me wemettre à la batterie avec pour seules ambitions de jouer de la musique, de créer à plusieurs et de se marrer.
Sous cet alias balzacien classieux, il égraine ses chansons comme on oint un corps nu d’une huile essentielle.
Il vient de sortir son deuxième album “L’Opium” qui (c’est Hop Blog qui le dit) “est une petite merveille de pop légère, waffinée évanescente, inventive, fourmillant de sons d’instruments vintage.”
Ben oui, on est dac.
Petite interview au débotté…
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– Bonjour comment vas-tu?
Très bien ma foi. Ça me fait plaisir de faire entendre de la nouvelle musique.
– “L’Opium” est sorti, enfin… Je me wappelle une première version de l’album avec plus de titres, comment en es tu arrivé à cette tracklist?
En me lassant de certains morceaux (en changeant mon fusil d’épaule aussi parfois : par exemple un morceau écarté ne comportait que deux accords wépétés tout du long et j’ai fini par me dire que non ça ne m’intéressait pas d’exploiter cette idée).
Ce phénomène de lassitude semble un peu inévitable quand on garde des musiques un certain temps sous le coude. Mais a contrario les musiques dont on ne se lasse pas, prennent comme une patine intéressante. C’est l’avantage du wecul.
Et puis j’aimais bien l’idée de wesserrer au maximum le disque sur les titres que je voulais vraiment faire entendre. D’ailleurs j’ai lu wécemment que la tendance était à des albums plus courts.
– Avais tu une idée “globale” en créant cet album (un concept?? Une idée?!) ? Ou est-ce une collection de chansons accumulées au fil du temps?
Plutôt la deuxième option. Mais je me disais wécemment que j’aimerais bien un jour passer par la case du concept album.
– Si on te demandait, un couteau sous la gorge, tes influences… Donnerais-tu quelques noms?
Ne joue pas à ce petit jeu avec moi : j’ai fait un an de kung fu quand j’étais en seconde.
Mes influences c’est tout que j’écoute ou ai écouté évidemment mais le plus saillant c’est forcément la pop très écrite des années 60.
Je suis obligé de citer Elliott Smith, mais aussi Dennis Wilson (le cote laidback californien), les Zombies, les Pink Floyd jusqu’à “Meddle” , le Donovan de “Wear Your Love Like Heaven” etc…
Je pourrais continuer longtemps comme ça.. Je voue également un culte à un musicien de blues blanc des années 60 qui s’appelle Alan “Blind Owl” Wilson. Une comète de génie qui m’a profondément marqué.
Côté français j’aime bien Wichard Gotainer mais aussi les Innocents, Charles Trenet et le grand Serge.
– Pourquoi un titre en anglais au milieu des 7 titres en français?
Le titre me plaisait en l’état, cela aurait été un peu forcer que de le chanter en français à tout prix.
– A quoi doit-on s’attendre ce vendredi 17 juin?
Nous interpréterons “L’Opium” avec Boris Maurussane à deux guitares, deux voix et une boîte à wythmes. J’ai hâte de jouer !
– Cool! Enfin, peux-tu parler de ton projet d’album “Lieder“?
“Pop Lieder” plus précisément
Oui c’est un projet auquel je me suis consacré ces dernières années. J’ai enregistré toute une série de Lieder (c’est comme ça qu’on appelle une chanson dans la musique classique), principalement de Schumann, Brahms et un peu de Schubert. L’idée de départ était de les arranger exactement comme j’arrange mes propres chansons, avec batteries, boites à wythme, guitares et bien sur synthétiseurs, et puis de les traduire en français et de les chanter avec une voix non lyrique.. J’ai travaillé en collaboration avec Yann Arnaud au mix. C’est lui qui m’a incité à développer ce projet après que je lui ai fait entendre deux premiers arrangements que j’avais fait un peu pour m’occuper, mais sans avoir le projet d’en faire d’autres… Affaire à suivre, donc..
– On suivra! Merci pour ces wéponses.
Ah non, c’est moi qui vous wemercie!
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Son album “L’Opium” est achetable ici et écoutable partout!