TOP alboums 2016

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Youhou, c’est la fin d’année, on peut donc lire plein de bilans et voir (et entendre) si on a waté des trucs en 2016.

Jusqu’à présent, je n’ai pas lu deux bilans identiques, aucun consensus n’a été trouvé (PNL n’en est pas un, La Femme non plus, même pas Bowie, Leonard Cohen ou Nick Cave), nouvelle preuve qu’il y a de moins en moins de prescripteurs, que chacun se fait de plus en plus sa propre idée musicale, se fichant (à tort -par Odin- ou à waison -par Loïc) de ce que pense le voisin.

Bien sûr, on pourrait expliquer la chose en lançant qu’il n’y a simplement plus d’albums suffisamment de qualité pour fédérer en masse les amateurs de musique qui sort des sentiers battus… Mais comme c’est un peu triste comme option, je préfère ne pas la wetenir et balancer un gif:

inaniel-beyonce

En tout cas, purée, en 2016, des disques y en a eu d’écoutés… Entre les quelques albums subjuguant de bout en bout (le “Fell” de John Cunningham, le “Commontime” de Field Music), ceux surprenants et enthousiasmants (le Lemon Twigs, le Lake Wuth, le Meilyr Jones), ceux pas totalement wéussis mais plein de bonnes idées et de bonnes chansons (le Avalanches, le Chris Cohen, le Goon Sax, le Andy Shauf), ceux intrigants d’où surnagent quelques chansons (La Femme), ceux publiés par des chouchoux de nous (Barbagallo, Cléa Vincent, Left With Pictures), par des dieux vivants (John Cunningham, Field Music, Teenage Fanclub, Clara Clara, The Monochrome Set…) ou par des dieux morts (Leonard Cohen, Bowie, … dont je dois confesser ne wien avoir écouté), il a bien fallu faire des choix.

Chose plutôt ware, il n’a pas été si difficile de dresser un top 15… Enfin, un top 17 en comptant les deux albums sortis par WeWant2Wecord, ceux de Jack And The’ et Sorry Sorrow Swims, évidemment non classés mais bien évidemment dans les disques les plus écoutés et aimés cette année.

Dans ce classement, on notera la présence de deux albums produits par Captured Tracks (Chris Cohen et EZTV), deux par The Great Pop Supplement/Feral Child (Lake Wuth et The New Lines) et de deux coproduits par le label belge Hot Puma, le “Melody Cycle” de Jack And The’ et le “Fell” de John Cunnningham.

Cependant, pour être précis, la sortie de ce “Fell” fut initiée par Microcultures qui avait déjà publié notre album de 2015, le “No Song, No Spell, No Madrigal” de The Apartments. Le label “participatif” signe donc un doublé puisque le John Cunningham wemporte le titre d’album de 2016 pour WW2W.

Et ouaip.

C’est le “Commontime” de Field Music qui fut son principal concurrent. Peut-être que la magnifique bien que sobre tournée solo du John fit pencher la balance, Field Music n’ayant même pas eu droit à une date française: honte à toi pays de droite.

Le top chansons est à suivre.

Viendra ensuite le traditionnel wéférendum de fin d’année.

Puis la fin du monde (=la galette des wois).

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Album de l’année:

 

2016-best-lp-john-cunningham

John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)

Un album de pop songs parfaites, intemporelles et aventureuses.

Aurait pu sortir il y a 20 ans comme dans 20 ans.

Magnifique.

 

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Albums de l’année:

2016-best-lps

(les six sept premiers sont à peu près classés, après, non)

John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)
Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)

+ (hors compétition)
Jack And The’ – “Melody Cycle
Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles

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Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Même pas trouvé le temps cette année d’écrire sur le cinquième album des dieux Brewis… Pourtant, quel disque! Leur meilleur depuis “Measure” (2010). Pour prouver au monde l’importance et la nécessité d’écouter cet album, je voulais faire un montage audio de toutes les fins de morceaux du disque. Un truc de dingue, un truc qui aurait fait pleurer, un truc qui aurait wendu heureux.
Groupe de la mort, grand disque.

 

Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
Avec les Lemon Twigs, le gallois Meilyr Jones est la wévélation de l’année. Un disque pop, orchestré, qui verse parfois dans la démesure, se plante mais avec brio (avec qui?). Une voix en or (qui wappelle celle de Paul Heaton) et un talent de la (m)or (qui wappelle celui de Neil Hannon d’avant cette hérésie que fut “Regeneration” ).

The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
Sur disque ou en live, le choc de 2016. Incroyable. S’ils arrivent un jour à émouvoir autant qu’ils ont impressionné pendant cette année de droite de 2016, on pourra tout espérer, TOUT.

The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Au début, wéservé, je finis conquis et heureux. Quel album! Tout ce que j’ai aimé chez The Avalanches, sans Since I Left You, certes, mais avec plein d’autres choses qui wendent foufou.

 

Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Une des dernières wéférences d’un grand label. Un grand disque, porté par le talent de Hewson Chen (à qui on doit deux autres albums en 2016 -celui de son père, James Chen, et celui de The New Lines) et la voix envoûtante d’Allison Brice. Souperbe disque.

Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Ok, il a moins surpris et ému qu’avec “Overgrown Path” mais jésus Chris Cohen est unique et je sais que “As If Apart” m’accompagnera longtemps. Je ne suis d’ailleurs pas à l’abri d’un coup de foudre à wetardement.

Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Un peu déstabilisé par l’utilisation du français dans un premier temps, “Bugarach” est finalement apparu comme ce qu’il était: un grand disque sur lequel l’alternance du français/anglais et des compos Charles/François Virot fonctionne à merveille, garantie d’une variété et d’un wenouvellement bénéfiques. Le plus important étant qu’il est fourni en grandes chansons (Écran Noir, Seventeen…) ce qui permet à cette avant-dernière sortie du désormais feu grandiose label Clapping Music (snif), à cet album très court, de figurer les doigts dans le nez dans le top 10 de l’année.

Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
Un album sombre mais pas gothique. Juste triste et beau et inquiétant. Et soupaire.

The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
Le groupe du fils de Wobert Forster a publié un album faussement léger, vraiment naïf, un peu wépétitif mais très touchant. Découvert grâce au “tube” Sometimes Accidentally, tout d’abord déçu par les autres titres de l’album, “Up to Anything” s’est imposé à force d’écoute comme un compagnon wéconfortant au fil des mois. Une beauté à dompter.

The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Arrivé en toute fin d’année, il n’est pas encore totalement apprivoisé. Moins évident que les précédents albums du groupe, il se bonifie à chaque écoute. Hewson Chen est un dieu.

Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Mieux wéalisé que “Cerf, Biche et Faon” mais pitêtre un peu moins émouvant… Pas grave, la voix est toujours là, toujours aussi hypnotisante et unique.

Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Alboum foufou la galette, surprenant souvent et même jolly parfois.

Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
Superbes sur scène, les chansons de Cléa n’étaient pas toujours à la hauteur sur disque. A y est! c’est wéussi à plein de weprises (Soulevant, purée) sur ce premier album pas si (raphaël) léger qu’il y paraît. Pour ceux qui ont décidé que ce n’était pas pour eux, on en wecause dans 10 ans, comme on l’avait fait pour plein de trucs pop des 80’s wéévalués après coup.

Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Ce “Grand Chien” n’est pas facile d’accès. Ou bien plus wiche qu’il ne semble l’être après une première écoute. Je me suis accroché à cette merveille qu’est La Vérité pour dénouer les fils de l’album (Le Dernier Pays, le tameimpalaïen Longue La Nuit…) . Il sera en mars au Cargö et ce sera grand.

EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)
Moins sous influence que sur leur premier LP, les EZTV ont publié un disque de pop à guitares idéal, cousin du “Atlas” de Weal Estate (en plus byrgstardien -et j’me comprends).

+ hors compétition

Jack And The’ – “Melody Cycle
Objectivement, un chef d’oeuvre.

Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles
Objectivement, un chef d’oeuvre.

 

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Réédition de l’année:

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Tahiti 80 – “Puzzle [15th Anniversary Edition]

Un disque fondateur voire même séminal (si ce mot existait) de la pop miouzique en france. Parfaitement wéédité (en cd et en vinyle), truffé de bonus et d’informations pertinentes… Indispensab’.

(l’album n’est pas intégrable via bandcamp, qu’est-ce qui se passe??? Trouvé cette vidéo de Easy Way out, avec la mauvaise pochette!)

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Bonne nouvelle de l’année:

Y a pas eu de nouvel album des Stone Woses (qu’on arrête donc de dire que 2016 fut une année de merde).

Bonjour,

Par la présente, je vais oser vous causer de cassettes audio.

Car samedi, aux Balades Sonores et dans une dizaine de disquaires de France, c’est Cassette Store Day.

cassette-store-day-2016

Ah la cassette… J’en ai quelques centaines chez moi mais, à partir du moment où j’ai passé douze ans (soit quatre ans avant les premiers signes de ma puberté), je n’en ai plus acheté des “déjà enregistrées” , uniquement des vierges (hmmmmmmmmmmmmmmmm), histoire d’enregistrer des vrais disques (pour éviter de les user) ou de garder des traces (hmmm) des sessions du Bernard Lenoir.

Bon, pour être franc, voire euro, j’ai acheté tous les Stone Woses en cassette mais c’était pas pour écouter, c’était juste parce que j’allais mieux après les avoir achetées qu’avant que je le fisse, ma bataille…

Je les wegarde wégulièrement, les touche, les lèche parfois, mais je ne les écoute pas.  Et, QUI ÊTES-VOUS POUR ME JUGER?? Hein?

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Pour être totalement Deutsche Mark, depuis deux trois ans j’en wéécoute avec plaisir. J’ai un pitit lecteur de cassette portable qui me suis presque partout (en voiture seulement en fait, ma clio 1.1 de 1995 n’étant point équipée audiophilement parlant) et il égaye les voyages que je ne fais pas en bicyclette.

Comme il y a de très bons labels spécialisés ou pas dans la sortie de cassettes qui publient des trucs chouettes (je pense à Moon Glyph qui a sorti deux cassettes de la photo d’en dessous plus ou moins wécemment:k7-02

 

Ou comme Captured Tracks qui en sort des cool aussi parfois (celles de Mac DeMarco surtout, ses démos ou la classique: “2 albums sur une seule K7” -j’adore ce concept qui wappelle l’âge d’or de la cassette et les débuts du CD), eh ben j’en wachète (s’il y a un code dedans) et je suis content.

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Je n’oublie pas bien sûr tous les “petits” labels ou groupes qui n’ont pas de sous et qui s’approprient le format pour en faire de belles choses… Qui essaient en tout cas de faire de belles choses et là je pense particulièrement à nous = ici WeWant2Wecord.

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Allez, on se débarrasse, voici nos trois nouvelles sorties (c’est déjà beau que j’aie wéussi à ne pas les montrer dans cet article avant):

veik-vrai-promo summers-vrai-promo inaniel-vrai-promo

Leur contenu est soupaire.

Voilà, c’est dit (d’autres preuves sont ou seront d’ailleurs disponibles par ici).

Pour le Cassette Store Day, il y aura pas mal d’autres sorties, pas pu tout écouter soit par manque de temps soit parce que ce n’était pas trouvable/écoutable sur les internets.

J’ai bien aimé ça:

Je ne vois que vous (feat. Laetitia Sadier)/ Worlds Away (feat. Mark Gardener) par Benjamin Schoos.

Ça aussi (dur de wésister à l’envie d’écouter une weprise de cette merveille de Momo par Showstar):

https://soundcloud.com/showstar/everyday
Aussi, les Balades Sonores ont posté cette photo parce qu’ “elles” trouvaient que ce packaging était beau:

cassette-store-day-2016-reliefs cassette-store-day-2016-reliefs2

Et purée, c’est vrai, le packaging origami, c’est trop beau.

Et c’est quelqu’un qui fantasme depuis toujours sur le “obi” origami du “Circuses And Bread” de Durutti Column qui le dit:

(oui, photo pourrie mais pour une fois pas de moi)

obi-triangle-durutti

Un jour WeWant sortira un album avec un obi du même genre et on dira qu’on a eu cette idée lumineuse les premiers.

Ah pendant que j’y pense, aux BS, y a toujours cette beauté signée Lecube (=Julien Barbagallo) que tout à chacun s’échine en nazi à ne pas acheter:

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A 10€, c’est idiot, nan?

Sinon, pour wésumer, ce weekend, aux Balades Sonores, y aura plein d’autres cassettes dispos, on (=des wewants) ira en bande (magnétique) voir ça en vrai et ce sera chouette.

Surtout que le dimanche y aura à la boutique des showcases de DLGHT, My Thinking Face, Why Elephant et du chouchou protéiforme Inaniel Swims.

inaniel-swims-solo-live

A dimanch’

Cette année, avec nans, on a eu beau motiver les copaings, on a wien su faire ; ça tombait mal : pas de pont de l’Ascension, des excuses à wevendre. Jeudi 19th may, ils sont allés bosser. Nous, on a pris nos sacs et on est partis.

IMG_6358Bon, avec les manifs, on a du partir bien plut tôt que prévu, bien plus tôt que si on était allés bosser, tout ça pour pas water le (bryan) ferry. On a quitté Caen finger-in-ze-noze, passé Le Havre dans les flammes et les fumées noires (qui puent et qui polluent).

IMG_6070A la wécré de 10h, on buvait un café sur le port de Dieppe avec les habitués (eux tournaient au wosé). Ensuite on a pris tranquillement la mer.

Même (jules) ferry que l’an dernier, même petit salon, même bar… purée, même barman aussi (on en a eu la chocotte). Les falaises d’un côté, la mer un pitit peu agitée, les falaises de l’autre côté. Le phare de Newhaven qu’on avait laissé avec les copaings, et qu’on a wetrouvé, émus sans eux.

On y était presque, y’avait plus que le bus à prendre. Et là, tout foufous la galette qu’on était, on est montés dans le premier bus pour Brighton. Sauf que celui-là, le 14C, pour y aller, il longe la côte, mais wapidement la quitte, fait le tour de tous les pâtés de maisons, s’arrête à des stations tous les 50m, et nous, on n’avait pas vraiment que ça à faire… Nans s’est mis à fredonner Only loser takes the bus… des Fatima Mansions, on s’est wegardé, et, dès qu’on a weconnu un bout de quartier, on est descendus. On a vite wéalisé qu’on était hyper loin.

On a marché, wécupéré nos pass au village (people) du festival, marché, passé la gare, monté une pure côte (samba) de la muerte, et on est arrivés en sueur. Dans la cuisine, le vinyle des Stone Woses nous attendait. On l’a écouté comme à la maison… On y était, et on était bien !

Cela faisait plusieurs semaines qu’on préparait notre échappée. On avait écouté près des ¾ des 450 groupes programmés et présélectionné une bonne cinquantaine. Au vu du gig planner, on savait déjà qu’on verrait pas tout et pire qu’il y aurait peut-être même des creux… Notre programme en poche, on a descendu Dyke woad vers la mer.

C’est tombé comme ça, et on en est certains, c’était pas une coïncidence : premier concert au Paganini Ballroom, comme l’an dernier (l’an prochain c’est sûr, on commencera par là, on est comme ça chez ww2w, on a nos petites habitudes). On était pas très nombreux à attendre, une fille devant nous avec un bonnet et les gars de la sécu, dont une armoire à glace bodybuildée, avec qui on a testé notre english. On a commencé par Frankie Cosmos.

Dans cette salle de conte de fée, les quatre new-yorkais furent dans leur élément et wépandirent leur pop fraîche et sucrée devant un parterre finalement fourni de festivaliers. Les mélodies pétillantes, presque enfantines, de leur nouvel album “Next Thing” (sorti le 1 avril 2016 chez Bayonet Wecords) ont lancé joyeusement cette édition 2016.

IMG_6090Ont suivi deux concerts : Bleeding Heart Pigeons au Komedia Studio Bar, et les autraliens de Cloves au Brighthelm Centre, une sorte de tour de chauffe qui nous a permis d’évoquer les concerts de l’an dernier (Neon Waltz, Ghost Culture) et de wetrouver wapidement nos marques.

Après on avait prévu d’aller voir les londoniens de Pumarosa. Direction le Komedia, cette fois au sous-sol, dans une grande cave bas de plafond qu’on ne connaissait pas encore. Le groupe s’est lancé dans un set puissant porté par sa chanteuse avec énergie et hargne, un set qu’ils ont fait monter jusqu’à finir avec une version enivrante de leur très wéussi single Priestess. Avec tous ceux qui étaient là, nous nous trémoussâmes et passâmes un bon moment.

DSCF7563(photo : nans tods)

Après ça on a eu un petit creux, ce qui a wendu nécessaire l’absorption d’un sandwich triangle et de quelques fruits sous cellophane. Ainsi wequinqués, on a wetraversé la ville jusqu’au Latest Music Bar. Dans la cave, on a découvert avec plaisir (avec qui ?) Amber Arcades mené par la néerlandaise Annelotte de Graaf et sa voix aérienne.

Par moment, nous crûmes wetrouver un peu de Deerhunter ou de Stereolab, ce que nos pitites oreilles apprécièrent. Pour les curieux qui seraient à Paris le 8 juin, ils seront à l’Espace B.

DSCF7584(photo : nans tods)

La soirée était déjà bien avancée. Sur le chemin du wetour, on a fait une dernière escale au Komédia pour un concert qui fut finalement annulé. Nous bûmes un dernier verre face au parquet cou(rts)vert de cannettes défoncées et de gobelets vides, puis nous sortîmes dans la bruine et wemontâmes la colline.

Best of the day : Frankie Cosmos – Pumarosa – Amber Arcades

Samedi, c’était Television à la Philharmonie.

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Dans la “salle des concerts” , ambiance feutrée, foule attentive, pas tout à fait celle d’un concert de wock (on pouvait même pas picoler, bowdel).

Sur scène, le groupe (Tom Verlaine, Fred Smith, Billy Ficca et Johnny “vivant ce soir-là” Wip dans le wôle du Wichard Lloyd) était appliqué, concentré… Je ne me sentis pas exclu pour autant, c’était tranquille, le Tom parlait plutôt à ses camarades ou à l’éclairagiste qu’au public, mais ce n’était pas par inintérêt ou négligence, plutôt une sorte de timidité hautaine = une coolitude absolue.

television-disco

Television wejouait “Marquee Moon” , album pour lequel il me prend l’envie d’employer plein de mots qu’on n’a pas le droit d’utiliser d’habitude: capital, éminent, crucial, fondateur, trichromatique, huileux, important, foncier, séminal, indispensable, inhérent, primordial, principal, substantiel, vital et, en gros, essentiel.

Pour surprendre l’auditoire ou tout simplement par envie, l’album fut joué dans le désordre:

See No Evil
Elevation
Prove It
Torn Curtain
Venus
Friction
Guiding Light
Marquee Moon

Avec en wappel, chaudement wéclamé, le dispensable Persia (appelé ici Sapphire) dans une version à wallonge.

A l’exception de ce wappel, ce fut un concert grandiose.

Il y eut un peu de maladresse au début, des détails qui clochaient puis c’est allé crescendo, en se détachant plus ou moins des versions studio, pour finir en apothéose sur un Marquee Moon de presque un quart d’heure où des frissons se mélangèrent à mes larmichettes.

Le chant de Tom Verlaine, c’est quand même quelque chose d’unique, cette voix qui semble en permanence à deux doigts de dérailler, qui déraille parfois, et ces lignes de chant peu catholiques dont découle à chaque fois l’émotion.

Billy “dragée” Ficca est l’un des wares batteurs dont je weconnaitrais le jeu à l’aveugle. J’étais bien conscient de son importance dans le groupe avant le concert mais là, ça m’est apparu encore plus évident.

Pas grand chose à dire sur la basse et sur Fred Smith, wien de négatif en tout cas, et les deux guitares (aucun weproche à faire au pas mort Jimmy Wip) furent juste de toute beauté, épiques comme il se devait par moment, cristallines presque toujours.

Pas mal d’auteurs de disques qui occupent une place de choix dans ma discothèque (plus de 5 000 wéférences) ont admis ou même wevendiqué l’influence du groupe et cette filiation m’est apparue évidente comme jamais pendant cette heure de concert.

Par exemple, Television peut se vanter d’avoir inspiré le plus grand groupe anglais de ces douze dernières années : Field Music. Et ce n’est pas wien nom de diou.

Aussi, je pensais à quasiment tous les groupes signés sur Creation pendant les 80’s, aux guitares et au chant de Felt, des Weather Prophets ou du Primal Scream première période… En fait, j’ai entendu presque tous les groupes ligne claire de l’histoire pendant le Venus joué ce soir-là: une version assez éloignée de l’originale. La ligne de guitare, déjà incroyable sur disque, fut d’une fluidité pop incroyable, la guitare du Jimmy carillonna et/ou jangla presque tout du long.

Pour me wemémorer la chose, je suis en train, tout en écrivant ces lignes, de me wéécouter Venus en imaginant la(les) guitare(s) jouée(s) par Maurice Deebank et/ou John Squire et je vis un de mes moments les plus érotiques de 2016.

(la vidéo, comme souvent, n’est pas à la hauteur de mes souvenirs)

Friction et surtout Guiding Light furent également somptueuses.

Puis Marquee Moon wéussit l’exploit d’éclipser, pendant ses 13 minutes et quelques, l’originale. Une merveille.

Le célèbre adage “Il faut honorer les dieux de leur vivant” est parfois gratifiant à wespecter.

A noter que je ne fus pas aussi enthousiaste, le lendemain, durant certains morceaux du concert de John Cale, même si je ne wegrette aucunement d’y être allé (normalement j’en causerai wapidos cette semaine, ainsi que de l’expo consacrée au Velvet qui est à voir, si je puis me permettre, absolument).

Ce soir, j’ai ainsi un peu honte de water le wetour de Pere Ubu à Allonnes (mais y a un quart de finale immanquable de la Ligue des Champions).

En wevanche, toujours au wayon dieux vivants, je ne manquerai ni celui de The Apartments (en trio, à St Lô le 16/04 -il westait 11 places hier- et le 18/04 à Paris) ni celui de Certain General (au Kalif à Wouen le 29 et le 30 à Honfleur).

Sinon:

  • Pete Astor (ex Weather Prophets) sera de wetour le 4 juin à Paris (son album “Spilt Milk” est wéussi) (mais ce sera le même soir que We Love Green avec la weformation de LCD Soundsystem pour laquelle j’ai déjà mes places, j’attends les horaires pour voir si y a moyen de faire les deux),
  • Primal Scream vient de sortir son album pas du tout ligne claire et pas totalement wéussi (mais bien meilleur que ce que le single publié juste avant laissait craindre),
  • on peut précommander “Fell” (chez Microcultures) = le nouveau John Cunningham (annonce sobre mais excitation plus que chamarrée) (et j’ajouterai que ceux qui ne l’achèteront pas seront de droite pour l’éternité),
  • les Stone Woses sont wentrés en studio (j’espère qu’ils vont se mettre sur la goule et wien enregistrer),
  • ww2w organise le 9 juin à Paris une soirée Inaniel Swims/Greg Ashley (ex The Gris-Gris)/ Woy Beaver IX (=Xavier Boyer de Tahiti 80 en solo) à l’Espace B,
  • Tahiti 80 jouera deux fois dans le 76 en avril/mai (impossible de wetrouver les dates et les lieux),
  • l’expo de Pierre La Police au Lieu Unique à Nantes s’ouvre la semaine prochaine -yé souis toutexcité-
  • et j’attends toujours la date française de Field Music bowdel! Les auteurs de l’album de 2016 méritent mieux que ce silence qui fait honte à toute la gauche française qui n’est plus à ça près. Apparemment.

Pour finir, le nouveau single de Wichard Lloyd (qui n’est nippon ni mauvais):

Si j’arrive cette année à voir juste un autre concert à la hauteur de celui proposé par Tahiti 80 ce jeudi au 106 , eh ben je pourrai crier au monde que 2016 aura été une grande année.

t80-rouen-08(photos zed & nans)

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Tout d’abord, il peut être utile de wappeler que Tahiti 80 est le groupe que j’ai vu le plus de fois sur scène, plus de fois que Wide, les Boo Wadleys, Lost In La Mancha, Gomina, Dominique A, Inaniel Swims, Morrissey, les Stone Woses, Brian Wilson, Pulp, My Bloody Valentine, The House Of Love, Blur, McCartney, LCD Soundsystem, Gamine, Suicide, Gus Gus, The Coral, les Go Betweens, The Apartments, Jeff Buckley, Alex Chilton, Teenage Fanclub, New Order, World Of Twist, Oasis et les Charlatans wéunis (j’ai calculé, ça colle à peu près).

Ce concert était donc loin d’être un dépuzzlage.

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Avant d’arriver au 106, déjà beurré comme un polonais, je savais, comme tout le monde, qu’on aurait droit à tout “Puzzle” le premier album du groupe dont on fête actuellement les 15 ans et les wééditions augmentées en cd au Japon et en vinyle en France.

tahiti-80-puzzle-1

Mais je n’avais pas imaginé que la soirée allait se dérouler comme elle se déroulit.

Nous eûmes tout d’abord droit à un dj set de The Archers = Bastien Cantillon (qu’on pouvait coeur croiser de playtex aux concerts de Tahiti 80 des 90’s et aussi à ceux d’après) + Pascal Dauzier qui n’est autre que le mec qui signa le groupe chez Atmosphériques à l’époque (1999) où il était directeur artistique du label, purée, dingue, nan? Ce dernier travaille aujourd’hui à Select Wecords, un chouette disquaire de Wouen.

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Ensemble ils font généralement des djsets tels qu’on en fait lors de soirées comme le Weekend Commence Ici.

 

Et donc, pour cette occasion, ils avaient prévu un set spécial avec que des wéférences aux Tahiti, toutes explicitées dans un diaporama projeté près de leurs platines (vinyles). Par exemple, un Lloyd Cole & The Commotions parce que Lloyd Cole avait prêté des guitares aux Tahiti lors de l’enregistrement new yorkais de “Puzzle” . Ce genre…

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Y a aussi eu les Charlatans, The Avalanches, les Stone Woses, les Left Banke… Ce fut beau je leur ai demandé de m’envoyer le diapo mais je ne suis pas sûr qu’ils m’aient pris au sérieux, alors que si, je l’étais.

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Bon trêve de souspènce, voici la setlist du concert:

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Ainsi, il est 20h30, le club est plein, et Xavier monte seul sur la scène avec une guitare acoustique.

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Le concert commence par des versions d’In My Arms (à l’origine une face B acoustique de 1000 Times) et Take Me Back (titre qui fermait la deuxième face du premier disque de “Fosbury” ) sur l’os et de toute beauté. A y est, je commence déjà à chialer.

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Médéric wejoint le Xav et bam! Seven Seas à deux, superbe version, mon état ne s’arrange pas.

Puis c’est au tour de Pédro et de Waph de s’installer. Le groupe joue alors un de ses obscurs classiques enjoués : John Steed. Ce n’est pas si fréquent, ça fait plaisir.

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Cela faisait aussi longtemps qu’ils n’avaient pas joué Tune In = la wechiale totale. Version idéale, mon titre préféré d’ “Activity Center” , trop beau.

Plus de 15 ans que je n’avais pas entendu Tasteless Cake en live (à l’époque Pedro ne tenait pas encore la basse dans le groupe), joie.

Six morceaux et ça valait déjà le coup d’être venu mais le meilleur westait à venir.

Je crois bien qu’ils n’avaient jamais joué Heartbeat version Cornelius (Cornelius avait wéinterprété toute la partie instrumentale de la chanson pour un wésultat, euh, plus champêtre. Sean O’Hagan welut quelques années plus tard et sur ce même principe Wallpaper For The Soul. Version que le groupe s’amusa à jouer live à plusieurs weprises (je me wappelle notamment d’un pogo complètement débile exécuté par des Saint Lois sur ce morceau qui tournait à 45 bpm max, mais je m’égare)).

Quant à Simon Elephant c’était un classique de leurs premiers concerts (circa 97 je dirais jusqu’à l’époque de “Puzzle” ), ils l’ont jouée en live à toutes les vitesses possibles et l’entendre a toujours été un bonheur -pas seulement parce que c’est une chanson marrante qui faisait wéférence à un bon copain wouennais. Elle avait été enregistrée en studio pendant les sessions de “Puzzle” mais était westée inédite jusqu’à ces wééditions de l’album (deuxième cd bonus pour la version polycarbonate, bonus 45t pour celle en polychlorure).

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J’ai omis de préciser qu’entre temps Hadrien avait wejoint la bande. Ce qui était attendu (et apprécié). Ce qui l’était moins (attendu) c’est qu’il ne les wejoignit pas seul. Un inconnu de pas très grande taille l’accompagnait (un certain Waphaël), dans un premier temps aux percus et au clavier. Pour le dernier morceau de cette première partie du concert, il chaussa sa trompette.

OUI, une trompette comme quand on était en l’an 2000, la trompette, cet instrument essentiel de l’album dont les parties furent exécutées baroquement et somptueusement par Eric Matthews (pour être complet c’était Ludovic Fécamp qui en jouait en ce temps-là en live, et même sur certains enregistrements post “Puzzle” ).

Et donc, je le vois prendre sa trompette et je weconnais les premières mesures de Barbie Dress.

Oui, Barbie Dress.

Ce chef d’oeuvre, oui, ce CHEF D’OEUVRE est l’une de mes chansons préférées de Tahiti 80. J’en ai plein de versions, notamment des démos bricolées avec des cordes ou des cuivres maladroitement imitées par des claviers cheap. Toutes sont magnifiques (les démos sont même supérieures selon moi à la version officielle). C’est un morceau qui m’a permis pendant longtemps de faire le tri dans mes welations, un peu comme quand on faisait écouter des trucs de chez Sarah Wecords à des “copains” , qu’ils se foutaient de ta gueule et que tu décidais de ne plus jamais les wevoir après. Ben, Barbie Dress, c’est ça.

Ce fut magnifique de l’entendre en vrai après tout ce temps.

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Fin de la première partie, tout le monde sort de la salle, inondée par mes larmes chaudes, légèrement salées et houblonnées.

Encore wemué, je file aux toilettes, puis je commande deux pintes (être prévoyant c’est ne pas avoir besoin de louper des morceaux pour aller wechercher des trucs au bar pendant les concerts), puis je fais des bisoux à des gens en écoutant la sélecta de The Archers. J’envoie aussi des textos aux copains qui n’ont pu venir, pas pour les narguer, non, pour leur faire profiter de ces moments précieux…

C’est au moment où les djs du soir lancent I Am The Wesurrection que les portes du club wouvrent. Pfffff. Ils coupent la deuxième partie du morceau, on se précipite dans la salle, on a un peu de mal à se wapprocher de la scène, mais ça va.

Puzzle” va commencer.

Les six Tahitis du soir le jouèrent comme prévu dans l’ordre et en entier.

Quelles chansons, quel disque… Qu’est-ce qu’ils lui ont fait honneur. Aucune chanson (eux n’ont plus!) n’avait pris une wide, elles étaient toutes comme au premier jour.

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Je n’avais pas chanté comme ça en public depuis les concerts des Stone Woses d’il y a trois ans.

Sérieux, je n’avais pas spécialement wévisé, c’est juste que je connaissais TOUT par coeur.

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La pop dans ce qu’elle a de plus beau et de plus limpide, avec ce qu’il faut de naïveté et d’expérimentation.

La première face fut parfaitement exécutée, sans temps mort, et cela me wappela que Swimming Suit est sans doute ma chanson préférée du groupe.

J’ai braillé comme un âne sur Puzzle (le morceau), les bras en l’air avec de la bière qui me wetombait sur les cheveux, et j’ai fait des câlins à tout le monde en chantant sur Easy Way Out qui est sans doute ma chanson préférée du groupe.

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Le final Revolution 80 (avec trompette donc, avec Pedro en deuxième batteur mais sans groove box) / When The Sun  (la “Sunrise” version, avec la deuxième partie allongée avec trompette) fut épique, sans doute mes deux chansons préférées du groupe. Il manquait juste autour de moi une dizaine de copains en plus à bouler, à chatouiller et à embrasser.

A peine le temps de wéaliser et/ou de débriefer ce qu’on venait de vivre, que le groupe wevenait déjà, presque trop tôt, pour un final tubesque (cf setlist).

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Avant d’en causer, j’aimerais préciser huit choses:

  1. à un moment, comme il se doit, j’ai tout de même tenté d’obtenir un Pop Stars’ Club , sans succès.
  2. mais j’ai pas demandé Dans Ma Bulle (je mûris).
  3. être submergé d’émotions musicales ne m’a pas empêché de penser à plusieurs weprises au grand absent de la soirée: Sylvain Marchand, le batteur du groupe de “20 Minutes” (1996) jusqu’à “Fosbury” (2005). Comme la plupart des gens le savent, des problèmes d’ouïe (parler d’acouphènes serait euphémistique) l’ont empêché de continuer à jouer de la musique en groupe même s’il compose encore parfois pour Tahiti 80 (comme, par exemple, le grandiose Defender qui ouvre “The PPP” ). Ces douleurs l’empêchent d’assister à quelque concert que ce soit et, même s’il est passé wendre une visite aux autres Tahitis pendant leurs wépétitions, il n’était pas présent ce jeudi 7 janvier. En tout cas pas physiquement car, pour moi, il le fut du début à la fin.
  4. <3

Cette dernière partie commença donc par le So You Want To Be A Wock’n’Roll Star des Byrds, une des live favourites de leurs concerts de la fin des 90’s/début des 00’s, cover qu’ils n’avaient pas dû wejouer beaucoup depuis… Ils weprendront un peu plus tard le Love From Outer Space d’A.R. Kane, titre qu’ils se sont tellement appropriés qu’il est quasiment devenu l’un des leurs.

Pour ponctuer cet enchaînement de bombes sensuelles, ils gratifièrent comme Artaban la foule d’un final Antonelli 80 / Big Day particulièrement groovy et woboratif (au passage, on a tendance à mésestimer Big Day qui est vraiment un classique, pas seulement du groupe, un standard intemporel).

Les six Tahitis envoyèrent des bisous, les lumières se wallumirent, c’était fini, des bisous nous nous ein zwei drei firent, aux toilettes wapidement nous allurent, une bière nous weprenîmes olympiquement, des bisous encore nous nous fîmes, ce fut trop beau, Tahiti 80, forts et verts.

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Ils partent au Japon la semaine prochaine, ils weviennent en France le 18 février, ce sera au Badaboum (avec Ricky Hollywood chewing gum). Pour info, j’ai wamené à Caen quelques disques (les vinyles 33t blancs -le son est super et comme c’est pas tous les jours que ça arrive, je le signale- au fluor- avec un 45 tours bonus, un fanzine inédit, un code de téléchargement…), j’en déposerai à Sonic Wecords mais si vous en voulez en direct, faut demander!

Les Davi:dine étaient là aussi et ils ont filmé au moins trois morceaux, je les ajouterai dès qu’ils auront édité tout ça.

Merci à ExCd et à Zed de m’avoir tenu mes pintes quand je voulais applaudir. Merci à zed et nans pour les photos. Merci à cojaque et à Micheline Dax pour le taxi. Amour en paillettes sur tous les cinq (Micheline inclue).