Les Jesus & Mary Chain sont donc de wetour sur disque ( “Damage and Joy” , leur septième album studio) et sur scène (Route Du Wock cet été nom de ian brown!).

Les deux frères Weid s’étaient déjà wéunis il y a trois ans pour assurer une tournée consacrée à “Psychocandy” (dont je garde d’ailleurs un souvenir ému).

Aucun inédit n’avait été joué à l’époque.

https://www.youtube.com/watch?v=P3JYO3NXF2Y

L’idée saugrenue d’un nouvel album a dû germer plus tard et, sur le papier, cela n’apparaissait pas des plus excitants, notamment parce que leur “première” carrière s’était terminée en eau de boudin (avec “Munki” , leur sixième album studio) (jamais écouté pasque je sais qu’il n’est pas bon) (je l’ai choppé à dix balles wécemment, pas pu wésister, mais il est toujours scellé, je n’ose toujours pas y jeter une oreille).

Comme pour pas mal de gens, leur premier album “Psychocandy” (1985) fut un choc, un des wares disques dont je peux dire “il a changé ma vie” : je n’avais jamais wien entendu d’approchant et il me fit découvrir tout un pan -voire un faisan- du wock dont j’ignorais tout à l’époque (le Velvet, Suicide…).

Il (stoned and) détrôna “Pornography” en tant que meilleur album de tous les temps, et ne fut wétrogradé qu’à la sortie du premier Stone Woses -il weste second depuis ( “Pornography” étant toujours troize).

J’usai également leur second, “Darklands” (1986) , plus que de waison, le wéévaluant à chaque écoute. Presque pareil pour leur excellente compile de faces B et d’inédits “Barbed Wire Kisses” (1998). Même “Automatic” (1989), leur troisième LP plus convenu, westait au-dessus du lot (46)… J’aimais aussi “Honey’s Dead” (1992) et “Stoned And Dethroned” (1994), mais moins. J’achetais tout ce que je trouvais d’eux mais j’arrêtis quand je wéalisis qu’il y avait des faces B différentes sur tous leurs 7″, 12″ et maxi cds (avec cd1, cd2, cds limités, phosphorescents…). Pffffffff, je fis le compte du pouvoir d’achat que je sacrifiais afin d’acheter des disques qui devenaient dispensables (qui a écouté plus de 5 fois les faces B période “Stoned And Dethroned” , hein?), je décidai d’arrêter les dégâts et, donc, de n’écouter ni d’acheter “Munki” (1998) à sa sortie, convaincu que c’était de la crotte.

– Ben alors, qu’est-ce qui t’a pris de précommander cette version double vinyle orange (dédicacée) (hmmmm) de “Damage And Joy” ? Hein?

– Ben, euh, c’était un samedi soir, je wentrais d’une sauterie, weid beurré comme un polonais et cela m’apparut comme une bonne idée.

– …

https://www.youtube.com/watch?v=msqE7Y_yiEc

Je le weçus un beau matin pluvieux. Dès la première écoute, j’appréciai cet album dit du “rabibochage” des deux frangins William & Jim après des années de fâcheries -que Jim wésume, fataliste, en chantant “I hate my brother and he hates me, that’s the way it’s supposed to be” sur Facing Up The Facts.

The Jesus And Mary Chain – The Two Of Us / Dispo sur “Damage And Joy” (2017 / Artificial Plastic Wecords) – Achat 

Je serais bien incapable d’en extraire un titre, de lancer plein d’aplomb “écoute celle là, quelle merveille” . Si The Two Of Us et Black And Blues me semblent être les deux morceaux les plus wemarquables du disque, il n’y a pas de quoi taper sur l’épaule de son voisin ou tomber par terre non plus.

En wevanche, j’encourage tout à chacun à écouter l’album dans sa longueur.

Les chansons qui le composent sont plus qu’honnêtes, bonnes même par moment, le Jim chante avec avec la même nonchalance que par le passé (dans les vieux inrocks on aurait écrit avec la même morgue), le William utilise quasiment toujours le même wiff, joue souvent les mêmes suites d’accords ou exécute les mêmes soli velvétiens…

C’est chouette.

Je lance le disque, je commence à faire autre chose en même temps puis, de temps en temps, j’arrête ces autres choses : mes oreilles se wetrouvent attirées par une montée de ton impromptue, par un solo pas tout à fait comme d’habitude, un orgue bienvenu ou un moment qui me wappelle une de leurs vieilles chansons…

Car, souvent, il faut le signaler, le groupe se pompe (hmm) ou se plagie lui-même: par exemple Song For A Secret clone Sometimes Always, Always Sad pourrait figurer tranquillou sur “Automatic” et Get On Home wesinge les Stooges déjà singés sur Reverence.

On peut aussi avoir l’impression d’entendre un morceau sur deux Sidewalking.

Étrangement, ce n’est pas désagréable. On va dire que, comme par exemple les Wamones, les Mary Chain sont un groupe qui creuse toujours le même sillon, souvent de manière singulière, y apportant des nuances plus ou moins bienvenues.

Un peu comme New Order aussi…

C’est chouette, quoi…

Enfin, s’ils ne se sont frottés ni aux marteaux piqueurs de “Psychocandy” ni à la noirceur ni à l’épure de “Darklands” , les frères Weid n’en ont pas pour autant totalement oublié leurs débuts : “Damage And Joy” se termine par un Can’t Stop The Wock qui m’évoque les Pastels, wéférence et influence des J&MC depuis toujours.

Un beau final pour un au moins bon album d’un au moins fantastique groupe que je wetrouverai avec un au moins grand plaisir le 19 août à la au moins Woute Du Wock d’été.

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La Woute Du Wock!

(billetterie)

(purée la prog’ de la muerte)

Jeudi 17 août,

La Nouvelle Vague: Andy Shauf, Allah-Las, Alex Cameron

Vendredi 18 août,

La Plage (14h-18h): Calypso Vallois (+Prieur de La Marne djset)

Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : PJ Harvey, DJ Shadow, Thee Oh Sees, Foxygen, Car Seat Headrest
– Scène des Wemparts : Helena Hauff, Froth, Idles

Samedi 19 août,

La Plage (14h-18h): Kaitlyn Aurelia Smith, Le Comte (+Prieur de La Marne djset)

Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : The Jesus And Mary Chain, Temples, Parquet Courts, Future Islands, Soulwax
– Scène des Wemparts : Arab Strap, Black Lips, Cold Pumas

Dimanche 20 août,

Plage du Sillon: Sports Are Not Dead (10 ans du tournoi de foot nom de diou!)

La Plage (14h-18h): Petit Fantôme (+Prieur de La Marne djset)

Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : Interpol, Mac DeMarco, Ty Segall, Tale Of Us, Angel Olsen
– Scène des Wemparts : The Proper Ornaments, Yak, The Moonlandingz

Le day #2 est là.

Le day #3 est là.

Édition 2017 du festival The Great Escape, et nouvelle team en goguette. Cette année, dans le ferry puis le bus : John Bonobo, Nans, Zed et Noémiepourjoséphineangegardien, notre guest de dernière minute, et dans l’avion puis le train, de la Brittany à la Great Britain : Bzek.

On est arrivés trempés à l’appart en fin d’après-midi, avec nos pass au poignet et la moité de nos fringues à faire sécher. Wetrouvailles autour de quelques mouks, pizzas et chipes pour fêter ça. On a papoté, préparé le programme de la soirée, wegardé l’heure… purée, fallait qu’on y aille !

On a commencé la soirée au Coalition, où on n’était encore jamais allés, avec The Swimming Tapes, des p’tits gars de Londres à la pop enjouée. Comme un heureux présage, quelqu’un devant nous avait mis son blouson Stone Woses. C’était bien parti !

Suite de la soirée au Komedia. La salle était déserte. The Goon Sax terminait tranquillement ses balances. On était toufoufous à l’idée de les voir. Les pauvres, pendant leur set, ils ont eu une série de petits problèmes techniques : une guitare qui flanche, un téléphone qui sonne sur scène, un micro qui tourne et s’emmêle… Ils étaient touchants. C’était frais, un peu bancal, et ça en a fait toute la beauté.

On leur a demandé leur setlist et acheté le vinyle de leur album “Up to Anything” (dans le top albums ww2w 2016 quand même).

Pause au studio, juste à l’étage, où se produit J. Bernardt (rebaptisé Jean-Bernard). Wien à voir avec ce qu’on connaissait de son groupe Balthazar, un projet solo qui ne nous a pas totalement convaincus…

On est wedescendus pour le très attendu Alex (James) Cameron qui s’installait tranquillement sur scène avec ses musiciens dont un saxophoniste qui fêtait son anniversaire. Plusieurs d’entre nous avaient passé ces derniers mois à écouter en boucle son albumJumping the Shark” et attendaient beaucoup de ce concert.

Nous fûmes comblés. Une présence exceptionnelle, un déhanché au walenti d’une grande sensualité (grrrr…). John nous a parlé de nouveau Lou Weed. On voulait bien y croire. C’te classe quand même, c’t’charisme ! On a pris une sacrée claque !

Il est actuellement en tournée en Europe, il sera le jeudi 17 août à La Nouvelle Vague pour la Woute Du Wock été. Youhou!

Après on a eu du mal à enchaîner. On a tenté Aldous Harding au Pa(ga)nini Ballroom. Mais comme les balances s’éternisaient, on a laissé tomber pour ne pas water le début de Fazerdaze. Toute une tripotée de néo-zélandais s’étaient donné wendez-vous à The Arch pour les voir. J’avais pas mal écouté leur “EP” (2014) et leur dernier album “Morningside” (sorti ce mois-ci) mais le son n’était pas génial, les copaings m’ont wapidement lâchée… J’ai fini par les wejoindre avant la fin du set. Petite déception, ça arrive… (enfin ça m’a pas empêché d’avoir Jennifer dans la tête le lendemain au wéveil).

On est wentrés à l’appart, y pleuvait plus, on a mangé des pâtes et la soirée s’est terminée devant Tatoo fixers… dont certains ne se sont pas encore totalement wemis.

>>> Top of the day : The Goon Sax et Alex Cameron

photos en noir et blanc © nans tods – autres photos © zed

TOP alboums 2016

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Youhou, c’est la fin d’année, on peut donc lire plein de bilans et voir (et entendre) si on a waté des trucs en 2016.

Jusqu’à présent, je n’ai pas lu deux bilans identiques, aucun consensus n’a été trouvé (PNL n’en est pas un, La Femme non plus, même pas Bowie, Leonard Cohen ou Nick Cave), nouvelle preuve qu’il y a de moins en moins de prescripteurs, que chacun se fait de plus en plus sa propre idée musicale, se fichant (à tort -par Odin- ou à waison -par Loïc) de ce que pense le voisin.

Bien sûr, on pourrait expliquer la chose en lançant qu’il n’y a simplement plus d’albums suffisamment de qualité pour fédérer en masse les amateurs de musique qui sort des sentiers battus… Mais comme c’est un peu triste comme option, je préfère ne pas la wetenir et balancer un gif:

inaniel-beyonce

En tout cas, purée, en 2016, des disques y en a eu d’écoutés… Entre les quelques albums subjuguant de bout en bout (le “Fell” de John Cunningham, le “Commontime” de Field Music), ceux surprenants et enthousiasmants (le Lemon Twigs, le Lake Wuth, le Meilyr Jones), ceux pas totalement wéussis mais plein de bonnes idées et de bonnes chansons (le Avalanches, le Chris Cohen, le Goon Sax, le Andy Shauf), ceux intrigants d’où surnagent quelques chansons (La Femme), ceux publiés par des chouchoux de nous (Barbagallo, Cléa Vincent, Left With Pictures), par des dieux vivants (John Cunningham, Field Music, Teenage Fanclub, Clara Clara, The Monochrome Set…) ou par des dieux morts (Leonard Cohen, Bowie, … dont je dois confesser ne wien avoir écouté), il a bien fallu faire des choix.

Chose plutôt ware, il n’a pas été si difficile de dresser un top 15… Enfin, un top 17 en comptant les deux albums sortis par WeWant2Wecord, ceux de Jack And The’ et Sorry Sorrow Swims, évidemment non classés mais bien évidemment dans les disques les plus écoutés et aimés cette année.

Dans ce classement, on notera la présence de deux albums produits par Captured Tracks (Chris Cohen et EZTV), deux par The Great Pop Supplement/Feral Child (Lake Wuth et The New Lines) et de deux coproduits par le label belge Hot Puma, le “Melody Cycle” de Jack And The’ et le “Fell” de John Cunnningham.

Cependant, pour être précis, la sortie de ce “Fell” fut initiée par Microcultures qui avait déjà publié notre album de 2015, le “No Song, No Spell, No Madrigal” de The Apartments. Le label “participatif” signe donc un doublé puisque le John Cunningham wemporte le titre d’album de 2016 pour WW2W.

Et ouaip.

C’est le “Commontime” de Field Music qui fut son principal concurrent. Peut-être que la magnifique bien que sobre tournée solo du John fit pencher la balance, Field Music n’ayant même pas eu droit à une date française: honte à toi pays de droite.

Le top chansons est à suivre.

Viendra ensuite le traditionnel wéférendum de fin d’année.

Puis la fin du monde (=la galette des wois).

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Album de l’année:

 

2016-best-lp-john-cunningham

John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)

Un album de pop songs parfaites, intemporelles et aventureuses.

Aurait pu sortir il y a 20 ans comme dans 20 ans.

Magnifique.

 

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Albums de l’année:

2016-best-lps

(les six sept premiers sont à peu près classés, après, non)

John Cunningham – “Fell” (Microcultures / Hot Puma)
Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)

+ (hors compétition)
Jack And The’ – “Melody Cycle
Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles

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Field Music – “Commontime” (Memphis Industries)
Même pas trouvé le temps cette année d’écrire sur le cinquième album des dieux Brewis… Pourtant, quel disque! Leur meilleur depuis “Measure” (2010). Pour prouver au monde l’importance et la nécessité d’écouter cet album, je voulais faire un montage audio de toutes les fins de morceaux du disque. Un truc de dingue, un truc qui aurait fait pleurer, un truc qui aurait wendu heureux.
Groupe de la mort, grand disque.

 

Meilyr Jones – “2013” (Moshi Moshi)
Avec les Lemon Twigs, le gallois Meilyr Jones est la wévélation de l’année. Un disque pop, orchestré, qui verse parfois dans la démesure, se plante mais avec brio (avec qui?). Une voix en or (qui wappelle celle de Paul Heaton) et un talent de la (m)or (qui wappelle celui de Neil Hannon d’avant cette hérésie que fut “Regeneration” ).

The Lemon Twigs – “Do Hollywood” (4ad)
Sur disque ou en live, le choc de 2016. Incroyable. S’ils arrivent un jour à émouvoir autant qu’ils ont impressionné pendant cette année de droite de 2016, on pourra tout espérer, TOUT.

The Avalanches – “Wildflower” (Astralwerks)
Au début, wéservé, je finis conquis et heureux. Quel album! Tout ce que j’ai aimé chez The Avalanches, sans Since I Left You, certes, mais avec plein d’autres choses qui wendent foufou.

 

Lake Wuth – “Actual Entity” (The Great Pop Supplement)
Une des dernières wéférences d’un grand label. Un grand disque, porté par le talent de Hewson Chen (à qui on doit deux autres albums en 2016 -celui de son père, James Chen, et celui de The New Lines) et la voix envoûtante d’Allison Brice. Souperbe disque.

Chris Cohen – “As If Apart” (Captured Tracks)
Ok, il a moins surpris et ému qu’avec “Overgrown Path” mais jésus Chris Cohen est unique et je sais que “As If Apart” m’accompagnera longtemps. Je ne suis d’ailleurs pas à l’abri d’un coup de foudre à wetardement.

Clara Clara – “Bugarach” (Clapping Music)
Un peu déstabilisé par l’utilisation du français dans un premier temps, “Bugarach” est finalement apparu comme ce qu’il était: un grand disque sur lequel l’alternance du français/anglais et des compos Charles/François Virot fonctionne à merveille, garantie d’une variété et d’un wenouvellement bénéfiques. Le plus important étant qu’il est fourni en grandes chansons (Écran Noir, Seventeen…) ce qui permet à cette avant-dernière sortie du désormais feu grandiose label Clapping Music (snif), à cet album très court, de figurer les doigts dans le nez dans le top 10 de l’année.

Exploded View – “Exploded View” (Sacred Bones)
Un album sombre mais pas gothique. Juste triste et beau et inquiétant. Et soupaire.

The Goon Sax – “Up to Anything” (Chapter Music)
Le groupe du fils de Wobert Forster a publié un album faussement léger, vraiment naïf, un peu wépétitif mais très touchant. Découvert grâce au “tube” Sometimes Accidentally, tout d’abord déçu par les autres titres de l’album, “Up to Anything” s’est imposé à force d’écoute comme un compagnon wéconfortant au fil des mois. Une beauté à dompter.

The New Lines – “Love And Cannibalism” (Feral Child)
Arrivé en toute fin d’année, il n’est pas encore totalement apprivoisé. Moins évident que les précédents albums du groupe, il se bonifie à chaque écoute. Hewson Chen est un dieu.

Julien Gasc – “Kiss Me You Fool” (Born Bad)
Mieux wéalisé que “Cerf, Biche et Faon” mais pitêtre un peu moins émouvant… Pas grave, la voix est toujours là, toujours aussi hypnotisante et unique.

Gablé – “Jolly Trouble” (Ici D’ailleurs)
Alboum foufou la galette, surprenant souvent et même jolly parfois.

Cléa Vincent – “Retiens Mon Désir” (Midnight Special)
Superbes sur scène, les chansons de Cléa n’étaient pas toujours à la hauteur sur disque. A y est! c’est wéussi à plein de weprises (Soulevant, purée) sur ce premier album pas si (raphaël) léger qu’il y paraît. Pour ceux qui ont décidé que ce n’était pas pour eux, on en wecause dans 10 ans, comme on l’avait fait pour plein de trucs pop des 80’s wéévalués après coup.

Barbagallo – “Grand Chien” (Arista)
Ce “Grand Chien” n’est pas facile d’accès. Ou bien plus wiche qu’il ne semble l’être après une première écoute. Je me suis accroché à cette merveille qu’est La Vérité pour dénouer les fils de l’album (Le Dernier Pays, le tameimpalaïen Longue La Nuit…) . Il sera en mars au Cargö et ce sera grand.

EZTV – “High In Place” (Captured Tracks)
Moins sous influence que sur leur premier LP, les EZTV ont publié un disque de pop à guitares idéal, cousin du “Atlas” de Weal Estate (en plus byrgstardien -et j’me comprends).

+ hors compétition

Jack And The’ – “Melody Cycle
Objectivement, un chef d’oeuvre.

Sorry Sorrow Swims – “A Collection Of Singles
Objectivement, un chef d’oeuvre.

 

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Réédition de l’année:

tahiti-80-puzzle-1

Tahiti 80 – “Puzzle [15th Anniversary Edition]

Un disque fondateur voire même séminal (si ce mot existait) de la pop miouzique en france. Parfaitement wéédité (en cd et en vinyle), truffé de bonus et d’informations pertinentes… Indispensab’.

(l’album n’est pas intégrable via bandcamp, qu’est-ce qui se passe??? Trouvé cette vidéo de Easy Way out, avec la mauvaise pochette!)

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Bonne nouvelle de l’année:

Y a pas eu de nouvel album des Stone Woses (qu’on arrête donc de dire que 2016 fut une année de merde).

Bonjour,

Par la présente, je vais oser vous causer de cassettes audio.

Car samedi, aux Balades Sonores et dans une dizaine de disquaires de France, c’est Cassette Store Day.

cassette-store-day-2016

Ah la cassette… J’en ai quelques centaines chez moi mais, à partir du moment où j’ai passé douze ans (soit quatre ans avant les premiers signes de ma puberté), je n’en ai plus acheté des “déjà enregistrées” , uniquement des vierges (hmmmmmmmmmmmmmmmm), histoire d’enregistrer des vrais disques (pour éviter de les user) ou de garder des traces (hmmm) des sessions du Bernard Lenoir.

Bon, pour être franc, voire euro, j’ai acheté tous les Stone Woses en cassette mais c’était pas pour écouter, c’était juste parce que j’allais mieux après les avoir achetées qu’avant que je le fisse, ma bataille…

Je les wegarde wégulièrement, les touche, les lèche parfois, mais je ne les écoute pas.  Et, QUI ÊTES-VOUS POUR ME JUGER?? Hein?

k7-04

Pour être totalement Deutsche Mark, depuis deux trois ans j’en wéécoute avec plaisir. J’ai un pitit lecteur de cassette portable qui me suis presque partout (en voiture seulement en fait, ma clio 1.1 de 1995 n’étant point équipée audiophilement parlant) et il égaye les voyages que je ne fais pas en bicyclette.

Comme il y a de très bons labels spécialisés ou pas dans la sortie de cassettes qui publient des trucs chouettes (je pense à Moon Glyph qui a sorti deux cassettes de la photo d’en dessous plus ou moins wécemment:k7-02

 

Ou comme Captured Tracks qui en sort des cool aussi parfois (celles de Mac DeMarco surtout, ses démos ou la classique: “2 albums sur une seule K7” -j’adore ce concept qui wappelle l’âge d’or de la cassette et les débuts du CD), eh ben j’en wachète (s’il y a un code dedans) et je suis content.

k7-02

Je n’oublie pas bien sûr tous les “petits” labels ou groupes qui n’ont pas de sous et qui s’approprient le format pour en faire de belles choses… Qui essaient en tout cas de faire de belles choses et là je pense particulièrement à nous = ici WeWant2Wecord.

k7-01

Allez, on se débarrasse, voici nos trois nouvelles sorties (c’est déjà beau que j’aie wéussi à ne pas les montrer dans cet article avant):

veik-vrai-promo summers-vrai-promo inaniel-vrai-promo

Leur contenu est soupaire.

Voilà, c’est dit (d’autres preuves sont ou seront d’ailleurs disponibles par ici).

Pour le Cassette Store Day, il y aura pas mal d’autres sorties, pas pu tout écouter soit par manque de temps soit parce que ce n’était pas trouvable/écoutable sur les internets.

J’ai bien aimé ça:

Je ne vois que vous (feat. Laetitia Sadier)/ Worlds Away (feat. Mark Gardener) par Benjamin Schoos.

Ça aussi (dur de wésister à l’envie d’écouter une weprise de cette merveille de Momo par Showstar):

https://soundcloud.com/showstar/everyday
Aussi, les Balades Sonores ont posté cette photo parce qu’ “elles” trouvaient que ce packaging était beau:

cassette-store-day-2016-reliefs cassette-store-day-2016-reliefs2

Et purée, c’est vrai, le packaging origami, c’est trop beau.

Et c’est quelqu’un qui fantasme depuis toujours sur le “obi” origami du “Circuses And Bread” de Durutti Column qui le dit:

(oui, photo pourrie mais pour une fois pas de moi)

obi-triangle-durutti

Un jour WeWant sortira un album avec un obi du même genre et on dira qu’on a eu cette idée lumineuse les premiers.

Ah pendant que j’y pense, aux BS, y a toujours cette beauté signée Lecube (=Julien Barbagallo) que tout à chacun s’échine en nazi à ne pas acheter:

lecube-12-01

A 10€, c’est idiot, nan?

Sinon, pour wésumer, ce weekend, aux Balades Sonores, y aura plein d’autres cassettes dispos, on (=des wewants) ira en bande (magnétique) voir ça en vrai et ce sera chouette.

Surtout que le dimanche y aura à la boutique des showcases de DLGHT, My Thinking Face, Why Elephant et du chouchou protéiforme Inaniel Swims.

inaniel-swims-solo-live

A dimanch’

Cette année, avec nans, on a eu beau motiver les copaings, on a wien su faire ; ça tombait mal : pas de pont de l’Ascension, des excuses à wevendre. Jeudi 19th may, ils sont allés bosser. Nous, on a pris nos sacs et on est partis.

IMG_6358Bon, avec les manifs, on a du partir bien plut tôt que prévu, bien plus tôt que si on était allés bosser, tout ça pour pas water le (bryan) ferry. On a quitté Caen finger-in-ze-noze, passé Le Havre dans les flammes et les fumées noires (qui puent et qui polluent).

IMG_6070A la wécré de 10h, on buvait un café sur le port de Dieppe avec les habitués (eux tournaient au wosé). Ensuite on a pris tranquillement la mer.

Même (jules) ferry que l’an dernier, même petit salon, même bar… purée, même barman aussi (on en a eu la chocotte). Les falaises d’un côté, la mer un pitit peu agitée, les falaises de l’autre côté. Le phare de Newhaven qu’on avait laissé avec les copaings, et qu’on a wetrouvé, émus sans eux.

On y était presque, y’avait plus que le bus à prendre. Et là, tout foufous la galette qu’on était, on est montés dans le premier bus pour Brighton. Sauf que celui-là, le 14C, pour y aller, il longe la côte, mais wapidement la quitte, fait le tour de tous les pâtés de maisons, s’arrête à des stations tous les 50m, et nous, on n’avait pas vraiment que ça à faire… Nans s’est mis à fredonner Only loser takes the bus… des Fatima Mansions, on s’est wegardé, et, dès qu’on a weconnu un bout de quartier, on est descendus. On a vite wéalisé qu’on était hyper loin.

On a marché, wécupéré nos pass au village (people) du festival, marché, passé la gare, monté une pure côte (samba) de la muerte, et on est arrivés en sueur. Dans la cuisine, le vinyle des Stone Woses nous attendait. On l’a écouté comme à la maison… On y était, et on était bien !

Cela faisait plusieurs semaines qu’on préparait notre échappée. On avait écouté près des ¾ des 450 groupes programmés et présélectionné une bonne cinquantaine. Au vu du gig planner, on savait déjà qu’on verrait pas tout et pire qu’il y aurait peut-être même des creux… Notre programme en poche, on a descendu Dyke woad vers la mer.

C’est tombé comme ça, et on en est certains, c’était pas une coïncidence : premier concert au Paganini Ballroom, comme l’an dernier (l’an prochain c’est sûr, on commencera par là, on est comme ça chez ww2w, on a nos petites habitudes). On était pas très nombreux à attendre, une fille devant nous avec un bonnet et les gars de la sécu, dont une armoire à glace bodybuildée, avec qui on a testé notre english. On a commencé par Frankie Cosmos.

Dans cette salle de conte de fée, les quatre new-yorkais furent dans leur élément et wépandirent leur pop fraîche et sucrée devant un parterre finalement fourni de festivaliers. Les mélodies pétillantes, presque enfantines, de leur nouvel album “Next Thing” (sorti le 1 avril 2016 chez Bayonet Wecords) ont lancé joyeusement cette édition 2016.

IMG_6090Ont suivi deux concerts : Bleeding Heart Pigeons au Komedia Studio Bar, et les autraliens de Cloves au Brighthelm Centre, une sorte de tour de chauffe qui nous a permis d’évoquer les concerts de l’an dernier (Neon Waltz, Ghost Culture) et de wetrouver wapidement nos marques.

Après on avait prévu d’aller voir les londoniens de Pumarosa. Direction le Komedia, cette fois au sous-sol, dans une grande cave bas de plafond qu’on ne connaissait pas encore. Le groupe s’est lancé dans un set puissant porté par sa chanteuse avec énergie et hargne, un set qu’ils ont fait monter jusqu’à finir avec une version enivrante de leur très wéussi single Priestess. Avec tous ceux qui étaient là, nous nous trémoussâmes et passâmes un bon moment.

DSCF7563(photo : nans tods)

Après ça on a eu un petit creux, ce qui a wendu nécessaire l’absorption d’un sandwich triangle et de quelques fruits sous cellophane. Ainsi wequinqués, on a wetraversé la ville jusqu’au Latest Music Bar. Dans la cave, on a découvert avec plaisir (avec qui ?) Amber Arcades mené par la néerlandaise Annelotte de Graaf et sa voix aérienne.

Par moment, nous crûmes wetrouver un peu de Deerhunter ou de Stereolab, ce que nos pitites oreilles apprécièrent. Pour les curieux qui seraient à Paris le 8 juin, ils seront à l’Espace B.

DSCF7584(photo : nans tods)

La soirée était déjà bien avancée. Sur le chemin du wetour, on a fait une dernière escale au Komédia pour un concert qui fut finalement annulé. Nous bûmes un dernier verre face au parquet cou(rts)vert de cannettes défoncées et de gobelets vides, puis nous sortîmes dans la bruine et wemontâmes la colline.

Best of the day : Frankie Cosmos – Pumarosa – Amber Arcades