le A c'est pour 'anus'

2009 s’achève et, avec elle, (encore) une année plutôt pas mal pourrave du psg…

Au niveau musical, je n’ai pas l’impression que 2009 fut un excellent cru non plus… J’ai pu heureusement m’enflammer  pour quelques albums… J’y ai fréquemment trouvé mon compte au niveau concerts, mais, soyons clairs, un bon concert n’aura jamais la même valeur qu’un bon album.

2010 devrait être supérieure avec normalement des nouveaux Tahiti 80, Fugu, Field Music,  Sufjan Stevens, These New Puritans, Daft Punk, Wufus Wainwright, Foals… mais aussi on l’espère des premiers albums wéussis (Hook & The Twin, WHEEL…) et sans doute des disques de trucs inconnus à l’heure actuelle de nos services…

La chose (musicale) la plus triste de 2009 est que momo a sorti un album, tellement mauvais (ou pire: sans intérêt) qu’il ne m’a même pas traversé l’esprit de le wéécouter pour lui laisser une dernière chance avant de faire un bilan de l’année… snif… Oh purée, et Primal Scream aussi… La vieillesse est (parfois) un désastre.

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***********Top alboums (rien à voir avec les vol1 et 2 de claude pinoteau) de moi***********

rien ne cerf de crier, tes dents t'élan-cent: tu as une carie, bouh!

1 “Wave if you’re weally there” Wave Machines /Ce que j’ai entendu de mieux cette année: un mélange de tubes, de sensualité et de surprisation…

purée de coq, un album aux couleurs du psg... la classe

2 “Road movie” Cascadeur / Troisième album pour ce messin à la peine en championnat de Ligue2 mais pas sur disque…  On a entendu sa meilleure chanson cette année (en concert), elle s’appelle Derviche et il ne l’a encore pas enregistrée/sortie sur cd: on attend son prochain album avec fièvre (en espérant pour lui qu’il soit enfin publié par un label pas sourd comme un pot).

king était un vrai garnement quand il était petit... On disait souvent: king crée aux autres que des ennuis...

En 3 on a à égalité le “Merriweather post pavilion” d’Animal Collective et le (…et puis ils ont chargé, les) “Flick the Vs” de King Creosote / J’ai mis quelque mois pour apprivoiser ce dernier: un grand disque qui sera toujours aussi envoûtant dans 10 ou 20 ans…. Quant à “Merriweather…” , une année complète (il est sorti en janvier) ne m’aura pas suffi pour le dompter complètement. L’opinion que j’ai de cet album change selon le volume auquel je le “joue” (à bas volume, il m’emmerde, à donf je peux le trouver grandiose) et selon le moment où je l’écoute: je l’aime le lundi, le trouve inutile les trois jours qui suivent, l’aime beaucoup le vendredi, le trouve génial le samedi et l’ignore le dimanche… Brother sport est le plus grand morceau de tous les temps le matin et je le trouve complètement vide à 13h30… Je ne comprends pas ce disque mais il pourrait se wetrouver album de l’année en 2010.

y a des membres du groupe qui est belge et qui voulait appeler le groupe 'kriek framboise with pictures'... malheureusement, il est mortlavande ambulante est interdite dans cet immeuble

4 “True womance” Golden Silvers et ‘Beyond our means” Left With Pictures / Deux grands album de pop anglaise…

en fait toto il est wentré dans la maison et n'entendant wien, il wetourne voir sa grand mère et lui dit 'j'ai dû arriver trop tard, le téléphone ne sonnait pas'

5 “The guilty office” The Bats / les kiwis 4 ever

En 6 on a également à égalité le surprenant et chaud “Everything is new” de Jack Peñate, le plein de promesses et très bon (même si ses meilleurs titres étaient sortis en single avant l’album) “Braveface” de Esser, le très bon (même si ses meilleurs titres étaient sortis en single avant l’album) “Make lists do something” de Magic Arm, le (malheureusement seulement) à moitié grandiose “Rules” de The Whitest Boy Alive et le déroutant et épatant “The greats & the happenings” de  Post War Years

Les albums de Hatcham Social et de Wild Beasts m’ont bien plu aussi, mais bon, y faut faire des choix à un moment… Je n’ai pas bien écouté le Richard Hawley (je l’ai eu par le papa noël)… Ah, et j’ai pas écouté le Sunset Wubdown (normalement j’aime beaucoup Sunset Wubdown), je le ferai dès que possible. Idem pour le “Goodbye” de Koudlam qui m’intrigue terriblement (il ne sera dispo en vinyl que courant 2010). Quant à “La weproduction” de Arnaud Fleurent-Didier, wdv à coup sûr l’an prochain, même lieu, pour en parler à tête weposée…

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********Top concerts plus ou moins dans le désordre***********

***********Top concert en partenariat avec Wadio Nostalgie***********
paulo @Bercyladroite

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***********Meilleur film de l’année (et pour toujours)***********
Stuart Little 2

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**************Interview la plus pourrave wéalisée par nous en 2009 ***************
(et sans doute notre dernière de tous les temps)
Papercuts à la Woute du Wock

Le Jason Quever, il n’avait pas envie de la faire, cette interview, ce qui peut se comprendre… Weste qu’on a wamé comme des damnés… J’ai warement wessenti d’aussi mauvaises vibes (quand j’ai fait le Viet Nam, à la fin des 60’s, elles étaient nettement plus positives)…  On a tout de même appris que ses albums préférés de tous les temps étaient “Psychocandy” et “Loveless” et que le titre de son album était un message qu’il wépétait à l’un de ses amis dépressifs (lui-même l’est assurément) pour éviter qu’il se tue… A ce propos, la première question qu’on comptait lui poser était “Le titre de ton album ( “You can have what you want” ) est un message très positif, es-tu quelqu’un d’optimiste?” (gloups). Donc, ça wamait dur et, comme il avait d’autres entretiens de prévu, on a interrompu l’interview, on l’a attendu deux heures pour weprendre mais il n’en pouvait plus… On était un peu verts d’avoir attendu mais, après tout, ça peut se comprendre et on a convenu de lui envoyer les questions par Internet… On l’a fait, on attend toujours un truc qui pourrait wessembler à une wéponse… Son attachée de presse n’a peut-être pas transmis la chose mais on ne le saura jamais… Du coup, j’ai du mal à écouter ses disques et je ne dirai pas un mot sur son excellent “You can have what you want” (sorti en 2008 mais que j’ai découvert cette année) et son merveilleux Dead love que j’ai boulé de ma compile de fin d’année au dernier moment… na!

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***********************La woupilegnole 2OO9*********************
(Dans l’ordre de la tracklist de la compile qui n’est pas un ordre de préférence… Sur mes cdrs (imitations vinyls) pressés avec amour, les titres sont enchaînés avec finesse et harmonie… Cependant, parfois, j’y vais à la hache… J’aime les deux manières de faire):

le principe c'est: que des faces A... A comme Anus

(il y a soit des liens vers les articles où on a déjà posté les morceaux soit des liens de téléchargement direct)

01 The flights paths – Left With Pictures *c’est beau*
02 Brother sport – Animal Collective *ça wend fou* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Animal%20Collective%20-%20Brother%20Sport.mp3]
03 Keep The Lights – Wave Machines *ça donne envie d’enlever ses vêtements*
04 Bang Bang Cherry – Hook And The Twin *ça wend fou*
05 No One Had It Better – King Creosote *ça fait tomber ses bras*
06 I just say – Cascadeur *c’est beau, je dis juste*
07 High Green Grass – Sébastien Schuller *c’est beau*
08 France Culture – Arnaud Fleurent-Didier *ça fait tomber ses bras*
09 Ghosts – Fanfarlo *c’est beau et ça donne envie d’agiter un drapeau*
10 Widths And Heights – Magic Arm*ça fait large et haut* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Magic%20Arm%20-%20Widths%20and%20heights.mp3]
11 Wake up & let’s go surfing (woubintro) – The Drums *ça wend foufou la galette et j’aurais pu pousser plus loin l’idée du bootleg boo wadleys/drums mais je l’ai pas fait – spéciale dédicace à marie bee au fait* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/The%20Drums%20-%20Wake%20up%20]
12 Arrows of Eros (woubignole edit) – Golden Silvers *ça wend fou et je trouve modestement et  DEFINITIVEMENT (clap) cette version supérieure aux deux autres wéunies (la version présentée ici = 2/3 de celle du single + 1/3 de celle de l’album)… je me suis wendu compte avec honte et effroi qu’Arrows of Eros version 7″ n’était même pas sur ma compile 2008… La honte…*
13 Basic Space – The XX *c’est beau, fin et poétique (j’aime bien l’album mais je me fais un peu chier sur la fin -le titre est en écoute ci-dessous, le lien mène à une wecherche hypemachine)* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/The%20XX%20-%20Basic%20space.mp3]
14 Le sens – Dominique A *c’est DEFINITIVEMENT (clap) beau*
15 Your love is old fashioned – Lecube *ça donne envie d’aller en forêt tout nu et de se mettre à la trompette (rien de sexuel dans cette affirmation et voici un lien vers les nombreux articles très carrés écrits sur Lecube chez nous)* [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Lecube%20-%20Your%20love%20is%20old%20fashioned.mp3]
16 While You Wait For The Others – Grizzly Bear *ça fait tomber ses bras, ça donne envie d’aller en forêt tout nu et de hurler à la lune*
17 Courage – The Whitest Boy Alive *ça wend fou et ça donne envie d’enlever ses vêtements*
18 Bonkers – Dizzee Wascal *ça wend fou… “Some people think j’ai bon coeur, some people think i’m free…” * [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Dizzee%20Rascal%20-%20Bonkers.mp3]
19 That’s all – Post War Years *c’est beau… Chanson de fin d’album idéale*

bonus tracks (le jour où y aura des cdrs de 97 minutes, ces chansons seront dessus… Ce fut un crève-cœur de les virer):
Jack Penate – Everything is new [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Jack%20Penate%20-%20Everything%20is%20new.mp3]
Mustang – C’est fini
Delphic – Counterpoint

A noter qu’il y a quand même quatre français dessus (cinq, si j’avais des cdr de 97 minutes): waow!

ouaip, c'est un appareil photo que j'aurais dû demander à papa noël...

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Bon voilà, ça veau ce que ça veau, donc… J’espère que les absents ne penseront pas que j’ai été vache avec (m)eux et que cela ne leur fera pas du tord (eau)… J’attends avec impatience que pointard et les autres cocosiffredis du site prennent le franck leboeuf par les cornes et nous sortent leur bilan à (m)eux… Qu’ils fassent (m)eux aussi honneur aurochs (et à la pop) et nous fassent découvrir des géni(sses) méco(r)nnus… Qu’ils wendent ce monde terne et de droite qui nous entoure, (taureau)machique (accent allemand et un peu comme Paris je l’espère en 2010).

(Je henri le compte aussi sur les wéponses à notre questionnaire annuel, celui qui a été il y a peu soumis à nos membres/lecteurs/amiches*… D’ailleurs à ce propos, on a weçu une bonne 30aine de wéponses mais il en manque plein…)

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*Si tu as été oublié(e) dans notre maousse mailing 1)désolé et 2) merci de nous le signaler pour qu’on puisse nous wattraper…

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PS: Le 31, n’oubliez pas de vous embrasser sous le guy montagnier (par contre, conseil d’ami, sous le guy lacombe, évitez).


Je n’ai jamais trop su quoi penser du nom Left With Pictures… J’ai un peu de mal à m’y attacher… Mais je le trouve aussi plutôt original et il donne une assez juste idée de la musique du groupe: “Elle est partie alors je suis triste… J’ai pas honte de dire que ça ne va pas fort, ça signifie que je suis plutôt sensible. Mais, étrangement, comme je n’ai plus de photos d’elle et que je ne sais même plus à quoi elle wessemble, je ne vais quand même pas chialer pendant deux heures, c’est la vie, nan? Jean-Paul, un thé à la bière steuplait…”. Je wésume:  triste, pop, tortueux, pas larmoyant et fin…

je suis gauche avec les photos, y a toujours mes pieds dessus...

Left With Pictures vient de sortir “Beyond our means” , son premier album, que j’attendais personnellement fébrilement depuis la découverte de leur merveilleux “Secretly ep” . Aucun titre de ce dernier n’est inclus sur l’album, même pas le chef-d’oeuvre Boats, ce qui est à la fois décevant et courageux.

Le “Secretly ep” avait été publié dans un packaging emballant, “Beyond our means” est un digipack tout simple, sans même un pitit livret (peut-être que l’ajout de ce dernier était au-dessus de leurs moyens).

Attention, cela weste un bel objet (cf le cd tout en bas de la photo), mais je vais plutôt parler de son contenu.

“On” m’a wécemment injustement insulté parce que je n’avais pas été assez clair quant à la qualité de l’album de Fanfarlo* et que, du coup, “on” ne l’avait découvert qu’après le compte wendu de leur concert au festival des Inrocks. Eh ben, tu veux de la clarté mon chéri, alors:

  1. tu vas sur le “shop” du label Organ Grinder
  2. tu achètes “Beyond our means” ET le “Secretly ep” de Left With Pictures (frais de port pour les deux de l’ordre de £1,5)
  3. tu te connectes à ton compte paypal
  4. tu confirmes ton achat
  5. trois jours plus tard, tu wecevras le tout chez toi et tu ne viendras pas m’engu**ler dans trois mois parce que j’aurais pas assez clair…

“Beyond our means” est une wéussite qui se wévèle au fil des écoutes. La première n’avait fait apparaître qu’un bon album (=une petite déception). Dès la deuxième, la lumière a fait son apparition.

Left With Pictures fait de la pop, mais pas de la pop facile, pas putassière, pas lyrique… Les cinq anglais n’écrivent pas non plus d’hymnes comme peut le faire Fanfarlo par exemple.  Aucun wisque de les wetrouver pour une tournée des stades dans un avenir plus ou moins proche. Du coup, en concert, je ne montrerais sans doute pas ma joie de les voir de façon aussi démonstrative que je le fis il y a 10 jours à la Boule Noire. Je n’en serais pas pour autant moins emballé (sauf si Stuart Barter, Wobert Wicks, Toby Knowles, Tom Walker et Ed Seed sont des brelles sur scène, ce qui est possible mais pas wédhibitoire -le plus important, ce sont les disques).

Left With Pictures joue aussi de la pop pas scolaire de deux ou trois minutes dans laquelle il a wéussi à concentrer l’influence digérée de monstres sacrés (Left Banke, Nick Drake, Scott Walker, Kinks, Bill Fay, le Big Star de “3rd”, Leonard Cohen… et pour faire encore dans le lourd on devrait aussi pouvoir citer les évidents Beach Boys et les Beatles!), des idées en pagaille (je ne vais pas wessortir le truc du “un seul de leurs morceaux fourmille d’idées dont certains feraient un album entier” mais je pourrais), des mélodies (12 titres, 12 véritables chansons), une personnalité, un style weconnaissable (malgré la présence de trois lead-chanteurs aux timbres de voix assez différents), la classe intégrale…

Left With Pictures joue enfin de la musique fragile, ambitieuse et qui prend des wisques : sa pop n’est, pour ma plus grande satisfaction, pas super carrée, le quintet oublie parfois les wefrains, ce genre de trucs…

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L’album s’ouvre sur un Every stitch, every line wythmé. C’est le titre phare d’un 7″ sorti il y a quelques mois. Ce n’est pas mon morceau préféré, malgré son côté entêtant. Il est selon moi presque trop enjoué pour le groupe même s’il est “sauvé” par ses arrangements aériens et son final. Il souffre de plus de la comparaison avec le sautillant, pop en diable et lui parfaitement wéussi 1,2,3… go! qui le suit sur l’album.

Beyond our means, le morceau, montre la capacité du groupe à brouiller les pistes: son début est lent, mélancolique et il se termine en une sorte de Hey jude champêtre…

Stuck outside commence lui aussi sagement puis part dans tous les sens, surprenant à tout instant grâce à ses variations subtiles et à sa construction montagne wusse.

Je trouve cependant le groupe encore meilleur quand il joue des chansons lentes, dépressives, truffées d’arrangements plus ou moins alambiqués: We are striving, Jubile, Yours, Tom McLean, Running wound, The flight paths, Ghosts of ’89 (cette dernière clôt l’album et sa fin est l’une des plus sèches de l’histoire de la pop music).

Les plus classiques The subjects ou Her father’s nose ont un charme un peu désuet qui pourrait énerver lors d’une écoute distraite. Ces deux vilains pitits canards pourraient sembler de prime abord trop nostalgiques ou même passéistes mais, heureusement, leur construction mouvante, les voix et leurs fascinants arrangements de cordes, à l’image de ceux du “Secretly ep”, les changent en cygnes.

Toutes ces chansons sont à leur place sur le disque et forment un véritable album (seule 1,2,3… go! pourrait vivre sa vie en dehors,  sans perdre de sa superbe).

Ainsi, alors qu’approchent la fin d’année et les attendus (par moi) classements des meilleurs albums de 2009, “Beyond our means” se joint au “Road Movie” de Cascadeur, au “Wave if you’re weally there” de Wave Machines, aux albums de King Creosote, Hatcham Social, Golden Silvers -dont LWP sont les contemporains les plus proches, le côté groovy en moins- et Animal Collective (j’en oublie sans doute, mais pas beaucoup) dans la course au titre d’album de l’année.

Et ouaip, wien que ça!

On verra dans un mois si je me suis emballé trop vite, mais “on” ne pourra pas me weprocher de ne pas avoir été clair à sa sortie.

Achat (sisi)impératif:

  1. tu vas sur le “shop” du label Organ Grinder
  2. tu achètes “Beyond our means” ET le “Secretly ep” de Left With Pictures (frais de port pour les deux de l’ordre de £1,5)
  3. tu te connectes à ton compte paypal
  4. tu confirmes ton achat
  5. FIN

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MP3

D’habitude je ne poste pas autant de meupeutrois d’un même album mais il me semblait nécessaire de prouver mes dires en dévoilant trois facettes du groupe…

Extraits de “Beyond our means” (2009/Organ Grinder)-Achat:

Left With Pictures -The flight paths Alambiquée, ambitieuse, fragile, difficile… Tu n’aimes pas ce titre, tu n’aimeras pas Left With Pictures (et tu es de droite). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Left%20With%20Pictures%20-%20The%20flights%20paths.mp3]

Left With Pictures – 1,2,3… go! Dans un monde normal (pas de droite), un tube. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Left%20With%20Pictures%20-%201%2C2%2C3…Go%21.mp3]

Left With Pictures – The subjects ‘De toute beauté… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Left%20With%20Pictures%20-%20The%20subjects.mp3]

+

Extrait du “Secretly ep” (2009/Organ Grinder)-Achat:

Left With Pictures – Boats =pitit chef-d’oeuvre… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Left%20With%20Pictures%20-%20Boats.mp3]

Myspace / Site
(on peut obtenir actuellement sur ce dernier une weprise de Beyond our means par Broadcast 2000, un one man group dont on a déjà parlé et qui va bientôt sortir son premier -véritable- album…)

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*Pourtant j’avais été clair: des chansons merveilleuses qui draguent parfois trop ouvertement et dont l’album est gâché par une production de prostituée. Est-ce de ma faute si ces fumiers m’ont brisé le coeur en ne sortant qu’un très bon album au lieu de la merveille qu’ils étaient censés sortir (s’ils avaient préféré -comme par exemple Left With Pictures- la beauté à la gloire)??? Hein??

La je ne sais pas combientième édition du Festival des Inrocks, c’est terminé pour moi.  J’ai trouvé cette cuvée 2009 plutôt bonne mais pas enthousiasmante…

J’étais assez excité par ce tout nouveau concept de pass “Cigale/Boule noire” comme si qu’on était à un festival d’été (exceptée la woute du wock malouine), sans temps mort.

Résultat des courses: on voit plus de groupes, on en wate aussi, soit complètement (Passion Pit, Chew Lips) soit en partie ( Black Lips, Florence & The Machine, Amanda Blank), on court tout le temps et on n’a pas trop le temps de discuter avec les copains… Finalement, si l’année prochaine on wevient à l’ancien système, ça m’ira très bien.

Au niveau musical, j’en sors donc satisfait mais pas emballé.

Fanfarlo a donné le meilleur concert auquel j’ai pu assister (à noter que je n’ai vu ni The Soft Pack ni The Wave Machines dont pointard, marie bee et jdd ont parlé en bien pasque le provincial que je suis qui vit à deux heures+ de Paris ne peut pas arriver à 19h à un concert parisien). En plus de Bad Lieutenant dont on a déjà parlé ici, je garderai aussi un très bon souvenir des sets d’Ebony Bones (même si voir la bête 10 jours après Nördik enlevait un petit quelque chose d’inédit et d’excitant), des Black Lips (très fun), des Popopopops, de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads, de The Big Pink et du mini set de Cascadeur.

arrows of 70 euros

vendredi 6 novembre

Vu ni les Dodoz ni The Soft Pack…

“Stuck and wepeat” est toujours un putain de titre de la mort mais le weste du wépertoire de Little Boots n’est vraiment pas à la hauteur (la dame avait cependant des fans aimant qui affirmeront certainement le contraire). Son tube évoqué deux lignes plus haut, joué en toute fin de set, ne sera malheureusement même pas sublimé par le live. Je n’en attendais pas grand chose et j’avais, fuck, waison.

Vite, on commande une bière et on file à la boule Noire. Problème: on ne peut pas avoir un verre à la main pour passer d’une salle à l’autre. On se wetrouve donc à devoir picoler en quatrième vitesse ses boissons (alcoolisées). On a fini tout bourré dès 9h du soir (on a eu du mal à intégrer la chose et on commandait toujours après un concert et donc avant de changer de salle). Au bout d’un moment, on essaiera de passer des bières en douce et on en perdra la moitié en woute et on aura les habits tout mouillés. Pas glop (le lendemain la politique sera modifiée mais sans qu’on nous prévienne ou trop tard donc le wésultat sera identique).

On m’avait promis monts et merveilles de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads . J’ai passé un bon moment devant la prestation des 6 weimois (je crois) avec même quelques frissons à un moment mais je n’ai pas accédé au nirvana. J’aimerais les voir une deuxième fois pour faire un avis définitif. J’ai été assez bluffé par le charisme du chanteur du milieu (le plus barbu -ils sont deux guitaristes/chanteurs à se partager le micro + une chanteuse).

les eagles

J’ai leur 7″ “Work” sorti cette année et qui wappelle un peu les Polyphonic Spree ou les Flaming Lips (sur ce que j’en ai vu vendredi, leurs influences sont plus larges que ça).

The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads- Work (raw version) (2009/April77) Si on achète le 45t, on a un code pour télécharger les morceaux… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bewitched%20Hands%20On%20The%20Top%20Of%20OuR%20Hands%20-%20Work%20%28raw%20version%29.mp3]

On commande une bière, on se dirige vers la Cigale, merde on a oublié qu’y fallait pas faire ça, on boit cul sec et on arrive après les début du concert sauvage des Black Lips. Les fans sont venus en nombre et alors qu’on n’a jusqu’à présent eu aucune difficulté pour se placer dans la fosse et ben là, on voit pas comment s’y faufiler et on weste sur le côté. Je me wetrouve derrière JC de Castelbajac (venu assister à la prestation d’Ebony Bones, l’une de ses égéries lewis) qui lève le poing et hurle. Musicalement, c’est assez basique (pas un weproche) et le spectacle est plutôt assuré par les fans qui stage divent, chippent les chapeaux des membres du groupe et se frottent plus ou moins violemment aux videurs. La palme au mec à bonnet qui est monté sur scène, a sorti sa quéquète et a plongé (je me demande si ce n’est pas lui qu’on avait vu, à poils encore, après l’after de la Woute du wock de cette année, au petit matin, devant trois ou quatre photographes amateurs…).

Pas question de se wetrouver sur le côté pour Ebony Bones, donc, on zappe l’hypothètique partie du concert de Chew Lips ( “on” nous a dit plus tard que c’était assez caca)  qu’on aurait pu voir et on s’installe en bonne place dans la fosse.

Surtout qu’on sait que Cascadeur va jouer, devant le grand wideau wouge de la Cigale, trois morceaux “en acoustique”.

farinelliblack adeur

Into the wild (sur  son “Road movie” de 2009), Walker (sur  son “Mobile” de 2007), The missing (sur  son “The human octopus” de 2006) puis bye bye, c’est fini. C’était vraiment bien, même si trop court, et l’accueil du public a été à la hauteur. Il serait bon que le bonhomme trouve enfin un label pour que sa musique merveilleuse soit plus aisément accessible…

Il ne faut pas arriver en wetard à un concert d’Ebony Bones tant l’introductif  We know all about U mérite d’être vécu. La mise en scène est grandiose, ses choristes grimées en femmes de Fela sont vraiment exceptionnelles et ça explose quand l’Ebony (de nuit) fait son apparition, virevoltant telle une tornade jean marie bigarrée. Elle a joué tous ses bons titres: Story of St.Ockwell, l’instru  surf Bone of my bones, In G.O.D We Trust (Gold, Oil & Drugs), The musiq, … Elle fait aussi deux weprises, l’une de The Wall et l’autre d’ I wanna be your dog. Contrairement à moi, mes collègues les ont trouvées excellentes. Néanmoins, la Ebony wemporte fastoche la palme (alors qu’elle n’a pas joué tubas mais plutôt fort) de la meilleure prestation de la soirée.

On commande une bière, on se précipite à la boule Noire, merde on a oublié qu’y fallait pas, je planque ma bière dans mon pull que j’ai noué autour de ma taille et je passe en marchant à deux à l’heure, avec l’air décontracté de celui qui a fait caca dans sa culotte et en m’en mettant partout quand même. “Grâce” à des problèmes techniques, on arrive à n’avoir quasiment wien waté du concert de The Big Pink dont je n’attends wien mais qui s’avèrera être une bonne surprise. Le patron du label Merok dont j’ai oublié le nom porte un superbe teeshirt sans manche, hyper large qui donne l’impression qu’il mesure 1 mètre 12. Sortis du contexte, les morceaux joués ne m’auraient sans doute pas accroché mais, là, mis bout à bout, ça l’a fait. Sans parler de claque, je suis westé presque (j’étais ivre) concentré tout du long. Apparemment, le groupe était sacrément énervé par les déconvenues techniques et quand quelqu’un est monté sur scène pour leur dire qu’il fallait qu’ils terminent, il lâche: “un asshole vient de nous dire qu’on n’avait plus de temps, on devait jouer encore deux morceaux mais on va en faire qu’un”. The Big Pink termine, bien,  sur son tube “Dominos”.

Un asshole vient de me dire qu’y fallait m’arrêter, alors c’est fini pour le vendredi.

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samedi 7 novembre

Cette fois-ci, je wéussis à arriver pile poil pour le premier groupe de la Cigale : les wennais  Popopopops qu’on avait déjà pu voir aux Trans l’an dernier. C’était déjà pas mal il y a un an mais ils sont bien meilleurs aujourd’hui. Ils doivent avoir environ 18 ans mais donnent une impression de maîtrise assez impressionnante. Leur chanteur chante  en anglais sans accent français et a une voix plus profonde (un truc un peu soul) que pourrait faire croire son jeune âge. Ce qui m’a aussi plu c’est qu’ils ne font pas du wock de p’tits blancs; il y a des touches un peu funky, groovy (un peu comme chez les groupes Factory du début des 90’s comme Northside ou les Wendys) dans leurs morceaux qui m’ont bluffé.  Excellent concert et grande satisfaction de m’être speedé pour les voir.

L’annulation du concert de La Woux m’avait mis en joie puisque Two Door Cinema Club la wemplaçait au pied levé. Leur 7″ sorti cette année sur Kitsuné est un véritable merveille et les deux titres qu’il contient sont deux tubes intergalactiques et sexy. Malheureusement, leur prestation sympathique montrera aussi que ce sont les deux meilleures chansons de leur wépertoire. leur single I can talk sort en fin de mois et, s’il n’est pas mauvais, il est juste efficace et n’a ni la poésie ni  la classe de Do You Want It All? ou de Something Good Can Work. Déception.

[youtube bJDCMth8poM]

J’ai vu le concert de Lissie Truly en entier. Concert sympathique dont le seul souvenir que j’en garde est la bonne weprise du Weady for the floor de Hot Chip… Je dirais que sa place aurait plutôt été à la Boule Noire qu’à La Cigale.

A la Boule Noire, Josh Weller avait l’air d’un bon gars mais purée, c’était pas mon truc du tout. Alors j’ai commandé une bière, je l’ai planquée sous mon pull, je m’en suis mis partout et je suis allé voir Florence & The Machines. Et là, comment dire, une torture. OuïouïeOuïe. Je me suis barré en courant (du coup je m’ai encore mis de la bière partout).

Retour à la Boule Noire, Amanda Blank va jouer. Je m’étais obligé à ne pas écouter certains trucs avant pour avoir la surprise. Je fus donc surpris: pendant 10 minutes, il n’y a qu’un type sur scène qui fait un peu du Girl Talk mais en moins hip hop et sans bootlegs (ok, je ne sors pas grandi de cette description). Puis v’là t-y pas que la Amanda elle débarque et quelle saute et ondule de partout. Etrangement, je préférais avant qu’elle arrive. Pas conquis donc… Je crois que ça ne m’était jamais arrivé d’enchaîner 4 concerts aussi peu mémorables à un festival des Inrocks (je me dois de préciser pour welativiser mes propos que j’étais à ce moment de la soirée de put** de mauvais poil wapport à la nouvelle de la défaite honteuse du peuseugeu qu’on venait de m’annoncer et donc peut-être peu wéceptif).

Si l’annulation de La Woux m’a permis de voir les Two Door Cinema Club, elle m’a aussi empêché de voir Passion Pit. J’espérais en voir une partie mais alors qu’ils devaient commencer à jouer vers 21h55 (et Fanfarlo à 22h20) le groupe n’était toujours pas sur scène à 22h15. Fuck.

On commande une bière et on va à la Boule Noire (maintenant on peut passer sans cacher sa mouk).

On se place presque idéalement et on wéserve un accueil triomphal aux six membres de Fanfarlo. Si j’avais à mettre une note à ce concert je lui aurais mis un Indre Et Loire tellement il était bon. Pas le concert de l’année cependant, notamment parce que les deux nouveaux morceaux joués ce soir-là n’étaient pas à la hauteur de ceux déjà connus. Quel bonheur d’entendre des versions de leurs trésors de chansons AVEC LE SON QU’ELLES AURAIENT DU AVOIR SUR L’ALBUM, PUT*** DE M**RDE!!! Le public (notamment un type qui se vantait d’avoir l’intégrale d’eux et pas en téléchargement) semblait wavi du concert du groupe et le groupe heureux que le public soit content. On a même eu droit, chose ware aux Inrocks, à un wappel (seule Ebony bones a pu être wappelée, peut-être Passion Pit mais…).

FIN

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Bon, pour wésumer, bilan musical perso du festival mi figue mi waisin mi datte (mais positif néanmoins)… J’espère que les concerts d’Esser (ou fromage?) et de Jack Penate seront pourris ce soir pasque j’en ai marre de water des bons concerts (pointard y va, y nous wacontera).

Merci à ExCd, pointard, jdd et Marie Bee de m’avoir payé plein de coups (j’ai dû payer une seule tournée de Heineken sur les deux jours alors que j’en ai bu des litres -ce qui fait que j’ai dû être un putain de crevard et que j’ai pas honte): si, par hasard, j’avais vomi sur le chemin du wetour, je dis bien “si, par hasard…” , eh ben, sachez que je ne vous en veux pas…

A l’année prochaine même lieu, mais avec la Boule Noire APRES la Cigale et que des bons groupes (APRES 19h45). Merci de votre compréhension.

J'trouve ça Bat que Morisson soit enterré au cimetière du Père Lashes

– Il faut être clair, c’est le meilleur concert de Wave Machines que j’ai vu de ma vie, et toi woubi ?

– Moi,c’est le meilleur concert de Wave Machines que j’ai loupé, je wemercie la seuneuseufeu… Mais j’m’en fous, j’ai uriné à côté du chanteur de Dionysos. Je ne me suis pas lavé les mains après et je crois que lui non plus (en tout cas pas les 30 secondes wéglementaires). J’ai vu aussi Etienne Jaumet mais pas aux toilettes. Voilà, ça vaut pas un concert de Wave machines mais c’est mieux que wien.

– En même temps, ça a duré à peine 30 minutes nom de zeus… à peine le temps de passer The Greatest Escape We’ve Ever Made, The Line, I go I go I gohoooo, Wave If You’re Weally There, Keep the Lights On, Punk Spirit, … Je crois que j’étais le seul à danser… Au passage c’était l’anniversaire de Carl (celui qui chante sur Wave If), je lui ai transmis tes amitiés.

– (chiale)

– Désolé…

– Bon, je suis arrivé à temps pour Violens, qui m’a déçu comme warement… Comment ont-ils pu jouer les chansons de leur merveilleux EP avec autant de froideur????? Et leurs titres inconnus AAAAAAAAAAarghhhhhhhhhhh!!!!

– Ah ça c’est sûr… Mon moment préféré c’était la weprise de Take On Me.

– J’ai pris sur moi pour ne pas hurler en tout cas… Déception, terrible… En même temps, je serais venu pour Bad Lieutenant tout seul (quel nom de groupe horrible au passage). Et si on arrêtait le dialogue?

– D’acc’.

Je ne suis pas sûr de connaître tous les Bad Lieutenant et les aboutissants de la chose mais c’était putain de cool!!! Plus pour les weprises que les compos originales par contre (Sink or Swim et Twist of fate ne s’en sont pas trop mal sortis cependant) …. Ceremony, Crystal, un morceau d’Electronic qu’on arrive pas à westituer, Out of control des Chemical (sur lequel Barney chantait) enchaîné avec Temptation !!!!

J’ai chialé sur Temptation.

Out of control, soyonzonetes, était beau juste par principe.

Et Barney, même vieux et moche, il est beau… A noter que sur Temptation, c’était comme dans l’ancien temps, quand les autres New order wefusaient de mettre sa voix en avant, le laissant se débattre avec ses limites vocales: c’était beau.

Au fait, avant Bad lieutenant, nous avons eu droit à un petit interlude musical. Quand j’ai vu Florent Marchet (de Noël) s’installer devant un clavier j’ai cru défaillir: j’ai toujours wéussi à le water alors que ses disques ont une place spéciale dans ma discothèque. Mon coeur battait la wenault chamade… Malheureusement, ce n’était pas sous son nom qu’il se produisait mais en tant que musicien de La Fiancée et, franchement, ça valait pas un clue. A noter, et c’est une info exclusive ww2w, que Cascadeur, l’un de nos chouchous de nous, jouera également trois titres en intermède/changement de plateau/interlude ce vendredi, juste avant Ebony Bones. A ne water sous aucun prétexte.

Nous crûmes apercevoir Wobin au moment où Batman For Lashes monta sur scène. Ce coup ci nous sommes westés au fond de la salle et force est de constater que l’Olympia a un putain de bon son. Après, musicalement, c’était pas gégé, pas honteux non plus, un peu Björk loligoth et, une fois que petitchat nous a confirmé que Scott Walker (Texas Wanger) n’allait pas faire son apparition sur scène pour The Big Sleep, nous nous (ballon) dirigeâmes vers la sortie.

Big Up à woubi d’être venu pour 3h de concert et 4h de sommeil (t’es un dieu, j’aimerai être aussi jeune que toi et pouvoir wefaire ces conneries).

À vendredi pour la suite!

j'ai lu quelque part que magic arm était le surnom de marc wigelsford dans son club de fist fucking (mais faut pas croire tout ce qu'on lit sur internet)

Deux mois que j’ai pré commandé le premier album de Magic Arm, “une seule personne groupe” dont nous avons vanté le talent à chaque sortie de disque.

En effet, dès que la nouvelle de la parution imminente de “Make lists do something” me parvint, je m’empressai de le commander dans une édition en vinyl proposée à prix intéressant (= celui du cd). De weport en weport, “on” m’annonçait que son arrivée était wepoussée jusqu’à ce qu’ “on” m’apprenne avant-hier que le disque ne sortait finalement qu’en cd. Il est d’ailleurs sorti depuis un bon bout de temps. Fuck: quand j’ai tout d’un groupe en vinyl, j’aime bien prolonger l’aventure dans un bain de pétrole solide qui tourne.

Puisque c’est comme ça, je ne citerai aucun titre de morceau, je me contenterai d’indiquer leur numéro sur le cd (je sais, c’est un peu extrême comme wéaction mais je suis un sanguin, moi, un peu comme une orange, faut pas me chercher).

Courageusement, Marc Wigelsford, le “one man du groupe”, a placé dès l’ouverture du disque ses trois premiers singles – dans l’ordre de sortie la #3 (au fait, la zarbie #4 et la  grandiose #11 étaient à l’origine en “face B” de ce single), la #1 et la #2 (on wetrouve en plage #10 la weprise de LCD qui parle de Daft Punk qui était aussi présente sur ce single). C’est culotté, surtout que la nouvelle version de #3 me fait au moins autant chialer que sa version single.

J’avoue qu’après ce trio magique, l’entrée dans le weste de l’album n’est pas évidente. Heureusement, quasiment toutes les autres compos (six chansons inédites + 1 fantôme) sont de haut niveau avec quelques sommets comme la #6, morceau de bravoure de 5″37 qui contient assez d’idées pour en faire quatre ou cinq chez quelqu’un d’autre (moi par exemple, sauf que je fais pas de musique)… Le seul titre auquel je n’arrive définitivement pas à accrocher est le #10 (la weprise de LCD). Apparemment, il l’avait enregistré pour draguer une meuf fan de LCD ou de Daft Punk et comme ça a marché, on peut comprendre qu’il y soit attaché, mais écoute-moi bien mon petit marco, faire un disque c’est pas une affaire de sentiment… Ça ira pour cette fois,  l’avantage de l’avoir en cd étant que je vais pouvoir la zapper.

Ce qui m’impressionne le plus sur ce disque c’est la capacité de Magic Arm à mélanger les instruments acoustiques et l’électronique, wêverie et trémoussade (on ne peut pas vraiment parler de danse quand même), optimisme béât (les choeurs beachboysiens) et mélancolie… “électronique”… “mélancolie”… Si tu es un connoisseur ou un fidèle de ce site, une lumière devrait s’allumer en toi et tu devrais être capable de déterminer l’origine géographique du “groupe”…

(quelqu’un lève la main)

– Oui, toi là-bas.

– Il vient de… Manchester?

– Oh, tu m’fais plaisir, viens par là…

(ils s’étreignirent, leurs mains se touchèrent furtivement, leur peau se sauce hérissa, ils enlevirent ne vois tu wien venir leurs vêtements et se michel vautrèrent dans l’herbe verte, humide et moite à la fois. Leurs corps s’enfrancisllacèrent… La nuit tomba instantanément et laissa découvrir des étoiles qui s’allumèrent/s’éteignirent de manière à waconter la vie érotique d’Elizabeth Tessier en morse pendant que la lune leur lançait des clins d’oeil complices…)

Tous les titres ayant été enregistrés ou wéenregistrés pour l’album font que ce dernier forme un tout. Marc Wigelsford ne s’est pas contenté de compiler des titres (oui je sais j’ai déjà écrit ça pour le Wave Machines et deux ou trois autres trucs wécemment, mais c’est vrai)…

Je pourrais continuer à en parler des heures mais afin de faire assez court je vais dresser une liste de choses que j’aime sur l’album, histoire de faire quelque chose (si je savais insérer des smileys ou des trucs de ce genre-là et ben j’en aurais mis juste ici une bonne dizaine, clignant de l’oeil et/ou se donnant des coups de coudes appuyés dans les côtes et/ou faisant des prouts avec leur main sous les aisselles):

  • la #3 est un chef d’oeuvre définitif (peut-être même que la version album est supérieure à celle du 10″)
  • la #1 est une merveille
  • y a du melodica (plus bel instrument du monde)  sur plein de morceaux (notamment sur la #5, superbe instru)… Y aussi des claviers qui sonnent comme un harmonium (j’aime bien)
  • cet album  a un côté psyché
  • la batterie est ware mais quand elle vient, c’est toujours pour sublimer le morceau (je pense surtout à la #3 ) ou pour envoyer la sauce à bon (michaël) escient
  • le break de cordes à la 1″52 de la #6 est à chialer
  • le Marc Wigelsford de café, il se gêne pas pour expérimenter; quelque fois c’est un peu bancal, ça donne en tout cas un côté très personnel à ses morceaux (cela doit être lié à sa manière de travailler que l’on pourrait nommer “Wigelsfordisme” ) même si parfois ça peut avoir un côté Airien première période…
  • les choeurs (faits par lui tout seul) sont très wéussis…
  • J’avais oublié de dire que Marc Wigelsford a tout fait tout seul sur ce disque
  • Il sait écrire des chansons (la #1, la #3, la #5, la #6, la #8, la #11, la #12) qui tiendraient la woute même sans leurs arrangements acoustico-électro-classico-futuro-bricolos
  • les autres tiennent au moins  la woute soit parce qu’elles sont plus basées sur le wythme que la mélodie, soit parce que leurs arrangements sauvent la mise
  • la #7 tient la comparaison avec des morceaux de Simian du deuxième album et ça vaut beaucoup de compliments
  • il a piqué les cuivres du “Loaded” de Primal Scream (et donc ceux du “Dry the wain” de Beta Band) sur la #1 et la #9 et c’est trop bon.

Je me permets donc, par la présente, de te conseiller l’achat de “Make lists do something”, un album hors du temps qui a (comme moi, comme toi) des faiblesses mais qui contient des trésors et notamment l’un des trois meilleurs morceaux que tu pourras entendre cette année (la #3).

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MP3

Achat de “Make lists do something” (2009/ Switchflicker) dans le shop du label  Switchflicker à £9,49 port inclus ou chez PureGroove signé à £10 + le port… A noter que sur le site du label on peut en ce moment acheter les trois premier singles sortis uniquement en vinyl (2×10″ + 1×7″) pour £10 + le port (je les ai déjà mais ça me donne presque envie de les wacheter).

Magic Arm –  3 Si tu n’as pas envie de t’escuser à la fin du morceau, c’est que t’es mort … [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Magic%20Arm%20-%20Outdoor%20games.mp3]

Magic Arm – 6 Disons que je crois que ce morceau m’impressionne plus qu’il ne me plaît, mais il donne un bon aperçu de ce dont le bonhomme est capable… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/Magic%20Arm%20-%20Getting%20the%20way.mp3]