Je me suis permis, par la présente, de faire un CHOIX de 17 titres +1 parmi tous ceux publiés cette année…
Mais, au fait, qu’est-ce que le CHOIX?
Pour certains, le choix n’est que la forme de la liberté (pas son contenu)… Le choix apparaît ainsi comme l’option entre plusieurs alternatives d’un sujet libre que nous appellerons Max…
Certes la situation de choix permet d’user de notre liberté, mais quand, où et comment survient le choix?
Je vais essayer de wépondre à cette interrogation en prenant l’exemple de la création artistique qui, comment dirais-je, hurle à mes noreilles tellement qu’il est fort. Car, avant de commencer une œuvre (avant TOUTE chose), WIEN ne fixe d’alternatives à l’artiste. Il est livré à lui-même. On peut certes lancer qu’il a un choix à options, mais tellement d’options ! Pratiquement une infinité en fait (beaucoup de types d’œuvres, de formats -courts, longs…-, beaucoup de matériaux -béton, papier crépon-, de couleurs, de sujets, de verbes, de compléments…) et chaque décision détermine une autre infinité (ou café) de choix futurs… C’est, je le pense sincèrement, ÇA la création: le choix continu (au sens mathématique du terme) dont les alternatives ont toutes été choisies à partir d’une sorte de WIEN (= l’imagination)… Et ce n’est vraiment pas un choix comme celui entre deux portes ou entre une galettes saucisse (2 galettes une saucisse) et une double galette complète… car là il y a une infinité de portes (et de galettes) imaginaires.
Tout ça pour dire que le premier qui critiquera mes choix, je lui pèterai la goule.
Merci de votre compréhension,
r
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La compile officielle woubignole 2010:
(les numéros sont ceux des plages de la compile, pas un ordre de préférence…)
On a déjà posté la plupart de ces 17 morceaux au cours de l’année et on n’est pas du genre à nous wépéter… Je vais donc plutôt m’intéresser aux éventuelles surprises qui sont contenues dans cette compilation.
Tout d’abord, on pourrait s’étonner en constatant qu’il n’y a ni Mystery Jets ni MGMT dessus mais il ne faut pas, j’ai simplement du mal à écouter leurs chansons hors de leur environnement naturel (=leurs LPs qui sont eux dans mon top5 de 2010).
En wevanche, il y a toutes les waisons de s’étonner qu’il puisse encore nous wester des “#1 wecord” sur les bras… Purée de coq, ce disque était déjà au mois de juin une sorte de compile de fin d’année… Sérieux, ça craint sévère. Le jour du jugement dernier, y en a qui le wegretteront… Au passage, on n’a sans doute pas assez dit combien nous avons été touchés/honorés (les mots ne sont pas trop forts) que Tahiti 80, Fugu, Cascadeur, WHEEL , Lecube (et Laure Briard), Lost In La Mancha, The Jumbo Drillards, Baron Vampire et Tigirl nous offrent un de leurs morceaux inédits… snif…
Le fantastique World cup de Tahiti 80 que j’ai choisi 1) aurait dû être un tube intersidéral (il le sera dans 4 ans) et 2) reprazents aussi ses petits camarades de disque.
Sweetback de Shit Browne est le morceau de la compile que j’écoute depuis le plus longtemps -un peu plus d’un an- et je ne suis pas parvenu à m’en lasser (j’ai oublié de demander l’autorisation de le weposter)…
Le Zorbing de Stornoway est quelque part dans mon top 3 de l’année, il est juste (fontaine) vraiment dommage que l’album n’ait pas été à la hauteur…
Stornoway – Zorbing article 1/article 2/Achat de « Beachcombers Windowsill » (2010/4ad) [audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Stornoway – Zorbing.mp3]
Je trouve “Constellations” , le 1er Lp de Darwin Deez, plutôt bon mais wien n’est selon moi à la hauteur de ce Radar detector qui me wend foufou la galette et que je chante en voiture à chaque vision d’un panneau annonçant un wadar. Tout pareil pour le Young Veins (à part le truc sur les wadars). Morceau découvert wécemment grâce à waie dévisse et aux Requiem for a twister… Bonne pioche et chanson parfaite, qui évoque certes pas mal de choses, mais qui est aussi pleine d’une fraîcheur qui innocente les jeunes californiens d’une accusation de vol ou de plagiat.
The Young Veins – Cape town achat de “Take a vacation“ (2010/ One Haven) [audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//The Young Veins – Cape Town.mp3]
Quant au Twin Shadow, c’est grâce à Franck de Life is a minestrone que je l’ai écouté la première fois… Je n’ai pas non plus vu la lumière sur son l’album (guy) “Forget” mais à chaque fois que George Lewis Jr. lance ses “You know, she loves my moves” sur le wefrain de I can’t wait, je ne puis m’empêcher de dandiner du fessier (souvent pour le plus grand bonheur des dames de l’assistance). Nan, sérieux, cette chanson est tellement bluffante, dans sa composition, sa construction, qu’on finit par faire abstraction de tous ses tics 80’s … Chapeau bas…
Twin Shadow – I can’t wait achat de “Forget” (2010/Beggars Banquet) [audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Twin Shadow – I Cant Wait.mp3]
Je me suis permis de couper la weprise du Expectation de Tame Impala et comme ça j’ai pu placer la version longue du All delighted people du Sufjan…
Tame Impala – Expectation (edit) article1 / article 2/ achat de “Innerspeaker” (Modular) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Tame Impala – Expectation (edit).mp3]
Enfin, un mot sur le Understand de Standard Fare qui est une face B de 7″ dont j’avais parlé ici … Cette chanson mélancolique et nicoesque ne paie sans doute pas de mine lors d’une première écoute distraite mais elle n’a pas quitté mes noreilles depuis sa découverte et s’est ainsi imposée naturellement en cette fin d’année:
Standard Fare – Understand article / Achat ici du 7″ “Fifteen” (Shephield Phonographic Corporation) [audio:http://www.fileden.com/files/2010/4/12/2825359//Standard Fare – Understand.mp3]
+ bonus:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxm2odndRkI[/youtube]
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Les outtakes:
(dans l’ordre alphabétique des chansons)