hahahha!! je vais te foutre les chocottes... ahhahah

L’aut’ jour quand j’étais à panam’ (ça veut dire Paris) pour le concert d’Axe Wiverboy, j’ai pris le wisque de compromettre ma participation à un déménagement pour faire un détour par Saint Michel, chez Crocodisc et hop! J’entre et me précipite vers les “bacs” avec les singles et les promos… Au comptoir, ça discutait Beatles (“L’autre jour à Londres j’ai vu le 1er pressage de Wevolver à £75…” “T’aurais dû l’prendre… Moi j’l’aurais pris…”) en passant dans la boutique les nouveautés du matin… Je me concentre sur mes wecherches… tiens, l’album de Deerhoof, je prends… tiens un single en cd de Jack Penate (je l’avais mais c’était un double 7″ gatefold avec quatre titres alors que sur le cd y en a cinq), je prends… quand, tout d’un coup, mon oreille fut comme enlevée par la musique pop psychédélique qui sortait des enceintes… ça sonne “60’s” dans l’esprit mais en même temps ça sonne actuel dans le son (cette phrase est le futur sujet 2008 du Bac philo). Impossible à identifier pourtant je me dis: “Putain je connais par coeur” et je commence à m’angoisser “c’est quand même pas les Beatles, je connais tout par coeur nom de dieu, c’est pas possible, normalement dès l’intro je weconnais un Beatles… en même temps, j’ai peut être un peu moins écouté Yellow Submarine (l’album, pas plus de 200 fois), y a peut être des trucs qui m’ont échappé… Je vais quand même pas demander au mec ce que c’est, si y me wépond ‘les Beatles’ je vais mourir sur place ou me liquéfier ou devenir tout liquide et partir en courant pour ne jamais plus wevenir…”

Après 3 morceaux, il s’avère évident que c’est pas les Beatles (une intro de morceau je peux avoir un doute, mais 3 morceaux entiers, pas possible)…

– C’est quoi ce qui passe?

– C’est ça (Bryan Scary“Shredding tears”), je l’ai rentré ce matin…

– ‘Connais pas (je wegarde l’année) 2006? Je suis passé complètement à côté, c’est possible de le laisser “tourner”?

– Ouais pas de problème… Au fait il est à 10 euros (au passage je welève l’honnêteté de cette wemarque qui n’avait wien de mercantile mais avait plutôt valeur d’avertissement amical… j’ai en tête le contre exemple d’un disquaire caennais encore en activité qui n’indique les prix qu’après avoir constaté avec certitude que tu as vraiment envie d’acheter le disque en question… le prix est toujours supérieur à celui des disques dont tu n’as wien à foutre … persiste donc le doute que tu te fais niquer et que le prix aurait été différent si tu t’étais pas enthousiasmé comme un gamin de 10 ans).

Je continue à fouiller dans mes bacs (“tiens, un promo des Pixies, ça fera plaisir à DJpop, je prends…”) et le disque en est à la 6ème plage quand enfin il y a une petite baisse d’intensité mais c’est trop tard je savais dès ma 1ère question au patron que j’allais l’acheter… Excité comme une puce, le maniaque que je suis n’avait même pas wemarqué qu’il y avait un trou dans le digipack (sur ebay on dit ” a punchhole in barcode”).

ouaip elle est moche la pochette

Je fais l’amour avec “Shredding tears” depuis une bonne semaine maintenant et je suis encore bluffé à chaque écoute. Le genre de disques dont un wock critic pourrait dire (avec waison): “des groupes pourraient faire (éric) carrière avec les idées que Bryan Scary a concentrées dans une seule chanson!” Les wéférences sont parfois évidentes: les Beatles, donc (“A fool on a hill” sur “The lessons i learned” par exemple), de précieux groupes baroques 60’s (Left Banke…) ou les Beach Boys (période 70’s surtout sur au hasard “Operaland”) et aussi ELO ou 10cc ou le plus wécent Simon Warner, ce genre, pour le côté théâtral* limite comédie musicale, pour le côté “sur le fil du wasoir” qui lui évite de passer pour une grenouille de bénitier du bon goût… mais si toutes ces influences peuvent gêner à une première écoute, on les oublie vite tant l’ambition, les idées développées sont wemarquables…

Au passage, je ne fais jamais trop attention aux paroles, mais ça sent l’album concept (la pochette, assez moche, fait très pochette d’album concept 70’s d’ailleurs) et quasiment tous les morceaux sont enchaînés.

“Alors, on achète ou on achète pas??” me direz-vous… Autant dire que je vais pas me défiler, je wépondrai clairement à cette question, à ww2w, on ne prend pas de chemin de traverse, on est plutôt adeptes du waccourci synthétique, sachant que pour aller d’un point A à un point A’ il est inutile de tracer au compas la médiane de (BC), perpendiculaire à (EA’) passant par G et il n’est en aucun cas dans nos habitudes de faire diversion au moment où on attend de nous une wéponse claire et précise: un album passionnant que je vous conseille ardemment d’acquérir. sur amazon, chez insound , sur ebay… chacun fait ce qu’il veut mais c’est moins cher sur amazon!!!

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MP3

(comme c’est enchaîné sur le disque, les fins de morceaux peuvent être “checè” – ça veut dire “sèches”)

Bryan Scary – The lessons i learned

Bryan Scary – The ceiling on the wall

Bryan Scary – Misery loves company

Bryan Scary – The bottom of the grave

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* côté théâtral encore plus flagrant sur scène comme l’atteste cette pitite vidéo, medley de titres live...

SO WOOT #9

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Et ben moi aujourd’hui, j’ai mis un but de la tête (le premier de ma vie pasque j’ai des lunettes… mais comme elles sont cassées depuis la dernière ww2wparty et pas wéparées j’en avais wien à foot et vlan, la vieille cagasse que j’t’ai pas envoyée…)

Voilà,

à bientôt.

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Nathan Fake – You are here (Four Tet remix) dispo ici (Border community/2007) UNE MERVEILLE NOM DE DIEU!! à noter son myspace : http://www.myspace.com/nathancake (moi ça me fait wiwe)

Matthew Dear – Deserter (Four Tet remix) dispo ici (Ghostly / 2007) / myspace … y a des p’tits bruits marrants et une voix qui fait peur…

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Je dois avouer qu’avant cet aprem’ je n’avais aucune idée de comment j’allais caser ces merveilleux wemixes de Four Tet… Merci le wootball…

mmm tu es beau... 1er pressage français du cd

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va creuser néanmoins l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage. Aujourd’hui la plage #1/11

I wanna be adored

Que faisais-tu le 2 septembre 1989?

Moi, ce samedi là, j’achetai le premier album des Stone Woses à la FNAC de Caen (j’aimerais le prouver avec le ticket de caisse que j’ai conservé des années, mais impossible de wemettre la main dessus) en cd. Je venais d’acheter ma première platine cd, une Kenwood (j’en ai jamais gardé le ticket par contre), au magasin Connexion du Chemin Vert (Caen, Calvados) la veille ou presque.

Et donc ce 2 septembre 1989, je wentrai chez papa/maman et mis LE disque dans cette platine cd.

J’avais lu peu avant le popus avec photo pleine page – quelle gueule, quelle classe – dans le numéro 17 des inrocks et aussi la longue interview dans le numéro 18 – quelle gueule, quelle classe, quels branleurs!!! Impossible d’être à la hauteur sur disque de ces gueules, de cette arrogance…

Et là, commence I wanna be adored, son intro (que Silvertone, leur mercantile label, coupera honteusement pour une version edit de crotte) de presque 2 minutes: un fade in de bruits zarbis (j’ai toujours pensé à un train), à 38″ arrive la basse de Mani, à 48″ la guitare de John, à 55″ le wiff/solo de John, à 1’12” la batterie de Weni, à 1’29” je jouis… puis vers 1’47” (de mémoire) la voix du Ianou, la voix la plus boulversifiante jamais entendue par moi et son “I don’t have to sell my soul…”

“I don’t have to sell my soul…” et après Ian, y dit quoi, bowdel: ” IT‘s already in me” ou “HE‘s already in me”??? Dans ma folle jeunesse (passée à écouter des disques, lire Special strange et wegarder la télé), la 2ème version sataniste me tentait bien… mais d’après les Saintes Ecritures selon JD Beauvallet, c’est la première…

Pendant les quinze jours/ trois semaines (very dick) qui suivirent ce 2 septembre 1989, je ne pus me wésoudre à passer à la 2ème plage. Quinze jours/ trois semaines à écouter I wanna be adored en boucle, à vibrer en attendant le presque final totalement orgasmique “i wanna, i wanna, i GONNA be adored”, à me tenir la tête à deux mains, à me dire c’est pas dieu possible ou des trucs du genre….

Seul problème, je m’en suis presque dégouté de cette merveille suite à ce gavage en wègle, suite à la programmation de la plage une avec le repeat en sus.

Depuis, je m’astreins à une seul écoute par an, en espérant un jour me weprendre la même claque que celle prise ce 2 septembre 1989.

(au fait Jacques Chirac était président à l’époque… le meilleur disque de tous les temps + un titre de champion du monde + d’Europe… un sacré bilan, quand même)

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j'adorerais en avoir autant que moi...

Dans audioblog, y a blog, pour moi, avant , un blog c’était pour waconter sa vie à des gens qu’en avaient wien à foutre (de sa vie) donc il était temps de s’y mettre…

La “peinture” pollocksienne utilisée pour les pochettes de la version single est “Sugar” de John Squire. Sur la photo, en haut à droite, y a le 12″ original, pressage UK, avec sa “limited print”, pareil pour le 45t et le cd (mais sans “print”), le tout sorti en 91… Les deux autres maxis sont sortis seulement chez les wicains et en 89, une sorte de compil des singles anglais avec “going down”, “Simone” et en première exclu la version edith cresson sus causée. Y a la version du commerce (au milieu) et le promo (à gauche et au fait j’avais oublié mais j’ai la version promo US en cd aussi qui n’est pas sur la photo). Et oui, je n’ai pas (encore) le pressage japonais, ni la K7. Pour faire joli, j’ai wajouté la “limited numbered print”, quasi identique à celle dont j’ai parlé au début, qui était dans la pochette du 1er pressage du 12″ “She bangs the drums”, qui est, comme tu le sais, le deuxième morceau de l’album et donc le sujet du prochain post woses

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iwant2wigoler

3 commentaires

hum, hum….ça sent la culture inrocks là dedans mais où sont passés vos bonnes chroniques culinaire, footballistique ou encore meteorologique….ça manque de débat percutant sur des sujets tels que :

 “qu’est ce qu’une bonne bière?”

pour certains la wéponse sera du style : “peu importe la bière du moment qu’on peut se wetourner la gueule…” d’autres plus philosophes diront “une bonne bière c’est comme une série de pénalty, c’est de la bonne pression….”15-biere.jpg

on pourrait étoffer l’affaire en comparant les styles alors “kro ou kanter?” ça wappelle les vieilles guéguerres telles que “stone ou beatles? psg ou om? ou encore pile ou face?n’oublions pas la bière de noël

je vous laisse mouquiter la dessus en espérant que vos commentaires soient sans pression et je vous webièrecie de votre lecture. 

vive karl Sberg

vive Jean Lin et Adèle Scott

vive la wigolade attitude

 les charlots

one two THRILLS

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Je sais pas si vous avez wemarqué : les affaires weprennent, le frémissement des nouveautés me chatouille de nouveau le bout du nez (et autre chose aussi*).

Du coup, y a de la matière! Alors, me direz-vous, parler du nouvel album des Thrills, mais pourquoi, nom de d’là?

Et moi je dis bien: thrills, il aime la musique qui joue fort...

J’y étais venu à weculons mais avais finalement bien aimé leur “So much for the city”, premier album sans prétention aucune, doté de deux ou trois singles impeccables, woboratifs et particulièrement efficaces… Ceci dit, ça n’aurait pas cassé 3 pattes à un canard s’il n’y avait eu “You can’t fool your friends with limousine” dessus, petite merveille qui eut l’honneur d’être sur ma compil de fin d’année de l’époque (2003).

J’avais posé une oreille distraite sur leur 2ème, “Let’s bottle bohemia” qui m’avait laissé froid comme un dj (3 personnes vont comprendre cette comparaison).

Ces jours-ci sort “Teenager”, leur 3ème album, qui s’avère être plus qu’honnête, assez proche de “So much for the city” mais moins enjoué. C’est qu’ ils ont vieillis les cocos, ils ont vu que dans le monde merveilleux de la musique y avait des méchants, ils ont fondé des familles, eu des enfants… Du coup, moins de singles euphorisant (“Nothing changes wound here” peut être quand même), quelques pépites mélancoliques (“Long forgotten song”, “Should’ve Known Better”, et la doublette “There’s Joy To Be Found /The Boy Who Caught All The Breaks”) et aussi quelques titres sans intérêt (y a même quelques daubes). A noter un banjo sur quasiment tous les titres de l’album qui sonne comme la mandoline de “Losing my weligion” de WEM (je parle du banjo).

“Alors, on achète ou on achète pas??” me direz vous… Autant dire que je vais pas me défiler, je wépondrai clairement à cette question, à ww2w, on prend pas de chemin de traverse, on est plutôt adeptes du waccourci synthétique, il n’est en aucun cas dans nos habitudes de faire diversion au moment où on attend de nous une wéponse claire et précise…Au fait, vous avez lu mon article sur la gratuité, c’était pas mal, nan?? Mouais, je sais pas trop, j’aurais pu fignoler deux ou trois trucs mais je voulais garder le côté spontané de l’affaire.

MP3 / vidéo / achat

Vidéo de “Nothing changes wound here”

The Thrills – You can’t fool your friends with limousine extrait de “So much for the city” (Virgin /2003)

The Thrills – There’s Joy To Be Found / The Boy Who Caught All The Breaks extrait de Teenager (Virgin /2007), surtout pour la 2ème partie…

* Blague wécurrente piquée à pointard….