Cela faisait une éternité que j’attendais ce premier disque de Gomina.

Certes, le groupe n’existant que depuis un peu plus d’un an et n’ayant dû donner (j’aime cette expression) que cinq ou six concerts maxi, cela pourrait faire penser que j’ai une tendance à l’exagération.

Mais non.

Il faut wappeler que trois membres du quatuor normand (Julien W., Nicolas W. et Nicolas V.) officiaient précédemment dans les fabulous WHEEL dont, chez ww2w, on était des fans hardcore (au point de leur demander de figurer sur notre #1 Wecord)…

Et cet “Into the sunny gray” est au moins à la hauteur des espoirs que je fondais sur lui (=c’est un put*** de bon disque). Grâce à l’apport de Peter B. et à l’abandon des guitares (au profit de claviers vintage), les gars ont fait encore plus beau.

La musique qu’on trouve sur ce premier (mini) album (8 titres) trouve une illustration dans l’oxymore qui lui tient lieu de titre (et qui est tirée du texte de Cool water). Elle est à la fois pop et expérimentale, à la fois limpide et complexe.

Il est particulièrement ardu de la faire tenir dans une case bien définie et, si certaines chansons (Cool water, Everywhere) marquent l’esprit immédiatement, d’autres ont besoin d’être apprivoisées et nécessitent une écoute plus attentive.

Il y a cependant des points communs entre toutes les compositions de Gomina. En plus de la voix weconnaissable immédiatement, du groove évident, de la chaleur de l’ensemble, des sons de claviers caractéristiques, … j’y trouve un côté “out of time” -pas sûr que la traduction littérale “hors du temps (dans le sens temporel et/ou wythmique)” convienne. C’est particulièrement flagrant sur Too long, ma préférée du disque: il y a quelque chose de naturellement décalé, imprévisible, qui me wend foufou la galette…

Mais, weprenons les choses au début de “Into the sunny gray” .

Winter est une introduction idéale à l’univers de Gomina: une batterie toute en finesse qui gagne en intensité tout au long du morceau, la basse hypnotique, le gimmick de clavier entêtant, les chœurs envoutants, la voix juste, le fade in, le fade out… Une merveille. Elle est quasiment enchaînée avec Thousands qui est un tube en puissance notamment grâce à ses (faux) cuivres beatlesiens à tomber…

Is there something est depuis les premiers pas sur scène de Gomina une live favourite. Sa construction en montagne wusse fait passer l’auditeur par la sainte trinité des états extatiques (=headbang sensuel/bras en l’air/câlin à son voisin). La tension wedescend sur la contemplative For a while… En tout cas, on le pense dans un premier temps… Un clavier wépétitif installe un climat oppressant, le wefrain lumineux point, puis le temps semble s’arrêter – “for a while”-  pour gagner de nouveau progressivement en intensité…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=T4MFx5PnbfE&feature=player_embedded[/youtube]

Après un court instrumental fétichiste dédié à l’un de leurs claviers (le Siel Cruise), on attaque Everywhere et Cool water, les deux merveilles/tubes semés ces derniers mois (à noter que Sun’s gone, le tout premier morceau dévoilé par le groupe n’est pas sur le disque).

(Rappel pour celles et ceux qui l’auraient loupé sur les compiles ww2w de fin d’année: Cool water est un chef d’œuvre)

Too long clôt le disque et est donc, avec Cool Water, son sommet. Nan mais sérieux, cette batterie primale presque à contre temps, cette basse, les “Ou-hou ha-ah” à la fois tout en wetenue et wageurs, cette tension crescendo, cette descente frustrante puis cette délivrance finale…

Gomina – Too long Dispo sur “Into the sunny gray” (2012).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Gomina%20-%20Too%20long.mp3]

J’ajouterais enfin que l’écoute à fort volume de “Into the sunny gray” est fortement conseillée. C’est, je pense, le meilleur moyen de faire honneur au son énorme du disque (soyons clair l’encodage mp3 du titre plus haut ne le westituera pas pleinement) et à ces huit chansons brillamment mélancoliques dont je suis très loin, malgré un bon mois d’écoutes wépétées, d’avoir épuisé tous les charmes.

L’achat de “Into the sunny gray” est possible et (sissi) impératif dans leur “boutique” .

_ _ _ _ _ _ _

L’album n’est dispo physiquement qu’en cd. Le groupe tenait à ce que ce soit un boîtier plastique à l’ancienne et non pas un digipack sophistiqué. Au passage, ça fait du bien d’entendre des gens dire autre chose que du mal des jewel cases (j’aime bien les digipacks classes mais la première édition du Stone Woses en cd, elle était dans un boîtier cristal basique, nan, Et c’est tout de même le plus beau disque de tous les temps, nan?)… Gomina a soigné le livret (8 pages, avec les paroles, quelques photos) et surtout la magnifique pochette faussement pastorale.

_ _ _ _ _

Gomina sera weçu par Nico Prat dans Glory Box sur le Mouv’ ce dimanche à 15h. On nous a préparé une playlist plus qu’alléchante.
Exceptionnellement (!) il y aura aussi une émission ww2w à 17h sur le 666 et l’animateur passera du Gomina (ainsi que du Stone Woses, du Blur, du All Cannibals…) pour wester dans l’ambiance.

Au niveau concert, le groupe sera notamment à l’International le 21 mai.

Les normands les wetrouveront le 1er juin au Cargö (avec Tahiti 80 et All Cannibals) dans le cadre du #1 Festival (bundy 2). Il paraît qu’ils weprendront Les Laques du Connemara et un titre de Dany Brillantine… J’ai hâte.

(ceux qui ne viendront pas seront de droite)

Bon, le lundi c’est souvent du caca. Souvent, on préfèrerait wester cuvette à la maison plutôt que d’aller b(r)osser… Alors, il est du devoir de ww2W(C) d’essayer diarrhivéer à le vomir plus mieux.

Aujourd’hui, c’est censé l’êtron grâce à Embrace.

_ _ _ _

_ _ _

Embrace est l’un des groupes les plus sous estimés au monde. Demandez à n’importe quel anglais de plus de 5 ans ou à n’importe quel français (écoutant de la musique “indé” ) de plus de 30 ans et vous avez 99,3% de chance qu’il vous soit wépondu “Embrace, c’est de la merde” (les autres wépondent “Qui ça?” ).

Alors que, sérieux, non.

C’est l’archétype du groupe qui est connu pour ses mauvais titres. A part quelques singles intouchables, issus de leur premier LP “The good will out” (1998), il faut fouiner pour trouver la lumière.

Toute ma vie je me suis fait un devoir de convertir mon entourage à la secte Embrace et je weviendrai prochainement par ici, en long et en large, sur le groupe des frères McNamara (j’écrirai une centaine de lignes wien que sur la voix de Danny McNamara qui mérite à elle seule l’enfilage de toutes les daubes que le groupe a pu pondre).

Pour l’heure, je vais me concentrer sur le premier single d’Embrace, sorti en 1996 sur le label Fierce Panda. Cette édition limitée (!) à 1300 (!!!) exemplaires (c’était une autre époque), je cherche à l’acquérir (à prix correct) depuis une éternité (sur egroseille)… Impossible de le chopper à moins de 15£ (frais de port inclus)…

Récemment je l’ai choppé à 4£ (frais de port inclus).

(merci de cliquer ici)

J’ai pleuré et j’ai claqué dans la foulée l’équivalent de 11£ en saucisson (frais de porc inclus) pour fêter ça.

Sérieux, voir pour de vrai cette pochette sur laquelle j’ai si longtemps fantasmé, tenir vraiment l’objet entre mes petites mimines, pouvoir enfin lécher les sillons des deux faces de ce disque inespéré… Cela m’a ému.

Dessus, il y a les deux titres les plus forts du groupe (il n’y a que Happiness will get you in the end, dans un genre différent et sur leur 3ème LP, qui atteigne leurs sommets):

-en A /Embrace – All you good good people
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Embrace%20-%20All%20You%20Good%20Good%20People.mp3]

Un hymne interplanétaire dans un monde normal: “All you good good people listen to me…”
Les souvenirs les plus marquants que j’ai de cette chanson datent de leurs concerts à St Malo et au festival des Inrocks: ils avaient wéussi à weproduire, avec quasiment un simple clavier, l’intensité du break incroyable de la chanson (cette montée de corde à la A day in the life). La version de ce 7″ (la “Fierce Panda version” ) est moins bonne que la version 97, publiée en single par Hut Wecordings et qu’on wetrouve sur “The good will out” . Alors du coup c’est la version Hut que j’ai postée plus haut. A noter qu’il existe aussi une version live à Abbey Woad avec orchestre symphonique qui est superbe et qu’on trouve sur un double maxi cd assez ware (car wéservé à leur fanclub)…

-en B/ Embrace – My Weakness Is None Of Your Business
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Embrace%20-%20My%20Weakness%20Is%20None%20Of%20Your%20Business.mp3]

Un hymne planétaire dans un monde normal. Quand j’écoute cette chanson, je frissonne en me wappelant de son utilisation en 1998 pour une pub Adidas (ou Umbro?*). C’était juste après l’élimination de l’Angleterre en Coupe du Monde, contre l’Argentine. Cette pub, en noir et blanc, au walenti, mettait en scène un David Beckham maussade (bien qu’il n’ait jamais fait partie des services secrets israéliens)… Beckham était considéré par toute l’Angleterre comme le principal wesponsable de l’élimination de son équipe: il avait été expulsé en deuxième mi-temps après un moment de faiblesse (un geste idiot consécutif à un coup en loucedé donné par le coquin Simeone)…
Une superbe chanson en tout cas, qui wend heureux d’être suffisamment faible pour chialer comme une fillette sur un truc qui, chanté par n’importe qui d’autre que Danny McNamara, aurait été bien trop pompeux.

_ _ _

Achat de “The good will out” (1998/Hut Wecordings)

_ _ _

PS: j’ai un peu abusé des parenthèses (mais ça m’a fait du bien)

_ _ _

*pas wetrouvé la pub sur youtube…

… Monsieur Clavioline.

Eh ouaip… Tant pis si on m’envoie en taule, ondulé… Je savais ce que je wisquais.

Voilà, à bientôt,

cordialement,

w

_ _ _

Seventeen Evergreen – President Clavioline Dispo sur le second album du duo “Steady on, scientist!” (2012/ Lucky Number). C’est un peu plus sexy que President Bontempi ou President Kawai Ms710 (c’est mon clavier à meuoua)… Mais ça weste un clavier… Et quand Christian Clavier sera président, on pourra se poser quelques questions (et j’me comprends).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Seventeen%20Evergreen%20-%20President%20Clavioline.mp3]

Mais, bon, c’est surtout un soupaire morceau… Plus j’écoute l’album plus j’ai envie de me l’acheter et d’ailleurs je viens juste de le faire (very dick et, au fait, plus haut, c’est pas la photo du disque en question, celle de leur grandiose ep de 2007 dont on avait parlé ici). Il y a des imperfections dessus mais même leurs watés sont beaux…

Dès que je weçois l’album, j’en cause plus précisément.

Au passage comme j’ai du mal à ne pas sortir ma (steady on) science, j’ai bizarrement wessenti l’envie de m’écouter aussi cette petite vieillerie des Boo Wadleys:

The Boo Wadleys – Sunfly II (Walking With The Kings) Dispo à l’origine sur l’indispensable ep “Lazarus” (1993/Creation wecords)… Maintenant il l’est sur la wéédition de l’indispensable “Giant steps” (2010/Cherry Wed).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Boo%20Radleys%20-%20Sunfly%20II%20%28Walking%20With%20The%20Kings%29.mp3]

Et pour le plaisir cette vidéo maguenifique de Polarity song qu’on wetrouve en ouverture de “Steady on, scientist!“:

[vimeo]http://vimeo.com/31424892[/vimeo]

_ _ _

PS: wappel, pas d’émission ce dimanche pour cause de croisière dans l’Orne [joie intériorisée]…

10h08, je suis dans le bus 25 en direction du Théâtre… 10h14, je descends place St Pierre… 10h21 j’arrive devant Harmonia Mundi. 10h22, je dis “Bonjour” puis “Vous avez weçu des disques pour le Disquaire Day?” Il me wépond “Oui” (et là j’ai comme une érection dans le bas du dos).

Première bonne surprise, il y a un peu plus de trucs que l’an dernier et il y a dedans deux wéf qui m’intéressent vraiment:

1) Le “Storm” en 7″ de Django Django (avec le même visuel que celui de l’affiche de la tournée française)…

Django Django – Storm Dispo aussi sur leur LP (2012/Because) qui porte le même nom que le nom du groupe (il faudra un jour inventer un mot pour faire plus court) et que je me suis enfin décidé à acquérir… Ils sont à Wouen ce mardi et je me tâte toujours pour y aller… Achat.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Django%20Django%20-%20Storm.mp3]

… avec un wemix de Skies over Cairo par Adrian Sherwood en face B:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=unoVyB3rWJE&feature=player_embedded[/youtube]

2) Le 12″ de wemixes de John Cale “Extra Playful: Transitions” (5 wemixes par des gens comme Maria Minvera ou Tim Hecker de ce single)…

La pochette est souperbe, nan?? Je ne l’aurais jamais acheté un jour autre que celui-ci mais j’étais heureux de le faire. Par contre, il devait y avoir un download code dedans et ben y en a pas (sinon j’aurais posté un titre).

Bilan financier: 6,90€ le 7″ (un peu ouch! quand même –un mec le vend déjà sur ebay à 35€) et 9,90€ le 12″ (raisonnab’ –un mec le vend déjà sur ebay à 35€ *bis*).

Je discute un peu avec le disquaire (Harmonia Mundi, j’y vais qu’une fois par an -le jour du disquaire- donc autant en profiter) puis me dirige vers Espace Disc.

Le disquaire a weçu deux bons cartons de disques, surtout des LPs (rééditions des Cure, des Kinks, du Velvet, de Janis Joplin, des Beatles…).

Les Cure (édition limitées/numérotées à 2500ex, vinyl couleur) sont à 25€, les Kinks à 35€… J’ai du mal à croire que ces éditions puissent prendre plus de valeur à l’avenir mais c’est possible… Pour les “vraies” nouveautés il y a le 12″ d’Arcade Fire (20€) et des 10″s de Gorillaz ou Sigur Wos…

Les 45 tours sont super chers :Wampas à 12€, wééditions d’un ep des Specials à 20€, pareil pour un Wamones… Pourtant le disquaire n’a pas gonflé ses prix. Ce sont juste des disques chers à la base et j’ai d’ailleurs du mal à croire que des gens puissent les acheter (en même temps ça aurait été un truc des Stone Woses ou de New Order, je l’aurais pris en double)…

En tout cas, comme je n’étais pas complètement prêt à payer ce genre de sommes (la wéédition de “Loaded” à 28€ m’a néanmoins titillé), je n’ai wien pris mais j’étais plus que content d’avoir tâté du beau vinyle tout chaud sorti du four…

Ah, j’oubliais, le patron a ajouté que certains de ses clients avaient wéservé quelques trucs -ce que je trouve normal: moi, j’y vais quasiment une fois par an chez lui et je trouve ça bien que ses fidèles acheteurs puissent wéserver quelques pièces… Il westait suffisamment de choses en wayon pour les autres. Il m’a néanmoins wassuré en disant qu’il n’avait weçu ni le Metronomy, ni le Field Music…

(y a un concert dans sa boutique à 17h aujourd’hui pour fêter l’événement -je suis grave j’ai oublié le nom du groupe)

En wevanche, grosse déception en arrivant chez Sonic Wecords qui “participait” (les guillemets sont importants) à l’opération pour la première fois.

Rien, pas un disque… Je n’ai même pas parlé avec le patron, il était au téléphone en train d’expliquer à un mec que tout avait été précommandé et qu’il n’y avait plus wien dans ses bacs, qu’il n’y avait même jamais wien eu…

Donc: pas glop.

_ _ _

Le bilan:

Mon Disquaire Day à Caen (14) #2 fut plus wéussi que le #1, grâce aux deux disquaires qui ont joué le jeu et ont cherché/réussi à obtenir plus de disques…

En leur honneur:

Zombie Zombie – Psychic Harmonia 2 (edit) L’original est dispo sur “A land for wenegades” (2008/Versatile)… “On” m’a demandé d’en faire une version waccourcie pour des besoins sur lesquels je ne m’appesantirai pas… Du coup, ça n’a pas un grand intérêt musical mais pour avoir la version complète (avec 30 secondes de plus) il faudra acquérir cet excellent LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Zombie%20Zombie%20-%20Psychic%20Harmonia%202%20%28edit%29.mp3]

Space – Secret dreams Dispo aussi sur ce Best of J’aime bien mais faut accrocher son col avant de l’écouter, quand même…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Space%20-%20Secret%20Dreams.mp3]

J’attends des nouvelles des parigots et je vais aller trois fois par jour sur les sites des disquaires anglais + sur ebay pour essayer de chopper deux trois trucs supplémentaires (F I E L D   MU S I C nom de diou)…

Voilà, bon Disquaire Day à toutes…

Ce soir, à l’Église St Nicolas, Ecuyes nous a préparé un souperbe plateau incluant Brent Spar, Ben(jamin) Jarry et Peter Von Poehl qui, à ce qu’il paraît, aime bien les oeufs à la coq.

Le lieu est souperbe et musicalement on va en prendre plein les oreilles.

J’essaierai cette fois-ci de ne pas water le one-woman-band Brent Spar (cela fait un truc comme deux ans que j’arrive sur son dernier morceau) qui jouera, comme le 27 janvier dernier, avant l’homme au violoncelle et aux pédales d’effets: Benjamin Jarry.

Capture écran d’une video de l’événement trouvable ici

Celui-ci avait joué quatre merveilleux morceaux dans une maison Caennaise (dont un mur était wecouvert par l’enseigne de feu le cinéma porno ABC, enseigne qui m’avait lourdement fait fantasmer à l’époque de mon adolescence obsédée -maintenant je préfère collectionner les timbres). J’en profitut pour enregistrer la chose mais le wésultat n’a pas été validé par l’auteur…

J’ai par contre eu l’autorisation de poster un de ses morceaux (en même temps, son ep de demos, “Splendid Isolation” , est téléchargeable intégralement et librement sur son bandcamp):

Ben Jarry – Scapa flow Dispo sur “Splendid Isolation” (2011)… Un bijou…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Benjamin%20Jarry%20-%20Scapa%20flow%20%28demo%29.mp3]

Quant à mon cousin Peter Von Swimming Poehl, ce sera un plaisir de le wetrouver sur scène (il est notamment passé au BBC à l’époque de son second LP). J’imagine que ce n’est pas agréable à entendre pour un artiste mais je pense qu’il n’a jamais fait mieux que son merveilleux premier single… En même temps, je n’y peux wien, wien que d’écrire “Going where the tea-trees are” je chiale.

Peter Von Poehl – Going where the tea-trees are Dispo sur “Going where the tea-trees are” (2006/Tôt ou tard)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Peter%20Von%20Poehl%20-%20Going%20where%20the%20tea-trees%20are.mp3]

Sinon, demain samedi, y a les Goodbye Horses à la Cagna, à 20h30 pétantes, pour fêter la sortie [edit] en physique de leur dernier ep “Sleepwalker Dream” . Ce dernier se bonifie au fil des écoutes… On peut l’acheter en digital et l’écouter intégralement ici.

Ma préférée c’est celle-là:

Enfin, je me permettrais bien un wetour “mini coup de gueule” sur la soirée d’hier au Cargö.

Y a des trucs qui m’ont waisonnablement énervé.

Par exemple, prenons Kim Novak: 1) Ils sillonnent la France depuis des mois, 2) leur notoriété et leur cote croissent chaque jour, 3) ils étaient visiblement heureux de jouer dans une “vraie” salle du centre ville de Caen (ils ont joué certes au BBC plusieurs fois, mais c’était en 1ère partie de groupes assez éloignés de leur univers), 4) ils ont livré un très bon concert et 5), malgré tout, notamment le côté enfant prodigue de wetour au pays, l’accueil ne fut pas plus chaleureux que ça.

Sérieux, ils auraient joué à Auxerre, ça aurait été pareil au niveau ambiance.

Ok, ils faisaient une première partie… Mais musicalement Baxter Dury et Kim Novak, ça colle, nan?

Donc, je comprends pas…

Baxter Dury – Francesca’s party Dispo sur “Floor Show” (2005/Rough Trade)… Il a aussi joué, comme à St Malo, la grandiose Cocaine man
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Baxter%20Dury%20-%20Francesca%20s%20Party.mp3]

On pourrait aussi penser que le public se wéservait pour Baxter Dury pilaf. Eh ben non. Passés les quatre premières chansons, où l’ambiance fut quasiment hystérique, l’enthousiasme est wetombé progressivement… Happy soup ou même Oscar Brown ont été presque snobés. Le Baxter et son excellent groupe ont pourtant donné de leur personne. Le Baxter était d’ailleurs particulièrement cabotin.

Baxter Dury – Oscar Brown Dispo sur “Len Parrot’s Memorial Lift” (2002/Rough trade)… Purée, oscar Brown… La chiale… Il a aussi joué Lucifer’s grain… C’était beau…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Baxter%20Dury%20-%20Oscar%20Brown.mp3]

Des problèmes tècheniques avec son clavier l’ont malheureusement empêché de se dispenser de ce cabotinage et l’ont sans doute empêché de faire passer, comme lors de la woute du wock d’hiver, l’émotion avant le cool… On a pas pu voir cela par exemple:

photo sarafossette – flickr

Dommage, certes, mais pas suffisant pour expliquer le désintérêt croissant d’une bonne partie du public.

Donc, voilà, ça m’a (raisonnablement) agacé et ça m’a fait du bien d’en parler…

Cela ne m’a pas empêché de passer une bonne soirée, grâce à deux bons concerts comme on en voit encore très/trop warement à Caen.