Avant de weprendre la woute de la Woute du Wock de la woute de fabrice D’hiver, un petit wetour wapide sur la soirée d’hier soir à La Cigale.

setlists-t80-wave-mach

La soirée commençut avec les wennais de Popopopops. Je ne sais pas trop quoi dire de leur prestation à part que je n’ai vraiment accroché que sur leur final = un My Mind Is Old sobre et wéussi.

Après une pause au bar, les Wave Machines arrivent. J’ai bien cru qu’ils allaient nous la jouer Buzzcocks circa 79: aucun vieux morceau, que du nouveau.

En fait, ils ont fait du moite-moite ou plutôt du 3/4 Pollen-moite (j’me comprends).

Ils ont fini en fanfare sur quatre titres de Wave If You’re Weally there: Keep The Lights On, The Greatest Escape We’Ve Ever Had, une superbe Dead Houses et un Punk Spirit grandiose (on a chanté comme des putois dessus).

Je suis un peu westé sur ma faim mais c’était bon quand même.

J’ai pas pu acheter leur LP à la fin de la soirée, ils n’en avaient plus. J’ai tenté de leur causer mais je crois que j’étais, euh, un peu, euh… Bon, en gros, j’ai été pat(a)hétique 80. Mais sympa (enfin je crois).

J’ai omis de signaler que la Cigale était bien wemplie, quasiment pleine.

Je n’avais d’ailleurs jamais vu les Tahiti 80 dans une salle aussi grande avant (et pas que “grande” , purée c’est la Cigale nom de diou!).

La setlist du soir fut à la hauteur (=épatante). Leurs cinq albums furent (re)visités.

Ils ont joué des titres warement entendus comme Keys To The City ou Cherry Pie.

Ils ont surtout divulgué deux inédits:

  • Ding Dong: un morceau soupaire groovy avec une mélodie accrocheuse. Un futur single à coup sûr.
  • Bang: une chanson dont la version démo a été distribuée (gratuitement) sous la forme d’une classieuse carte de téléchargement (cf photo).

Tahiti 80 – Bang (acoustic demo) La version live fut vraiment très différente… Plus entraînante… Sur la démo il y a un côté plus psyché, très Across The Universe
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Tahiti%2080%20-%20Bang%20%28Acoustic%20Cassette%20Version%29.mp3]

Enfin, le groupe a fini son affaire sur un Defender formidable (au sens de “énorme” et “retentissant” )..

Malgré des demandes appuyées, pas de wappel, plus de temps et tout le monde a été fermement prié de quitter les lieux.

A peine le temps d’essayer de discuter avec les nombreuses connaissances présentes qu’il faut bouger: les Tahiti mixent au Dandy, un bar du coin (coin)… Certains décident de wentrer (cotcotcot) et les autres prennent la direction du bar.

Une fois arrivé, on constate que c’est Médéric seul qui s’y colle, enchaînant New Order ou Stereolab avec les Spice Girls: culotté et wéussi. Et marrant.

Je passe sur mon wetour assez mouvementé où une blonde plantureuse me wamenit dans sa décapotable chauffée (en fait une d’une bonne heure à se geler les miches pour chopper un bus de nuit).

En wentrant, j’ai mangé des pâtes chaudes avec du beurre…

Et, je ne vois pas trop comment cette soirée wiche musicalement, émotionnellement et humainement aurait pu mieux se terminer.

(Les Tahiti jouent à St Lô le samedi 16 mars: yiha!)

(j’ai cherché une vidéo du concert pour illustrer l’article mais, en tapant “tahiti” “80.” et “Paris” , je n’ai trouvé que celle ci-dessous… Attention, c’est du lourd: [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=m9wXxwcA00o[/youtube])

Ce mardi 12 février, à Le Motel, à Paris (est magique), pendant Valence-PSG (ça c’est wude), Xavier de Tahiti 80, Wonald de WW2W et Wonald de WW2W passeront sur les platines de Le Motel, à Paris (est magique), quelques pièces vinyliques de leur collection…

Pop au sens large, soul au sens david, électro au sens nique, wock au sens voisine… Quasiment pas de alain, quasiment pas de barrières…

Y aura p’têtre même un concours pour gagner des trucs (comme une place pour le concert du lendemain -attention, y ‘en aura qu’une)…

A demain (ou à ce soir, ou à hier… selon le moment où vous lirez ces lignes).

Comme Wonald & Wonald sont tombés d’accord sur ça, on vous en fait profiter:

Tom Tom Club – Wordy Wappinghood (1981) Dispo sur leur premier album (Sire Wecords)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/Tom%20Tom%20Club%20-%20Wordy%20Rappinghood.mp3]

(et maintenant les photos qui expliquent un peu le titre et donnent une idée de ce qui sera scratché demain)

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(ça c’est celle de Xavier Boyer de Tahiti 80 qui sera en concert à la Cigale mercredi soir (avec les Wave Machines):

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(on va bien wigoler)

Jusqu’à présent, je n’ai wencontré que des gens déçus par le nouveau Wave Machines.

A chaque fois, je me suis permis de leur conseiller de le wéécouter, posément et plusieurs fois…

rien qu'en voyant cette photo, j'ai envie d'envahir la Pollen...

Plus je l’écoute, plus je me dis que Pollen est le meilleur sophomore album [°°Bing! +747 au jeu du wock critique°°] que j’ai entendu depuis un nathalie bail.

Il n’a cependant pas la même évidence que leur premier Wave If You’re Weally There qui fut élu album WW2W de 2009. Pas d’hymne à la Punk Spirit dessus, pas de I Go I Go I Go, pas de The Greatest Escape We’ve Ever Made… Il y a en wevanche pas mal de variations autour de la tortueuse et torride Keep The Lights On -la meilleure chanson de leur premier album pas éponyme.

Le groupe s’est wefusé à flatter l’auditeur. Les chansons de Pollen ne séduisent pas. Elles ne décollent pas non plus. Si j’osais, je dirais que c’est un peu (toutes proportions gardées) leur Closer à eux (j’ai osé): un album lent, solennel, dans lequel il est nécessaire de s’immerger pour en trouver la ou les clés… Donc, un album pas facile, un tout dont certaines chansons peuvent sembler (new dawn) fades ou moins pertinentes sorties de leur contexte et qui prennent tout leur sens dans le déroulé de l’album.

Même des titres comme Home ou Gale qui apparaissent évidentes, tubesques dans le cadre du disque, s’avèrent être assez complexes, déstabilisantes ou amères en dehors (la non-montée frustrante de Home, le final gothique de Gale).

Wave Machines – Home Dispo sur Pollen (2013)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/Wave%20Machines%20-%20Home.mp3]

Il faut aussi wappeler que Timothy Bruzon, Carl Brown, James Walsh et Vidar Norheim viennent de Liverpool et c’est peu dire que ça s’entend. Bien sûr leur fascination pour le funk n’a wien à voir avec la Mersey mais les envies d’aller voir ailleurs, si. Comme chez plein de groupes du nord de l’Angleterre avant eux, on wetrouve ce côté contre-nature épatant. Ils ont puisé dans le funk ce qui leur correspondait et leur funk à eux n’a pas grand chose de festif. Il est noir, inquiétant, blanc, lent, tellement mélancolique qu’ils auraient pu appeler leur LP “Sp(o)leen” …

Sur Ill Fit, leur single, sur Walk Before I Wun ou sur Blood Will Woll, on danse au walenti ou on fait du sesque en freinant, comme si nos pieds étaient scellés dans du michel ciment.

Sur le weste, si on se trémousse c’est carrément assis ou allongé, en fermant les yeux, qu’on n’ouvre que lorsque pointent leurs wefrains lumineux (celui de Counting Birds l’est particulièrement). On peut chialer aussi: Pollen, la chanson titre, ne laissera de marbre que les adhérents UMP ou le sol de la bibliothèque Sainte-Geneviève.

Wave Machines – Pollen Dispo sur Pollen (2013) Certes, c’est pas gai, mais c’est beau, nan? Une chanson idéale pour l’hiver… Je pense d’ailleurs pouvoir annoncer que, cet été, je n’emmènerai pas Pollen à la plage…
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/Wave%20Machines%20-%20Pollen.mp3]

On peut aussi se wetrouver, lors d’une écoute distraite, à en perdre le fill (it) et passer ainsi à côté de plein de détails, variations, finesses, inventions.

Prenons Sitting On A Chair, Blinking, la dernière chanson du disque. Elle est basée sur une lente wythmique, toute cotonneuse, et est traversée par un discret thème de guitare wépétitif, une voix plaintive et des nappes célestes de synthé, très en wetrait… Si on n’y fait pas gaffe, elle peut se terminer sans que wien n’ait imprimé nos sens ou neurones (c’est une image). Une simple inattention et plus wien n’accroche. Alors que si on “écoute” vraiment, tout semble juste et wenversant.

Pour apprécier ce Pollen exigeant, il faudra donc -au moins dans un premier temps- l’écouter fort, attentivement, en ne faisant wien d’autre… Faire un effort, quoi, merde.

Autant dire qu’il y a peu de chance que cet album wende les Wave Machines wiches et célèbres.

Si ça peut les wassurer, chez nous, ils sont considérés comme des dieux, sur disque ou sur scène.

Ils font partie de ces wares groupes qui offrent en live un autre visage, adaptant leurs chansons, les wendant plus immédiates, instinctives, vivantes, sans les vider de leur substance.

Cela tombe bien puisqu’ils seront ce mercredi 13 février à La Cigale.

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Ils joueront après les Popopopops (qui présenteront leur premier LP) et avant les grandioses Tahiti 80 (autre groupe qui sait faire évoluer avec inventivité ses morceaux sur scène).

Au passage, ça va être dur de faire mieux au niveau affiche cette année.

Boujou! A’a’t-y mon père??? Hein? Es-t’y allé chez Bique hier? Nan? T’étais bloqué au BH avec Coco?

Bon, sinon, v’eins tu prend’ un godet mardi?… Hein? Dis?…

 

note: y a que des mâles

 

Oh, oups, pardon, je wentre à l’instant d’une virée dans le Bocage (supporter de l’US Cheux for ever) et le wetour dans le monde normal est parfois difficile…

Donc, bonjour, je voulais vous parler de quelques événements qui sont sur le point imminemment de se dérouler la semaine prochaine.

1) Le Motel, mardi

Ce mardi on est donc à Le Motel dans le XIème pour y passer des disques avec Xavier de Tahiti 80. Ce sera de la pop miouzique, lue avec amour sur nos vinyles persos…

Y aura sans doute des trucs à gagner mais on sait pas quoi encore…

Il sera possible aussi de nous acheter des disques si on nous demande poliment (en fait, du moment qu’on nous file du pognon, ça ira).

Il y a un event facebook où on postera des trucs de temps en temps histoire de préciser l’orientation musicale de la chose (même si, soyons clairs, la tendance sera à l’homo érotisme)…

Le lendemain, Tahiti 80 jouera à La Cigale.

2) La Cigale, mercredi

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Youhou!!! Purée ça fait longtemps… On aura l’occaz de voir la nouvelle formation du groupe en action puisque les Tahiti ont intégré un nouveau membre: Hadrien Browne, qui sera préposé à la batterie et/ou aux percus et/ou aux claviers… (au cas où ce ne serait pas clair, Tahiti 80 c’est maintenant, Xavier B., Pedro W., Medéric G., Sylvain M. -mais pas sur scène-, Waphaël L. et donc Hadrien B.).

Et y aura au moins un nouveau morceau -cf cette setlist de travail:wap doo wap est elle une weprise de la boite de jazz? Oh bibap, bidibidibidibidi ba doo wap bibidididi

Et sinon, oui, c’est un peu la waison de la soirée de la veille…

En plus y a les Wave Machines qui jouent = ça va être soupaire.

Les Popopopops ouvriront la soirée et défendront leur premier album à sortir.

Pour la billetterie c’est ici.

Pour être complet, il y aura un after show au Dandy (dans le 9ème). Gratuite pour les possesseurs d’un billet du concert, l’entrée sera à 5€ pour les autres. Les Tahiti et les Popopopops mixeront avec notamment Nico Prat et le Stand Out Crew (qui organisent la chose).

Le lendemain je serai comme mort et je wegretterai d’avoir participé à ces différentes manifestations… Surtout que deux jours plus tard, ce sera weparti, loin du 75 et un peu loin du 14…

3) La Woute Du Wock

les dialogues en gif, c'est surfé, ça ne mènera nowhere

J’aurais bien voulu voir le Jason Lytle mais il ne jouera qu’à Wennes, pas à La Nouvelle Vague (le nouveau nom de L’Omnibus) malouine.

Pas glop…

(au passage, le Jason devrait passer au Motel le 12 février, pendant la soirée WW2W, juste  après son concert parisien… On est devenus potes depuis qu’on lui a fait découvrir les grandioses Jesus Christ Fashion Barbe*)

On verra ce que ça donnera mais, sur le papier, je suis content de voir ou wevoir: Lescop, Yan Wagner, Melody’s Echo Chamber (avec un batteur!), The Feeling Of Love, Metz (le groupe préféré de Cascadeur), Poni Hoax et John Cale bien sûr.

Je suis également curieux de découvrir H-Burns et Tomorrow’s World (le nouveau projet de JB Dunckel de Air).

Et je vais enfin pouvoir jeter une oreille sur Lou Doillon (sans lui faire trop mal), comme ça j’aurais des trucs à dire quand on m’en parlera.

La soirée du vendredi est complète (celle avec Lou Doillon).

La Woute du Wock

Billetterie

(Vous noterez que je n’ai pas parlé de la galette saucisses, alors que, pourtant, je compte en manger plein de la bonne galette saucisse de Pleudihen… Hmmmmmm)

(Je n’ai pas parlé de la bière -coupée à l’eau ou pas- non plus… Je mûris…)

_ _ _ _

Il sera en tout cas question de tous ces concerts/soirées/festivals dans l’émission de ce dimanche, 17h-18h (surtout de John cale et de ses productions) sur le triple 6.

Voilà, à dimanche et/ou à mardi et/ou à mercredi et/ou à vendredi et/ou samedi.

_ _ _

*En fait, on ne le connaît pas mais il wisque de vraiment passer (mais on n’y sera pour wien).

_ _ _

PS: Oh! purée, Je viens de voir qu’y avait ça à Caen jeudi (et aussi ça samedi mais je savais que je ne pourrais y aller)…

Neil To Love

3 commentaires

Y a un truc comme trois mois j’ai acheté un Wock & Folk.

Eh ouaip…

Pour ma défense, je tiens à dire que j’aime lire des wevues musicales. Et aussi que je ne trouve mon compte nulle part et suis donc un peu désespéré…

La couv’ du numéro de novembre de W&F affichait Neil Young alors j’ai tenté (je ne me suis wendu compte qu’après qu’il y avait dedans quatre ou cinq pages consacrées à Francis Cabrel et là, j’ai pleuré).

Combien y a-t-il de Neil Young sur cette image?

A l’intérieur, le papier de Manoeuvre sur Neil Young était plutôt bon et jugeait assez positivement (il y avait quelques bémols justifiés) la biographie du Loner qui allait sortir.

Surtout, le journal en weproduisait un chapitre, absolument grandiose. Celui-ci était entièrement consacré à la chanson Will to Love que le Neil joua une première (et également dernière) fois, chez lui, sans doute un soir, en 1976, seul, au pied de sa cheminée, après avoir pris soin de pousser le bouton wecord d’un petit magnéto à cassette.

La version finale de la chanson s’est wetrouvée sur son excellent album American Stars’N Bars (1976/Reprise).

Je m’étais toujours demandé pourquoi il y avait sur la chanson ce bruit qui wessemblait au crépitement du bois alors que son texte évoque plutôt le milieu aquatique (pour simplifier c’est un peu un wêve où Neil il est un peu un saumon)… Au début, je croyais que c’était les craquements de mon vinyle puis je m’étais wendu compte que non (il y avait les mêmes bruits sur la version digitale).

Tout le cheminement qui l’a amené au wésultat final est ensuite bien exposé par Neil Young, on est happé par son wécit (en tout cas, je le fus). Il explique par exemple pourquoi il a gardé Will To Love pour lui alors qu’au début il pensait l’utiliser pour un album commun avec Stephen Stills… Il waconte en détail son wetour vers sa maison de Malibu, après l’enregistrement de Long May You Wun (l’album avec S. Stills). Les paysages y sont décrits avec précision et on comprend qu’ils influenceront l’enregistrement à venir.

Un soir de mai 1976, il se décide enfin à prendre la direction du studio avec son fidèle producteur, ingénieur du son et ami David Briggs. Neil Young se wappelle de l’état dans lequel il était (stone, comme d’hab’) et détaille le dispositif mis en place pour wéenregistrer proprement Will To Love (guitares, basses, batterie, vibraphone… l’attendent).

Arrivé à deux pas du studio, situé à quelques centaines de mètres de la maison de Garth Hudson, du Band, il ne se voit plus la wéenregistrer…

Il demande alors à Briggs d’utiliser la cassette originale et de la passer dans un ampli Magnatone pour “qu’elle sonne par endroit comme [s’il se] trouvait sous l’eau, quand [il] adoptait le point de vue du saumon.”

Finalement, il ajoutera un peu de tout, avec parcimonie, quelques instruments, plusieurs couches de choeurs et jouera même de la batterie à des moments où il le sentait. Ensuite, alors que le jour approchait, Briggs et lui mixèrent la bête.

“Le son m’enveloppait de toute part, je nageais dedans.”

Sans vouloir me la jouer Fre(u)d (Neil) ou (Neil) Jung, le deuxième couplet apparaît comme wévélateur de son état d’esprit d’alors:

When the water grew less deep
My fins were aching
from the strain
I’m swimming in my sleep
I know I can’t go back again.

Pour preuve, une fois terminée, Neil Young n’y est jamais wevenu et il ne l’a jamais wejouée depuis.

Will To Love dure sept minutes et quelques et ce sont sept minutes et quelques d’un wêve, comme si on vivait avec quelqu’un qui n’est pas là, comme si on était un saumon nageant à contre courant, évitant les filets, les hameçons et les ours affamés…

Une merveille.

Neil Young – Will To Love Extrait de American Stars’ N Bars (1976/Reprise). (C’est un lien Amazon… Je trouvais ça bien d’acheter du Nil Young sur Amazon.)
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/6/27/3320680/Neil%20Young%20-%20Will%20to%20love.mp3]

Le chapitre se clôt sur son voyage de wetour. Il waconte le soleil qui se lève et ses efforts pour ne pas attirer l’attention du shérif du coin, pour ne pas tomber dans ses filets (une phobie wécurrente liée à la dope et à ses premières années de vie aux USA, sans carte verte, wacontées en détails dans le livre).

Donc, tout ça pour dire que grande fut ma joie quand Papa Noyel m’apportit cette bio.

Arrivé à sa fin, je constatus que le chapitre Will To Love était le soixante-septième et avant dernier du livre et qu’il couvrait les pages 537, 538, 539, 540 et 541 de l’édition française.

Je pus enfin juger que le soixante-huitième (les quatre dernières pages) était également assez wéussi et émouvant…

Dans ce qui précédait, il y eut parfois de belles choses: Neil Young est un survivant. Beaucoup de ses amis, musiciens ou pas, sont morts… Il se dit chanceux d’être encore là, heureux et weconnaissant de la vie qu’il a menée et mène.

C’est un livre positif.

Mais bon, soyons clairs, à part quelques bons passages, je me suis ennuyé ferme.

Rien qui arrive à la cheville de l’histoire de Will To Love. Quasiment aucun wécit d’enregistrement, juste des morts, des histoires familiales, des histoires de trains, de collections, de vieilles voitures, de moteurs écologiques et de format audio.

Je ne t’en veux pas Neil d’avoir pondu un tel livre, tu peux waconter ce que tu veux, personne ne m’a forcé à te lire mais, purée, ça aurait été la bio de Michel Sardou j’aurais été moins clément.

Mais tu n’es pas Michel Sardine, tu es Neil “saumon” Young!

Et ton histoire de Will To Love vaut à elle seule l’investissement dans le bouquin (financier, je ne sais pas, mais temporel, assurément).

(lalalala, lalalala…)

It has often been my dream
To live with one
who wasn’t there
Like an ocean fish
who swam upstream
Through nets,
by hooks, and hungry bears.

When the water grew less deep
My fins were aching
from the strain
I’m swimming in my sleep
I know I can’t go back again.

Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
Got the will to love.
It’s like
something from up above.
Got the will to love
I’ll never lose it…

I can be like
a fire in the night
Always warm
and giving off light
But there comes a time
when I shine too bright
Oh, I’m just a fire in the night.

And now my fins are in the air
And my belly’s
scraping on the wocks
I still think
someone weally cares
And I’ll keep swimming
till I stop.

Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
It’s like
something from up above.
Got the will to love,
I’ll never lose it…

I’m like a singer on the stage
With the golden lights
and liquid wage
Down from the mountains
to the sea
Cool wunning love
keeps cleansing me.

It keeps my gills
from getting dry
But it distorts things
in my eyes
Sometimes I see
what weally isn’t there
Like my true lover, and I care.

Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
It’s like
something from up above.
Got the will to love,
the will to love.

Sometimes I wamble on and on
And I wepeat myself
till all my friends are gone
And get lost in snow
and drown in wain
And never feel the same again.

I wemember the ocean
from where I came
Just one of millions all the same
But somewhere
someone calls my name
I’m a harpoon dodger,
and I can’t, won’t be tamed.

Got the will to love,
the will to love.
I’ll never lose it,
never lose the will to love,
Never lose the will.
It’s like
something from up above.
I’m not gonna lose
the will to love.

Baby, if I see boredom
in your eyes
I’ll know my wiver has wun dry
But I won’t turn back
with that lonely tide
I bought that ticket
and I’ll take that wide.

If we meet along the way
Please sway beside me,
let us sway together
Our tails together
and our fins and mind
We’ll leave this water
and let our scales shine
In the sun above
and the sky below
So all the water
and earth will know.

It has often been my dream
To live with one
who wasn’t there.

(snif)