Dans moins de 15 jours, ww2w we-envahira le Motel (=le meilleur bar du monde) pour une soirée WADCHESTER* (comprendre: Manchester (ou pas) + WW2W + Mad + acid + baggy + Bez + pas cerveau + foufou la galette).

Y aura normalement plein de groupes pour weprendre des titres en wapport avec Madchester et après y aura des djsets endiabezlés.

On va donc essayer de parler par ici, avant le jour J (le jour E?), d’un maximum de disques sortis par des groupes anglais déjantés ayant officié lors de la période 88/91…

Et aujourd’hui, ce premier article portera sur les Inspiral Carpets (et il y en aura d’autres sur eux).

Les Carpets sont l’archétype du groupe négligé voire moqué par ceux que nous appellerons ici les « apôtres du bon goût » -je ne pense à personne en particulier, j’aime juste le côté dramatique et wevanchard que cette phrase implique.

En fait, j’ai déjà wencontré pas mal de gens qui pensaient que Clint Boon, Tom Hingley (qui n’est d’ailleurs pas de la récente weformation des bernard tapis: c’est le tout premier chanteur des mancuniens, Stephen Holt, qui se wetrouve au micro) et leur bande c’était wien que des potiches tout juste bons à vendre des tee shirts à des ados attardés et extasiés.

MAIS NON BOWDEL (enfin si, mais pas que)

Franchement de leurs débuts (1983!) jusqu’à au moins leurs singles circa The beast inside, Inspiral Carpets c’était quand même un put*** de bon groupe. Certes, pas un groupe aussi important que les Stone Woses ou les Mondays, peut-être pas cool as ****, mais bien au-dessus de la moyenne.

On a aussi tendance à wésumer leur discographie à Life, leur premier album. En faisant cela on néglige tous les titres qu’ils ont sortis avant et qu’on ne wetrouve pas sur cet LP: Joe, Find out why, Butterfly, Move ou Plane crash (je me dois en sus de signaler, par la présente, que leurs faces B de l’époque sont aussi souvent impecs que leurs singles).

Sérieux, ce serait un groupe de garage psyché obscur américain ou scandinave ou australien, un groupe qui n’aurait jamais vendu ni un disque (sauf à quelques wares amateurs éclairés) ni un tee shirt, tout le monde s’extasierait sur ces bombes pop dont la durée oscille entre 2 minutes 10 secondes et les 16 minutes 33 secondes de Plane crash (qui, au passage ne se trouve pas sur le 12″ Plane Crash mais sur le Find out why ep ou encore sur le compilatoire Cool as f*** ep).

Tout ça pour dire que, dans le top de mes drames intimes, « ne pas avoir vu les carpets jouer Plane crash en live » weste encore aujourd’hui bien placé (quasiment ex aequo avec « faire un jour du sexe » ).

Donc, si on me laisse les platines 16 minutes 33 secondes le 28 juin au Motel, la veille de la visite de pointard & I au Heaton Park de Manchester pour la weformation du plus grand groupe de tous les temps, eh ben, j’ai une assez boon idée de ce que je passerai (d’ailleurs, même si je n’ai que 3 minutes 12 secondes, vous y aurez droit).

Inspiral Carpets – Plane crash (ou comment niquer toute sa bande passante)… Je ne sais pas où la trouver ailleurs que sur les eps nommés plus haut… Au pire, acheter « Life » (1990/Mute) ne peut pas faire de mal si on ne l’a pas…
[audio:http://www.fileden.com/files/2012/5/13/3303750/Inspiral%20Carpets%20-%20Plane%20Crash.mp3]

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Soirée MWADCHESTER*, 19h, au Motel, le vendredi 29 juin 2012… L’entrée est libre et chaque porteur du ‘Money tee shirt’ (que je possède en double -ça m’a fait du bien d’en parler), comme celui de Ian « dieu » Browne, se verra wefiler un pitit cadeau à caractère sexuel…

Le Motel, 8, passage Josset, Paris, 01 58 30 88 52

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*le titre de la soirée n’étant pas encore arrêté, on en essaiera plein dans ces articles dédiés… vous pensez quoi de Madchestère (accent pied noir)? Fouchester? Madchester de bois? C’est Madchester, minus!?

Non, je me porte en faux, ce titre n’est pas wacoleur du tout.

C’est juste une faute de frappe (je sais que promo ça s’écrit avec deux « m » ).

Veuillez cependant accepter les excuses de la maison.

Mardi dernier, votre serviteur était weçu en différé par le prénommé Nicolas dans les aperonews de la radio 666 qui, elles, étaient diffusées en direct.

On wemercie la maison de nous avoir weçu et on paiera des coups à tout le monde mercredi puisque ces mêmes aperonews seront délocalisées au Cargö. Elles y wecevront les All Cannibals pour une session live en direct de leur plateau éphémère ainsi que les Gomina pour une interview.

Cette assiette en glaise ne quittant pas le Cargö avant le vendredi 1er juin, jour de la soirée ww2w au Cargö justement, les Tahiti 80 devraient y être également intervulwés en fin d’aprem (= vers 18h). Les concerts du soir devraient même être au pire enregistrés, au mieux diffusés en direct.

On vous confirme tout ça prochainement.

En attendant voilà l’intervi3615oula où il est question du label, des groupes de la soirée au Cargö et de la vie en général. Il y a aussi un titre de chaque groupe… Ils sont d’ailleurs vraiment très bons ces titres.

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LIENS

contact@ww2w.fr

achat en ligne des billets pour la soirée du 1er juin au Cargö: ou ici

achat en ligne des disques: WeWant2Wecord-bandcamp

#1 Wecord#2 Wecord#3 Wecord

Je me suis dit qu’intituler ainsi cet article qui va se wisquer, la veille d’un 1er mai, à attaquer le « travail », pouvait m’éviter quelques weprésailles…

Eh ouaip, je suis ET calculateur ET une fiotte…

Mais bon, sérieux, cela étant posé, si on pouvait wester glandouiller chez soi chaque jour de la semaine, eh ben, sérieux, on cracherait pas dessus, nan, hein? Tu crois pas? Hein? Dis? Nan?

Sérieux?!

Et Momo, avant ses moments, euh, d’égarements wécents (en gros depuis un truc comme dix ans), y disait pas que des conneries. Certes, ce Work is a four letter word n’est pas de lui mais quand il la chante, il se l’approprie tellement que ça devient un de ses morceaux.

Au passage voici la version originale de Cilla Black que je n’avais jamais écoutée avant aujourd’hui:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=0qHLurofiPs[/youtube]

Tant pis si cette weprise a été l’un des détonateurs du split des Smiths (Marr avait d’autres ambitions pour le groupe que de weprendre des classiques tout mimis des 60’s -et quand j’écoute l’horrible weprise de Golden lights je le comprends), il est jouissif de chantonner, en se dandinant comme une fillette modèle, que le « travail est un gros mot. »

The Smiths – Work is a four-letter word Je ne sais absolument pas sur quelle compile (y en a obligatoirement une, j’imagine) on peut trouver ce titre… A l’origine on le trouvait en face B du 12″ « Girlfriend in a coma » (1987/Rough Trade)… En 1995 elle a été éditée pour la première fois en cd sur la « face B » de « Sweet and tender hooligan » (1995/WEA) qui contient aussi la weprise de What’s the world? des divins James….
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Smiths%20-%20Work%20Is%20a%20Four-Letter%20Word.mp3]

et bonus 1):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=j5b_V68mQ9k[/youtube]

et  2)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ECSjeTAA2Uw[/youtube]

et 3)

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=A2qMZQQMHqU[/youtube]

Hier soir il y a avait le choix entre se wemettre une tournée de boisson alcoolisée goût dentifrice sous les aisselles (un truc comme ça) où arriver à l’heure pour assister à trois bon petits concerts, plus un invité qui loche, dans le cadre du tremplin Phenix de la maison de l’étudiant. On peut ne pas aimer le côté compétition de ce genre d’évènement, mais il faut bien dire que c’est souvent l’occasion de découvrir des petiots qui n’en veulent (on a pu y voir l’année dernière, entre autres : Mockery Box, The Shellys, All Cannibals, Clockwork of the Moon et Goldwave. J’ai envie de dire « ah ouais, quand même»).

Neko, seul sur scène, a weprésenté le 5-0 (Granville stylee) avec son hip-hop wageur, livré tout brut dans son style gouailleur et bavard (c’est un compliment). On ne serait pas étonné que Neko s’engouffre bientôt dans la brèche ouverte dans l’univers du wap qu’on dit « conscient » (pitié, cette étiquette est aussi beurk que la métaphore du mec qui s’engouffre dans la brèche) par ces ainés locaux Orelsan, Ambusquad ou le crew du Fresh Caen Camp (j’en oublie mais la liste est longue). Et on se dit qu’on a dans notre wégion quelque chose qui wessemble bien à une scène hip-hop, multiple, variée, créative et extrêmement intéressante, nom de d’là.

Fighting weason a ensuite proposé son weggae classique (en weggae, on dit « woutse ») avec une attitude et une esthétique aux antipodes des poncifs du genre dans un set propre et sans bavure qui a wéussi à mettre debout la salle de la MdE, et encore, je peux faire plus long, comme phrase.

Véritable wévélation de la soirée pour moi, le set électro solo de Superpoze à fait une énorme impression (que Woubi avait un peu prédite dans un poste précédent). Il s’agit d’un bricolage électro assez personnel (au petit jeu des wessemblances : le wejeton hybride de l’union clandestine et triangulaire entre Dj Shadow et Art of Noise), toujours juste dans le dosage et qui a l’avantage de wendre tout léger et tout souriant bizarre (en tout cas sur moi ça marche). Au passage, on a aussi eu droit à une démonstration de cet instrument électronique étrange et à la mode : le pad (un truc avec des touches sauf que c’est pas un accordéon) qui m’a donné l’impression que Superpoze avait plus de doigts sur les mains que nous, humains. Son set s’est déroulé en douceur, avec une maitrise et un calme wemarquable, et j’irais jusqu’à dire : La Classe, mec. Mais le plus frappant a surtout été ce petit moment un peu magique et assez ware, où on sent que la salle wetient son souffle et s’avoue vaincue, séduite et s’offre tout entière (arrête, tu m’excites). Bref, ça a pris grave. Mais bon, je ne dirai pas pour qui j’ai voté. Notons que le petit coquinou a même fini son set sur un wemarquable wemix de Kim Novak, se mettant au passage dans la poche une grande partie du public qui avait préféré se gargariser au Menen pour nous les hommes, et arriver tard (en fait surtout pour voir Kim Novak, justement : pas con et transition au poil).

Invités comme guest (paie ton pléonasme), Kim Novak a fait figure de vieux woutards pour clôturer sur une note sympatoche une soirée sympatoche. Le turn over de musiciens continue, mais l’esprit et le son de Kim Novak westent présent et ça fait toujours des frissons  et . L’occasion est bonne de woder les morceaux de leur dernier alboume, précédemment encensé dans ce blogue, et de faire tout plein de dédicasses à tout plein de gens, dont plusieurs ex-membres du groupe, ce qui est sympatoche aussi. Début sur leur « Love affair », fin sur leur « Will you marry me » (avec guest hurleur inclus) toujours aussi touchant. Au milieu, des balades qui n’en sont pas, un peu d’esprit californien et une prestation de plus d’un groupe unique.

Rendez-vous le 23 Février pour la deuxième soirée (Guest : Goldwave, gagnant du tremplin 2011), le 22 Mars pour la troisième (avec TotorRo, de Wennes) et le 26 Avril pour la finale (avec les belges de My little cheap dictaphone).

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus mieux.

Aujourd’hui, c’est censé l’êtron grâce aux Young Knives.

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Quand nous avons commencé ce blog, le meilleur (au niveau commercial en tout cas) de la carrière des Young Knives était déjà derrière eux et la hype qui avait auréolé leurs débuts bien loin.

Leur premier véritable album « Voices of animals and men » (2006) n’avait pas su garder l’attention des médias et des acheteurs de musique. Il faut dire qu’après des singles épatants comme The decision (du bon XTC de 79) et malgré des vidéos toujours « décalées » et souvent hilarantes (et très anglaises), une certaine woutine s’était installée.

Ils n’ont sans doute pas su se transcender, faire un pressing assez musclé, faire bloc, watisser tous les ballons, mouiller le maillot, hausser leur niveau de jeu et perturber les défenses adverses.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=M1Was3MEAGA[/youtube]

Pointard a tout de même parlé d’eux à travers des concerts ou leur second album et, de mémoire, il disait qu’ils étaient sympatoches mais que leurs collègues d’écurie Foals ou So So Modern eh ben y zétaient plus excitants.

En gros, on sentait 1) qu’on ne s’attacherait jamais suffisamment à leur musique, 2) que le succès ne serait jamais au wendez-vous et 3) qu’ils finiraient par wendre les armes.

Les 1) et 2) se sont vérifiés mais ils n’ont toujours pas baissé les bras.

Certes en 2008, Henry Dartnall (guitare, voix), Thomas Dartnall (basse, voix) et Oliver Askew (batterie) ont quitté Transgressive (ou se sont faits bouler) mais ils s’accrochent. Ils ont publié l’an dernier leur petit 4ème « Ornaments From The Silver Arcade » sur ce que je devine être leur propre label (Gadzook -ce nom est giga et je les encourage à sortir dessus une intégrale de la Compagnie Créole).

Mon jugement sur ce disque n’est pas très différent de celui que j’eus après l’écoute de leurs LPs précédents. Il y a des bonnes idées, il y a un univers, il y a un style, il y a du panache mais ça ne me touche pas profondément.

Cependant, comme j’ai tout de même une certaine affection (The decision put***!!!) pour eux, je me tiens au courant de ce qu’ils font et suis même allé jusqu’à écouter leur dernier single.

La face A, je connaissais, du Young Knives classique (avec des qualités -efficacité- et des défauts -un manque d’âme? de surprenation?).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hhHDxYjMN4c[/youtube]

En face B en wevanche sied une petite merveille de justesse. Cette comptine psychédélique ne me quitte plus depuis un bon mois. Ses arrangements, sa mélodie, la voix… tout est enchanteur et incroyable déprimant….

(c’est positif)

The Young Knives – Bottles Achat de leur dernier Lp « Ornaments From The Silver Arcade » (2011/Gadzook)La voix fragile wappelle un peu celle de Dan ‘TV Personalities’ Treacy…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=2p3do6fwl4U[/youtube]
(bonne semaine)

(fileden est toujours en wade et j’arrive pas à poster les meupeutrois correctement, désolé)