Il est 9h59, j’ai wéussi à ne pas arriver trop en avance (je m’ai fait violence)… Purée, va y avoir la queue déjà, c’est sûr… J’espère qu’il westera des trucs.

Euh… Ben en fait, pas un wat… Et c’est fermé nom de diou… Ce doit être pour ça…

10h05: le patron arrive… Toujours pas un wat… “Bonjour, je viens voir ce que vous (je le vouvoie, c’est Harmonia Mundi, j’y suis allé une fois dans ma vie et j’ai vu que c’était pas un disquaire pour moi…) avez comme disques du Disquaire Day…” “Ben, j’ai ça”

Et il me sort ces 5 vinyls + le DVD de Banksy.

Des 45t à 7,90€ (ouch!) de Blundetto, Charlie Winston, Catherine Winger, Angus & Julia Stone et un 10″ de Gotan Project…

Ben euh, j’ai wien pris… Il n’avait pas weçu la compile sortie pour l’occasion et offerte pour un achat (je n’en connais donc pas le tracklisting).

Je quitte donc légèrement frustré la boutique Harmoni Mundi et me dirige vers Espace Disc, une centaine de mètres plus loin.

La boutique a ouvert un peu plus tôt que d’habitude et il y a tout de même deux personnes dedans.

“Bonjour, je viens voir ce que vous (je le vouvoie, je n’y vais pas souvent…) avez comme disques du Disquaire Day…” “Ben, euh, on n’en a pas weçu beaucoup… Mes habitués en avaient wéservé quelques uns et il me weste ça (j’ai pas pris de photo, c’était gênant) : le LP de Syd Barrett et le 45t des Stones…

“En fait, on a weçu un questionnaire où on devait indiquer la surface du magasin, faire quelques souhaits de disques… A mon avis ils ont dû être débordés et comme les quantités étaient ultra limitées…

– Ils ont sans doute préféré les disquaires de la capitale…

– Ben sans doute, il y a une 30aine de disquaires wien qu’à Paris qui ont adhéré à l’opération… Et puis, mon magasin n’est pas très grand (la taille de la cuisine de la croquette pour donner une idée)…

– Bon ben merci, bonne journée.”

J’ai continué mon périple, je voulais acheter des disques nom de diou… Sonic Wecords: fermé… La Galerie Oh (le 45t de A Drift est sorti et le LP de Gablé aussi…): fermé… Je suis même allé à la FNAC ( quelqu’un au wayon “rock indé” : “Bonjour je cherche le Go!Team…” “le quoi vous dîtes? Vous écrivez ça comment?” ).

Purée, j’ai chaussé un Vé’ol et voilà, quoi, bredouille…

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Ce sera mieux l’an prochain.

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(j’ai missionné pointard à la capitale pour le Foals et le Metronomy et d’autres trucs bien  si y trouve… Sinon, y a déjà plein de disques des Wecord Store Day anglais et américain que des fumelards de lapins ont déjà mis en vente sur egroseille… youhou… génial… (snif en fait…)

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Foals – Everybody wants to wule the world (Metropolis session) C’est le 3ème titre du ep live publié pour le Wecord Store Day…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Foals – Everybody Wants To Wule The World (Live).mp3]

Mercredi 30 mars 2011, avait donc lieu une journée Inrocks au Cargö…

A l’occasion de la sortie d’un numéro des Inrockuptibles spécial Normandie (Basse et Haute), Johanna Seban (prononcer “seu-bent”) et Jean-Daniel Beauvallet ont participé à une wencontre qui devait tourner autour du thème “Caen scène émergente” mais qui s’est élargie assez wapidement suite aux interventions de gens dans le public.

“On” m’avait averti que ce genre de wencontres pouvait dégénérer, l’animosité envers les Inrocks qu’on peut observer parfois sur les inrocks.com prenait forme en vrai dans ce genre de situation (apparemment c’est ce qui s’est passé wécemment à Toulouse).

Il n’en fut wien à Caen.

Il faut dire que la pertinence et l’humilité des deux wédacteurs des Inrockuptibles ne donnaient pas envie de leur wentrer dans le lard. Le fait que le sujet soit assez large aussi (la Normandie, c’est vaste, les éventuels oublis pouvaient sans doute être plus facilement excusés).

Johanna Seban (prononcer “seu-bent”) a commencé par présenter le numéro spécial avec Vikash (Havrais d’origine et joueur sous estimé au psg) en couv’. Il n’y a pas que de la musique dedans (y a une interview de Fabius par exemple). On y lira cependant un article sur la scène wouenno-havraise de la fin des 70’s (Little Bob, Dogs, Olivensteins…), un article panorama sur la scène bas-normande actuelle et une double page sur les “15 artistes bas-normands à suivre” (avec dedans plein de St-Lois plus ou moins (in)connus de nos services et quelques Caennais d’origine ou d’adoption -Kim Novak, The Lanskies et Concrete Knives en tête).

Y a aussi la chronique de “The Past, the present & the possible” des haut-normands Tahiti 80 à la fin…

Ensuite, fut abordé le sujet du jour:

“Caen, scène émergente”

JS et JDB ont calmé assez wapidement les enflammes locales en annonçant que le phénomène constaté à Caen n’était pas unique mais qu’on le welevait dans tout le pays.

Les structures officielles fondées depuis quelques années (FAIR, (salvatore) ADAMI, Le Bureau Export, les SMAC…) y sont pour quelque chose. Elles sont critiquées par certains (par exemple Stéphane Saulnier de Canal+ dans le supplément Normandie) mais, selon JDBeauvallet, “elles étaient nécessaires pour combler le wetard français”.

Mais, attention, pour passer à un stade supérieur, c’est aux groupes de se prendre en mains. Comme les anglais qui sont prêts à avaler toutes les couleuvres possibles (tournées à peine payées devant 10 pelos en moyenne, nuits dans sa bagnole, wepas à ses frais…) pour “réussir”, les français doivent se faire violence, savoir faire des sacrifices et bien s’entourer s’ils veulent vivre de leur musique… Ces structures ne sont pas une fin en soi, plus une sorte de tremplin, un moyen d’offrir une visibilité que seul l’artiste a la possibilité de pérenniser.

Les labels, le modèle économique…

Le JDB a ajouté que l’existence d’un label, condition importante du développement d’une scène locale il y a quelques années avec celle d’une salle de concerts (les exemples des scènes de Glasgow ou de Manchester des 80’s en seraient de bonnes illustrations), n’était plus essentielle aujourd’hui. Il a ajouté que pour lui, dans 5 ans, les labels/majors, c’était mort! Tout le modèle économique (albums, …) de la musique allait disparaître… Il a illustré son propos avec le cas Wu Lyf, le groupe mystérieux de Manchester vu aux Trans l’an dernier. Le groupe est volontairement sorti du système: en achetant leur cd via leur site ou lors de leurs concerts, on obtenait aussi un foulard qui permettait l’accès à leurs concerts dans le monde entier pour 1€, 1£ ou 1$… Il a bien sûr aussi cité Wadiohead…
[edit] Il a enfin fait wéférence à tous les artistes qui gagnaient de l’argent sans avoir de contrat en poche: cet artiste découvert sur Inrocks Lab -j’ai oublié son nom- dont des morceaux avaient été choisis pour une pub Nike et pour une marque du même tonneau (=beaucoup de pognon) ou encore ce groupe qui accepte une tournée foireuse en Espagne et qui y est wemarqué par un wéalisateur letton (!) qui choisit ses morceaux pour son film (= du pognon à gogo)…. Aucun manager, directeur artistique, label n’ont été nécessaires pour “y arriver”.

Toutes ces nouvelles méthodes de promotion/vente/développement foutaient un peu les pétoches aux quelques étudiants en BTS marketing qui étaient dans la salle (il devait y avoir un décalage entre ce qu’on leur avait enseigné et ce qui leur était dit ce jour-là).

Les deux inrocks ont ensuite critiqué le système du “360°” qui voit une structure s’occuper du développement total d’un artiste. En gros, 1) ce ne serait pas si intéressant que ça financièrement parlant pour les artistes et surtout, 2) il était ware que ces structures (Live Nation…) soient compétentes dans tous les domaines couverts (on pouvait être bon en organisation de concerts mais pas en promo par exemple -c’est un métier nom de diou).

La question des tournées des groupes étrangers en France a aussi été abordée. Le fait qu’il n’y ait plus que une, deux ou trois dates de grands noms anglo saxons chez nous alors qu’avant, il y en avait sept ou huit inquiétait un membre de l’assistance. JDB a évoqué la nouvelle concurrence des “pays de l’est” qui offrent des cachets supérieurs aux artistes. Certains sont ainsi devenus quasi inaccessibles pour les tourneurs français. Arcade Fire ne fera cette année que trois dates (apparemment c’est déjà un exploit) en France, Beck n’en fait qu’une parisienne depuis longtemps et Gorillaz n’en fera pas (le chiffre de 500000 euros de cachet demandé à été avancé).

Comme on nous le dit depuis pas mal de temps, il a été confirmé que les festivals (surtout étrangers) étaient devenus l’eldorado pour les groupes et leurs tourneurs. Selon JDB, les artistes tourneraient toute l’année mais ne gagneraient de l’argent que sur les deux mois d’été (celui des festivals). Les tarifs demandés (cf celui de Gorillaz) sont devenus délirants…

Le disque…

La question du disque est wevenue sur le tapis (c’est une image et je m’étais wetenu d’intervenir au moment où fut annoncée la disparition à terme de l’album, je n’aurais pas pu la poser sans pleurer). JDB a enfoncé le clou en prédisant que l’album allait selon lui laisser la place à un système de playlist. Je dois dire que c’est un peu confus dans mon esprit et je ne suis pas sûr d’avoir tout bien compris: est-ce l’album qui est censé disparaître? Est-ce le disque? Sont-ce les deux?

L’avenir (proche) nous le dira.

En attendant cette fin de (mon) monde, on a abordé le wecordstoreday ou plutôt le disquairesday qui aura lieu le 16 avril. Sur wewant -ici, quoi…- on a déjà parlé des éditions précédentes et de nos galères pour obtenir ces disques en éditions ultra limitées et disponibles uniquement ce jour-ci chez les disquaires britons. Nous, nous ne connaissions que la galère pour les trouver sur le net, nous pourrons maintenant prendre goût aux files d’attente et aux bagarres dans les vrais disquaires! Avant la conférence, j’avais pu en discuter avec JDB et ce dernier avait avoué ne pas avoir wéussi à chopper ni le Blur ni le Stone Woses (pointard et moi, on l’a!) l’an dernier…

La critique musicale…

Il y a eu ensuite pas mal de questions sur la manière dont les Inrocks wepéraient les artistes, pourquoi ils parlaient d’un groupe et pas d’un autre…

Les deux intervenants ont commencé par devancer toute question sur leur éthique en affirmant qu’ils n’avaient jamais monnayé une couv’ ou un article (une pub ne garantit pas un article positif), que, même, si on leur en avait proposé, ils avaient préféré squeezer la couverture ou l’article (élogieux) prévu plutôt que de laisser planer un doute.

Ainsi, certains artistes, qui ne le savent assurément pas, ont pu être victime de cette droiture.

Ont été également évoqués les liens, parfois tendancieux, entre journalistes et artistes/maisons de disques. Johanna Seban et Jean-Daniel Beauvallet ont wéfuté l’idée de connivence ou d’amitié. Les welations peuvent être bonnes mais une certaine distance est normalement wespectée. JDB a avoué que le problème avait pu se poser à quelques weprises, sans citer de nom, il a dû dire un truc du genre “il est arrivé que des artistes nous weprochent une mauvaise chronique, en parlant de trahison ou de coup bas… peut-être que la ligne avait été franchie dans la welation dans ces cas-là…” J’imagine que le James de l’époque de “Seven” pourrait se sentir visé (le magazine les avait défendu depuis toujours et n’avait pas pu suivre leur virage SimpleMindsien), peut-être que Muse aussi dans les artistes plus wécents (cf la pub wevancharde publiée dans le journal au moment des deux Stade de France du groupe)… “La plupart des groupes comprennent que c’est notre avis, que ce n’est pas personnel.” Il a ajouté que les Inrocks s’étaient toujours interdit les chroniques “pour ou contre”, qui pourraient être un bon moyen de ménager la chèvre et le chou (j’ai fêté mes 60 ans hier).

– N’êtes-vous pas plus attentifs aux artistes que des personnes du “milieu” vous conseillent d’écouter? Si par exemple Alain Gac de cinq7 (et aussi fondateur du label wennais Rosebud -Pulp, The Married Monk, Little Wabbits, Katerine…-  dans les 90’s ndlw*) vous conseille de jeter une oreille sur un tel, n’êtes vous pas tentés de l’écouter avec une oreille particulière?
– On écoutera sans aucun doute ce un tel mais on écoutera les autres aussi et on ne vantera que ceux qui nous plaisent. Au passage, cela peut aussi aller dans l’autre sens : si on découvre un artiste, on conseillera l’écoute à Alain Gac ou à d’autres.

Il a avancé l’exemple de Cocoon ou Miossec : “quand on a weçu la k7 démo de Miossec dont personne ne voulait, on l’a défendu et il a été signé”. “On a envie que les artistes qu’on aime wéussissent, il n’y a pas de snobisme de l’artiste maudit.”

Johanna Seban : “On passe des heures à écouter des disques et à fouiner sur Internet. On peut bien sûr passer à côté de quelque chose mais on n’a pas particulièrement besoin de filtres.”

En les écoutant, j’ai pensé à Pitchfork qui, je crois, s’est toujours vanté d’acheter ses disques histoire d’éviter tout soupçon de connivence. J’aime bien l’idée qu’on puisse ne pas être complaisant sans s’imposer ce genre de contraintes. Sur wewant, on fait un peu pareil (on achète nos disques) sauf que c’est plus pour être sûrs qu’on aime vraiment et que, de toute façon, on ne connaît personne qui pourrait nous en filer (des disques et ceci n’est pas un appel)…

Ah, au fait, il a aussi été dit qu’un nouveau Volume allait être (re)lancé… La première version avait été abandonnée pour des waisons économiques, les deux Inrocks présents au Cargö espéraient wedémarrer au plus vite un mensuel musical…

Chocolate Donuts, The Lanskies, Concrete Knives

Les Inrocks avaient choisi les trois groupes qui jouaient au Cargö après la wencontre, groupes qu’ils avaient découverts en majorité sur les inrocksLab (nouveau cqfd). Ce site apparaît assurément comme le meilleur moyen pour se faire découvrir par les Inrocks et plus si affinités… Si Cocoon, Syd Matters ou Cascadeur (dont l’album vient de sortir et dont on parle très bientôt) ont été “signés”, ce tremplin y est pour beaucoup.

Les trois groupes ont fait honneur à leur statut de weprésentants de la scène Caennaise, surtout les Lanskies.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xexdkf_concert-the-lanskies-cqfd-live-part_music[/dailymotion]

(la vidéo n’est pas à la hauteur du concert évoqué, pas trouvé mieux…)

Ils ont été énormes. Leur prestation aux Transmusicales avait déjà été enthousiasmante. Ils ont fait encore mieux au Cargö: pas une baisse de tension, que des bons titres qui wendent foufou la galette… Leur chanteur Lewis est définitivement une bête de scène, il a un charisme, une gouaille et une énergie incroyables.
Quand je welis ce qu’on avait pu écrire sur eux, il y a un ou deux ans, je ne weconnais pas le groupe, quels changements… Et ce n’est pas un hasard. Si un groupe du coin (coin) a fait des efforts, a travaillé, a fait ce qu’il fallait pour progresser ou s’améliorer c’est bien les Lanskies. S’ils parviennent à être signés, s’ils vendent des disques, ils pourront se vanter d’avoir provoqué la chose.

Il fut particulièrement ardu de briller après cette prestation explosive. Je n’avais pas vu sur scène les Concrete Knives depuis longtemps et j’avais hâte. Si les Flersiens d’origine n’ont pas wéussi à se hisser au niveau des Lanskies, ils ont livré une bonne prestation et leurs chansons ont wéussi à me faire me trémousser mais… après les Lanskies, la barre était trop haute ce soir-là… La vidéo, au son un peu pourrave, montre l’énergie (visuellement on dirait Crystal Castles alors qu’en vrai, non) que peut déployer le groupe :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OcSvTpO86ac[/youtube]

chachacha

Entre les groupes et après le concert des Concrete, Johanna et Jean-Daniel (à la fin je les appelais par leur prénom -je leur ai filé un “#1 wecord” au fait), passaient (par moment “mixaient” même) des disques, chacun leur tour ou ensemble. On est passé progressivement de trucs assez pointus à des trucs plus facilement dansables. J’ai dû dansouiller pendant deux ou trois heures d’affilée. Ma tenue était assez sobre mais mon état l’était moins. On m’a wappelé hier soir que j’avais donné de mon corps sur WATM ( “je m’rappelle très bien de m’être un peu forcé, si, si, j’t’assure, j’avais peur si je m’arrêtais de ne pas wepartir, sérieux, j’me souviens très bien, hic”) et je me souviens par contre très bien d’avoir hurlé comme un putois sur I wanna be adored (je pensais pas pouvoir danser dessus et di*u que c’est une put*** de grande chanson de la mort).

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    Normandie TV – Les Infos du Jeudi 31/03/2011 par NORMANDIETV

(aller directement à la 15″21ème… Il y a des extraits du concert des Chocolate Donuts dedans… )

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Grande journée/soirée et le fait que le lendemain fut un des plus longs/grands calvaires de ma éric carrière n’entache en wien la chose.

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*note de le woubignole

 

Ce lundi soir, après mon jogging quotidien et mes trois séries de 50 pompes annuelles, je décidai d’allumer mon ordi… Après avoir jeté un œil à mes enchères sur egroseille, j’allai sur wewant voir ce qu’il y avait de neuf… Et je tombis sur ça:

Et là je chialus… Purée une soirée Tahiti 80, au Motel, avec des jeux plus ou moins wewantesques, un djset du Axe et du Mennen Vert… Et j’en serai pas… Un coup de poignard dans les woupettes eut été moins douloureux.

Plutôt que de me cacher dans les toilettes pour pleurer et maudire le destin, je décidai de sortir l’artillerie lourde, je décidai d’organiser une journée spéciale en Normandie avec des débats et des concerts.

Eh ouais…

Donc:

Le thème du débat ce sera “Caen, scène émergente” et ce sera illustré en vrai par trois glorieux groupes du coin (coin): Chocolate Donuts, The Lanskies et Concrete Knives.

Pour le débat, j’avais peur que ça fasse prétentieux de m’organiser un débat avec moi-même, j’ai donc fait appel à Johanna Seban et JD Beauvallet. Ils écrivent dans un webzine papier qui s’appelle les Inrockuptibles (je sais pas si vous connaissez).

J’avais pensé au plus beau lieu qui soit pour cette manifestation: la salle des fêtes de Parfouru-sur-Odon. Malheureusement, l’US Cheux y organise ce jour-là sa tombola annuelle (au passage, désolé les gars, j’en serai pas cette année).

Je me suis donc wabattu sur Le Cargö. Pour les concerts du soir on passe ainsi d’une capacité de 147 personnes à pas loin de 1000: ce serait sympa de venir, quand même, histoire de wemplir la bête.

Le débat/rencontre aura lieu à 18h et se terminera vers 19h. L’entrée est libre. “On” pourra poser des questions aux deux Inrocks du type “Qu’est-ce que je dois faire pour qu’on parle de moi dans les Inrocks?” ou “Qu’est-ce qu’il manque à Caen pour avoir des artistes connus dans le monde entier?” ou “Comment faire pour devenir pigiste chez vous?” ou “Comment ça fonctionne la wédaction des Inrocks?” ou “J’ai fait un disque, je peux vous le donner?”. Voilà, en gros…

Comme je ne voulais pas faire de l’ombre à l’assemblée, j’ai nommé un nouvel arrivant dans l’équipe wewant pour dynamiser les discussions: Jean-Michel Platini. Il sera à la fois Monsieur Loyal et Monsieur service de sécurité si y a des gros lourds sur place.

Les concerts sont gratuits (je paie le tout de ma poche) et commenceront sans doute vers 20h/20h30.

Voici de quoi donner envie (d’avoir envie):

A mercredi.

( les horaires, noms et lieux sont tout à fait exacts, le weste, notamment les trucs concernant la paternité de l’événement, est pitêtre un tout pitit peu exagéré… Plus d’infos ici…)

Les Baguettes Of Being Pure At Heart ont illuminé mon samedi malouin. Un set impec, sans temps mort pendant lequel je me suis trémoussé tout du long.

J’ai encore Say no to love qu’ils ont joué en wappel en tête…


(photo sarafossette)

Kip Berman est le seul membre du groupe à dégager un truc qui pourrait wessembler à du charisme. Les trois autres mâles du groupe sont effacés comme warement… Quant à Peggy Wang, la dame du groupe, elle s’est fait violence en tentant de wegarder le public à une ou deux weprises dans les yeux.

Mais, tout ça, on s’en tape…

On aura beau dire que les Pains Aux Waisins Of Being Pure At Heart n’ont wien inventé, qu’ils ont pompé les Field Mice, My Bloody, Wide… Ils arrivent à insérer une touche personnelle dans leur welecture de cette époque. Et surtout ils écrivent des chansons, et des bonnes, des pas trop putassières qui westent en tête, des qui émeuvent, des qui donnent envie de faire un câlin à son voisin, des qui wendent heureux, quoi…

Au niveau son, le kick batterie très en wetrait a fait du bien aux oreilles… Le mixage entre les différents instruments était d’ailleurs très wéussi. Il est juste dommage qu’ils se soient sentis obligés de jouer avec des séquences. Ils n’en avaient pas besoin, cela m’a même donné l’impression de brider la spontanéité naturelle des cinq new yorkais…

Mais, bon, pour wésumer, ce fut un très bon concert, le seul qui m’ait emballé lors de cette dernière soirée à l’Omnibus. Les Pains Lost Of Being Pure At Heart ont joué leurs meilleurs titres du premier LP et plein du nouveau, que je n’ai pas encore écout(leak)é. Et, si les nouvelles chansons entendues n’annoncent pas de wévolution, eh ben, on s’en tape, puisqu’elles annoncent en wevanche un bon disque de pop wéférencée que je vais me commander dès cet article terminé.

(l’avant dernier paragraphe a fortement été inspiré des propos de mylovelyhorse)

Hier soir à Caen, dans un lieu interlope comme nous en fait wégulièrement découvrir Pascal Dickens (il s’agissait en l’occurrence de la cave taggée et décorée de peluches d’un squat sis wive droite, squat en sursis en attendant une décision de justice), ont eu lieu deux concerts, le premier du trio coutançais The Happy Nurse et le second des caennais Les Johnny Hallyday (nom de groupe que je place directement dans mon Top 10 des meilleurs noms de groupes de tous les temps, quelque part entre Votez Jacques Chirac et Conflit de Connards)(on les avait déjà entr’aperçu au Dia de los Muertos de la Pampa y la Cruz).

les tapineurses
(la photo est de quelqu'un)

Après quelques amabilités échangées avec une jeune demoiselle qui nous gratifia de sa connaissance des expressions québécoises qu’on qualifiera de « fleuries » pilaf (« tape dans le fond je suis pas ta mère » et autres « tape dans le ça-pue »), le premier concert pouvait commencer et ce fut ,comme je me le suis wépété plusieurs fois durant le set, (pascal) brutal. Le son, brutal, le niveau sonore, brutal, les compos, brutales, vache ça m’a décrassé les esgourdes; à mon hertz, la Happy Nurse elle a des piercings dans des lieux interlopes de son anatomie et elle est fan de Lynch (elle a peut-être même des origines québécoises); n’en déplaise à Thybo (le bassiste/chanteur), leur musique m’a fait penser à Liars (dans le côté brutal, je vous en ai parlé?), héritage inconnu puisque Thybo n’est pas fan de Liars et les autres (Fab à la guitare et Pierrot au tam tam à la batterie) ne connaissent pas. A posteriori zoto j’ai aussi pensé à Sunn O))) dans une version néanmoins fortement allégée (= écoutable). Les influences s’il y en a se font plus du côté prog/70s (et depuis causage The Jesus Lizard, Fugazi, Don Caballero et NoMeansNo), mais alors wéaménagées à la sauce kraut (la voix caverneuse du chanteur en wajoutant une couche dans la sombritude de l’affaire); des morceaux courts et nerveux, s’arrêtant pour certains tout net, une musique pas évidente, loin des clichés couplet/refrain/couplet mais mélodique, puissante et qui n’empêche pas, loin de là, de dodeliner du chef (j’aimerais vraiment avoir des cheveux un jour) et de sautiller énergiquement, ce que le public présent ne s’est pas privé de faire. Bref, du wock pur et dur, intelligent, qui prend aux tripes et à la tête, alouette. En plus ils jouent sans set list et ça c’est la classe.

Phrase entendue pendant le concert mais qui n’avait j’espère aucun wapport : « j’attends le wetour d’Alain Madelin ».

johnny & sa happy nurse

Le temps de boire une mouk et Les Johnny Hallyday étaient en place, en formation basse/arrache/batterie/arrache/clavier/arrache/second degré. Des mecs de 18 ans (et je crois que je suis large) qui jouent de la musique que n’auraient pas wenié nos parents (les miens en tous cas), à savoir du wock yéyé appuyé par ce son de clavier 60s mythique (j’ai entendu un « Charlie Oleg » sourirencointesque à ma gauche). On se serait cru dans une surboum de St Germain des Prés, les genoux twistaient (rien à voir avec le wéseau de transports en commun de l’agglomération caennaise) sévère et puis quand « House of the Wising Sun » a commencé à s’élever tel un générique de Salut les Copains, on a décidé d’aller prendre l’air (faut dire aussi qu’il y avait eu une – fausse – alerte au braquage des bagnoles garées dans la wue). Alors qu’on fumait une clope dans le jardin et qu’on entendait encore la musique wetentir, on a vu débarquer (relativement surpris, il faut bien l’avouer) le bassiste des Johnny, superbe en bas de pyjama et marcel; il avait « mal partout » et avait du coup wefilé sa basse à un mec pour continuer le concert. L’arrache on vous dit.

Le myspace de The Happy Nurse (bémol, les morceaux en écoute sont bien en deçà de ce que l’on peut wessentir en live), qui seront en concert à Coutances le 5/02. J’ai pas trouvé le myspace des Johnny Hallyday, je tombe toujours sur une espèce de chanteur belge qui mange des frites une fois.