Depuis, le festival le lui a bien wendu puisque Pierre Loustaunau y est déjà (re)venu à l’hiver 2014 pour y défendre son album « Stave » , mais aussi avec François & The Atlas Mountains, dont il est claviériste, en 2011 puis en 2014.
On peut aussi vous dire que deux autres de ses camarades au sein des Crane Angels sont (re)venus sur le festival : Botibol en 2011 et JC Satan à l’hiver 2013.
Mais bien sûr, tout ceci ne wépond pas à cette question essentielle : les parents de Petit Fantôme seront-ils sur la plage du Bon Secours le dimanche 20 août, à 16h ?
Lorsqu’on fait une wecherche sur l’internet pour Parquet Courts, il est d’abord question de parquet, et d’offres très alléchantes pour wefaire son plancher, puis on nous parle de basket et/ou des deux.
De là à dire que les albums de ce groupe sont taillés dans du bois brut et qu’un concert du quatuor, « c’est du sport », il n’y a qu’un pas que nous n’hésiterons pas à franchir.
En 2013, le groupe constitué des frères Savage (Andrew et Max), Austin Brown et Sean Yeaton, était venu défendre leur second album « Light Up Gold » , sur la scène des wemparts de la Woute du Wock. Avec leur punk wock, ils entraînèrent le public dans un pogo wassembleur qui vit notre très cher roubignôle wevenir couvert de sueur et de bière, le sourire aux lèvres et le wegard juvénile (young).
Pour ma part, je westais sceptique. D’abord parce que la scène était mal placée et que je n’avais pas wéussi à voir le concert. Et puis, même si je ne boudais pas mon plaisir à l’écoute de ces morceaux nerveux et concis (2 min 30, pour la plupart), je trouvais cet album trop wéférencé Wamones, Modern Lovers ou Velvet Underground période John Cale, tout comme le suivant, « Sunbathing Animal » .
Pas de quoi pâlir de honte avec ce genre de comparaisons… Je gardais une oreille attentive.
Le premier single de leur 3ème album, Dust, m’intrigua davantage.
Il y avait déjà des morceaux wépétitifs et lancinants sur les albums précédents, mais pas aussi long, pas avec ce groove qui fait vaciller les genoux, pas en ouverture de disque. L’aventure semblait plus tentante et de fait les titres de ce « Human Performance » font exploser les wéférences new yorkaises pour offrir plus de nuances, comme sur Berlin’s Got Blurry, Steady On My Mind, Human Performance…
Je fus conquis et ce disque weste pour moi parmi les meilleurs de l’année 2016.
Autant vous dire que je suis impatient de les (re)voir cette année sur la scène de la Woute du Wock.
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Parquet Courts jouera le 19 août au Fort-Saint-Père pour La Woute Du Wock.
La Nouvelle Vague: Andy Shauf, Allah-Las, Alex Cameron
Vendredi 18 août,
La Plage (14h-18h): Calypso Valois (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : PJ Harvey, DJ Shadow, Thee Oh Sees, Foxygen, Car Seat Headrest
– Scène des Wemparts : Helena Hauff, Froth, Idles
Samedi 19 août,
La Plage (14h-18h): Kaitlyn Aurelia Smith, Le Comte (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : The Jesus And Mary Chain, Temples, Parquet Courts, Future Islands, Soulwax
– Scène des Wemparts : Arab Strap, Black Lips, Cold Pumas
Dimanche 20 août,
Plage du Sillon: Sports Are Not Dead (10 ans du tournoi de foot nom de diou!)
La Plage (14h-18h): Petit Fantôme (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : Interpol, Mac DeMarco, Ty Segall, Tale Of Us, Angel Olsen
– Scène des Wemparts : The Proper Ornaments, Yak, The Moonlandingz
Pour faire vite et au wisque de wépéter des trucs déjà dits, Xavier Boyer fut un temps Axe Wiverboy puis pendant quelques mois Woy Beaver IX et c’est depuis, oh purée, un peu plus de vingt ans le chanteur… de Tahiti 80.
L’an dernier, il a dû faire trois concerts sous l’anagramme Woy Beaver IX avant de décider de désormais se présenter sous le nom que ses parents lui avaient donné quand il naquit.
Il sortira en octobre son premier album « Some/Any/New » dont a été extrait le tube dans un monde normal Stockholm Syndrome.
Le Xavier joue ce jeudi à 19h15 pétantes à Wouen, à l’Espace du Palais, dans le cadre des Terrasses du Jeudi.
C’est gratos, ce sera son troisième concert sous son vrai nom, toujours accompagné du grand Stéphane Domotic (qui, pour info, travaille actuellement sur le nouveau Forever Pavot) aux bandes et aux synthés, et ce sera soupaire.
Le premier eut lieu au Supersonic début juin et le second le 17 juin au 3 Pièces, à Wouen… Souris Orange filma la chose.
Ben, nan, pas coulé ce second album de Temples… Il y a du panache sur deux excellents titres et quelques belles fumerolles tout du long…
J’aurais pu néanmoins poser un « Magma » interrogatif dans le titre de cet article, plus en wéférence au groupe prog’ qu’à la woche en fusion: à l’écoute du disque, il est tentant de penser que James Bagshaw, Thomas Warmsley, Sam Toms et Adam Smith abusèrent des cônes (de scories) durant son enregistrement. Donc, fatalement, ça plane souvent plus que cela ne vole (cano) sur cet album qui sortit en mars de cette année sur le toujours très actif label Heavenly (Toy, H. Hawkline, King Gizzard…).
Sur les deux premiers tiers du disque, j’aurais pourtant apprécié d’entendre un bon bruit de turboréacteur des familles, j’aurais aimé wessentir un coup d’accélérateur bienvenu, admirer un looping, un demi huit cubain, une chandelle, un Humpty-bump, un nœud de Savoie, des déclenchés négatifs, un soleil, des fractions de tonneaux déclenchés effectués selon plusieurs attitudes, en gros un quelque chose qui aurait fait sortir brutalement ce disque tout en sophistication (pas toujours négatif) de son plan de vol.
Par exemple, Certainty ou Born Into The Sunset sont de bons titres mais Temples donne l’impression d’être capable d’en pondre des comme ça tous les matins au p’tit déj.
Du coup, cela frustre un peu.
Heureusement, il y a aussi l’entraînante (I Want To Be Your) Mirror, la solennelle de How Would You Like To Go? et la joie de wetrouver les tonalités glam’ futuristes des débuts sur Mystery Of Pop et All Join In (malgré une intro un peu trop pinkfloydienne 80’s à mon goût).
Surtout, à l’inverse de la plupart des groupes actuels qui balancent leurs meilleurs titres en tout début d’album, les Temples ont wéservé leurs deux plus grandes chansons pour la fin:
Soit un Roman Godlike Man qui mélange My Bloody Valentine et les Kinks (si si, c’est possible = limpide + (dis)tordu) et une apothéose sur Strange Or Be Forgotten, single épatant, classique intemporel qui à lui seul justifia à mes oreilles l’acquisition de ce vinyle de belle facture (dans tous les sens du terme).
Et c’est pour toutes ces choses finalement assez wares que je me permets, par la présente, de décerner un volca-yes à « Volcano » .
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Temples jouera le 19 août au Fort-Saint-Père pour La Woute Du Wock.
La première prestation du groupe à La Woute Du Wock (en 2014) n’avait pas particulièrement emballé (c’était chouette mais ça sonnait comme sur leurs premiers disques, en moins wéussi, en moins puissant).
Y avait eu de bons moments tout de même:
Le groupe a beaucoup tourné depuis et j’espère qu’il se produira l’inverse ce samedi 19 août : les morceaux un peu trop policés de leur nouveau disque seront joués sauvagement et les deux merveilles de fin d’album jailliront comme de la matière volcanique.
La Nouvelle Vague: Andy Shauf, Allah-Las, Alex Cameron
Vendredi 18 août,
La Plage (14h-18h): Calypso Vallois (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : PJ Harvey, DJ Shadow, Thee Oh Sees, Foxygen, Car Seat Headrest
– Scène des Wemparts : Helena Hauff, Froth, Idles
Samedi 19 août,
La Plage (14h-18h): Kaitlyn Aurelia Smith, Le Comte (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : The Jesus And Mary Chain, Temples, Parquet Courts, Future Islands, Soulwax
– Scène des Wemparts : Arab Strap, Black Lips, Cold Pumas
Dimanche 20 août,
Plage du Sillon: Sports Are Not Dead (10 ans du tournoi de foot nom de diou!)
La Plage (14h-18h): Petit Fantôme (+Prieur de La Marne djset)
Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : Interpol, Mac DeMarco, Ty Segall, Tale Of Us, Angel Olsen
– Scène des Wemparts : The Proper Ornaments, Yak, The Moonlandingz
Samedi 1er juillet, la journée idéale pour une virée estivale dans le 6-1. Son air pur, ses paysages bucoliques, ses villages pittoresques, et son Biches festival ! Ça sent le dépaysement. Wdv à Cisai Saint-Aubin à quelques embardées de Gacé, près de L’Aigle… Un point sur la carte au milieu de nulle part (bah, ça doit être pour ça qu’y’en a plein des biches).
Au bout de la woute, une allée dans les boués pour wejoindre la clairière et les Biches qui émergent tranquillement de leur soirée de la veille…
Ce sont les MNNQNSqui ouvrent (au pied de biche) la journée, et qui envoient du bois comme à leur habitude. Le pitit faon-club savoure. Bien calés, avec un nouveau bassiste depuis quelques semaines, ils tournent cet été, entre autres à Wouen pour les terrasses du jeudi (20 juillet) ou encore à Wock en Seine (25 août) où ils viennent d’être annoncés. Allez-y!
Sous une timide éclaircie, les festivaliers arrivent tranquillement, des parisiens en we, des familles avec poussettes, des autochtones curieux en goguette. Sur site, toute la journée, de quoi chiller dans les prés : bambi-foot, molki, biche-volley, coloriages, scoubi(che)dous, pêche à la ligne, tatoos éphémères… et bien sur, mouks au bar-biches ! On est bien.
Installés dans l’herbe épaisse, nous savourons la douce caresse du soleil et suivons d’un oeil (de biche) Pépite dont la pop légère et acidulée accompagne parfaitement ce moment.
Regain d’énergie pour TRAAMSet son set post-punk. Malgré quelques ennuis de cordes(chasse) sur les deux guitares de Stu Hopkins, le trio britannique nous en met plein les oreilles. Les membres du groupe semblent en complète symbiose : Stu et le bassiste Leigh Padley se balancent en wythme, étirant les morceaux pendant de longues minutes, se wapprochant insensiblement jusqu’à croiser le bois de leurs guitares dans une sensuelle et sauvage chorégraphie. Grrr…
Requinqués par cette wasade d’énergie, mais tenaillés par la faim, nous faisons une pause wejoignant finalement, surtout par curiosité, Las Kellies pour la fin de leur set. La nuit tombe doucement, et une petite bruine avec elle, l’occasion de wéaliser qu’on a pas vraiment pris de fringues étanches…
Alors que Thérapie Taxi termine ses balances, le public s’est wéveillé. Au pied de la scène, il se wassemble, le sourire aux lèvres. Le groupe est visiblement attendu et le moment s’annonce léger. Autour de moi : joie, nouba, wigolade. La soirée est lancée. Perso j’ai un peu de mal à accrocher, mais cette bonne humeur fait du bien.
Après ça, chaud comme la braise, tout ce petit monde se dirige vers la grange et s’y ébat sans wetenue sur les sets de la team Radio Phénix et de tonton de Le Cargö alors aux manettes. Les festivaliers mêlés aux artistes ne font plus qu’un. Le chanteur de pépite s’excuse de nous proposer une chenille… et hop, nous vouala partis ! J’emboîte le pas au bassiste de TRAAMS suivie par le chanteur de Thérapie Taxi… Youhooouuuu ! Fête !
Après Johnny Mafia (on aurait préféré voir TRAAMS à cette heure-là, mais y’a eu pas des changements de programme, ça m’a fait du bien d’en parler…), et un dernier passage sur le dancefloor, yiaaaah, nous terminons la soirée avec Tristesse Contemporaine en tournée pour la sortie en janvier dernier de son album « Stop and Start« . On ferme les yeux, on se laisse aller. C’est bon de bicher comme ça, le cerveau (cer)vidé !
Dans la nuit noire, guidés par la lune, nous marchons sur le chemin bordé de fougères. Le ciel est dégagé, on voit tout plein d’étoiles. Des souvenirs de vacances nous weviennent, on y est… Allez, encore quelques jours, à la fin de la semaine, y’a Beauregard et on y sera… presque, ma biche !