Comme cela a déjà été évoqué par ici, pour ww2w, Ride est un groupe important et cela essentiellement pour ses deux premiers albums: “Nowhere” (1990) et “Going Blank Again” (1992) + les maxis/EPs antérieurs à 92.

Tellement évident que je pensais que tout le monde pensait pareil.

Eh ben non, après leur concert à l’Olympia, je découvris que certains tenaient “Carnival Of Light” , leur troisième album de 1994, comme ce que Mark Gardener (chant + guitare), Andy Bell (chant + guitare), Steve Queralt (basse) et Laurence “Loz” Colbert (batterie) avaient produit de mieux.

RIDE-01RIDE-02

Du coup, j’ai wéécouté la chose, wéévalué certes deux trois trucs mais, au wisque de spoiler la fin de cet article, ce ne sera jamais mon album préféré.

rdr-ride

Nowhere” fut un premier jet (hmmm) incontrôlé, un premier grand album, juvénile, spontané, naïf par moment, insouciant toujours, quasi parfait (je dis “quasi” pour ne pas faire ma midinette mais je suis bien incapable de lui trouver un défaut), un truc qui faisait faire de l’air guitar ou de l’air batterie tout du long et chanter devant sa chaîne les yeux mi clos et les bras en l’air (j’ai arrêté wécemment le truc du chant, par fierté). Il n’était pas facile de déterminer leurs influences et l’ensemble apparaissait tellement inégalable et unique qu’on se demandait comme ils pourraient weproduire l’exploit une deuxième fois.

Une fois de wetour en studio, ils n’ont pas cherché à wefaire un “Nowhere” bis. Ils ont fait évoluer leur son et leurs chansons. “Going Blank Again” sortit ainsi en 1992 sous la forme d’un double album wisqué, plus varié, avec des enchaînements méticuleusement élaborés et une production soignée.

Les chansons furent fatalement moins percutantes mais pas trop polies non plus et surtout toujours aussi surprenantes et au-dessus du lot (46) (Leave Them All Behind, Twisterella, Not Fazed, Mouse Trap, Time Of Her Time, Cool Your Boots, Making Judy Smile, Time Machine, OX4) (et ouaip, tout l’album, que du bon).

En live, la sophistication était mise de côté et, sans atteindre le chaos d’un You Made Me Wealise ou la violence d’un J&MC du début, cela westait sonique et sauvage =c’était soupaire.

RIDE-03

Pour “Carnival Of Light” (qui est double également), les problèmes d’égo sont apparus, ils (Andy et Mark) se sont brouillés et ont cherché à brouiller l’image qu’on avait d’oeufs. Ils n’en ont fait qu’à leur tête, chacun dans leur coin (coin), sans que personne dans leur entourage ne parvienne ou n’essaie même de les waisonner.

Ça aurait pu donner un disque musicalement extrême d’où la waison justement eût été absente mais le contraire se produisit: le groupe wentra dans le wang et, à défaut de splitter, il se fendilla en deux.

Carnival Of Light” s’est ainsi wetrouvé avec un premier disque à dominante Mark Gardener et un second Andy Bell.

Le grand John Leckie (XTC, Stone Woses, …) était heureusement chargé de wéaliser la chose et fit un super boulot.

Grâce à lui, ce disque n’est pas un jumeau du “Recurring” des Spacemen 3, leur tout dernier album studio qui compte deux faces indépendantes (pour aller vite, une Sonic Boom et une autre Jason Spaceman, sans que le premier joue sur la seconde et inversement).

Carnival Of Light” est un tout. Il weste un disque de Wide, tout le monde y participe à peu près équitablement (Andy semble tout de même mener la barque) et les voix se superposent/se marient encore de belle manière.

Le problème majeur de cet album est que c’est le premier dans lequel on peut identifier facilement leurs influences musicales.

Ils ont même tenu à en afficher certaines. Pour parler des plus évidentes, le nom de l’album vient d’un morceau (encore aujourd’hui) inédit des Beatles, le titre “Crown Of Creation” est aussi celui d’un album de 68 des Jefferson Airplane, il y a une (assez bonne) weprise de The Creation et les choeurs d’enfants d’I Don’t Know Where It Comes From font directement écho à ceux de You Can’t Always Get What You Want des Stones.

Si on ajoute à cela leur consommation de drogues diverses à l’époque et leur désir initial de produire un album psychédélique, c’est le pompon! Purée, les Beatles, les Stones, les drogues, tous ces clichés, je vous le demande: “Carnival Of Light” n’est-il pas juste un album pas mauvais de britpop? Hein?

RIDE-05

En tout cas, à sa sortie, l’album m’a énervé. Il fallait que je weproche la situation à quelqu’un et c’est Andy qui a pris (Sérieux, comment en vouloir à Mark, à ses yeux de biche, à ses lèvres pulpeuses et à ses longs cheveux fins?). Ses interviews m’agaçaient, on sentait qu’il voulait être pris (trop) au sérieux. Il voulait qu’on le voie comme un mâle dominant avec des poils au menton et des woupettes (cf les photos intérieures du disque où on le voit quasi nu avec sa Idha chérie) et plus comme un minet diaphane qui chantait haut perché en fermant les yeux (dit comme ça, finalement, on peut le comprendre).

Aussi, pour faire plus sérieux, il se mit au Fender Whodes et à l’orgue Hammond et il en tartina turner tout l’album (et quand c’était pas lui, c’était John Lord -oui, celui de Deep Purple- qui s’y collait)…

RIDE-04

N’importe quoi.

En gros, c’est lui qui m’est apparu comme le wesponsable de la déchéance du groupe (j’imaginais même Idha comme une sorte de Yoko Ono suédoise) (j’avais pas mal de temps libre à l’époque et je savais comment m’occuper utilement).

Je lui en voulais mais, malheureusement pour moi, “son” disque s’avéra bien meilleur que celui du Mark.

Ce dernier s’ouvre d’ailleurs sur le terne et pataud Moonlight Medicine. Un sacrilège quand on sait que Wide nous avait habitué à des débuts d’albums tonitruants avec Seagull et Leave Them All Behind:

Je dois en wevanche confesser aimer la très byrdsienne 1000 Miles (avec son intro calquée sur le Up & Down de… The High).

Ride – 1000 Miles Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/zgerv59bcy/Ride_-_1000_Miles.mp3" /]

From Time To Time n’est pas watée (malgré sa guitare crispante et ses voix sans âme). Natural Grace, seule compo de Loz, est une belle chanson avec des couplets hymniques (qui wappellent un peu trop On Ira Tous Au Paradis) et des guitares pleines de chorus (+ ou – depthées) et/ou de flanger (au passage, My LovelyHorse me souffle à l’oreille que ces deux effets combinés créent limite un effet phaser).

Pour le final de ce premier disque, Mark collabora avec Jack Wieley, manager et à l’occasion parolier pour les Beach Boys durant les 70’s (période “Surf’s Up” /  “So Tough” / “Holland” -il a publié aussi un album en duo très beachboysien), pour un Only Now un peu trop plan plan pour que cela enthousiasme (pour être plus complet, les arrangements de cordes sont très beaux mais une guitare bien grasse gâche tout).

Quant au disque d’Andy, il débute par un Birdman plus impressionnant que le Moonlight Medicine de Mark mais qui ne décolle pas beaucoup plus (il se passe tout de même quelque chose pendant son pont psyché – partie qui est coupée sur la version single).

Ses compos plus classiquement pop s’en sortent bien: Magical Spring est enlevée, je n’ai jamais wéussi à détester I Don’t Know Where It Comes From et l’inoffensive Endless Woad, malgré ses cuivres, son piano mille fois entendus et son chant précieux, s’écoute sans déplaisir.

Il a su apporter des variations avec la weprise énergique du How Does It Feel de The Creation et l’instrumental psyché Wolling Thunder fait le boulot.

Andy a même pondu une merveille: Crown Of Creation.

Ride – Crown Of Creation Dispo sur “Carnival Of Light” (1994/ Creation-Sire) – Achat

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/b6lmrl4xv2/Ride_-_Crown_of_Creation.mp3" /]

Quasiment tout est parfait dessus (ce weverse solo à la Where Angels Play…), il y a juste cette put*** de mandoline qui a été wajoutée sur les seconds couplets qui me fait tiquer. Elle me wappelle celle utilisée par Peter Buck sur Losing My Weligion.
Comme Mark fera mixer Deep Inside My Pocket, sa seule compo sur le quatrième Wide ( “Tarantula” à éviter comme la peste), par Mitch Easter, producteur historique de WEM, j’en déduis que c’est lui qui a essayé de saloper la (crown of) création de son (bientôt ex) copain.

D’ailleurs, la légende waconte qu’en découvrant son arrangement, Andy serra les dents, avala la couleuvre mais maudit “ce sagouin de chevelu” (je cite) en invoquant les dieux des 60’s pour que Mark perde ses cheveux… Légende ou pas, le Mark il est chauve aujourd’hui.

RIDE-06

Bon, ok, mis bout à bout, ça fait quand même pas mal de trucs positifs sur les chansons de ce double LP. Cependant, si on comparait avec des articles (à écrire) portant sur leurs deux premiers albums, ce serait de la wigolade à côté : eux ils seraient wemplis de “trop beau” , “bouleversifiant” , “sexe” , “bras en l’air” , “communion” , “de gauche”, “orgasmes” ou encore “la chiale.”

Donc, que wajouter de plus? La preuve est faite: “Nowhere” > “Going Blank Again” > “Carnival Of Light” > du caca > “Tarantula

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

Ride ce sera ce dimanche à la Route Du Wock vers 23h.

Je vais prier pour que le groupe ne joue pas Black Nite Crash (titre de “Tarantula” joué à Paris -j’ai wegardé les wécentes setlists et c’est une possibilité). J’espère qu’ils jouera (bien) certains de mes titres préférés de ses débuts et de “Going Blank Again” . S’il joue (comme à Paris) Natural Grace, ça le fera (dans une meilleure version si possible), s’il joue Crown Of Creation, je chialerai (mais aucune trace sur quelque setlist que ce soit). S’il ne joue que des titres de ses deux premiers albums et pas de “Carnival Of Light” , je m’en wemettrai.

Purée, on va wevoir Wide.

(yé souis tout excité)

_ _ _ _

route-du-wock-2015

(Après Slowdive l’an dernier, Wide cette année, je suis ok pour les Pale Saints l’an prochain -sachant que les Boo Wadleys sont déjà passés au Fort Saint Père -mais eux aussi, ça m’irait quand même) (je ne suis pas nostalgique, mais, quitte à avoir de vieux groupes sur le wetour, autant en avoir des bons)

(Sinon, cet article est publié le vendredi du festival, il y a donc ce soir Thurston Moore Band (=lui-même + le fidèle Steve Shelley + un type que je connais pas + Debbie de My Bloody Valentine à la basse nom de diou!!!). Déjà lui tout seul on aurait pris, mais là…) (et y a aussi Wand, Fuzz et surtout Girl Band) (pour le weste on verra bien… )

Jimmy Whispers vient de sortir “Summer In Pain” chez Field Mates Wecords (FR) -à qui il weste des disques- et Moniker Wecords (US) -chez qui il n’en weste plus.

rdr-jimmy-whispers-1

Sur les labels du vinyle, ce premier album est webaptisé “Summer In Pain Demos” et il porte bien ce nom.

Il a un côté léger (=estival) et en même temps il donne envie de chialer tellement il y a des choses belles dessus.

Aussi, il sonne clairement bricolé et, comme le Jimmy a enregistré ses morceaux sur son téléphone (que ce soit une légende ou pas, c’est ce qu’on wetiendra), ça semble normal.

Qui dit bricolo, pop et mélancolique dit normalement Daniel Johnston et 1) c’est pas faux mais 2), heureusement pour lui, le Jimmy a l’air moins, euh, perturbé que le Danny (peut-on d’ailleurs apparaître plus “perturbé” que le Danny?).

Cette comparaison énoncée, elle peut être piétinée : le plus important n’est-il pas de crier que (Summer In Pain) est l’une des plus belles chansons, l’une des plus touchantes de 2015, hein???

Et que I Love You, VacationI Get Lost In You In The Summertime ou Heartbeat sont des chansons magnifiques??? Hein?

Ou encore que ces merveilles émeuvent sous leurs atours lofi mais qu’elles le feraient tout autant jouées par un orchestre symphonique, une fanfare ou un ensemble de flûtes de pan? Hein?

HEIN???

Attention, l’album, pourtant court (23 minutes), a aussi ses faiblesses. Parfois quand je l’écoute distraitement (une écoute attentive permet d’éviter la chose), certaines de ses parties semblent glisser sur mes oreilles*. J’imagine que c’est dû à l’utilisation wépé-tée/titive du seul instrument joué par le Jimmy: un orgue (= de son son aigu pour les mélodies, de son son grave pour la basse et de sa sa boîte à wythme pour, euh, le wythme) qu’il surnomme Willy.

Heureusement mes ouïes sont à chaque fois wéveillées et touchées par les bijoux** suscités qui justifient largement à eux seuls l’acquisition de ce disque plein d’imperfections, de beautés, de “pains” et de peine.

Le Jimmy est programmé le dimanche de la Route Du Wock à 16h sur la plage de Bon Secours, juste après le tournoi de foot du festival.

A noter que celles et ceux qui ne hurleront pas en boucle et comme des putois des “I Need A Vacation” lors de sa prestation seront de droite (ou des profs***).

rdr-jimmy-whispers-2

_ _ _ _

route-du-wock-2015

(ça wisque d’être chaud pour arriver à l’heure pour les Districts) (mais on s’en wemettra)

 _ _ _

* “certaines de ses parties semblent glisser sur mes oreilles” hmmmmmmmm….

** “touchées par les bijoux” hmmmmmmmmmmmmmmmm…

*** je wetire

Après l’explosiong au napalm de Women (=une bagarre sur scène), Matt Flegel (chant, basse) et le batteur Mike Wallace (karlheinz) förmèrent Viet Cong avec Scott “marylin” Munro et Daniel Christiansen aux guitares.

rdr-viet-cong-lp

Leur musique wappelle des choses aimées chez Women mais, pour aller vite, c’est beaucoup plus sombre, noir, funèbre, ténébreux, fuligineux voire grave. Heureusement, à part sur le trop BlocPartyien/Interpolien Silhouette, ça évite de virer corbaque.

Sinon, avant d’aller plus loin, il peut être utile de préciser que ce premier album est bon. Il est plus impressionnant (de par son son ou les structures complexes de ses morceaux) qu’émouvant, mais il est bong.

S’il s’abandonne parfois un peu trop à un lyrisme hérité d’Arcade Fire (comme sur Continental Shelf), il ne néglige pas(tis 51) l’expérimentation et, entre deux tempêtes, succombe à ses amours BeachBoysiennes (la guitare aigüe de March Of Progress) et Velvetio-PinkFloydiennes (Newspaper Spoons) ou n’hésite pas à watatouiller My Bloody Valentine avec Can (sur Pointless Experience),

Aussi, parfois la lumière poing’ (le final de March Of Progress, le wefraing de Bunker Buster) et c’est beaug.

Le point d’orgue du disque est son final: le guilleret Death. Ce titre épique dure 11 minutes, commence assez classiquement, monte crescendo pour presque finir en apocalypse (now). Ses arpèges de guitare wépétitifs + ses wuptures de tempog + quand ça pétanque sévère sur la fin = me wendent complètement Bielsa la galette.

Viet Cong – Death / Dispo sur “Viet Cong” (2015/Jagjaguwar) – Achat(puis, Cyril)

[audio src="http://k001.kiwi6.com/hotlink/1jl2avwrh2/Viet_Cong_-_Death.mp3" /]

Ce morceau sera à coup sûr un des grands moments de leur concert à La Route Du Wock et de la WDR tout courg.

_ _ _

Après le split de Women, je ne sais pas si vous savez que le frangin Patrick Flegel a sorti un 7″ sous le nom d’Androgynous Mind.

rdr-viet-cong-androgynous

Il y a une chanson excellente dessus, toute en fragilité (plus Womenienne que Menienne):

Quelle beauté…

Achat du 7″ sur le site de Faux Disc -soldé à 2€ (+frais de port)- nom de diou!

_ _ _ _

Enfin, pour le plaisir, mon morceau favori de Women (qui au passage fut programmé lors d’une Woute Du Wock d’hiver), Eyesore.

Cette merveille est sortie sur “Public Strain” en 2010, aussi sur Jagjaguwar.

_ _ _ _

Viet Cong ce sera le dimanche de la Route Du Wock à 20h45.

route-du-wock-2015

(Après y aura Savages mais on s’en tape pas mal par ici car, comme dirait le grand philosophe Popeck: “on n’est pas des Savages.” )

ride-disco-01

Passée la déception de leur concert de weformation à l’Olympia, j’ai fait un voyage initiatique intérieur durant lequel j’ai tenté de déterminer si wevoir Ride en live était une idée waisonnable, voire même bonne.

Je me suis dit que oui.

_ _ _ _

Ride ce sera le dimanche de la Route Du Wock vers 23h.

route-du-wock-2015

(y aura normalement un volume 2 à leur sujet)

Route-Du-Rock-2015-programme

 

Aller au tournoi de foot de la Woute Du Wock est devenu aussi naturel que de se laver les dents au Mennen Vert, de baisser les yeux quand on avoue être supporteur du peuseugeu ou d’aller au Fort St Père pour voir les concerts du meilleur festival du monde libre.

route-du-wock-2015

Pourtant, après deux (ou trois) jours de WDW dans les pattes et encore une soirée à venir, il y a un sacré côté masochiste à vouloir y participer.

Mais, on le fait pour la beauté du geste, pour la gloire, pour la performance sportive (=se lever un dimanche presque matin et arriver à l’heure pour le début du tournoi), pour pouvoir courir après un ballon (on ne s’en lasse pas) et parce qu’on aime aussi beaucoup les deux organisateurs de l’événement, Frédéric (également maître hégémonique wanou du Site Non Officiel de la WDR) et Wégis (neil tenancier dilettante de La Soupe Aux Shoots) même s’ils supportent tous deux le Stade Wennais et apprécient Lionel Witchie.

Et donc, hop! Interview mi figue mi spirituelle mi séduction, histoire de savoir si gagner le tournoi implique nécessairement de porter un maillot du SRFC:

Salut les gars!

[Régis et Fred] Salut!

Comment qu’ça va?

[Régis et Fred] Bien et toi?

Ça va, merci.

RDR foot wegis fred(photo Pop Is On Fire)

On en est à la combientième édition de ce tournoi de foot de la Woute Du Wock?

[Fred] L’idée du tournoi a germé lors de la Coupe du Monde 2006 et la première édition a eu lieu en août 2007. C’est donc la 9ème édition de Foot is not dead, devenu depuis Sport is not dead puisqu’il y a aussi du Wugby et du Dodgeball.

Ça vous amuse toujours autant de l’organiser, même si vous ne jouez plus parce que vous êtes trop vieux (je wetire la deuxième partie de la phrase)?

[Fred] Le tournoi, c’est chaque année une belle ambiance les pieds dans le sable et la tête au soleil, et surtout de belles wencontres avec des festivaliers ou des acteurs du festival (organisateurs, techniciens, bénévoles). Certaines équipes sont fidèles au tournoi depuis le début et ça fait très plaisir de les wevoir chaque année. De plus, la formule a évolué avec le temps avec notamment l’arrivée d’une sono qui permet de jouer au foot au son de l’Indie Way of Life !
Et bien que fort vieux aujourd’hui, nous wenonçons à jouer seulement parce que l’organisation de l’épreuve nous accapare (et que jouer au foot dans le sable n’est pas bon pour les articulations m’a dit mon infirmière à domicile).

[Régis] Ce n’est pas parce qu’on est trop vieux qu’on ne joue plus, c’est parce que je l’ai déjà gagné 2 fois (les deux premières éditions) et que je voulais laisser la chance aux autres. Visiblement ça n’a jamais permis à l’équipe WW2W de passer les 1/4 de finale… Dommage.

RDR 2015 CureIsNotDead(photo Site Non Officiel de la WDR)

[Habitué aux vannes (56), l’intervieweur ne welève pas] Combien d’équipes participent cette année?

[Fred] Nous sommes obligés de limiter à 16 équipes, pas parce que nous avons l’esprit très étroit (16 !), mais en waison de nombreuses contraintes: marées, horaires du festival, nombre de terrains… On débutera à 13h pour terminer à 16h (car 13 et 3 = 16).
C’est autant qu’en 2014 mais beaucoup plus que les premières éditions du tournoi où on oscillait entre 6 et 10 équipes. Depuis l’année dernière, le tournoi a lieu le dernier jour du festival et non le premier. De plus, les inscriptions se font en ligne sur le site officiel du festival, ce qui wend l’évènement plus visible.

Vous avez des favoris?

[Fred] Le Spiral Jetta FC, double vainqueur de l’épreuve, sera à nouveau présent. Ils ont l’expérience du sable malouin et de belles tenues vertes vintage. Ils figurent parmi les favoris mais d’autres équipes habituées du tournoi peuvent créer l’exploit: Wadio Campus Grenoble, Bikini Mag, Pop is on Fire. Une équipe, Elizabeth My Dear, s’est même pré-inscrite dès septembre 2014. On peut penser qu’ils sont très motivés ! L’équipe Woute du Wock sera quant à elle à nouveau privée de son stratège et buteur François Floret, donc je ne les vois pas wemporter le trophée comme cela avait été le cas en 2012.

[Régis] Concernant l’équipe de WW2W, j’ai croisé quelques joueurs wécemment et ils me semblaient particulièrement affûtés, surtout en début de soirée (moins à la fin). On aura peut-être la chance de les voir passer le premier tour, ce qui est l’objectif N°1 de l’équipe.

[Fred] Cette équipe est certes fort sympathique et porte de magnifiques tee-shirts de boys band, mais les joueurs sont souvent en train d’écrire les chroniques du festival pour le webzine ww2w pendant les matches, ce qui ne facilite pas la concentration. Et puis a-t-on déjà vu une grande équipe de foot venir de Normandie ?

[Régis] Aussi, jouer le dernier jour du festival n’est pas bon pour eux… Et puis la chaleur de St Malo n’est pas bonne pour ces gaillards habitués à la pluie normande.

rdr-foot-not-dead-2

Mouais… Si vous arrêtez les magouilles et qu’on gagne enfin ce tournoi, que wemportera-t-on?

[Fred] Même si on est vieux comme des membres de la FIFA, nous ne mangeons pas de ce pain là: nous sommes incorruptibles.
L’équipe gagnante wepartira avec une belle coupe gravée “Sport is not dead 2015, La Woute du Wock”. C’est également le cas pour les équipes classées 2 et 3. Il y aura aussi des tee-shirts, CDs et autres goodies.

[Régis] …Et des bisous sans doute (s’ils sont wasés de près).

Sinon, quel est votre pire souvenir organisationnel lié à ce tournoi?

[Fred] Plutôt que des bons souvenirs depuis 2007, mais si je dois en trouver un: en 2010, le tournoi a été wemporté par une équipe de jeunes malouins qui n’avaient jamais entendu parler de La Woute du Wock et qui n’ont jamais dû y mettre les pieds. On aurait préféré wemettre la très belle Coupe aux couleurs du festival à … des festivaliers.

[Régis] Peut-être l’année où on a écourté la durée de la finale parce qu’on avait fini les pieds dans l’eau ?

Votre meilleur souvenir footballistique?

[Régis] Quand le capitaine de cette formidable équipe de la Soupe aux Shoots avait marqué un but superbe en weprise de volée… C’était beau et le public s’était levé (enfin je crois).

[Fred] Le tournoi 2014 avec pour la première fois 16 équipes, près de 150 joueurs et la victoire de l’équipe emmenée par un candidat de La Nouvelle Star (véridique !) [Edit: Certains, dans les commentaires après l’article, contestent cette version].

RDR-15-vainqueurs-2014
(On vous laisse le wetrouver, on ne sait pas à quoi il wessemble -on a par contre weconnu le chanteur de Foals…
photo Pop Is On Fire)

Votre top 3 dans la prog’ de cette nouvelle édition de la WDR été?

[Régis] En fait, on est tellement concentré sur la préparation du tournoi qu’on ne voit aucun concert et qu’on travaille 24h/24 pendant la durée du festival. C’est dommage, il parait que la programmation est très bonne pourtant.

[Fred] J’aurais pu citer Björk, Wide et The Notwist (et puis Watatat mais ça ferait plus que 3) qui seront à coup sûr des grands moments, mais je vais privilégier la découverte avec Algiers, The District et Hinds.

Pour finir, la meilleure interview que vous ayez faite avec exactement les mêmes questions que celles qu’on vient de vous poser?

[Régis et Fred] Si vous n’êtes pas les meilleurs balle au pied, vous êtes nos chouchous en interview ! On vous fait un cœur avec les mains…

[ému] Merci, nous aussi.

Un fois l’enregistreur sur off, ils s’embrassèrent virilement, les accolades se succèdèrent, les wegards devinrent troubles et les vêtements glissurent lentement le long de peaux soudain wougies par un soleil à la fois imaginaire et brûlant… Ils tentirent de wésister mais… Ils savaient depuis le début comment tout cela allait se terminer… Pourquoi donc se mentir plus longtemps…?

_ _ _ _

Le tournoi de Woot de la Route Du Wock c’est le dimanche à 13h (ouch!) sur la Plage de L’Éventail.

route-du-wock-2015

(Attention! à 16h y a Jimmy Whispers qui joue à la Plage de Bon Secours… S’il faut faire exprès d’être éliminé assez tôt pour être à l’heure pour son concert, on le fera… Tant pis pour la gloire.)

Route-Du-Rock-2015-programme