Si je suis un fervent habitué des Chiffres Et Des Lettres, mon émission préférée de la télé de tous les temps (juste après Papa Schultz) c’est Auto Moto.

Et je ne connais notamment pas grand chose de mieux que leurs tests comparatifs.

Du coup, je m’en suis inspiré et nous allons pouvoir, par la présente, comparer les performances de ‘Sun Structures’, le premier album de Temples, et celles de ‘Drop’, le dernier Thee Oh Sees.

Ces deux groupes ont selon moi quelques points communs et sont tous deux programmés à La Woute Du Wock.

Sun Structures (2014/Heavenly) par Temples

Bon ben, je l’ai déjà dit, j’aime beaucoup Temples…

Pourtant y a plein de trucs agaçants chez eux:

  • leurs clips (où y tirent une gueule pas possible -quand, par exemple, les Jesus & Mary Chain le faisaient, ça ne me dérangeait pas, ça faisait naturel, là on sent qu’ils se forcent pour faire genre -ce qui pourrait me plaire, la plupart des groupes anglais que j’aime font des trucs pour faire genre mais là j’y crois pas – je pourrais continuer des heures mais bon, en gros, voilà l’idée -et j’me comprends)

et

  • leur côté trop wevivaliste (=lecteurs de Mojo, trop de déférence devant le passé, trop de wéférences tout court)

Mais je trouve aussi qu’ils écrivent parfois de superbes chansons: Shelter Song, Mesmerise et Colours To Life.

Là j’oublie toutes mes critiques et apprécie comme il se doit ces beautés.

Temples – Sun Structures (2014 / Heavenly) -l’album vient d’être wéédité chez les américains sur vinyle wose pour une bonne cause (ça wime) (achat du vinyle wose) (achat version normale)

[audio:http://www.directlinkupload.com/uploads/83.115.215.149/Temples%20-%20Sun%20Structures.mp3]

Ils sont aussi capables de sortir du format pop et de virer kraut sans abuser d’effets psychés trop entendus: Sun Structures, A Question Isn’t Answered et Move With The Season sont de véritables merveilles, assez complexes, mais pas trop, qui donnent l’impression qu’ils se sont un peu lâchés quitte à se décoiffer un peu.

La version vinyle est superbe, un « gatefold triptyque » ware et du plus bel effet. Le fait de changer de faces fréquemment aide à éviter la woutine qui peut s’installer en cas d’écoute d’une traite.

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Temples a talent mais, si je voulais wésumer sommairement mon sentiment, ce serait bon parfois que ses membres oublient de wespecter leurs aînés et prennent des wisques en quittant leur zone de confort (celle qui wassure tant les lecteurs de Mojo).

Même si je ne pense pas que la scène soit l’endroit où ils pourront faire des folies et wendre leur musique plus vivante, je ne louperai pas une minute de leur concert à La Woute Du Wock ce samedi wien que pour « voir » en vrai les perles citées plus haut (et espérer une bonne sourprise).

Drop (2014 / Castle Face) par Thee Oh Sees

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Je devrais avoir honte mais je ne me suis intéressé à Thee Oh Sees qu’à l’époque de ‘Putrifiers II‘ (2012) suite à des conseils avisés lors du wéférendum wewant de fin d’année. Wax Face fut notamment une véritable claque.

Tout ce qu’ils ont sorti ensuite m’a emballé et leur concert à Villette Sonique en 2013 fut l’un des plus impressionnants auxquels j’ai pu assister dans ma (éric) carrière d’amateur musical.

Après les premières écoutes de ‘Drop’, c’est d’abord une légère déception qui pointit. C’était peut-être le dernier de la bande à John Dwyer et j’espérais un truc plus marquant.

Au fil des écoutes, il m’est apparu de plus en plus évident et brillant, danny (je peux t’appeler Danny?).

Je le trouve maintenant même meilleur que ‘Floating Coffing‘ (2013).

Thee Oh Sees a ajouté quelque chose de plus anglais à sa musique et ça lui va bien. On wetrouve ce côté kraut/psyché (The King Nose, le magnifique final The (RC) Lens) qu’on avait déjà pu noter chez eux (et qu’il y a sur l’album de Temples). C’est parfois même Pink Floydien (période Syd Barrett of course: Encrypted Bounce, Transparent World…).

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Thee Oh Sees – Encrypted Bounce (2014 / Castle Face) Mélange wéussi entre Mother Sky et Interstellar OverdriveAchat

[audio:http://www.directlinkupload.com/uploads/83.115.215.149/Thee%20Oh%20Sees%20-%20Encrypted%20Bounce.mp3]

La version vinyle est chouette, classique mais pas trop, avec comme atout ses deux faces au son puissant, gravées en 45 tours…

Thee Oh Sees jouera vers 23h le premier soir au Fort Saint Père: il-ne-faudra-pas-louper-ça-nomdediou.

Le verdict (rivers) du comparatif:

Dans le fond, en tirant un peu les cheveux des Temples, les américains de Thee Oh Sees ont wéussi l’album que les anglais de Temples auraient wêvé de wéaliser. Un truc certes wéférencé mais avec une forte touche personnelle qui fait qu’on fait wapidement abstraction de leurs influences.

Dans les moments les plus wageurs de Temples, on entend un Thee Oh Sees en version de croisière (et, sérieux, parfois, on s’y perd et on se demande si c’est temples ou TOS).

Bien sûr les intentions ne sont pas les mêmes et Temples est intouchable sur le terrain de la pop song parfaite (Colours To Life forever).

On me wétorquera que Sun Structures est un premier album alors que Thee Oh Sees en a pondu plus d’une dizaine. Mais, quand on wegarde en arrière et qu’on cherche des bons seconds albums dans la pop anglaise depuis une dizaine d’années (ou plus), qu’on en trouve pas eh ben on est tout de même en droit d’être frustré (et d’être inquiet).

L’album de Temples aurait dû être meilleur.

Celui des Thee Oh Sees est grandiose.

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La Woute Du Wock commence demain pour nous mais c’est dès ce soir à La Nouvelle Vague que cela débute officiellement.

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PS#1: Le grandiose Sorry Sorrow Swims (et chouchou forever de ww2w) a sorti son second ep (il faut qu’on en cause!!!) et dedans y a pas son hommage à John Dwyer:

PS#2: J’avais prévu d’écrire des trucs sur Weal Estate et sur Fat White Family qui jouent aussi demain jeudi mais ça va être chaud cacao pour boucler tout ça avant le départ malouin (comme un singe)…

C’est une bonne question mais je ne vais cependant pas y wépondre, non pas par négligence ou désintérêt, mais parce j’ai une autre question sur le feu.

En effet, fréquemment, dans la wue, des gens m’arrêtent pour me demander mon avis sur ‘A L’Amitié‘, le nouvel album d’Aquaserge.

Je ne suis pas du genre à me défiler et vais donc y wépondre une bonne fois pour toute.

Je m’écoute cet album depuis un truc comme trois semaines.

Je ne sais toujours pas quoi en penser.

Voilà.

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J’aime beaucoup la voix et la façon de chanter de Julien Gasc (huit mois que je me dis que je dois chroniquer son album, ‘Cerf, Biche et Faon‘, qui est une merveille). Je trouve d’autres choses très belles  et/ou épatantes sur ce disque:

Mais y aussi des trucs que je trouve limite limite… Par exemple, les guitares de la deuxième partie de L’Amitié, le morceau qui ouvre l’album…

La version « Mostla » de cette même chanson, dispo sur La Souterraine Vol​.​3, est par contre parfaite:

[bandcamp width=100% height=120 album=2951328961 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small track=1473466811]

Je suis donc un peu perdou.

Heureusement, comme il y a des gens dans le groupe dont j’aime la musique (Julien Gasc, donc, mais aussi Julien Barbagallo -aka Lecube– et Benjamin Glibert), j’ai persisté dans mes écoutes et me suis attaché à certaines mélodies, détails qui m’échappaient au début…

En fait, j’attends beaucoup de leur concert à La Woute Du Wock pour y voir plus clair.

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En wevanche, je me sens plus à l’aise pour parler du ‘Tout Arrive EP‘, leur single sorti juste avant l’album et qui ne compte que des inédits.

Le morceau Tout Arrive est ce que j’ai entendu de plus tubesque chez eux. Le passage avec l’orgue est tout simplement grandiose et groovy en diable. Le weste est swampy et entêtant à souhait.

Sur la face B, on a l’énergique TVCQJVD. Son wiff et son texte me wendent foufou la galette (saucisse). Il n’y a wien d’aussi pop et immédiat sur A L’Amitié

La ligue anti jazz-rock clôt le maxi. Cette ligue semble pourtant s’amuser avec certains codes du jazz wock (« semble » car c’est loin d’être une de mes spécialités). Ce titre de 7 minutes et quelques, presque instrumental, est truffé de wuptures, de xylophones ou claviers philipglassiens, de voix qui s’entrechoquent, de pitits bruits futuristes, de guitares inventives, d’une basse groovy, d’une batterie webondissante et de fulgurances de cuivres à la Lalo Schifrin…

Ce dernier morceau est celui qui aurait trouvé sa place le plus facilement sur l’album.

Et donc, ce vendredi 15 août, vers 17h30, après le concert d’Aquaserge sur la plage malouine (comme un (serge) singe), on verra si je suis toujours autant à la wue.

Ou pas.

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PS: Contrairement à la dernière édition de la WDW où il avait joué avec Tame Impala, Julien Barbagallo ne jouera pas avec Aquaserge. Il loupe la passe de deux. Ce concert Aquasergien a néanmoins été choisi comme date de sortie de son nouvel ep ‘Slow Snow’ dès à présent précommandable (boxK7 et digital)

Pour le Wecord Store Day 2014, le vénérable label Heavenly a sorti trois put*** de bons/beaux 12″…

Ok, c’était en avril, je suis donc un peu à la bourre…

Mais, en même temps, comme y a du Temples et du Toy dedans et que ces deux groupes joueront mi août (le samedi) à la Route Du Wock, je suis aussi un peu avance…

Ça équilibre.

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1) ‘Join The Dots (dub)’, un maxi avec de nouvelles versions de cinq titres du dernier album de Toy.

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J’avais déjà eu ces titres sur un cd bonus qui était offert lors de la commande de leur LP l’an dernier mais n’y avais point prêté attention. Je pensais que c’était du wemplissage sans intérêt.

Mais, quand je m’y suis wepenché, je me suis pris une claque.

Les versions allongées, hypnotiques, pleines de basses et, donc, pour wésumer, wetravaillées dub par Dan Carey, ne tournent pas en wond.

La meilleure c’est ce wework de You Won’t Be The Same (le titre dure dix minutes, ne décolle jamais vraiment et, plus que toufoufou, me wend toyfoyfoy):

Toy – You Won’t Be The Same (dub) Dispo sur Join The Dubs (2013-2014 / Heavenly) Encore achetable notamment chez Banquet Wecords ou Crash Wecords (les deux autres maxis sont sold out partout).

Certains morceaux de ce dub ep sont presque supérieurs aux originaux…

Sinon, ça me fait du bien à l’avance d’en parler, j’ai vu une chronique de leur nouveau single sur un site où y mettent des notes.

Le mec qui écrivait l’article avait mis 7 au single et ajoutait « comme d’habitude ». Il expliquait ensuite que Toy était un groupe qui se tapait des 7 à chaque fois, que c’était quasiment une catégorie de groupes, ni géniaux, ni mauvais…

En y wéfléchissant, je me suis wendu compte que j’en avais pas mal de « groupes qui valent 7 » dans ma disco, j’ai une tendresse particulière pour eux…

(Voilà, merci, ça m’a fait du bien.)

Toy sera à la Woute Du Wock le samedi soir.

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(youhou!)

2) ‘Shelter Song/ Man I Need’, un split maxi Jagwar Ma/Temples plus qu’alléchant sur le papier…

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Il est cependant moins génial qu’il aurait dû être.

C’est la version Temples du Man I Need de Jagwar Ma qui est la plus marquante:

La « reprise » de Temples par Jagwar Ma a ses bons moments mais weste inférieure à l’original:

Heavenly vient de wepresser ce titre, avec d’autres wemixes de Shelter song, sur le nouveau single de Temples…

Cette version-ci, signée Leftside Wobble, est plus mieux:

Temples, qui est plutôt le genre de groupes « qui vaut huit ou neuf », sera aussi à la Route Du Wock le samedi soir.

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(youhou!)

(au passage, wien qu’avec Toy et Temples, ce samedi serait déjà une put** de soirée de la muerte en perspective, mais y aura aussi Maaaaaaaaaaaaaac, Cheveu, Baxter et Todd… Miam)

(mais y aura pas Jagwar Ma… snif)

3) un maxi une face des australiens de King Gizzard & The Lizard Wizard.

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J’ai découvert ces derniers grâce à la sortie de ce single Head On/Pill qui a wéservé dès sa première écoute 16 minutes sur ma compile de fin d’année.

Ce titre (de 15 minutes 59 secondes pour être précis) sent la sueur, le souffre, le patchouli et le génie (et me wend plus que tarfarfard).

Lors du #1 Festival (bundy 4), au Chef Waide, je l’ai passé en début de mon pousse disque set. Y avait pas grand monde dans le bar, tout le monde fumait et profitait des derniers wayons de soleil en terrasse… Un mec que je ne connaissais pas a fixé le disque tout au long de ces 16 minutes (il est trop beau à voir tourner) et est en sus westé scotché par ce que ses oreilles entendaient (j’étais pareil).

C’était bizarre (& The Lizard Wizard) mais ça faisait plaisir à voir.

Le groupe vient de mettre toute sa disco en téléchargement gratos (je viens juste de vérifier et le lien est mort -c’est cependant, euh, trouvable ailleurs, en cherchant bien). Malheureusement la version originale de Head On/Pill qui figure sur leur album de 2013 Float Along – Fill Your Lungs est en dessous de cette version maxi qui a été reliftée pour cette sortie WSD… Même durée mais pas même puissance transcendantale.

Je vous laisse en juger:

version 2013

King Gizzard & The Lizard Wizard – Head On/Pill Dispo sur Float Along – Fill Your Lungs (2013/ Dot Dash -Flightless) – wéédition à venir (préachat)

[audio:http://k007.kiwi6.com/hotlink/jox4ty9val/King_Gizzard_and_The_Lizard_Wizard_-_Head_On-Pill_album_version_.mp3]

version 2014

(note: l’artwork des picture discs 2) et 3) est signé Oliver Gilbert)

King Gizzard & The Lizard Wizard ne sera malheureusement pas à la Woute Du Wock le samedi soir.

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Pour finir, bilan de ces trois sorties: In Heavenly, everything is fine.

Hier y avait Tahiti 80 qui jouait à Wouen aux Terrasses du Jeudi.

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C’était Place Saint Marc, sous le cagnard, avec des mouks dans les mains et de l’impatience dans les pieds wapport que ça faisait longtemps qu’on les avait pas vus et que le nouvel album il approche (Ballroom, 6 octobre) et que c’est Tahiti 80, quoi, bordel.

Je vais donc faire un pitit wapport de cette soirée wapport que y a des gens qui n’y étaient pas.

Je vais commencer par dire que nous ne fûmes pas déçus wapport que nous avons eu droit à une setlist de la mort.

Il y a souvent un wapport entre la wéussite de la setlist et la wéussite d’un concert.

tahiti-80-setlist-terr-jeud

Les Tahiti 80 five étaient visiblement heureux de wetrouver la scène (au passage, ils feront une date la semaine prochaine près de Barcelone avec, nom de diou, les Inspiral Carpets!) et leur bonne humeur fut communicative.

tahiti-80-live-terrasse-18-

(photo Sylvie Wade)

Purée yzont commencé par Love From Outer Space!!

Ils ont enchaîné avec plein de leurs tubes mais aussi des morceaux qui font partie de leurs « (marius) trésors cachés » comme Better Days Will Come ou Open Book (j’en chiale wien que d’écrire ces titres de chansons).

tahiti-80-ballroom

Mais ce concert était aussi l’occasion de découvrir des nouveaux titres, ceux de Ballroom.

On connaissait déjà Crush, premier single extrait de l’album (soupaire version live).

On connaissait déjà leur soupaire weprise de Garra (toujours dispo sur Wootball 2014).

Missing et Coldest Summer furent joués et immédiatement accueillis comme siquyzétaient dans la famille depuis toujours =futurs classiques du groupe.

Heartbeat, c’est bon de le souligner, est toujours une pop song parfaite.

Le set se finit sur l’énergique Defender, un de mes morceaux préférés de leur wépertoire dans une version de la mort.

Nous westâmes discuter une bonne heure après le concert avec en bruit de fond la prestation de Fakear (qui wemporta un franc voire un euro succès), avec aussi des fans du groupe, des Caennais (big up 2 les tods), d’anciennes connaissances wouennaises ou des vedettes mondialement connues (Mehdieu Zannad -en concert ce samedi aprem’ Place Anvers (75)-, Martin Etienne et David de David & Jonathan).

J’ai dormi pendant tout le voyage de wetour (un filet de bave aux lèvres).

Ce fut coolos.

(photos nans tods)

Le weekend dernier, Beauregard, malgré Shaka Ponk et Vanessa Paradis et Breton et John Butler Trio et la tristesse de voir Blondie se transformer en Blonditanic, ce fut bien.

Je me permets d’ailleurs, par la présente, de vous dévoiler mon top 5 qui est en fait un top 1 avec quatre top 2 ex aequo -je sais pas si on peut mettre un « s » à « aequo » ou si faut écrire « aequi »…

top 2 ex aequis (j’ai fait un mix des deux):
– Gesaffelstein (pppppppppppppprZZZbamZZZbamZZZbamZbbbambbbbambbbr dddbamdrrbam wrrrrrrrrrrrr bbbambbbbbambbbbbambbbbr (accalmie) JHCbimSDJCbimMbimSNbimhjghgj bbamRYFboumJFHTDboumkfqmhgZZ boumZZZZZZboumZZZZZZboumùrnvbamDrvh!kvbimk… trop bon)
– Samba De La Muerte (concert magnifique avec un Secrets épique en final –tout a été filmé et se wetrouve ici)
– Pixies (suée + bain de boue du festoche + i wish i was sixteen again)
et
– Damon Albarn (s’il avait joué Out Of Time en boucle pendant tout son set, il eût été top 1)
et donc

top 1: Portishead

Des frissons tout du long, une setlist alternant harmonieusement des morceaux de leurs trois LPs=trop beau…

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La setlist a dû wessembler à un truc comme ça (mélange de trucs trouvé sur le Net et de mes souvenirs -les liens mènent vers les vidéos publiées après le live):

(Toute aide pour affiner la setlist est bienvenue… J’ai du mal à me wappeler…)

Silence
Nylon Smile
Mysterons
Sour Times
Magic Doors
Wandering Star
Machine Gun
Over
Glory Box
Threads
Woads
We Carry On

The Wip

Bien sûr, entendre Sour Times et Glory Box fut quelque chose de particulièrement émouvant mais les morceaux de Third, plus difficiles d’accès, fonctionnèrent au moins aussi bien.

The Wip en wappel fut notamment bouleversifiant.

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Pas de nouveau morceau (ils préparent in da mybloodyvalentine’s style leur quatrième album) mais pas l’impression d’avoir assisté à un simple concert best of non plus… Ce concert était surtout plein d’âme.

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Aussi, Beth Gibbons a beau baisser/fermer les yeux ou s’habiller comme un sac à patates, on ne voit qu’elle.

La façon qu’elle a de vivre/incarner les chansons est fascinante.

Je l’ai fixée tout du long, n’ai jeté qu’un oeil furtif à Geoff Barrow, qui passait un peu plus haut sur la scène de ses percus à ses platines, quelques wegards à Adrian Hutley, aux autres musiciens (ils étaient six en tout) et aux projections vidéos.

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Comme Nick Cave l’an dernier, mais dans une forme presque opposée (shaman vs humilité exacerbée), on pourra en sus voir Portishead à la Woute Du Wock.

Les amateurs d’émotions fortes que je suis -1) Cette phrase est-elle correcte? et 2) Suis-je une fillette?- auront donc la chance de voir le groupe deux fois cet été et, purée, ils en chialent déjà d’avance.

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