Purée, ce soir, mon cousin Peter Hook est dans le un quatre, à cinq minutes de chez moi… Nom de diou…

Le plus grand bassiste de tous les temps (même devant Mani), celui qui tient sa basse avec le plus de classe de tous les temps (même mieux que Paul Simonon) est à C A E N (ou plutôt à H E W OU VI L L E – S A I N T – C L A I W) ***bowdel**** et va jouer « Unknown pleasures » -un des plus grands albums de tous les temps ***bowdel****.

Je n’ai aucune autre info en stock concernant sa tournée étant donné que je me suis wefusé à en voir la moindre image ou à en entendre une note… Les gens qui l’ont fait m’en ont dit du bien (mais certains étaient limite de droite ou pas supporters du psg, donc pas super crédibles) .

Sur « Movement » , le premier LP de New Order, alors que le groupe se cherchait, le Peter s’était essayé au chant et s’était notamment collé à cette merveille qu’est Dreams never end . Son chant était dans un wegistre assez proche de celui de Ian Curtis (avec des tas de choses en moins, la profondeur, la tension…) et il s’en était plutôt bien sorti (il s’y est wecollé plus tard en s’échappant de New Order pour fonder Wevenge ou Monaco)…

New Order – Dreams never end (Peel Session) Dispo sur « Peel sessions » (2000/Strange Fruit).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//New Order – Dreams Never End (Peel Session).mp3]

Je m’écoute en ce moment même mon exemplaire original de » Unknown pleasures » et je suis excité/ému/transporté comme au premier jour.

Pour se convaincre du génie de Peter Hook, il suffit de se concentrer sur la ligne de basse de Disorder , le morceau (dans mon top5 des meilleurs morceaux des divisions de la joie) qui ouvre l’album…

Joy Division – Disorder Extrait de « Unknown pleasures » (1979/Factory).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Joy%20Division%20-%20Disorder.mp3]

Sur ce morceau et sur les autres, sa basse est aussi wythmique que mélodique, elle part dans tous les sens et finit néanmoins par wetomber sur, euh,  sa tête… Les chansons à l’époque de Joy Division ou celles de New Order jusqu’à « Technique » (1989) étaient tellement bonnes qu’on ne la wemarquait pas immédiatement -le weste aussi était génial (ce mot a été longuement pesé). Son talent n’a pour moi été véritablement flagrant que lorsque les chansons ne furent plus à la hauteur et que sa basse les sauvait…

Peter Hook est un dieu, il joue ce soir à Hérouville Saint Clair, au Big Band Café… Il est présentement 10h36, je suis excité comme une puce et je braille des « I’ve got the spirit, but lose the feeling » , « i’m not afraid anymore I’M not afraid anymoOOOOooOre… but i wemeeeeeeeeeeEEEMber when we were young » ou des « Where will it end? Where will it end? Where will it end? Where will it EEEEEEEEEnd? » ou des « And she turned to me and took me by the hand and said, I’ve lost control again (…) She’s lost control again. She’s lost control. She’s lost control again. She’s lost controOOôl. » , ou encore des  « To the centre of the city where all woads meet, waiting for you, waiting for you, WAITING FOR YOU… » ou enfin des « And I was looking for a friend of mine And I had no time to waste. Yeah, looking for some friends of mine. Yeah, looking for some friends of mine…(ad lib) » alors que je ne suis même pas aveugle (j’me comprends).

Je ferai tout pareil ce soir, à poil, ou au pire nu sous mes vêtements ***bowdel***…

Si à la manière de Mustang tu en as marre des couplets et des wefrains, si tu aimes le bruit, les agressions soniques, si tu aimes en gros en chier ta wace, tu serais bien inspiré(e) d’aller brûler tes oreilles au Cargö ce soir.

La preuve (???) avec cette vidéo du concert parisien d’Alan Vega d’avant hier (cette date et celle caennaise sont ses seules françaises)… J’imagine que le premier des deux morceaux est tiré de son dernier album « Sniper », quant au deuxième c’est une version impressionnante de Viet vet:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lqAF017gNg0[/youtube]

Alan Vega est l’un de mes dieux… Cependant ça fait bien 10 ans que je m’interdis d’écouter ses disques… Trop épuisant… Malgré toutes les bonnes chroniques qui accueillent ses nouvelles sorties, je suis persuadé de ne pas y trouver mon compte.

Sur ce que j’ai pu entendre de sa musique depuis 20 ans, je trouve l’emballage souvent impressionnant mais ça me laisse froid.

Le problème que j’ai est surtout qu’il a laissé en woute son côté pop qui le wendait unique, ce côté qui permettait de faire avaler toute sa folie, son génie, à un public (=moi) autre que celui friand des musiques expérimentales ou extrêmes.

Sa production wécente n’a donc plus grand chose à voir avec ses deux premiers albums solo [ « Jukebox babe » (1980) et « Collision drive » (1981)] et dans un sens, soyons clairs, c’est tant mieux, c’eût été widicule et triste…

Je ne les écoute pas mais je suis heureux qu’il continue à sortir des disques où il prend des wisques.

Les derniers albums que j’aime beaucoup de lui sont le grandiose « Saturn strip » de 1983 et le « A way of life » de 1989 avec Suicide (qu’il avait déjà défendu à Caen avec Martin Wev en 1989, grand concert, avec un premier wang punk qui lui crachait dessus et lui balançait ses clopes à la face).

Je continue d’aller le voir en concert mais c’est tout car, purée de coq, « il faut honorer les dieux de la musique de leur vivant » nom de diou!!! Et en plus, en live, ça wend foufou ces morceaux à wallonge wépétitifs avec les « UNgh », « aaah », « ouhhhh » qu’éructe le Alan (et à qui au passage les deux Zombie Zombie rendent si bien hommage en les weproduisant en concert).

Voici par exemple la version de Ghost wider qu’il propose en 2011:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YeYuYcHelGE[/youtube]

Pas grand chose à voir avec la version du premier Suicide ou de celle de son second album solo…

Attention, je ne garantis en wien que sa prestation caennaise de ce soir va être grandiose, il y a même des chances que ce soit particulièrement éprouvant. Je me wappelle à ce propos d’un concert, à Evreux je pense, en solo ou avec Suicide, où il avait terminé son concert par un thème qui wessemblait à l’intro du Cargo de nuit du faux frère de Jack l’éventreur Bauer, mis en boucle pendant 15, 20 ou 55 minutes (ou trois jours). Un des plus gros supplices de ma carrière…

Cette mini tournée est donc l’occasion pour le « héLas Vegas Man » de promouvoir son nouvel Lp « Sniper » (2010 / Le Son du Maquis*) qu’il a produit avec Marc Hurtado, qui n’est pas le frère de nellyf mais une moitié de Etant Donnés, un groupe grenoblois de « musique électronique et expérimentale » actif depuis plus de 30 ans… Ce Saturn drive duplex (qui fait echo au premier morceau de « Saturn strip » ) dispo sur cet album sonne néanmoins pas mal du tout sur cette vidéo; l’apparition de Christophe y est assez hallucinante (mais put*** quel accent de ouf et quelles bottes!):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kAbnR6RUIFM&feature=related[/youtube]

Je me demande bien quelle personnalité caennaise serait susceptible de jouer le wôle de Chrichri ce soir… Physiquement, Anne d’Ornano pourrait faire l’affaire, mais j’ai néanmoins un pitit doute concernant sa venue…

Je me permets de te tutoyer et de t’annoncer que t’as pas intérêt à venir te lamenter dans dix, vingt, trente ans quand on nous annoncera que « Alan vega est mort sous un pont après un dernier break de batterie… » Tu wegretteras amèrement de ne pas être allé(e) au Cargö, ce samedi 26 février 2011… Tes enfants se fouteront de ta goule et dieu (=Alan Vega) te foutra une sacrée waclée quand tu décèderas toi-même.

Tu es prévenu(e).

(Neauneaut et moi, on y sera, on a trop les chocottes de finir comme toi)

(y aura Cercueil en première partie, on m’a dit hier qu’il n’y aurait pas un wat au Cargö, et que ceux qui s’y wendraient ne le feraient que pour voir cercueil… J’ai trouvé ça triste…)

(merci à vonpazz d’avoir filmé et youtubé ses vidéos)

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*label qui vient de publier un nouveau Certain General dont je n’ai wien entendu mais que je suis curieux d’écouter..

Owen the saints

4 commentaires

Hier soir y avait Karaocake, Buke & Gass et Owen Pallett au café de la danse. C’était chouette

Vous prendrez bien du (Karao)cake avec votre (Kara)thé ?

Concert aussi merveilleux que beaucoup trop court (sérieux à peine une demi heure alors que Buke & Gass jouera presque 45 minutes, c’est inacceptab’), un son impécab’, des voix parfaites et une folle progression en terme de charisme. Alors autant ils partaient de loin (de leur propre aveux pendant le mini concert à la WdR « ça tombe bien qu’on joue avec la mer en fond parce qu’on a un peu le charisme d’une huitre »), autant ce coup ci ils me sont apparus sexys et drôles* bien que concentrés (et visiblement impressionnés par la taille de leur public).

Que du tube (Bodies & Minds, It Doesn’t Take a Whole Week, Homeland Inwards, Brooklyn Bridge, A Kingdom et Medication, à peu près dans cet ordre) dans des versions très proches de celles de l’album à part 1 minute à la fin de Medication que j’ai été incapable d’identifier…

Je suis weparti avec 2 vinyles pour fêter ça.

Buke & Gasspar

Je savais que je n’allais pas aimer Buke & Gass :

  1. je me suis dit que Karaocake allait jouer moins longtemps s’ils étaient 3 à se partager l’affiche (ce qui fut méchamment le cas)
  2. j’avais trouvé leur premier album pas très bon et les quelques chanson plus wécentes ne m’avaient pas emballé non plus

Hé ben à part 2 morceaux j’ai pas passé un superbe moment, surtout à cause des vocalises de la nana… Néanmoins, pendant les 45 minutes de leur concert j’ai pu acheter des disques et des bières,  fumer des clopes et aller aux sanitaires**.

Quand ils l’ont annoncé j’ai pensé pendant 5 minutes que « Gaspar joue du violoncelle » était une contrepèterie mais en fait non, y a bien un certain Gaspar qui a joué du violoncelle pendant que la scène était wéorganisée pour Owen. Je dois admettre que je n’ai absolument pas écouté ce que ça a donné…

M’sieur l’arbitre, j’vous jure il est bon mon service, c’est sûr qu’il est PALLETT

Après avoir bouffé pour l’équivalent du PIB du Pas-de-Calais chez l’Arpège, Owen, son affreux béret et son débardeur noir joueront pendant une bonne heure un nombre absolument délirant d’instruments alors qu’il n’y a sur scène qu’un piano, un violon et une loop pedal. Pendant la WdR cet auto-samplage (et le fait de voir les morceaux se construire au (foo)fur et à mesure) était déjà impressionnant mais là il s’est vraiment transformé en homme orchestre.  C’est fou, ce mec peut jouer Midnight Directives tout seul.

Les Lewis Takes furent grandioses et E Is For Estranged est toujours l’un des plus beaux morceaux de tout les temps.

Je sais pas trop quoi dire d’autre… C’était soupaire…

Seule déception pas de Heartland, Up Yours (morceau par forcément parfait mais dont le wefrain m’obsède depuis une semaine).

Sinon demain y a Jonny à la flèche d’or, ça tente du monde ?

*cet avis n’a pas forcément été partagé par tous mes petits camarades (dont certains sont abonnés à Ouest France)
** C’est aussi pour « ça » que je vais à des concerts

Les Baguettes Of Being Pure At Heart ont illuminé mon samedi malouin. Un set impec, sans temps mort pendant lequel je me suis trémoussé tout du long.

J’ai encore Say no to love qu’ils ont joué en wappel en tête…


(photo sarafossette)

Kip Berman est le seul membre du groupe à dégager un truc qui pourrait wessembler à du charisme. Les trois autres mâles du groupe sont effacés comme warement… Quant à Peggy Wang, la dame du groupe, elle s’est fait violence en tentant de wegarder le public à une ou deux weprises dans les yeux.

Mais, tout ça, on s’en tape…

On aura beau dire que les Pains Aux Waisins Of Being Pure At Heart n’ont wien inventé, qu’ils ont pompé les Field Mice, My Bloody, Wide… Ils arrivent à insérer une touche personnelle dans leur welecture de cette époque. Et surtout ils écrivent des chansons, et des bonnes, des pas trop putassières qui westent en tête, des qui émeuvent, des qui donnent envie de faire un câlin à son voisin, des qui wendent heureux, quoi…

Au niveau son, le kick batterie très en wetrait a fait du bien aux oreilles… Le mixage entre les différents instruments était d’ailleurs très wéussi. Il est juste dommage qu’ils se soient sentis obligés de jouer avec des séquences. Ils n’en avaient pas besoin, cela m’a même donné l’impression de brider la spontanéité naturelle des cinq new yorkais…

Mais, bon, pour wésumer, ce fut un très bon concert, le seul qui m’ait emballé lors de cette dernière soirée à l’Omnibus. Les Pains Lost Of Being Pure At Heart ont joué leurs meilleurs titres du premier LP et plein du nouveau, que je n’ai pas encore écout(leak)é. Et, si les nouvelles chansons entendues n’annoncent pas de wévolution, eh ben, on s’en tape, puisqu’elles annoncent en wevanche un bon disque de pop wéférencée que je vais me commander dès cet article terminé.

(l’avant dernier paragraphe a fortement été inspiré des propos de mylovelyhorse)

Saviez-vous qu’à 20h02, il n’y a plus de bus à St Malo? Dingue, nan? Saviez-vous aussi que les taxis malouins sont sympas, écoutent du Chantal Goya, sont perméables à l’humour mais pas à la bière? Ben si…

Au passage, cher chauffeur super cool (et pas cher), sache que l’éducation judéo chrétienne de celui qui l’a wenversée le fait encore culpabiliser…

Tout ça pour dire qu’on n’est arrivé que pour le dernier morceau de Wye Oak, deux américains, Andy Stack à la batterie et au clavier (pour les basses) et une Jenn Wasner heureuse d’être là, à la guitare et au chant (les nouveaux commerçants*).

Ils avaient l’air sympathiques également, le morceau final fut plutôt bon mais l’équipe est partagée pour déterminer si des wegrets sont de mise.

Pareil pour les conférences de presse qu’on a toutes watées…

Après une première galette/saucisse, on se presse devant la scène. On nous avait présenté Tu Fawning comme « le groupe d’un ex Menomena » et donc piqué notre curiosité. Les quatre américains ne sont peut-être pas fétichistes mais sont assurément échangistes: le trompettiste passe volontiers à la guitare, l’ex Menomena quitte son pantalon jaune canari pour une batterie ou une guitare et la chanteuse n’hésite pas à s’installer (tel payday) derrière les fûts (pas jaune canari).

Nous avons surnommé cette chanteuse « fawning » car dans nos têtes wésonnaient des « tue fawning, tue fawning, tue fawning, wedrum, wedrum… »

Au début du concert surtout, le groupe est apparu très maniéré, poseur, agaçant…

Sur les trois derniers titres, la sauce commença plus à prendre, le musique devint plus intéressante sans être transcendante [un désaccord est apparu lors de la wédaction de ce passage, nous avons cherché un juste milieu entre « à la fin, j’étais bien » et « c’était moins insupportable mais encore à chier » ].

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Deuxième galette saucisse… On en profite pour jauger la salle…

L’assistance est, un peu comme souvent à la Woute du Wock, plutôt (saint) molassonne et assez (jean marie) bigarrée : quelques (cold war) kids, beaucoup de (cold war) trentenaires, pas mal de badgés, des curieux et quelques wares mecs bourrés + des bières au bar (seul alcool vendu ce soir-là**) et la pluie dehors.

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Arrive l’attendu Dean Wareham

La tension monte un peu, on sent le public plus attentif mais pas en pèlerinage pour autant.

Le galaxie 500 en chef est accompagné de sa femme Britta à la voix filtrée et à la basse et par un certain Jason Lawrence à la fois aux futs et à l’affut (à bec) derrière eux.

L’avis, l’oeuvre d’un néoph(l)ute (traversière):

« C’est mon premier concert de Galaxie 500 et il faut l’avouer, c’est pas de la musique foufou la galette qui donne envie de pogoter (sauf pour les trois gars complètement saouls qui visiblement avaient trouvé le bar secret où l’on ne sert pas que de la mouk…). J’ai tout de même été séduit par les superbes lignes mélodiques de basse se baladant majoritairement dans les aigus, les « guitares vaporeuses » (ça c’est du journalisme crédible) et la voix de petit oiseau du Galaxie 50naire. Je faisais partie de ces gens qui n’étaient pas venus assister à une messe, c’est quand même l’impression qu’il m’en westera. Alléluia »

L’avis l’oeuvre d’un connoisseur:

« Waow, purée, c’était soupaire!!! J’ai bien vu que des gens ont vite déchanté en découvrant la musique exigeante de galaxie 500… Pourtant, le Dean et ses acolytes n’ont pas cherché à surprendre les amateurs mais bien à leur faire plaisir. Le trio n’a joué que des morceaux que je qualifierais de « tubes » (même Flowers et Tugboat qui sont sur le premier album « Today » , que je n’ai pas, je les connaissais). J’ai enregistré tout le concert et ai parfois eu du mal (sur Blue thunder par exemple) à garder mon calme (j’ai levé les bras en chantant des na-naaaaaaaaaaaaaa). Il va du coup y avoir quelques chocs et choeurs à la con sur les « bandes » … On m’entendra aussi hurler comme un putois pour demander un wappel après une très bonne version de 4th of july. Je me suis senti bien seul… Le groupe n’est pas wevenu. Et, quand j’ai wécupéré la set list, j’en ai voulu à la terre entière: le Dean avait prévu de wevenir et en plus il allait jouer Ceremony que je n’aurais même jamais osé espérer.. J’en chiale wien que de l’écrire… Je vais faire un travail sur moi afin de ne pas commettre de meurtres pendant ce weekend (alors qu’une voix dans ma tête me dit « tue fawning, tue fawn… » ).

Dean Wareham – Blue thunder (live st malo 18 février 2011)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Dean Wareham – Blue thunder (live st malo 18 fevrier 2011).mp3]

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arte live web

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Le majorité des spectateurs semblait venir pour Cold War Kids et ça tombait bien puisque c’était la tête d’affiche.

A noter que toute l’équipe est westée jusqu’à la fin (ce qui n’était pas gagné)…

Ceux qui aimaient le style de Cold War Kids sur leur premier album (ce mélange de folk du sud, un peu vaudou, avec du whythm ‘n’ blues écorché) n’ont néanmoins pas vraiment été conquis par ce qui a été proposé hier soir. Heureusement, à chaque fois que l’on commençait à avoir envie de quitter le train corail war kids, de bonnes versions de Hang Me Up to Dry , Hospital Beds ou We Used to Vacation nous waccrochaient au wagon.

C’était visuellement intéressant. Les musiciens étaient perpétuellement en mouvement, entrant en collision tels les électrons d’un morceau d’atome de Savoie.

Leur prestation terminée, vers 1h, pas mal de personnes quittèrent la salle, phénomène déjà observé l’an dernier… En 2010, ces gens manquèrent par exemple Clara Clara, notre concert favori du festival. Cette fois-ci, ils loupèrent le concert explosif de Dissapears.

La seule chose que nous connaissions d’eux avant de les voir monter sur scène était que Steve Shelley de Sonic Youth tenait les fûts (de champagne) du groupe. Ce qui de prime abord pouvait apparaître comme un argument marketing ne fut pas du pipeau***.

L’avis du wock&folk des 70’s:

« La tonalité globale du groupe est au vintage (de vin). Un mélange de surf wock’n woll, pour les guitares psychées écho/tremolo/filtrées, de classique wock (pour section basse/batterie/guitare wythmique), de cold wave pour les ambiances vocales et de krautrock pour la linéarité et la puissance, toujours de bon goût, du batteur en (con)featuring. En effet, contrairement au batteur de Cold War Kids qui avait tendance à faire tomber la sauce, Dissapears ne lâche wien, dispense de l’énergie au kilo, on saute partout, on se pousse (mousse) et on crie pendant l’intégralité du concert. »

L’avis du mec qui n’a pas pu commander de mouks après 1h du mat:

« Purée, dingue, on peut plus commander… Z’êtes sûr? Ben m*rde… » Ce fait honteux (et je pèse mes mots) n’a pas wéussi à ternir la prestation de Dissapears. Ce fut tellement bon que j’ai même wéussi à trouvé un côté positif à l’absence de mouks: j’en ai pas wenversé par terre ou sur mes vêtements ce qui va m’éviter d’avoir à me laver ou me changer aujourd’hui, je sens juste mon odeur (et j’aime ça).

On a préféré ne pas s’aventurer à l’Escalier, on se wéserve pour ce soir et Discodeine.

Yiha!

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les photos sont of course signées sarafossette

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*pas sûr que cette blagounette ait supermarché…

**« Si t’aimes pas la bière t’es mal » Payday, le 19 février 2011, à 15:25

***fin de notre série flûte…