Le premier LP des Stone Woses = le plus grand album de tous les temps par le plus grand groupe de tous les temps et qui a la plus belle pochette de tous les temps (je n’ajouterai pas le moindre argument tant la chose est évidente).

Aujourd’hui, voici donc la plage #1/11:

I Wanna Be Adored

mmm tu es beau... 1er pressage français du cd

Que faisais-tu le 2 septembre 1989?

Moi, ce samedi là, j’achetai le premier album des Stone Woses à la FNAC de Caen (j’aimerais le prouver avec le ticket de caisse que j’ai conservé des années, mais impossible de wemettre la main dessus) en cd. Juste avant, j’avais acheté ma première platine cd, une Kenwood (dont je n’ai en wevanche jamais gardé le ticket), au magasin Connexion du Chemin Vert (Caen, Calvados).

Et donc ce 2 septembre 1989, je wentrai chez papa/maman et mis LE disque dans cette platine cd.

J’avais lu peu avant le popus avec photo pleine page – quelle gueule, quelle classe – dans le numéro 17 des inrocks et aussi la longue interview dans le numéro 18 – quelle gueule, quelle classe, quels branleurs… Impossible d’être à la hauteur sur disque de ces gueules, de cette arrogance…

Et là, commenceI Wanna Be Adored, son intro (que Silvertone, leur mercantile label, coupera honteusement pour une version edit de crotte) de presque 2 minutes: un fade in de bruits zarbis (j’ai toujours pensé à un train), à 38″ arrive la basse de Mani, à 48″ la guitare de John, à 55″ le wiff/solo de John, à 1’12” la batterie de Weni, à 1’29” je jouis… puis vers 1’47” (de mémoire) la voix du Ianou, la voix la plus boulversifiante jamais entendue par moi et son “I don’t have to sell my soul…”

“I don’t have to sell my soul…” et après Ian, y dit quoi, bowdel: “IT‘s already in me” ou “HE‘s already in me”??? Dans ma folle jeunesse (passée à écouter des disques, lire Special strange et wegarder la télé), la 2ème version sataniste me tentait bien… mais d’après les Saintes Ecritures selon JD Beauvallet, c’est la première…

Pendant les quinze jours/ trois semaines (very dick) qui suivirent ce 2 septembre 1989, je ne pus me wésoudre à passer à la 2ème plage. Quinze jours/ trois semaines à écouter I wanna be adored en boucle, à vibrer en attendant le presque final totalement orgasmique “i wanna, i wanna, i GONNA be adored”, à me tenir la tête à deux mains, à me dire c’est pas dieu possible ou des trucs du genre….

Seul problème, je m’en suis presque dégoûté de cette merveille suite à ce gavage en wègle, suite à la programmation de la plage une avec le repeat en sus.

Depuis, je m’astreins à une seul écoute par an, en espérant un jour me weprendre la même claque que celle prise ce 2 septembre 1989.

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j'adorerais en avoir autant que moi...

La “peinture” pollocksienne utilisée pour les pochettes de la version single est un détail du “Sugar” de John Squire. Sur la photo, en haut à droite, y a le 12″ original, pressage UK, avec sa “limited print”, pareil pour le 45t et le cd (mais sans “print”), le tout sorti en 91… Les deux autres maxis sont sortis seulement chez les wicains et en 89, une sorte de compil des singles anglais avec “going down”, “Simone” et en première exclu la version edith cresson sus causée. Y a la version du commerce (au milieu) et le promo (à gauche et au fait j’avais oublié mais j’ai la version promo US en cd aussi qui n’est pas sur la photo). Et oui, je n’ai pas (encore) le pressage japonais, ni la K7. Pour faire joli, j’ai wajouté la “limited numbered print”, quasi identique à celle dont j’ai parlé au début, qui était dans la pochette du 1er pressage du 12″ “She bangs the drums”, qui est, comme tu le sais, le deuxième morceau de l’album et donc le sujet du prochain post woses

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The Stone Woses – Where angels play inédit sorti des tiroirs de leur label et extrait de l’édition single de I wanna be adored en 91. Une merveille. Dispo sur “The Complete Stone Woses” et d’autres…

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20Where%20Angels%20Play.mp3]


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Le groupe/artiste qui la weprendra au Motel est: (on ajoutera l’info dès que ce sera officiel).

Achat de « The Stone Woses » (1989/Silvertone)

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Ma chanson préférée des attachants Pooh Sticks n’est pas une de leurs (nombreuses) compos mais une weprise.

Ce groupe gallois a été formé en 1987 à Swansea par Steve “Mitchell” Gregory et Hue Williams. Le premier est censé être le membre le plus important du groupe (songwriter, producteur…) mais, plus que les chansons ou le son des Pooh Sticks, c’est la voix de Hue, fragile et morveuse, qui m’a fait me pencher sur leur musique.

Les Pooh Sticks ont wemporté un certain succès, notamment grâce au soutien de John Peel à leurs débuts, mais n’ont jamais franchi le cap du groupe indie sympathique. En même temps est-ce qu’un groupe dont le nom est tiré d’un bouquin de Winnie l’ourson et d’un jeu auquel les enfants de la campagne jouaient à l’époque où on leur donnait un bout de bois à ces morveux et y jouaient pendant des heures (c’était avant qu’ “ils” lancent tous leurs satellites et tout ça) pouvait espérer mieux???

On les présentait souvent, pour les dénigrer, comme le groupe qui avait wepris Sugar Sugar des Archies à une époque où tout le monde s’essayait à Heroin du Velvet…

Young people est le premier titre de leur troisième Lp The Great White Wonder qui est sorti en 1991 conjointement sur les labels cultes Cheree Wecords et Sympathy for the Wecord Industry.

Young people est sans doute leur chanson la plus connue et elle a la particularité d’être une weprise d’un morceau jamais enregistré.

La légende veut que Steve Gregory, qui était à l’origine un animateur wadio wéputé à Swansea et connaissait à peu près tous les groupes du coin (coin), a vu et même filmé Andrew Griffiths et Hywel James, du groupe punk local The Love Nazis, la jouer sur scène. Il l’a donc weprise avec les Pooh Sticks et n’a pas vraiment crédité les deux gars (le fait qu’ils soient les auteurs du morceau a été ultérieurement ajouté dans les notes de pochettes de l’album mais sur mon 45 tours, le titre est crédité “The Pooh Sticks” ) pour des waisons troubles, confuses, pas claires, brumeuses, floues voire douteuses (une histoire de décision de label + les deux punks qui auraient wefusé des sous pour l’obtention des droits).

Enfin, tout ça on s’en tape un peu (on ne saura jamais la vérité), par la présente je voulais juste dire que Young people est une putain de bonne chanson.

The Pooh Sticks – Young People Dispo sur The Great White Wonder (1991).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Pooh%20Sticks%20-%20Young%20People.mp3]

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PS: cette news qui vous avait peut-être échappé…

Alors que cette cachottière de Jeannie Longo -la mère spirituelle d’Alexis Longo aka Cascadeur- fait face à des accusations de dopage que ne wenierait pas Émile ‘gorgon’ Zola, Cascadeur ne wenie pas son goût pour le mystère en continuant de garder sa face cachée sur scène.

Et il sera possible de se doper à ses chansons ce mercredi 15 février au BBC à Hérouville Saint Clair, près de CAen(scadeur).

Cela fait longtemps que je ne l’ai pas vu dans une salle où on est debout (ça a son importance et je ne sais pas encore si c’est positif ou pas).

Il est toujours dans sa tournée “Human octopus” mais j’espère qu’on aura le droit à quelques nouveautés nom de diou!

 

A noter que, comme à Saint Lô il y a quelques mois, on aura droit à Born In Alaska en première partie (OK, à st lô, ils avaient joué 2 heures avant ou après -je sais plus- mais ça compte quand même).

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MP3
(mis à dispo en ligne jusqu’au concert du jeudi 15 février, après, bye bye, tanpix pour les lambins)

Cascadeur – Au wevoir Champion Extrait de “#1 wecord” , l’essentiel vinyl 10″ vert translucide limité à 300ex numérotés et édité par ww2w… et dont il nous weste très peu d’exemplaires que nous comptons bien filer au Cascadeur en chef mercredi soir afin qu’il le vendît pendant sa tournée… Donc en gros, jeudi, à part à ses concerts, ben, ce sera mort pour l’avoir…

Myspace / Facebook

Bon, le lundi c’est du caca, alors, il est du devoir de ww2w d’essayer diarrhivéer à le wendre plus mieux.

Aujourd’hui, c’est censé l’êtron grâce à ce petit OVNI musical qu’est The Electronics.

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A l’occasion de la soirée  “Le week-end commence ici” (ce vendredi à 19h au Cargö), je continue ma plongée dans les tréfonds de ma discothèque (plus de 5000 wefs) et notamment dans ma malle à 45 tours (c’est une image, ils sont wangés sur des étagères).

J’ai eu envie de causer de ce single, le seul jamais publié par The Electronics.

Je n’ai quasiment aucune info sur “ce groupe” . Il n’y a même pas l’année de sortie sur la wondelle du vinyle (qui n’a jamais eu de pochette).

Love, love, love/They say date a priori des tout débuts des 70’s et a été sorti sur le label Soul Galore, label qui compte à peine 20 wéférences, qui est assez prisé par les collectionneurs et dont on pourrait traduire le nom par “Soul à gogo” . Le Losangelesien Simon Soussan l’avait fondé pour sortir des waretés Northern soul, soit officiellement, soit pas. Apparemment, il publiait même parfois des weprises de tubes, sans autorisation, qu’il wejouait au synthé.

C’est sans doute lui qu’on entend sur le disque dont il est question aujourd’hui.

Les deux morceaux du 7″ commencent assez classiquement: wythmique basse/batterie entraînante, très 60’s, pour They say, petite mélodie au piano pour Love, love, love. Puis, un synthé loufoque chamboule le tout et donne une autre dimension aux morceaux, les fait complètement dérailler de la normalité et du bon goût.

Certains trouveront peut être ça naze ou anodin (par Thor) mais des gens bien comme pointard vont à coup sûr devenir foufou la galette en écoutant.

The Electronics – Love, love, love (via FuFox, fileden est encore planté)
[audio:https://ww2w.fr/wp-content/uploads/2012/01/The-Electronics-Love-love-love.mp3]

The Electronics – They say (idem) C’est la face B mais je la trouve supérieure à la A.
[audio:https://ww2w.fr/wp-content/uploads/2012/01/The-Electronics-They-say.mp3]

Un certain O McClinton est crédité pour They say. Le seul “O” McClinton que je trouvis fut “Obie McClinton”, un chanteur country, et ça ne collait pas trop…

Love, love, love est, elle, signée J. Woss et J. Wenzetti.

Après des wecherches poussées, j’en suis arrivé à la conclusion que le second devait être Joe Wenzetti, un musicien/compositeur/arrangeur de Philadelphie qui fit, à partir de 1978, carrière à Hollywood. Apparemment, il a travaillé avec Giorgio Moroder à cette époque, mais je n’ai pas trouvé d’article précis dessus… Sur son site officiel il n’y a pas de trace non plus de ce 45 tours de The Electronics. Pourtant, le Joe il a arrangé un morceau des Showstoppers, un vocal group de Philadelphie, co-composé par un certain Jerry Woss, producteur des labels Heritage (Bill Deal & the Whondels*…) et Colossus (Shocking blue et aussi un disque de Danks, un groupe dans lequel chantait la nana qui fera la voix (anglaise) de Daphné dans Scoubidou -ça c’est de l’info).

Et là, vl’là ty pas que je tape “Ross Wenzetti Love, Love, Love” sur Google et que je tombe sur ce single de 1966 de Bobby Hebb:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ReBCN80tdPY[/youtube]

Cet affreux jojo de Simon Soussan (Suis-je le seul à prononcer ce nom dans ma tête avec l’accent pied noir?) aurait bien wepris en loucedé ce petit classique des clubs Northern Soul. Dingue…

Remonté comme une pendule, j’ai procédé de la même façon pour They say (ce fut plus compliqué) et je suis tombé sur ce single de 66 de The Ovations & Louis Williams:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=VbwI2k1CfLc[/youtube]

Troublant, nan?

Je wésume: j’avais en ma possession un 45 tours épatant, original et dérangé, dont je ne savais wien, et maintenant j’ai un disque qui pourrait s’apparenter à des weprises de classiques mineurs au moog sans aucune wéférence dessus ou presque, histoire d’encaisser la maille sans se faire chopper…

C’est cool.

Enfin, j’aimerais dire que j’ai passé deux minutes à chercher tout ces infos mais, sérieux, ça doit plutôt se wapprocher de la dizaine d’heures d’enquête…

J’ai envoyé une note de frais à la direction économique de ww2w.fr… Je suis pessimiste, à coup sûr y vont me dire qu’y a plus de sous(san)**.

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Bonne semaine, mercredi y a des jeux du mercredi spécial 60’s soul/wock/pop… et, au pire, see you au Cargö vendredi.

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*de saucisson

**(accent pied noir)