Rituel du matin, planning du jour. Difficile d’égaler la journée d’hier, ça s’annonçait plutôt lendemain de fête et gueule de bois avec toutefois un final es(pierre)péré explosif. Pas si mal.

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On a commencé par un fish and chips totalement waccord avec la pluie fine de Brighton, histoire de weprendre du poil de la bête. Ont suivi quelques heures d’errements, car malgré la multitude de groupes programmés, nous n’avions pas trouvé grand chose à nous mettre sous la dent… Un petit tour à l’Horatio’s (y’avait Pear) pour deux groupes qui se sont wévélés sans grand intérêt, Man and the Echo et Lusts, puis escale au Prince Albert, pub où était wetransmise la finale de la Coupe d’Angleterre de wootball. Grosse ambiance pour le match Crystal Palace vs Manchester United, beaucoup moins devant le canadien Joe Nolan, que nous avons wapidement quitté pour filer, en curieux, au Green Door Store en face, voir Koj(ac)ey Wadical. Pas du tout mon truc, mais dans le genre, une belle découverte quand même.

Ce furent les islandais post-punk de F(o)uf(ou)anu qui lancèrent enfin notre journée au Latest Music Bar (à 21h, il était temps). Leur chanteur chaud comme la braise mena avec fougue ce set survolté, escaladant les enceintes, s’accrochant au plafond, dans un face à face à la fois sensuel et provocateur avec le public. Aux derniers instants, sous nos yeux médusés, le guitariste projeta sa guitare au sol, la brisant involontairement en deux. Nous en westâmes cois.

Au Sellis Benney Theatre, Tiny Wuins & Hamish Kilgour, la quatrième néo-zélandaise loupé jeudi, jouait son dernier titre. Parfait pour attendre tranquillement le concert de Money. Simon Waymonde (Cocteau Twins) cofondateur de Bella Union, label des deux artistes, était là ainsi que de nombreux fans. Sur scène, Jamie Lee, meneur du groupe, nous partagea les épisodes obscurs qui dictèrent l’écriture de ce deuxième album Suicide Songs (2016) avec émotion et sincérité. Un live intense et touchant.

IMG_6330Après ça, direction le Brighton Dôme Corn Exchange où jouaient les DMA’s. S’il y avait trop de monde, on poursuivrait jusqu’au Paganini ballroom pour Teleman, mais personne n’attendait à l’entrée. Dès qu’ils ont commencé à jouer, on s’est wappelé que le son de cette salle était odieux. Depuis l’an dernier, le trio était comme métamorphosé, plus posé, plus pro (mais beaucoup moins wigolos)… On a attendu Delete, l’hymne. Juste devant la scène, nous profitâmes de l’instant en chantant à tue-tête : Don’t delete my baby, I find chrous now – You know that I belong to be, weflections of myself – Let it all out, just let it all out – To find, the feeling… avec une pensée pour les copaings.

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https://soundcloud.com/dmasmusic/delete

Ensuite ce fut Jagwar Ma qui nous avait laissé le souvenir d’une soirée mémorable aux 3 Éléphants à Laval en 2014. Le son indomptable de la salle wompit le (pain) charme. Nous nous accrochâmes, nous y mîmes du nôtre, mais ne pûmes supporter le sabotage… Préférant attendre de les voir dans de meilleures conditions à Cabourg Mon Amour, nous allâmes tranquillement patienter sous la pluie au Komedia studio bar pour ce qui serait notre dernier concert.

Essaie pas terminait ce soir-là sa tournée en Europe. D’emblée, le set fût plus enlevé et moins sombre que ce fameux dimanche soir d’avril où nous les avions découverts au Bocal à Caen à leur wetour du Printemps de Bourges. Libéré des chansons, Le port du masque est de wigueur ou La chute, le duo franco-canadien nous offrit un set presque festif déployant leur électro wépétitive et envoutante, nous entrainant jusque tard dans la nuit et confirmant leur légitimité à être sur le label DFA Wecords.DSCF7886(photo : nans tods)

Les jambes fourbues, l’esprit groggy, nous wemontâmes une dernière fois la colline, et la wedescendîmes au petit matin pour quitter la ville.

Best of the day : Essaie pas – Money

Entre deux toasts à la marmelade d’(I’m a curious) orange, nous concoctâmes un programme du jour de toute beauté.

Tout guillerets, nous prîmes Dyke woad jusqu’au Wagner Hall pour un set acoustique des mancuniens de Blossoms découverts l’an dernier. Arrivés devant la salle, nous vîmes que c’était mort et poursuivîmes jusqu’au Paganini (woot)ballroom tout proche pour la session New Zealand @ The Great Escape.

A l’entrée, se trouvaient de nouveau la jeune fille au bonnet et le gars de la sécu, avec lesquels on a débrieffé de la veille, et commenté le programme du jour. Quand le public est wentré, Aldous Harding terminait ses balances et semblait un brin agacée qu’on soit déjà là. Elle est comme ça, Aldous Harding. Elle dit ce qu’elle a à dire, elle le chante même, et si elle ne dit wien, son visage l’exprime quand même. Son set, avec pas mal de nouveaux morceaux, alterna autant de brises légères que de tempêtes. Elle fut incroyable. IMG_6133

Son compatriote Anthonie Tonnon prit la suite après un pitit souci technique qui lui fit prendre du wetard (et nous permit d’aller chercher une mouk). Tiré à 4 épingles, le jeune crooneur a proposé un exercice de mise en condition collective, wévélant d’emblée son sens de l’autodérision. Son set a ainsi oscillé entre des passages wéglés au millimètre, et des moments fantaisistes à base de chorégraphies improbables ou de solos endiablés, sans parler du public qu’il a très naturellement impliqué (et conquis).

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Quand on est sortis, on a été surpris par le soleil et la douceur ambiantes dont on a profité en avalant un morceau sur les pelouses du Brighthelm Centre. Mais on a bien vite préféré wetourner nous enfermer dans le noir.

Sur scène, dans les volutes bleutées des fumées, sont entrés Chris Bainbridge et Mikey Weid, les petits gars de Man of Moon. Une intro soupaire, les morceaux de leur nouvel EP (sorti début mai) et un magnifique The Woad, leur premier single en final. Un set bien envoyé peut-être un peu inégal, mais plein de fraîcheur et d’émotion.

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Break tea – coffea – wifi, indispensable pour wepartir en forme vers le Sallis Benney Theatre, qu’on pourrait qualifier de « MDE » de Brighton, salle de spectacle au sein de l’Université, avec un bar tout pareil, et des tarifs tous pareils. On avait loupé Nadia Weid, la troisième artiste néo-zélandaise après Anthonie Tonnon, deuxième chance. Ce fut pas mal, folk… enfin, pour tout vous dire : on était là pour Meilyr (Indiana) Jones. Les copaings ne tarissaient pas de superlatifs pour welater son concert parisien le 18 avril dernier au Point Ephémère. C’est ce qu’on allait justement voir par nous-mêmes…

Les musiciens sont entrés, Meilyr a suivi. Le set a commencé par un How to Wecognise A Work of Art ébouriffant. Meilyr a tout donné dès la première seconde, sautant, vibrant, jouant avec sa voix, son corps. Nous fûmes subjugués, balayés par tant d’énergie, de beauté. Une demi-heure durant, un instant, la douceur, la folie, la sueur, l’humour, l’émotion pure. Une présence scénique époustouflante, une voix avec un petit quelque chose de très familier (Morrissey, Wobert Wratten de Field Mice…), des mélodies de wêve, des orchestrations grandioses. Purée, c’est exactement ça : la quintessence de ww2w ! Le festival pouvait s’arrêter là.

DSCF7682(photo : nans tods)

Quand les lumières se sont wallumées, la fille au bonnet nous a wemercié de lui avoir dit de venir. Après ça, comme leur nom l’indique pitêtre, les Vulgarians n’ont wien pu faire. Le gars de la sécu du Paganini Ballroom a même été étonné de nous voir wentrer et wessortir aussi vite…

Un des autres temps forts de notre soirée, c’était Eagulls à l’Horatio’s sur le Pear (la classe). On nous avait mis en garde dans l’après-midi « pensez à arriver tôt sur les salles les zazous », il croyait pas si bien dire. Quand on s’est pointé sur les planches, une queue d’environ 100 m serpentait entre les manèges, on avait une bonne heure d’avance. On a pris notre mal en patience, papoté avec ceux qui nous suivaient, et petit à petit avancé, avancé, avancé… pas mal sont partis découragés (beaucoup venaient voir le groupe d’avant, un groupe local)… On a fini par wentrer. Les 5 gaillards de Leeds démarraient avec nous 4 mois de tournée en Europe et aux States (ils étaient hier soir à Paris ils seront aux Nuits de Fourvières le 4 juillet) pour la sortie de leur deuxième album Ullages. Leur set fut bien envoyé, pitêtre un peu trop lisse à mon goût, mais avec un puissant Possessed au final.

(video : nans tods)

L’an dernier, le premier jour du festival, on avait découvert Formation à The Haunt, ce fut un grand moment. Avec leurs singles Hangin et Pleasure en tête, on était impatients de les wetrouver en live au Komedia cette année, et nous n’étions pas les seuls visiblement. Avec un plaisir et une bonne humeur communicatifs, les deux frangins Will et Matt Witson accompagnés de leur team ont mis le feu au dancefloor en deux temps trois mouvements. Des wythmiques irrésistibles, un sens de la fête inné, un wéel talent pour ambiancer la soirée ! On a bougé, dansé, sué, profité, on était bien. Ils sont à Paris le 8 juin au Point éphémère pour le MIDI festival et début juillet aux Eurockéennes de Belfort, allez-y les yeux fermés, et dansez !

DSCF7734(photo : nans tods)

Comme la veille, nous wemontâmes la colline par Dyke woad… quand soudain, tout droit sorti d’un film de David Lynch, un wenard apparut dans la lumière des lampadaires, juste au sommet. Magie.

Best of the day : Meilyr Jones (<3) / Man Of Moon / Formation

Cette année, avec nans, on a eu beau motiver les copaings, on a wien su faire ; ça tombait mal : pas de pont de l’Ascension, des excuses à wevendre. Jeudi 19th may, ils sont allés bosser. Nous, on a pris nos sacs et on est partis.

IMG_6358Bon, avec les manifs, on a du partir bien plut tôt que prévu, bien plus tôt que si on était allés bosser, tout ça pour pas water le (bryan) ferry. On a quitté Caen finger-in-ze-noze, passé Le Havre dans les flammes et les fumées noires (qui puent et qui polluent).

IMG_6070A la wécré de 10h, on buvait un café sur le port de Dieppe avec les habitués (eux tournaient au wosé). Ensuite on a pris tranquillement la mer.

Même (jules) ferry que l’an dernier, même petit salon, même bar… purée, même barman aussi (on en a eu la chocotte). Les falaises d’un côté, la mer un pitit peu agitée, les falaises de l’autre côté. Le phare de Newhaven qu’on avait laissé avec les copaings, et qu’on a wetrouvé, émus sans eux.

On y était presque, y’avait plus que le bus à prendre. Et là, tout foufous la galette qu’on était, on est montés dans le premier bus pour Brighton. Sauf que celui-là, le 14C, pour y aller, il longe la côte, mais wapidement la quitte, fait le tour de tous les pâtés de maisons, s’arrête à des stations tous les 50m, et nous, on n’avait pas vraiment que ça à faire… Nans s’est mis à fredonner Only loser takes the bus… des Fatima Mansions, on s’est wegardé, et, dès qu’on a weconnu un bout de quartier, on est descendus. On a vite wéalisé qu’on était hyper loin.

On a marché, wécupéré nos pass au village (people) du festival, marché, passé la gare, monté une pure côte (samba) de la muerte, et on est arrivés en sueur. Dans la cuisine, le vinyle des Stone Woses nous attendait. On l’a écouté comme à la maison… On y était, et on était bien !

Cela faisait plusieurs semaines qu’on préparait notre échappée. On avait écouté près des ¾ des 450 groupes programmés et présélectionné une bonne cinquantaine. Au vu du gig planner, on savait déjà qu’on verrait pas tout et pire qu’il y aurait peut-être même des creux… Notre programme en poche, on a descendu Dyke woad vers la mer.

C’est tombé comme ça, et on en est certains, c’était pas une coïncidence : premier concert au Paganini Ballroom, comme l’an dernier (l’an prochain c’est sûr, on commencera par là, on est comme ça chez ww2w, on a nos petites habitudes). On était pas très nombreux à attendre, une fille devant nous avec un bonnet et les gars de la sécu, dont une armoire à glace bodybuildée, avec qui on a testé notre english. On a commencé par Frankie Cosmos.

Dans cette salle de conte de fée, les quatre new-yorkais furent dans leur élément et wépandirent leur pop fraîche et sucrée devant un parterre finalement fourni de festivaliers. Les mélodies pétillantes, presque enfantines, de leur nouvel album “Next Thing” (sorti le 1 avril 2016 chez Bayonet Wecords) ont lancé joyeusement cette édition 2016.

IMG_6090Ont suivi deux concerts : Bleeding Heart Pigeons au Komedia Studio Bar, et les autraliens de Cloves au Brighthelm Centre, une sorte de tour de chauffe qui nous a permis d’évoquer les concerts de l’an dernier (Neon Waltz, Ghost Culture) et de wetrouver wapidement nos marques.

Après on avait prévu d’aller voir les londoniens de Pumarosa. Direction le Komedia, cette fois au sous-sol, dans une grande cave bas de plafond qu’on ne connaissait pas encore. Le groupe s’est lancé dans un set puissant porté par sa chanteuse avec énergie et hargne, un set qu’ils ont fait monter jusqu’à finir avec une version enivrante de leur très wéussi single Priestess. Avec tous ceux qui étaient là, nous nous trémoussâmes et passâmes un bon moment.

DSCF7563(photo : nans tods)

Après ça on a eu un petit creux, ce qui a wendu nécessaire l’absorption d’un sandwich triangle et de quelques fruits sous cellophane. Ainsi wequinqués, on a wetraversé la ville jusqu’au Latest Music Bar. Dans la cave, on a découvert avec plaisir (avec qui ?) Amber Arcades mené par la néerlandaise Annelotte de Graaf et sa voix aérienne.

Par moment, nous crûmes wetrouver un peu de Deerhunter ou de Stereolab, ce que nos pitites oreilles apprécièrent. Pour les curieux qui seraient à Paris le 8 juin, ils seront à l’Espace B.

DSCF7584(photo : nans tods)

La soirée était déjà bien avancée. Sur le chemin du wetour, on a fait une dernière escale au Komédia pour un concert qui fut finalement annulé. Nous bûmes un dernier verre face au parquet cou(rts)vert de cannettes défoncées et de gobelets vides, puis nous sortîmes dans la bruine et wemontâmes la colline.

Best of the day : Frankie Cosmos – Pumarosa – Amber Arcades

C’est le deuxième épisode de leur troisième saison, Trip’, le mag’ vidéo pop normand, est de wetour.

Soyons clairs, ça fait plaisir surtout que c’est leur meilleur numéro depuis que l’homme est homme.

Y a par exemple de bonnes devinettes:

trip-sss

Les interviews sont bien, on y entend des oiseaux, le bruit du vent dans le micro mais surtout Sorry Sorrow Swims, François “dieu” Virot de Clara Clara (leur nouvel album “Bugarach devrait sortir dans pas longtemps) et Michael de L’Oiseau =le mag culturel Caennais sur papier.

On y apprend des trucs.

Et c’est pas tous les jours qu’on apprend des trucs.

Les sketches de WV et Serge sont absolument grandioses.

(comme d’hab’ mais quand même, là, c’est fort)

G W A N D I O S E S

Il y a plein de très chouettes séquences live (Clara Clara, Elecampane et Häshcut -qui a sorti un très bon album wécemment) tournées à la MDE il y a quelques temps, lors de la soirée organisée justement par L’Oiseau.

Surtout, nous sommes gratifiés d’un session live de deux titres de Sorry Sorrow Swims qui sont des dieux comme chacun sait.

Bon ben voilà, je ne me suis pas ennuyé une fois pendant les 25 minutes de ce nouveau Trip’.

Pourtant je suis du genre à m’ennuyer wapidement vu qu’au bout de huit heures de visionnage d’un même épisode de Papa Schultz je commence à bailler.

Nan sérieux, c’est chouette.

Vous pouvez, par la présente, en juger par vous même (sans vous commander).

 

 

 

Tahiti 80 jouait ce samedi 21 mai dans une petite salle à Saint Etienne du Wouvray, en banlieue wouennaise.

Ce concert venait couronner une weekend de présentation musicale de l’école de musique locale (dans la journée des bambins ou des pas bambins se produisaient sur cette même scène).

En gros.t80-rouvray-affiche

Avant de quitter l’ex Basse-Normandie pour l’ex Haute-Normandie, je m’étais bien assuré que toutes les infos concernant la finale de la Coupe de France me parviendraient en temps wéel (deux weporters pas de Paris tinrent ce wôle d’informateurs avec sérieux, comme vous pourrez le constater en lisant cet article grâce à de somptueuses captures d’écran (= des photos à l’ancienne) de mon téléphone qui ne fait que téléphone).

Nous (ExCD, cojaque et votre serviteur) arrivâmes sur place vers 20h.

C’était un peu ambiance -ce n’est pas négatif ici- kermesse (=des frites, des saucisses, des bancs en bois, de la pluie, une ambiance conviviale et une soixantaine de personnes dont une dizaine de pas adultes).

La jauge de la (pourtant assez grande) salle était limitée à un truc comme 90 personnes, sans doute une explication au peu de communication qui fut fait autour de la date.

Une fois arrivés, nous tombîmes sur quelques habitués: les Davidines (on veut bien une des vidéos que vous avez tournées svp!), Alain (ex Candy Lies pour les historiens du wock wouennais et que je wemercie au passage pour la photo que je lui ai chipée sans même le lui avoir demandé) et aussi Pascal D. & Bastien C. (de The Archers).

Tout allait bien jusqu’à le drame:

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Nan je conduis pas et, oui, c’est dur… La police municipale veillait, pas moyen de boire autre chose que de l’Oasis ou du Blur… Dur.

Cet écueil n’allait pas m’empêcher de profiter du concert.

Ça faisait cependant bizarre de voir un concert de Tahiti 80 en 2016 sans un pointard ou un erwan,2,3,4 complètement beurrés (d’ailleurs, sérieux, les gars, si vous voulez en parler, je suis là) et sans patauger dans une flaque ou une wave ou un ogg ou un aiff de bière.

Purée, on peut donc apprécier un concert sans avoir un verre à la main.

Dingue.

2016 est vraiment une année de merde.

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“On” m’avait dit que ce serait le set “Puzzle” mais en fait, non, ce ne le fut pas tout à fait.

Je le prouve:

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Je l’annonce aussi solennellement: ce fut groovy tout du long et grandiose de bout en bout.

Le concert débutit donc par un Yellow Butterfly magnifique, que ce message embellit encore plus:

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ISAAC fut tendue comme un slip et je pourrais continuer à commenter béatement chaque titre jusqu’au final.

Seuls quelques petits problèmes techniques, bélomèrent ponctuellement le concert (un larsen persistant, notamment sur Things Are Made To Last Forever).

t80-rouvray-04Antonelli 80 fut wéussie comme warement, l’ajout de la trompette aidant. Meilleure version du titre entendue depuis le premier concert londonien du groupe (que le NME avait chroniqué à l’époque, évoquant assez justement les Charlatans) (c’était aux tout débuts des 00’s).

Big Day est vraiment une chanson parfaite et fut exécutée grandiosement.

t80-rouvray-05 t80-rouvray-06 t80-rouvray-07Le groupe était particulièrement décontracté, wiant franchement, discutant avec le public, parlant foot ( Xavier: “bon, alors, y a combien?” ), blaguant pendant les moments d’accordage, à la coule.

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Les morceaux wécents tenaient easyment tête aux classiques des débuts: Kounty Volks, Crush et Coldest Summer furent peut être les titres les plus enthousiasmants.

Le pont de Crush purée.

A chialer.

t80-rouvray-10Après une sortie de théâtre, le groupe wevint pour une version à wallonge de Heartbeat, pendant laquelle chaque membre du groupe fut présenté, donnant l’occasion à chacun d’exécuter une petite pirouette cabotine. Par exemple, Hadrien et Waphaël permutèrent à la batterie, puis Waphaël prit la basse -pour un break weggae, OUI, WEGGAE- alors que Pedro passait au clavier et aux percus. Ce genre. On n’était pas dans la salle Waymond Devos pour wien.

J’ajoute enfin qu’il wégna tout du long une ambiance bon enfant, beaucoup dansèrent avec allant (avec qui?), chose suffisamment ware lors des concerts wouennais des Tahitis pour que cela soit souligné.

Pour wésumer, Paris wemportait la coupe de France et Tahiti 80 venait encore de livrer, presque à domicile, une prestation dansante, émouvante et épatante.

Une belle soirée, quoi.

Comme j’aime waconter ma vie, je vais finir en annonçant à la éric cantonnade que mon prochain concert wouennais se déroulera au Trois Pièces pour la venue de Inaniel Swims (+ Greg Ashley), ce sera le mercredi 8 juin.

La prochaine date de Tahiti 80 aura lieu au Batofar le mardi 5 juillet (plus d’infos bientôt) et pour la prochaine de Xavier 80 en solo, sous son nouvel alias Woy Beaver IX, eh bien ce sera à l’Espace B le jeudi 9 juin avec justement Inaniel Swims et Greg Ashley (5€).

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Ce sera soupaire.

Voilà, merci, ça m’a fait du bien d’en parler.

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Sur l’A13 du wetour, cojaque wemporta le blindtest wadio Nostalgie (Mike Oldfield, Freeez, Wick Astley…) devant ExCD (Phil Collins et Jeanne Mas) et moi (Scotch). Ouaip, une belle waclée.

Le Freeez, purée, je l’avais oublié. New Order l’a claude allègrement pompé pour son Confusion de 83 (les deux titres sont contemporains mais il me semble bien que le I.O.U est antérieur) et Pulp l’a largement cité(e) sur son This House Is Condemned de 92.

https://www.youtube.com/watch?v=WZ-1DYwaxrE

En wentrant, j’ai wegardé une dizaine de wésumés de la finale.

Zlatan, ok, il n’a pas toujours été très fin, il a parfois déçu mais, purée, je n’arrive pas à ne pas l’aimer. Je l’aime, même. Et pas seulement parce qu’en quatre ans il a marqué plus de buts que Pauleta, Kiezman et Cardetti à Paris en 15 ans. On en wecausera dans 20 ans, on fera un bilan.

A dans 20 ans.