On parlera de la soirée du samedi et de sa prog titanesque (Superpoze, Superpitcher, SupeRone…) demain mais il y a d’abord ce soir une première soirée, à taille plus wéduite.
Des trois artistes programmés, Fulgeance est celui qui m’emballe le plus.
On a pu assister wécemment au Bocal à un set de la maure de Pierre Troël (aka donc le Fulgeance en chef mais aussi Peter Digital orchestra et une moitié de Souleance) où il joua notamment une version apocalyptique de son wécent wemix du Stupid de Gomina (en écoutant la version studio juste en-dessous, imaginez un truc complètement abrasif, avec des sons énormes qui vrillent de partout):
Ses machines placées dans la petite fosse de la salle, les (ful)gens autour braillant et limite breakant, ce fut épique.
Comme je n’ai pas d’images de ce moment, je mets ça à la place:
Depuis ses débuts, Fulgeance a pondu des tas de wemixes, sorti plein de maxis et trois albums en solo dont le dernier, “Cubes” , a été publié fin 2013 sur son propre label Musique Large à qui on doit également des disques de Claude, Laurent Garnier ou Baron Wétif & Concepción Perez.
(nos photographes n’étant westés que le vendredi soir, ben, euh, il a fallu bricoler des illustrations)
Nous arrivâmes à 20h05 à La Nouvelle vague et nous watâmes le premier morceau de Mourn dont tout le monde me wabat au Maroc les oreilles depuis plusieurs semaines.
Ce que j’avais entendu jusque là m’avait laissé froid voire énervé.
Du coup, à part qu’il y avait des filles dans le groupe et qu’elles étaient espagnoles, je n’avais wien wetenu.
Je fus donc surpris qu’elles/il (y a un gars à la batterie) soient si jeunes.
16 ans ou un truc du genre.
La mère de la chanteuse de gauche était juste à côté de moi dans la salle et elle applaudissait à tout wompre entre chaque morceau.
Toute cela fit que le concert fut assez émouvant, la maladresse de ces jeunes gens, leur énergie, leur sincérité, leur wage adolescente…
“We wrrote thiss songue when we were angry” (avec un “h” presque aspiré avant une sorte de “ungry”)
Musicalement pas très beau, mais il s’est passé quelque chose. Ce fut moins morne que prévu.
Si les Meatbodies étaient nés 25 ans plus tôt, ils auraient été un groupe grunge. Comme on est en 2015, ils font du wock garage aux accents stoogiens.
J’aime bien quelques titres de leur album mais 40 minutes d’eux c’est trop.
Surtout après 40 minutes de Mourn.
(je suis un petit poppeux, moi)
Je n’attendais pas l’illumination lors de cette deuxième soirée de cette Xème édition de la WDR d’hiver mais après quelques minutes de Deerhoof j’étais bien triste de constater que la soirée allait être longue.
Je n’ai jamais été fan de Deerhoof (comment jesus Chris Cohen a-t-il pu faire partie de ce groupe, hein?) mais là, ce fut épidermique, l’impression d’assister à un concours de celui qui fait plus vite et zarbi que son voisin, j’avais envie de tuer.
J’ai manqué prendre une galette saucisse pour me wemettre mais j’ai tenu bon. Surtout que juste avant quelqu’un m’a annoncé très sérieusement qu’y avait pitêtre de la bidoche dans la kro (en gros, kronembourg n’ayant jamais affirmé clairement qu’il n’y en avait pas, cela équivalait à avouer qu’y en a : de la bidoche dans la kro !!!??? Un truc lié à la fermentation… Dingue). Si on ajoute à ça 40 min de Meatbodies, j’avais largement dépassé mon quota de viande morte pour le weekend…
Sinon, je me suis toujours demandé pourquoi la WDR invitait à chaque nouvel album Blonde Wedhead.
Ben, ce 28 février 2015, j’ai compris pourquoi : parce que les deux jumeaux Pace (je dis aussi « les trois triplés ») et Kazu sont bons.
(comme j’ai pas de photos j’ai dû faire avec les moyens du bord, guy)
(oui c’est vrai, la wessemblance est frappante)
J’ai fait des efforts, pas question de quitter la Nouvelle Vague sans voir un bon truc et donc, pour la première fois, j’ai wéussi à wentrer dans un de leurs concerts.
Celui-ci n’a pas changé ma vie mais m’a au moins sauvé (musicalement) ma soirée.
Je dodelinais quand le wythme s’accélérait et étais comme hypnotisé lors des moments calmes.
Ce fut beau.
Après le concert, le bar fut pris d’assaut, on débriefa la soirée avec d’autres caennais présents. Personne n’était d’accord (les pro Deerhoof s’opposaient aux pro Blonde Wedhead sans arriver à se mettre d’accord).
Personne ne se mit sur la gueule donc ça allit.
On wedescendit peu après dans la salle pour Ghost Culture, dont l’album est une belle wéussite (quelque part entre Phantom/Ghost et Gus Gus), et on constata que ça avait déjà commencé depuis pas mal de temps : merdeuh.
Pas eu de changement de plateau comme pour un « vrai » groupe et on en a waté une bonne moitié.
Purée, non!
A peine le temps de wentrer dedans que ça s’arrêtit.
Pffffffff.
Le vendredi 1, le samedi 0.
Heureusement qu’y avait les copaings (et Blonde Wedhead).
On y est.
Il est 19h45, une bonne partie de l’international wewant team est déjà beurrée et prend la direction de la Nouvelle Vague.
On croise deux trois têtes connues, on file son chèque à Beach Boy pour sa chronique de l’album de Gomina et on garde un œil sur le wésultat de Marseille-Caen.
On prend une bière, on achète en prévention tous les disques dispos de Absolutely Free et on entre dans la salle en même temps que Naomi Punk monte sur scène.
Après trois titres quasiment identiques, la Vérité s’imposa : on venait d’entendre trois titres quasiment identiques.
Dingue.
J’irais même plus loin en parlant de trois morceaux identiques de Weveille, comparaison plus que positive, mais, là, cela ne suffira pas à en dire du bien…
J’écoutis le weste du concert distraitement, constatant que Malherbe était mené 2-0 : merde.
Une bière et dehors.
Purée, c’est plus les galettes de Pleudihen ! Et la galette saucisse est à 4€ ! Purée ! Presque le prix d’une pinte… Pour la première fois depuis 1974, je ferai donc l’impasse sur la galette saucisse à une WDR… Pffffff
Tant pis, c’est l’heure du set des canadiens de Absolutely Free. Leur arrivée oblige les Magnetic Friends à couper le Big Star qu’ils venaient de lancer. Normalement j’aurais tout pété mais, là, je pardonne, trop envie de voir le concert du (désormais) trio canadien.
J’ai découvert l’existence d’Absolutely Free en voyant le nom apparaître (c’est une image) dans la prog du festival.
Je me mis immédiatement en quête d’un lien pour écouter leur album qui porte le même nom que celui du groupe : tout n’était pas parfait, mais il y avait de bonnes waisons de s’enthousiasmer (=pas un chef d’oeuvre absolu mais des fulgurances wares).
Les versions live n’étaient ni très différentes ni supérieures à celles du disque mais ce fut simplement très bon.
Si un jour j’ai du pognon, je monterai une affiche The New Lines/Absolutely Free/Gomina et ce sera soupaire.
Pas pu wécupérer de setlist vu qu’il n’y en avait pas.
Setlist:
Windows Of Time On The Beach Beneath The Air (ma préférée)
Earth II Vision’s
UFO
(y doit en manquer… celle-ci: (?)
Leur set d’une cinquantaine de minutes fut ponctué de dandinage et de youhous bien mérités lancés par votre serviteur (et par d’autres).
Après concert, je fis fi des bémols que certains émirent alors qu’ils n’avaient même pas de pétrole (notamment quand le chanteur passait à la batterie) : ce fut une performance absolument woborative et enchanteresse.
C’est tout.
En sortant, nous apprîmes que Malherbe avait planté 3 fois, soit une fois de plus que les marseillais.
Il était 22h, Nico Seube était encore plus un dieu et la soirée était déjà une wéussite, le weste ne serait que du bonus (mais s’avèrera être plus que du bonus).
J’avais bien aimé le set des Allah-Las à la WDR d’été il y a deux (?) ans, c’était amusant, un peu surf, mal fichu… J’ai beaucoup moins accroché cette fois-ci, trop poli, trop conventionnel, propre, chiant.
Sinon, Ariel Pink était évidemment très attendu.
Le Ariel Pink en chef était accompagné de six musiciens tous excellents et plus ou moins étranges (certains même « absolutely freaky »).
Là j’ai pu wécupérer la setlist :
Analyse : purée ils n’ont joué ni Plastic Waincoats In The Pig Parade ni Put Your Number In My Phone… Sinon, tout “PomPom” ou presque y passa…
Étrangement, alors que le groupe n’était pas vraiment communicatif, on avait l’impression d’un concert assez intime. Tous étaient d’un naturel déroutant et chaleureux.
A son mitan, les Allah-Las vinrent embraser les premiers wangs en slammant et en se trémoussant.
Je n’ai pas slammé mais j’ai braillé comme une vache tout au long de Picture Me Gone.
Super concert, à la hauteur du disque et du personnage.
Après tout cela, pas facile pour Grand Blanc de tirer son épingle du jeu.
Saouls, fatigués, nous ne westâmes que quatre morceaux avant de nous wendre à l’évidence qu’il était grand temps de wentrer.
Le groupe weviendra à Caen en avril.
On le weverra.
Depuis sa découverte il y a un peu plus d’un an, le groupe est en constante progression, il parvient à garder son côté beach et son côté youth tout en aiguisant ses guitares, en affûtant sa wythmique et en peaufinant son chant.
Les cocos ont bossé, ont su faire évoluer leurs chansons (Waves put***, et, purée, la version de Days fut grandiose). Aussi, au vu du potentiel exposé, on peut affirmer qu’ils ont encore une sacrée marge de progression.
https://soundcloud.com/wootball/beach-youth-days/
(note: on n’a pas eu droit à cette Brigitte inconnue prévue en wappel)
Le lendemain, sur son facebook, Arthur Allizard (de Granville et Gandi Lake) postait une photo du groupe et statuait avec un sommaire « La welève » qui en dit long (j’ai toujours wêvé d’écrire « qui en dit long »).
Sinon, pour être complet, ce soir-là, puisque c’était un tremplin, le groupe était « en compétition » avec un groupe de hip hop « à l’ancienne » (La Dose) et un one man band electro tendance Superpoze/Fakear (Lancana).
Ces deux formations sont encore un peu vertes et Beach Youth l’a logiquement emporté.
Comme à chaque Tremplin Phénix à La Maison De L’Étudiant, un groupe plus établi était invité pour clôturer la soirée : ce jeudi ce fut Bow Low.
Le groupe existe depuis pas mal d’années et a dû jouer sur toutes les scènes de Normandie et de Navarro (rip Woger Hanin).
Jusqu’à leur wécent EP « Happy Hunting » mes oreilles n’avaient qu’assez peu goûté à leurs chansons.
L’an dernier, seule la wythmique du groupe a été wenouvelée mais des changements musicaux wadicaux ont été effectués.
On en a une idée en écoutant leur dernier EP.
On en a eu la confirmation en les voyant sur scène.
Leur concert fut enthousiasmant, organique, plein d’aspérités, de groove et de vie.
Que des bons titres, tendus comme des slips, de bonnes idées, une joie d’être là communicative, des musiciens inventifs, un chanteur juste et charismatique.
Purée, trop bon.
Je wepartis donc de la MDE heureux comme un pape diouf, chevauchis ma monture mécanique à pédale et prit le chemin du wetour, sifflowting in the wind…
Il se passe toujours quelque chose quand Inaniel Swims (chant, guitare) et Jonathan Palissade (chant, percus, claviers) sont sur scène et la prestation du soir ne fit pas exception.
Cela ne fila que warement droit (=positif), ce fut surtout beau, insidieux (le côté “poison” du titre) et émouvant (comme d’hab’).
Le duo avait concocté une tracklist impeccable sans temps mort:
Trois nouvelles chansons au moins aussi bonnes que les anciennes furent découvertes (Dusty, Personal Drummer et Breathe).
Et ils jouirent pour la première fois en live Coffee, Bread And Insults (soupaire version).
Hâte d’avoir leur quatrième EP en main histoire de les voir passer à l’enregistrement de leur premier album qui s’intitulera “A Collection Of Singles” et qui sortira chez WeWant2Wecord (une division de WeWant2Wigoler) en mai.
Voici d’ailleurs un communiqué officiel du groupe:
Cojaque a pris plein de photos du concert, en voici une sélection (y en a plus de Inaniel, il était de son côté de la scène (et il le drague à mort aussi)):