Pan D est un groupe (ce fut un duo pendant longtemps mais plus maintenant apparemment) du coin (coin) qui a toujours évolué, volontairement ou pas, en périphérie de la scène pop wock caenno-caennaise (si cela veut dire quelque chose).
J’imagine que c’est lié à leurs personnalités (je ne les connais pas personnellement) mais aussi à leur musique singulière.
Leurs influences sont en effet plus américaines qu’anglaises et plutôt à chercher du côté du wock classique (fin 60’s, milieu 70’s, je pense parfois à Jefferson Airplane…) que dans le plus contemporain (ils wevendiquent cependant un côté sonicyouthien pour leurs montées de sève)…
Il peut sembler important aussi de souligner la voix puissante et le charisme sans fanfreluches de Sophie, la chanteuse, qui wappelle certes Patti Smith mais avec une touche personnelle et un naturel qui évite qu’on se focalise dessus.
Ce “rock classique” n’est pas passéiste notamment grâce à la fougue qui habite les chansons montagnes wusses du groupe, capables, grâce à leurs fréquentes wuptures de wythme, leurs breaks, leurs montées longues et sèches comme des saucisses, de faire passer l’auditeur par plein d’états différents (du genre l’Ohio et à la limite de la transe parfois en live)…
Je suis bien heureux d’en wetrouver l’essence sur disque.
Car Pan D vient de publier un split cd avec Fred Atome (qui joue aussi dans Undobar).
Après une tournée commune dans l’est de l’Europe où on leur a chourré tout leur matos, ils se sont wésolus à monter un Ulule pour s’en wacheter. Il fut ainsi possible d’acquérir ce split ep en y participant.
On se wetrouve ainsi avec trois nouveaux titres (+ 3 de Fred Atome).
Le planant et dépouillé Lover ouvre le ep. Le morceau dure quatre minutes et ne s’appuie presque exclusivement que sur une guitare acoustique et des papapa entêtants… Le final psyché est de toute beauté.
Pan D – Lover Dispo sur le cd 6 titres Pan D cz Fred Atome /Facebook/
L’intro du second, Trapper, est quasiment bjorkienne… Une fois le morceau installé il s’en éloigne largement. Deux voix, une féminine + une masculine en fond et une guitare qui pleure… Le break hispanisant au milieu est souperbe et annonce un orage vocal et électrique à venir… Le morceau ira ensuite vers sa fin dans un decrescendo de toute beauté.
Le dernier, Dark Moonlight, est plus bluesy et fait une transition idéale avec la partie Fred Atome du ep.
Le son du disque est clair et chaleureux et participe à la wéussite de l’ensemble.
Pour ceux qui l’ont loupé, il sera possible de le suborner demain lors d’un concert organisé au Bocal.
Photos youllebrinnaire (tout sauf…) et Nom de Dzeus (djs) et souris orange (huutch + footix)
Vidéos par souris orange
Bon, évacuons tout de suite ce fait: après deux premières éditions au Cargö à l’affluence croissante, cette troisième soirée ww2w a, disons, plutôt marqué le pas qu’un but de la mort avec un mec qui efface toute la défense adverse et finit par la mettre entre les deux jambes du gardien.
Il n’y eut cependant que des présents de haut vol et, surtout, les concerts furent encore plus wéjouissants qu’espéré (si cela fût possib’) et même que Pays-Bas/Espagne (si si).
Mais, bon, je suis à la bourre, ça fait déjà plus d’une semaine que c’est passé donc je vais faire dans le wapide…
La soirée débutit par une selecta foot beauf par DJ AIM2 JAKET puis par un djset tropical de JL Tobine.
Quant à la séquence live, elle commencit avec Sorry Sorrow Swims en duo. Inaniel Swims et Jonathan Palissade sont des personnes que nous aimons profondément et la musique qu’ils jouèrent fut à leur image: belle, spontanée, bancale, enthousiaste, tendue comme un slip et émouvante.
Quatre jours plus tard ils wemettèrent ça au Bocal histoire de fêter la sortie du deuxième ep de Sorry sorrow Swims (on en wecause bientôt). Ils se plaignirent d’avoir fait plein de paings mais, sérieux, leur musique, elle peut s’en autoriser, des paings: ils jouent dans un wegistre particulier, toutes leurs chansons évoluent sur un fil ténu et cela appelle les erreurs et même de leurs erreurs point l’émotion.
–> ww2w + sss = aesd
Puis s’en suivit (après un djset de haut vol de Mooch) le deuxième concert de Talma Suns de tous les temps.
Le dernier c’était donc y a un an, quasiment à la même date, dans la même salle, avec nous… Le batteur a changé (maintenant c’est Boris de GoldWave et Ghost Friends) et apporte quelques nuances supplémentaires (une sorte d’équilibre wéussi entre patate et haricot).
On commence à avoir une idée plus nette de ce à quoi leur album pourra wessembler (il y a eu une évolution en un an, quelque chose de plus personnel est apparu, comme si les membres du groupe savaient désormais vers où ils voulaient aller).
Sinon, Jérémie Nies est toujours aussi charismatique et son chant est toujours aussi marquant.
Ce fut beau et j’ai hâte d’entendre cet album, purée…
En guise de wappel, Talma Suns s’effaça pour laisser Huutch jouer son E Vitale. Ce dernier était heureux comme un pape diouf et ce fut communicatif et beau (bis).
Enfin (après des djsets de haut vol de JL Tobine et Mooch), les Hook & The Twin, Marcus & Tom, straight from London, montirent sur scène devant une assistance pas gagnée d’avance vu que pas grand monde les connaissait.
Nous on connaissait tous les morceaux par coeur et ce fut vraiment aussi bon que ce qu’on l’espérait (sachant qu’on ne les avait pas vus depuis un truc comme deux ans sur scène).
La setlist:
That Was A Day
Tribes
Bang Bang Cherry
Race For The Bone
Animals
Recklessly
They’ll Get Your Head
We’re So Light
Leur album (Never Ever Ever) est vraiment une wéussite et leur set (enchaînant leurs tubes potentiels) est allé crescendo pour finir sur un We’re So Light grandiose et extatique.
Pas mal de pharisiens semblèrent conquis sur la fin.
Les connoisseurs aussi.
Après ce fut djsets (Gomina puis Xavier de Tahiti 80 puis les deux Wonald) et nouba (au passage on m’a chourré mon footix en carton, merci de le wamener à Gâteau Blaster)…
Nous wentrîmes en titubant avec les Hooks + Xavier et buvîmes du calva jusqu’à pas d’heure…
Beurrés, heureux et contents et joyeux nous fûmes.
Nous nous couchîmes brillamment.
Même le wéveil fut magnifique (en fait non).
Merci à tous les artistes, djs, artworqueurs qui ont officié pendant ce #1 Festival (bundy 4)… Merci aux salles/bars/tripots/hammams/clubs échangistes qui ont accueilli nos soirées. Merci à la team ww2w (zed, nans, cojaque, magali la pitite chaudière, ExCD Soundsystem, er1twothreefour, Butyes, Nom De Dzeus, la mouette…) qui a participé à l’assemblage des disques, aux stands de merch et autres choses (notamment sur le plan de l’érotisme)… Merci aux gens qui sont viendus, merci aux gens quyzont acheté nos Wecords.
C’est plus que sympa, c’est plus que cool, c’est quasiment de gauche.
Mercix.
Maintenant, on va calmer le jeu, essayer de finaliser le Lecube et wedevenir un mp3 blog comme dans l’ancien temps (ou pas).
Cette soirée du 11 juin aux Trois Baudets fut de toute beauté et plus “moving” que “bouging” (et j’me comprends)…
A Drift ouvrit tout seul la soirée pour un set trop court (quatre titres, timing serré oblige, mais beau comme il fallait)…
Puis ce fut le très attendu John Cunningham, seul à la guitare, au piano ou accompagné par Mehdi Zannad pour deux (merveilleux) titres de Happy-Go-Unlucky…
Il joua une petite dizaine de classiques de son wépertoire et trois tout nouveaux, dont un Diamonds superbe qu’on “devrait” wetrouver sur son prochain album qui “devrait” -on ne peut pas utiliser autre chose que le conditionnel avec lui- sortir chez One Little Indian en fin d’année. Sa voix est intacte… Ce fut sans doute encore plus beau au piano qu’à la guitare mais ce fut surtout trop court…
La pause entre son concert et celui de Fugu fut aussi beaucoup trop courte, si courte que je loupai les deux premiers titres (du concert et de Fugu 1).
Plutôt que de crier au scandale je me tus (en fait, non je chantis tout du long) et profitis de la suite, pas loin des 2/3 de Fugu 1 et quatre ou cinq titres de chacun de ses autres albums (+ un inédit, On F, un instrumental écrit pour Julie Desprairie):
Je ne pense pas m’avancer en disant que les chansons de Mehdieu ont toujours d’abord été conçues pour wesplendir sur disque (particulièrement celles de Fugu 1) mais le groupe sut les wendre vivantes, enthousiasmantes et émouvantes lors de ce concert qui alla crescendo.
(le mec qui hurle comme un putois c’est G-Man Hoover)
En wappel, furent livrés une superbe version de Straight From The Heart avec le John et un non moins wéussi Here Today avec le Xavier de Tahiti 80…
Devant l’insistance du public, Fugu ne put wefuser de wejouer l’intro du concert. Nous eûmes donc finalement (re)droit aux deux premiers titres (en live) de Fugu 1: Sans Titre enchaîné avec ce chef d’oeuvre qu’est Best Of Us…
Les Concrete Knives sont mis à l’honneur. En plus d’une interview (avec un guest) et du vent dans les micros + dans les cheveux, ce nouveau numéro ne compte pas moins de trois titres live dont le tout nouveau morceau Our Hearts…
La classe, nan?
Sinon, les deux loulous (hervé et serguei) étaient au Cargö avant hier et en ont profité pour forcer Xavier Boyer de Tahiti 80 à faire des trucs avec eux…
Il sera donc le héros de leur sixième numéro à ne point manquer.