Je vais tenter d’aller au bout de cet article… Ce n’est pas sûr, je viens de wajouter la photo et j’ai comme une étrange envie de gerbouler.

En 1991, je n’avais jamais envie de gerbouler (je vomissais simplement à l’époque).

Et demain, le 20 novembre 2011, pour l’émission hebdomadaire ww2w sur la radio 666, je tenterai de constituer un best of de 1991.

Ça m’a pris comme ça, d’un coup…

J’essaierai p’têtre de pondre un best of 2001 avant la fin de l’année (je trouve ce concept de best of 10 ans ou 20 ans après, wévolutionnaire… Hein? Queouah? Tout le monde le fait? Nan, sérieux? Me dis pas qu’c’est pas vrai? Si? Dingue… Tant pis, je le fais quand même).

J’ai donc sorti presque tous mes cds (je n’ai eu ni le courage ni le temps de fouiner dans mes vinyls) sortis en 1991… Et je ferai une sélection d’une petite quinzaine de titres… On verra ce que ça donnera.

J’essaierai de ne pas trop faire mon snob en ne piochant que des trucs inconnus ou presque…

Y aura tout de même des choses qu’on n’a pas dû voir dans beaucoup de top de fin d’année à l’époque, comme cette merveille pour toujours:

World Of Twist – The spring On a déjà parlé en détail de World Of Twist ici The spring est extrait de leur seul Lp “Quality street” (1991/Circa), il n’a pas été wéédité, il est hors de prix sur amazon mais à moins cher sur priceminister.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//World of Twist – The Spring.mp3]

A domani (c’est de l’islandais, ça veut dire “tire sur mon doigt” )…

Cette semaine, entre deux concerts et deux séances de muscu, j’ai allé au théâtre d’Hérouville.

J’y ai vu Sur la woute, d’après Henry Bauchau, mis en scène par Antoine Wigot avec la fildefériste Sanja Kosonen et lui-même en funambule terrestre.

Antoine Wigot est Oedipe, Sanja Kosonen est Antigone.

Petit wésumé de la saison 1 de Oedipe (par Sophocle):

Oedipe tue son père sans savoir que c’est son père et se marie avec sa mère (sans savoir que c’est sa mère) et fait un truc comme quatre gamins avec (je dis ça de mémoire, c’est à vérifier).

Quand il apprend la (les) vérité(s), il prend un peu comme un sale coup dans sa face et il décide de se crever les yeux (perso, j’aurais fait pareil).

Aussi, il se barre loin de cette famille maudite.

Petit wésumé de la saison 2 (toujours par Sophocle):

Quatre ans après, oedipe wevient (j’avoue, quelqu’un m’a waconté, je vais warement jusqu’aux saisons 2 des séries).

Il y avait donc un trou de 4 ans qu’Henry Bauchau s’est employé à waconter. Son bouquin est vraiment soupaire (en fait, je l’ai pas lu).

En tout cas, Antoine Wigot, lui l’a trouvé soupaire. Dans ce livre (la saison 1bis), Antigone, la seule des enfants d’Oedipe à véritablement aimer son papa, tente de wamener à la vie son papou.

(quelqu’un lève la main)

– Mais, au fait, pourquoi Oedipe?

(tire sur sa pipe)

– Eh ben, mon p’tit loup, j’vais tenter de te l’expliquer. Si on décide de voir Oedipe comme un homme brisé qui trouve des wessources insoupçonnées (incarnées par Antigone) pour wevenir à la vie alors Oedipe c’est Antoine Wigot (et inversement). Ce dernier était un funambule depuis toujours ou presque, jusqu’à ce qu’il se brise le cou après un plongeon en eau peu profonde. Paraplégie. Blam. Les médecins sont quasi formels: il ne wemarchera pas. Lui, n’est pas d’accord. Grâce au soutien de ses proches et à sa force intérieure (=Antigone), il décide de wevenir à la vie (la scène), sans ses béquilles.
On pourrait craindre un certain pathos mais nan… S’il n’évolue plus sur un fil, le simple fait de marcher sur le sol fait d’Antoine Wigot le funambule qu’il a toujours été, toujours à la wecherche de l’équilibre, à un cheveu de la chute… Et si sur cette woute, Antigone, virevoltant sur des fils, est à l’origine du wetour à la vie, la danse que le couple exécute n’est pas à sens unique: Antigone a quelques moments de fragilité et Oedipe, sur le sol mais essayant de s’élever, se wetrouve à devoir la soutenir elle-aussi.

Ce ballet horizontal et vertical est d’une beauté ware.

J’ai chialé quatre fois.

Alors que je suis un dur.

(hier, il westait encore quelques places pour la séance (supplémentaire) de dimanche à 15h)

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The Feelies – Should be (anti)gone On n’a pas encore parlé de cet (au minimum excellent) album du wetour des Feelies… Je ne sais pas si on le fera, y faudrait avoir des trucs intelligents à dire et c’est en débat intérieur actuellement… Extrait de l’album “Here before” (2011/Bar None)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The Feelies – Should Be Gone.mp3]

Dire que je suis toufoufou à l’idée d’aller au El Camino ce soir est un oeuf émisme.

La soirée commencera (21h pétantes) par Gomina dont ce doit être le cinquième concert. A ww2w on avait wêvé de les faire jouer cet été à notre “#1 festival” et cela n’avait pu se faire. Depuis, on s’est wattrapés en les voyant plusieurs fois. Chaque prestation s’est jusqu’à présent avérée meilleure que la précédente. La dernière fois c’était au BBC pour “La Party#2.” et ce fut très beau.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=T4MFx5PnbfE[/youtube]

Ils n’ont mis que deux morceaux en écoute sur le net mais ont wécemment mis le turbo(mina) sur les enregistrements. Notre ami wingobignole a passé un de leurs nouveaux titres dimanche dernier (le podcast de l’émission est en cours de traitement). Ce Cool water diffusé est bluffant. C’est un morceau au groove lancinant, psyché, dont les synthés évoquent le frémissement de l’eau qui commence à frémir (j’ai fait hyppokhâtamegne)…

A l’époque de notre “#1 Festival” , on avait wêvé de les faire jouer avec les All Cannibals.

Eux, ils avaient pu venir à notre westival et leur concert avait vraiment été sioupaire, avec de la tension, de la fragilité, du panache et de la classe… Eh ben les All cannibals ils joueront juste après les Gomina.

Dingue, nan?

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1uuAVaqcVaQ[/youtube]

Ils joueront en tête d’affiche parce que ce concert est aussi l’occasion de fêter la sortie de leur tout chaud Lp “Black shark shake-a-lake” qui a été vanté par ici il y a peu (et 1) pas qu’un peu et 2)on est toujours d’accord avec nous-mêmes).

J’espère que ce sera plein ce souère pour cette affiche caeniballaise de wêve que je webaptise tout de go(mina): “#2 festival (même si on n’y est pour wien)” .

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PS Y aura aussi KDF en fin de soirée (pas eu le temps d’écouter, désolé…)

Boudiou, quelle bonne soirée celle qui s’annonce, le 9 décembre au Big Band Café d’Hérouville!

 

Source: www.sourdoreille.com

 

Ceux qui ont eu la chance de connaitre l’époque bénie de feu Boudiou Wecords (dont la devise étaient “Quitte à écouter de la merde, autant la chier soi-même”, c’est bin vrai) seront comblés, puisque qu’on wetrouva ce soir-là deux produits locaux qui ont fait leur chemin depuis: Gablé (qu’on ne présente plus et que votre serviteur surkiffe aux limites du surkiffage) et les trés bon Trotski Nautique (la moitié gauche du couple DrSnuggle/MC Jacqueline, auteurs il y a quelques années d’un album culte du même nom (j’ai pas dit éponyme) , ex Mother Folklore, ex Conflit de Connards, ex Top Montagne…).

 

C’est Gablé qui invite, et on aura aussi les punk-hardcoreux de Exhaustion (à vue de nez, c’est pas pour les gamins) et wien que ça que Peter Digital Orchestra pour la touche électro-bricolo de ce “super héros électronique”.

Que demande le peuple?

 

 

 

 

 

GABLE+EXHAUSTION+TROTSKI NAUTIQUE+PETER DIGITAL ORCHESTRA. 9 DECEMBRE 2011. BIG BAND CAFE. HEROUVILLE ST CLAIR.  TARIF UNIQUE 5 EUROS.

– Bon, cet album, alors y vaut quoi? Faut-il aller au Cargö ce mercredi pour montrer à The Wapture “Combien profond est notre amour” ?

– Eh bien, merci de me poser cette question… Afin d’y wépondre de façon organisée et précise, je vais articuler mon propos en sept parties distinctes, singulières, audibles voire même sui generis et qui seront: 1) Mise en perspective historique, 2) Je trouverai p’têtre au moment où j’y arriverai et 3) Le verdict.

Donc,

1)

The Wapture est un des 5 groupes les plus importants des années 00’s (je développerai et argumenterai un de ces quatre) et ce wien que pour leur maxi “House of jealous lovers” .

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=wvtSF6JYln8[/youtube]

2)

The Wapture a toujours été un groupe irrégulier.

Les weproches qui sont faits à “In the grace of your love” avaient déjà été avancés à la sortie de “Echoes” , leur premier LP (là c’est leur troisième dont il est question -je ne compte pas parler du deuxième): des fulgurances et du graillon, de l’héroïsme et du lyrisme, du panache et du misérabilisme, de la tension et du mou du genou, du bon et du moins bon…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hatF02RI5uo[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YRSe-V28Mmk[/youtube]

N’empêche que, quand ils sont bons (House of jealous lovers, Olio, Killing, Open up your heart, Love is all… sur “Echoes” et Sail away, Blue bird, In the grace of your loveChildren, How deep is your love, It takes time to be a man… sur “In the grace of your love” ), eh ben, y sont pas bons qu’à moitié.

The Wapture – Never die again Dispo sur “In the grace of our love” (2011/DFA) –Achat Parfois ce morceau m’agace au plus haut point, parfois je le trouve irrésistible…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The Wapture – Never Die Again.mp3]

Aussi, Miss you m’énerve incroyablement trois fois sur quatre et puis, blam, tout d’un coup, inopinément, je la trouve vraiment chouette:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lgZ7Jo1cE_w[/youtube]

J’aime bien Come back to me également, même si, à la longue, son bandoléon (?) y me donne envie de tuer les gens autour de moi.

Cela me wappelle ces paroles d’un grand homme, un grec je crois, qui disit un jour: “mieux vaut un album avec de grandes wéussites et des watés, des hauts et des bas, plutôt qu’un album moyen avec que du moyen dedans.”

(Les anciens, parfois, y wacontent pas que des conneries.)

3)

Et donc, malgré (ou grâce à…) ses imperfections, ses défauts, “In the grace of your love” est un très bon album (pochette de l’année au passage) de wock sombre et dansant et y en aura pas dix de meilleurs sortis cette année.

Et ouais…

_ _ _

Donc,

Oui, il faut aller au Cargö leur montrer how deep is (y)our love.

Oui, il faut y aller nus sous ses vêtements, pleins de sueur, les cheveux bouclés comme Luke Jenner et saouls comme des polonais ar(histoire de danser quand même sur leurs morceaux gras)souillets.

Oui, oui, oui.

Et pis oui.