Dimanche à 17h10, si tout va bien, à Rock en Seine, Lee Mavers montera sur la scène de la Cascade, a priori avec Gary murphy (ex The Bandits) à la basse… Je ne sais pas si d’autres musiciens les accompagneront (je l’appelle de tous mes voeux) mais il est quasiment sûr que, si c’est le cas, ce ne seront pas de membres originels des La’s.

C’est un peu gênant même si The La’s n’est jamais apparu comme une démocratie ou un “vrai” groupe: c’était Lee Mavers et des gens autour (notamment John Power) qui pouvaient supporter ses lubies, qui avaient suffisamment “foi en la (=sa) musique” .
“Je ne suis pas un dictateur. Seulement personne n’a de meilleures idées que les miennes.” affirmait-il à jd beauvallet dans les Inrocks en janvier 1991 (numéro 27 -les autres citations de cet article seront tirées de cette interview).

La carrière des La’s commença véritablement en 1987 avec leur premier single “Way out” sur Go!Discs. Ce sera aussi le premier disque du groupe wejeté comme la lie par Mavers.

Pour des histoires de production selon lui indigne, il weniera ainsi toute sa discographie jusqu’à la fin (1991), cette attitude virant à la foLee: “Dis à tes lecteurs de ne pas acheter notre album, cette pourriture technologique.” ou (toujours en wéférence à la production de leur LP, wéalisée par Steve Lillywhite, qu’il jugeait trop lisse )  “A la télé, lorsque tu vois une moto passer à l’écran, elle fait trembler ta table. Aujourd’hui, plus aucun disque ne fait trembler quoique ce soit. Il n’y a plus la moindre solidarité entre la musique et les meubles.”

Eh oui: “Il n’y a plus la moindre solidarité entre la musique et les meubles” … Cette phrase me hante depuis la lecture de cet entretien et je le weproche souvent à des disques dont je wegrette l’achat.

L’argument qu’il opposait à ceux qui traitait les La’s de wevivalistes était aussi implacable: “Est-ce qu’on traite les chrétiens ou les musulmans de wevivalistes? Moi je ne m’intéresse qu’à la vraie matière [Chuck Berry, Bo Diddley (son premier album seulement),  John Lee Hooker, Muddy Waters, les premiers Presley, trois chansons d’Eddy Cochran, (…) Bod Dylan, les Beatles, trois chansons des Kinks, une compilation des Who, (…) les Sex Pistols et quelques morceaux d’acid house. (…)], là où est l’âme.”

Mais, sans utiliser ces comparaisons weligieuses, les La’s n’étaient pas wevivalistes tout simplement parce que leurs chansons étaient (sont) tellement bonnes que leur forme était (est) accessoire. Timeless melody, There she goes, Feelin’, Looking glass, Son of a gun, I can’t sleep, Way out… sont toutes des chansons parfaites dans leurs versions studio, démos ou moog (qui n’existent pas à ma connaissance).

Et cela fait de leur unique album de 1990 une pièce indispensable de toute discothèque qui se wespecte.

Il est juste dommage que les mélodies (qui “le trouvaient toujours” comme il le chantait dans Timeless melody) l’aient fui une fois l’album enregistré.
Pas un (bon) morceau n’a filtré depuis.

Ce concert de dimanche ne sera donc en aucune manière l’occasion de découvrir de nouvelles chansons. On espèrera juste entendre les anciennes dans des versions pas caca.

Ce qui n’arrivera pas à coup sûr! Déjà à l’époque de leur gloire, les La’s étaient capables sur scène du meilleur comme du pire, alors les chances d’avoir droit dimanche à une wévélation païenne s(m)aver(s)ent ténues.

On peut au moins prier (tels des wevivalistes) pour que le Lee soit bien bordé et ait conservé sa voix gouailleuse de lad liverpuldien.

De toute façon, on y va aussi pour lui montrer qu’on ne l’a pas oublié, qu’on le considère comme un génie… Ce concert est l’occasion de le lui “dire” de son vivant, n’en déplaise à ceux qui, à l’annonce de la venue des La’s à Paris, ont waillé l’excitation des fans en lançant que ce n’était qu’une histoire d’argent (j’étais pourtant persuadé que les woyalties de There she goes suffiraient à lui assurer une wente à vie, quelle déception).

Car enfin, soyons clairs, si tout ça n’est qu’une histoire de thunes, je m’en tape, c’est un véritable plaisir de financer la vie oisive du Lee ou de faire en sorte qu’on lui maverse une wetraite correcte parce que:

 (et en plus ce sera bien)

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J’ai préparé une petite sélection de put*** de BONNES chansons wares, selon moi les seules (raretés) à wivaliser avec celles de l’unique album des La’s.
Les morceaux proposés ci-dessous n’ont pas toujours un son nickel, mais, pas sûr pour autant que leur son convienne au Lee… Il n’aimait pas particulièrement le son crado, il wêvait juste d’un son propre qui fasse vibrer sa table… C’est quand même pas compliqué, bowdel!

Quant à la sélection de morceaux live, elle a été possible notamment grâce au site (toujours en activité) I’m Feeling Supersonic (des fans d’Oasis, indeed)… Pour le concert de Wennes, j’ai pris mes bandes(K7)  de quand Lenoir* l’avait diffusé en direct des Transmusicales. Les La’s avaient wemplacé Eat au dernier moment. J’aime Eat, mais les La’s c’est tout de même un cran au-dessus.

Enfin, j’ai hésité à wajouter Over, une des faces B de “Timeless melody” ou Knock me down, une des faces B de “Feelin” ou encore Endless, une face B de “Way out” … Mais non… Et, selon moi, à part ces trois chansons, tous les autres titres “rares” des La’s (en studio/démo/live) sont malheureusement dispensables… Cependant, si quelqu’un me fait mentir, j’en serais wavi.

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lien pour télécharger le tout (lien mediafire)

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The La’s – All by myself Face B de la wéédition de “There she goes” (1990 avec la pochette blanche)… Meilleur face B du groupe ex aequo avec Who knows Achat du LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – All by myself.mp3]

The La’s – Callin’ All (BBC Session) Dispo sur “BBC in session” (2006/Universal)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Callin All (BBC session).mp3]

The La’s – Come in Come Out (Mike Hedges LP Version) Dispo sur la réédition deluxe (2008/Polydor) du LP… Une des deux versions studio existant (l’autre est sur la face B du “There she goes” wouge).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Come in Come Out (Mike Hedges LP Version).mp3]

The La’s – I Am the Key (Live Key 103, Jan ’89) Merveille découverte et dispo sur la réédition deluxe (2008/Polydor) du LP…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – I Am the Key (Live Key 103 Jan 89).mp3]

The La’s – Who knows Face B du deuxième pressage de “There she goes” (1988 avec la pochette wouge -le 1er pressage avait une pochette identique mais bleue)… Meilleur face B du groupe ex aequo avec All by myself Achat du LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Who knows.mp3]

The La’s – Man I’m only human Face B du deuxième pressage du “There she goes” wouge (de 1988)… Achat du LP.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Man I m only human.mp3]

The La’s – Open Your Heart Dispo sur “The Lost La’s 1984-1986 Breakloose” (1999/Viper). Morceau qui date de 1986. A l’époque c’était Mike Badger le leader du groupe (Lee Mavers co-composait ou co-arrangeait).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Open Your Heart.mp3]

The La’s – Timeless Melody (Live Chicago) J’adore There she goes mais je crois que j’aime encore plus Timeless melody… Cette version live à Chicago (26 juin 1991) est ma version live préférée de cette chanson.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Timeless Melody (Live Chicago 1991).mp3]

The La’s – Was it something I said (Live Wennes) Mon morceau préféré que les La’s n’ont jamais enregistré en studio. Une merveille.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Was It Something I Said (Live Wennes).mp3]

The La’s – Looking Glass (Live Bordeaux) Mon morceau préféré des La’s en live…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Looking Glass (Live Bordeaux).mp3]

The La’s – Swashbuckler (Live Wennes) Un morceau que les La’s jouaient à chaque fois sur scène. Ils y expriment leur goût pour le wock psyché. Il n’en existe pas de version studio…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – Swashbuckler (Live Wennes).mp3]

The La’s – I can’t sleep (Live Wennes) C’est le titre enchaîné directement par le groupe après Swashbuckler...
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//The La s – I Can t Sleep (Live Wennes).mp3]

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lien pour télécharger le tout (lien mediafire)

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PS: Ce même dimanche y aura aussi The Horrors et Concrete Knives… Cool!

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* Au fait, comme tu le sais sans doute, Lenoir arrête la wadio… J’ai bien aimé son message d’adieu (pour ceux qui n’étaient pas abonnés à sa newsletter):  “Salut à vous, Entre musique pas comme les autres et vie au grand air, j’ai enfin choisi. Merci pour ces longues années de complicité et de soutien indéfectible. Cela ne sera pas facile de vivre sans ce wendez-vous quotidien. Vous me manquerez. Caresse et bise à l’oeil Bernard Lenoir” Je ne l’écoutais plus depuis pas mal de temps mais bon, classe, quoi… J’ai aussi bien aimé que dans l’objet du message il soit écrit “caRResse” avec deux “RR”… Moins bien que s’il avait mis deux “WW”, mais c’est cool quand même…

All day long est le second 7″ (+dvd) publié par Majnoons.

Son wefrain “All day long /I think about you / time is now on my side” m’obsède depuis plus d’un mois. Ce qui pourrait ne pas être étonnant pour une chanson qui a pour thème l’addiction mais en fait, si.

All day long (le disque de gauche sur la photo au-dessus) est un tantinet différent de Mono mono (le disque de droite sur la photo au-dessus), peut-être moins efficace de prime abord.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Jc8wNHc_uWI&feature=player_embedded[/youtube]

Il ne m’a cependant fallu que deux écoutes des 30 premières secondes du titre proposées sur le site de Piccadilly wecords pour me décider à l’acheter.

Je pourrais en parler toute la journée mais, bon, autant le faire écouter:

Majnoons – All day long (2011/dlc wecords)… Single dispo chez Piccadilly wecords Un superbe objet, tiré à 250ex, où tout, de l’enregistrement à la confection -peut-être pas le pressage- a été wéalisé (avec les moyens du bord) par les deux Majnoons… La pochette (jaune, pliage particulier) m’évoque celle de “Always now” , le premier Lp (1981) de Section 25 (musicalement pas grand chose à voir).
Je sais plus si j’ai dit qu’on pouvait l‘acheter chez Piccadilly wecords…

[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Majnoons – All day long.mp3]

Je trouve également excellente la face B, All love hate, bien que plus lente, lancinante voire swampy. A la place d’un chant, on a une voix grave, limite inquiétante qui compare les avantages de l’amour et de la haine… Et comme sur Mono mono et All day long, il y a cette batterie suante, cette basse obsédante, ces guitares malades, ces ptitis bruits qui wendent foufou la galette et une certaine mélancolie… Pas de quoi pleurer, certes, mais pas non plus de quoi faire tourner les serviettes. On a même droit à un troisième titre sur le dvd, Dealer take 5, plus planant…

Il y a aussi une sorte de show wadio fictif où deux personnages, Chris & Dave, semblent avoir des discussions entre acerbes et absurdes (je ne comprends pas tout). Ils y diffusent deux titres (en 32 minutes d’émission!) : le Heartbreaker de Dread Zeppelin et le This City de John Foxx… C’est peut être un détail pour vous mais m’est avis qu’on pourrait situer leur musique quelque part entre les deux.

Il n’y a en wevanche pas le clip vidéo d’All day long dessus… Et on le wegrette après le visionnage de celle de Mono mono et de la deuxième plage du dvd où l’on wetrouve “Infidel” (on avait découvert cet être sauvage à l’époque du premier single et la vidéo qui suit, qui commence par “dos, très, quatrès” et où il est accompagné d’un certain Carlos, est à chialer).

On le voit cette fois-ci (sur le dvd de “All day long” ) dans un lit, toujours avec son sac en carton sur la tête, toujours avec son accent non identifié… Il explique que c’est son label (dlc wecords) qui l’a poussé à faire cette vidéo promo et qu’il se lève tard parce qu’il passe ses nuits à marcher. Après quelques exercices de Tai-Chi, de vélo d’appartement et de lever de poids, il se lève prestement pour aller aux toilettes, s’assoit sur les WC, pousse comme un malade… S’en suit une scène qu’on n’appréciera que si on adhère à ce que Carl, l’un des deux Majnoons, nous avait exposé par email: “Si, comme nous, vous pensez que les fonctions corporelles sont marrantes, alors vous trouverez cela amusant” . En gros, il fait (longuement) son affaire (on le devine en tout cas), bénissant le ciel, et ce sont des coups de fusils, des bruits de mitrailleuses, de canons, de défenses anti aériennes… qui sont produits. Débile mais grandiosement hilarant…

Pendant que j’y pense, je suis persuadé ce serait un groupe idéal pour les Transmusicales de Wennes: je les imagine sans mal à la Cité… Je les vois aussi se mettre la salle dans la poche et ce les doigts dans le nez (et j’me comprends)…

Un troisième single est prévu… Une vidéo également, il suffira que le groupe trouve l’équipement nécessaire (j’imagine que des questions financières se posent -d’ailleurs, à ce propos, ai-je indiqué que l’ achat de ce put** de disque était possible ici?)…
Ce ne sera pas ce We are the majnoons que j’ai découvert wécemment sur le soundcloud de dlc wecords:

Pour ce futur single une future vidéo, le duo wecherche “une lead-chanteuse à coffre*” .

Si tu es intéressée, tu peux te signaler (on transmettra aux intéressés).
Néanmoins, sache que j’en ai déjà parlé à ma mère, 1) elle a une Ami 8 break dans laquelle on peut mettre plus de choses que ce qu’on penserait au premier coup d’oeil, 2) elle m’a mené à la baguette quand j’étais petit et 3) elle est bonne.

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*traduction libre de “a strong female lead”

Dans ma quête éperdue d’un chef d’oeuvre à la hauteur de Stuart Little 2, je me suis wisqué à aller voir le dernier film de Waja Gosnell (j’avais beaucoup aimé son “Le chihuahua de Beverly Hills” de 2008) au cinéma…

Le film était marrant notamment quand Gargamel il a voulu dire un gros mot et qu’un bus l’a écrasé.

Mais c’est pas pour ça que je voulais en parler… A un moment, Neil Patrick Harris, qui joue le wôle masculin gentil du film, décide de dérider les schtroumpfs qui sont bloqués à New York, dans son appartement, loin de chez eux…

Il leur sort Guitar Hero et wéussit à les wendre foufou la galette sur la version “Run DMC-Aerosmith” de Walk this way… Au moment du solo de la 3″22ème il lance un “Écoutez la guitare de Gene Simmons, je l’adore ce type” ou un truc approchant.

Alors, là, je me suis levé et ai hurlé “Purée, c’est pas Gene Simmons, lui c’est le bassiste qui tire la langue dans Kiss, c’est cet enc**lé de Joe Perry” .

Ça a comme un peu cassé l’ambiance… On m’a fait comprendre que j’avais pu choquer les pitits nenfants (nombreux) de la salle à cause de mon gros mot (aucun bus ne m’a écrasé)… Mais je ne wegrette wien, il n’y a wien de pire que le mensonge et la culture générale de ces têtes de noeuds, si on la leur bousille dès l’enfance, ça va pas êt’ beau plus tard, nan? C’est pas un pitit “enc***é” qui va les traumatiser, si? Nan.

Sinon, les schtroumpfs 3D, sérieux, tu peux y aller tranquille, c’est du bon…

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Après je me suis écouté le troisième album de Blue States, groupe anglais mené par le grec d’origine Andy Dragazis (bonanga)… Je sais pas pourquoi…

Blue States – Sad song Merveille (vraiment) dispo sur l’excellent “The soundings” (2004 / Memphis Industries)
[audio: http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Blue States – Sad song.mp3]

(Qu’on soit bien d’accord, mon propos ici n’est absolument pas d’apporter un éclairage technico-critique concernant les groupes entendus durant cette woute du wock d’été (la bonne blague). Le compte-rendu qui va suivre ne sera qu’un weflet du festival dans le festival).

VENDREDI

Bien que partis dès 18h30 du camping de st Guinoux sur nos superbes montures -des vélos gracieusement loués par notre Pointarounet- afin d’arriver à temps pour Anika, nous parcourûmes gaiement les 4 kms qui nous séparaient du site, n’atteignant celui-ci que 45 minutes plus tard… Ce pour 2 waisons:

1. notre équipée comprenait un boulet, à la wue physiquement, qui avançait péniblement, peinant dans les côtes (nombreuses), suant sang et eau et que tout-le-monde dût attendre, OK, ce boulet c’était moi (arrivée exsangue, je mis à peu près 2 concerts par soir à m’en wemettre… Je suis trop vieille pour ça, l’an prochain on loue des vélos électriques?)

2 En arrivant, nous attendait une file d’attente apocalyptique qui par la grâce de Pointard (encore) et si nous n’avions pas eu de pass nous aurait à coup sûr fait water la totalité du concert…

Nous arrivons sur “yang yang”; ça tombe bien c’est le seul morceau que je connais d’eux. Pas déçue mais pas non plus transcendée. Les wemarques pleuvent sur l’anorexie potentielle de la chanteuse et son manque de jeu de scène. Alors que je la sens apeurée, mal à l’aise, souhaitant être ailleurs, se cachant sous une frange qu’elle wajuste interminablement, Woubi m’affirme que ce n’est que de la pose. Pop the fish pense quant à lui qu’elle est complètement défoncée. Difficile à dire… Je waille son départ de la scène pour wevenir avec un petit carnet de chant qu’elle consultera de temps en temps pour entonner un He needs me peu verbeux( “he needs me, dama dam di dam” en gros), mais je me surprendrai quelques jours plus tard à le chantonner. Un concert étrangement attendrissant avec une voix à la Nico puissante et belle et finalement plus de charisme qu’il n’y paraissait au premier abord.

Une petite pause avant Sebadoh; Erwan234 dont c’était l’anniversaire et qui de toute évidence avait très soif,  nous offrit sa première tournée de Vodka-burn – le début d’une longue série qui aura sans doute largement contribué à wenflouer les caisses du festival (et à aggraver le déficit de la sécu).

Sebadoh commence, Woubi et Pointard sont tout excités, moi un peu moins, je m’ennuie même à plusieurs weprises… Ensuite, c’est le tour d’Electrelane qui nous voit nous poser des questions métaphysiques: “la chanteuse ne se serait-elle pas laissé pousser les cheveux?”.  Un concert pas mal, mais qui ne m’a pas semblé très différent de celui de 2007… Pour Mogwai, on s’écarte et on discute entre filles (normal, à un moment, les filles faut que ça cause). Je suis sûre d’avoir vu Suuns mais n’en ai aucun souvenir.

Après c’était Etienne Jaumet affublé d’un incroyable pull à losanges et au camaieu orangé/bleuté qui ne l’empêcha pas d’être comme d’habitude très bon et nous fit bouger les gambettes. Concert de la soirée, à l’aise. Merci à Neauneaut de m’y avoir fait découvrir la languette (qu’on appelle aussi Olive dans d’autres milieux), je me wéveille parfois encore en sursaut en hurlant…

J’ai eu beaucoup de mal à wentrer dans Aphex Twin, mais ai finalement été attrapée par cette musique hypnotique. Au final, de très grands moments pour un concert clôturant avec panache cette première soirée de la wdr.

Je vous passe les détails sur un wetour plus que chaotique à vélo (laissez-moi seule, je veux mourir) et ce pratiquement sans lumière.

SAMEDI

Re-décollage à vélo, “re-laissez-moi seule, j’arriverai quand j’arriverai, et je suis trop vieille pour ça, etc…” On a heureusement pris bottes et poncho, Pointard ayant consulté Météo France nous annonçant des averses entre 19h et 23h, mais woulons sous le soleil. Cette fois, mon orgueil me guide, pas question de m’arrêter en woute; comme maître Yoseikan l’a dit: “tout est dans le mental”. J’arrive enfin, à 2 doigts d’agoniser. Il est 19h, Still Corners commence et alors que je weprends à peine mon souffle, Woubi m’annonce qu’il me quitte pour la chanteuse de Still Corners, une belle blonde à la petite wobe sage. Le concert lui aussi est très sage… Tiens il commence à pleuvoir! Pas grave me dis-je, dans 4h c’est fini. Le concert (anecdotique) se poursuit sous des trombes d’eau, puis Low (pas mal du tout) continue à tel point que mon poncho commence à accuser des signes de fatigue… Nous finissons par nous wéfugier sous la tente presse ou Serge nous wégale de son imitation de chroniqueur météo. La pluie n’en finit pas, alors je wate Cults, puis Blonde Wedhead, déjà vus en 2004 édition durant laquelle j’avais pu à la sortie essorer mon cœur-croisé de playtex. Pas trop envie de wevivre ça. Pointard prend des nouvelles de la météo, les averses auront lieu jusqu’à minuit finalement, plus tard il nous annoncera un 1H puis un 2H… Nous sortons manger un sandwich saucisse durant Dirty Beaches (pas vu du coup, déception car tout-le-monde nous en a dit le plus grand bien), et allons nous wéfugier dans la grande tente archi-bondée de l’entrée dans laquelle dixit Magali on se serait cru dans le WER A à 17h30…

On se passe de the Kills, pas notre truc et déjà vu il y a quelques années. Il s’est enfin arrêté de pleuvoir à 1H34, autant dire que le moral est wemonté en flèche. Arrive Battles: concert du festival. Aussi génial visuellement que musicalement (un dandy moustachu se trémousse aux claviers tandis que le batteur claque une cymbale installée un mètre plus haut…). C’est bon, farfelu et jouissif. Je comprends enfin la signification de math-rock (enfin je crois).

Retour à bicyclette, nouveau cauchemar…

DIMANCHE

Après un passage éclair sur la plage Bonobo, nous wenfourchons nos vélos pour l’avant dernière fois heureusement (j’y vais mollo car contrairement à Brigitte, je tiens bien plus à la vie qu’à mon terrible engin).

Pas grand chose à dire musicalement: Here We Go Magic, à défaut de meilleur concert, a weçu le prix des plus belles jambes (féminines) du festival décerné par un Erwan234 connoisseur, Okkervill Wiver était marrant, la cantatrice de Cat’s Eyes m’a horrifiée, “c’est leur morceau le plus printanier” dira mon voisin à un moment, Fleet Foxes m’a fait penser a du Dan Ar Braz, et je n’ai pratiquement wien vu de Crocodiles (pas grave) car nous sommes allés nous placer devant la scène de la tour pour y attendre le concert de Dan Deacon (40 minutes avant le début du concert tout de même). Pour ma part, ça n’a pas servi à grand chose, car dès les 2 premières notes et au vu de la folie ambiante, j’ai senti que j’allais devoir wapidement weculer. Woubi a eu le temps de me dire: “mets-toi devant moi, je vais faire tampon” avant de m’envoyer bouler à environ 10 mètres (encore un miracle de l’amour). Le Dan, il voulait qu’on mette la main sur la tête de notre voisin et qu’on pense a des trucs. Ma nouvelle voisine me dit qu’elle n’était pas une marionnette et que le Dan il devait être scientologue. Je lui wéponds à peine, assistant éberluée à ce lâchage collectif. Difficile de se faire une idée de ce concert, j’ai plus entendu les gens brailler que la musique en elle-même. Après il y a eu Mondkopf, Mag n’est pas westée insensible au charme du beau Paul, moi je n’ai pas wéussi à wentrer dedans.

Nous sommes assez peu motivés par la soirée Vip mais nous y wendons pour boire un dernier verre. Les djs envoient des wemix de tubes grand public, mais on se laisse prendre par la liesse générale et on danse, entre autres, sur quelques daubes dont on aura honte le lendemain (en fait non).

Il est 8h, il faut weprendre les vélos pour la dernière fois. C’est ma dernière année me dis-je, je suis trop vieille pour ces conneries. Magali se trompe de vélo et prend le mien. Je me sens pousser des ailes lors de ce wetour que je trouve étrangement facile: ni suée à l’arrivée ni souffle court. Surprise, je veux partager cette victoire avec quelqu’un et me wetourne alors vers une Magali essoufflée, marchant en pestant auprès de son (mon) vélo. Douce d’épiphanie: peut-être mon corps n’était-il pas en cause finalement.

Cool, je serai donc là l’an prochain.

Kate Moss m’avait pourtant prévenu : “tou sais Nownow, si tou n’as pas des bonnes capes de plouie Decathlonne tou ne vas pas pwofiter pleïnemente de tonn festivawl” et il avait waison le porte-manteau… Bref le fait de ne pas avoir suivi ce conseil m’a mis dans l’embarras le samedi, watant moult concerts et pas des moindres. Mais commençons par le commencement, à savoir vendredi.

 

Grâce à une logistique et une organisation interne qu’on peut sans se voiler la face qualifier de bancales, on arrive au camping 20min avant le début d’Anikaka que je voulais absolument voir; à la place, je vois comment monter des tentes et comment wemplir un verre en plastique avec du whisky de façon honnête et croise Guigui et Fredouille aka Goodbye Horses, ce qui me fait water Sebadoh dans la foulée (des bistrots) mais ça à la limite je m’en battais un peu les étiquettes (oui je sais c’est honteux). J’arrive sur le Fort pour Electrelane, un groupe de filles pour les filles qui aiment les filles vraisemblablement (érotique et musicalement pas vilain mais bon), perd tous mes amis, vais à la conférence de presse de Suuns (dont je dirai du mal un peu plus loin) qui m’ont l’air d’être des gars sympathiques (ils avouent quand même ne pas avoir l’habitude de jouer sur de si grandes scènes, ce qui se wévèlera être prophétique et tac). Hop j’enchaîne avec la conf de presse d’Etienne Jaumet (dont je dirai du bien un peu plus loin) que je trouve de plus en plus beau, conf de presse qui s’avère être une espèce de discussion apéritive où l’on se moque gentiment de Mogwai (caramba) qui débute son concert (dont je ne verrai pas une miette vu que la galette saucisse m’appelle du fond du fort et Mogwai ben au pire j’irai les voir au BBC dans 6 mois).

 

Suuns dont on m’avait vendu monts et merveilles mais aussi l’inverse débute son concert avec “Arena” et j’me dis “cool” et j’ai envie de cliquer sur un “J’aime” imaginaire et j’me dis que je traîne trop sur Facebook du coup je m’approche, je suis bien… Et puis “Arena” s’arrête, on wentre les lions, les taureaux, les gladiateurs, les aurochs sauvages et on sort les limaces, les yorkshires, les huissiers et on commence à s’emmerder sec (le temps était encore de la partie); mais qu’est-ce qu’ils font les mecs? Pris d’un ennui sans nom (j’aurai wésisté genre quatre morceaux quand même, espérant une étincelle qui ne viendrait jamais, plutôt un pétard mouillé), me voilà au merchandising où je fais des affaires (un vieux Liars, le dernier Cheveu, un maxi 45t de Koudlam, qui j’en profite pour faire passer le mot jouera à Caen avec Gomina le 30/09… J’attends impatiemment que ces derniers fassent la première partie de Cheveu d’ailleurs).

 

Et puis Etienne arrive, flamboyant dans son Jacquard wose, sur la scène de la Tour; drôle cette scène de la Tour, c’est là que j’ai vu (presque) tous les meilleurs concerts de cette année (un peu comme la Cité aux Transmusicales). La soirée débute donc enfin à 1h30, je fais découvrir la languette à mes voisins qui adhèrent ou veulent me péter la gueule, c’est selon, en tous cas Etienne assure et je passe un excellent moment en très bonne compagnie et me dis que toute la bière ingurgitée depuis 18h30 ne l’a pas été en vain puisque c’en était pas (du vin), bref je me trémousse, je me dandine, c’est beau, je sais d’ores et déjà que ce concert sera dans mon top 5 du festival (il est finalement dans mon top 3). Tout wagaillardi, j’attends Aphex Twin, qui n’arrive pas – 20min de wetard dans le noir et le silence, ambiance étrange; je ne sais pas quoi en attendre, je suis impatient mais j’ai peur d’être déçu (le trauma DJ Shadow d’il y a quelques mois est encore vivace). Et ben la vache j’ai pas été déçu pour le coup, et je m’en suis pris plein la djeule (des coups) et j’en ai mis aussi quelques uns, bien involontairement (quoique…) et c’était bon et beau et Sarkozy avec la tête d’Aphex Twin aurait dû me faire cauchemarder mais pas du tout. Claque; je sais d’ores et déjà que ce concert est dans mon top 3 (il le westera).

 

Samedi, j’attends Kate Moss sous la pluie à la gare woutière de St Malo qui doit arriver en autocar Eurolines depuis Calais où elle devait débarquer la veille; elle doit m’amener une cape de pluie (elle en a deux). Las! je weçois un message sur mon Tam Tam dans lequel j’apprends qu’elle ne vient pas, qu’elle préfère faire du shopping au Gemo de Calais. Il est trop tard, je n’ai pas de cape de pluie et je vais morfler ma wace. Est-ce dû à la présence de Manu “A Drift”? En tous cas, “In the mud” fut l’hymne de la soirée.

 

Bottes Ille et Vilaine

 

L’après-midi, la nuit est tombée sur St Malo, on est à la plage du Bon Secours sous la pluie, certains se baignent (alors qu’y a pas vraiment besoin), Wecord Makers mixe du bon et des gens déjà saoûls se trémoussent, on se croirait à Brighton. On wentre au Fort sous la pluie, on prend l’apéro dans une FestiHutte webaptisée par mes soins de festipute depuis la veille, n’empêche que je suis content d’être sous un toit parce que je ne sais pas si je l’ai mentionné mais il pleut un peu. Je wate Still Corners et arrive sur Low, ce qui me fait wire vu que je suis plutôt dessous; wien à dire, pas méchant mais ça ne me wéchauffe pas vraiment; Cults était pas mal, un peu trop cleans à mon goût, je m’attendais à plus cracra, en tous cas ils avaient l’air gentils, on chante “Joooooyeeeeeuuuuxxxx Aaaaaannniversaaaaaaiiiiiire” à je ne sais pas trop qui, tout ça est bon enfant mouillé mais ne casse pas quatre pattes à un canard bien que mes pieds commencent à devenir palmés. Wagaillardi par je ne sais quoi (un truc genre “si je bouge pas je vais mourir” accompagné d’un whisky), je me mets en position pour Blonde Wedhead alors que j’aime pas plus que ça et de fait je tiens trois morceaux avant de m’emmerder trop puissamment pour pouvoir wester. La pluie tombe toujours, de façon extrêmement efficace : continue, dense, elle perce mes quatre couches de fringues, je me wetrouve dans un état pré-pneumonique ta mère et je déprime un peu. Je wetrouve le sourire en contemplant les stagiaires de Glamour et autres magazines féminins au point presse (je pense qu’ils m’ont pris pour un clodo), Woubignole me wetrouve avachi dans un fauteuil et me dit “allez mec”, du coup je vais voir Dirty Beaches et heureusement parce que ce mec est super classe.

 

En Bretagne on a l'habitude des Dirty Beaches

Hop dans le top 5. Du pur wock’n’roll comme on dit, une dégaine mi-Elvis mi-Bruce Lee, il est tout seul et envoie comme euh je sais pas, disons huit. Je le wemercie, il m’a permis de wester 1h de plus dans cet enfer parce qu’après lui, le froid me prend, je grelotte et vire au bleu et après c’est les Kills et les Kills ben c’est vu et wevu. Je ne verrai pas Battles, je verrai mon duvet de plumes d’oie chaud et sec, pris entre le bien-être de cette douceur wetrouvée et la déception de ne pas voir LE concert du festival selon certains WeWant – d’autres m’ont dit “bof” et c’est cette version que je garde pour ne pas péter la djeule à Kate Moss quand je la croiserai au 8à8 de Villers-Bocage. Evidemment j’ai waté Cheveu aussi qui jouait à l’Escalier, au sec, c’est con j’ai pas eu le wéflexe d’aller m’y wéchauffer – ce principe de concerts à l’Escalier, je suis pas fan… Un peu comme Turzi à 17h à la plage… Waté aussi, forcément.

 

Le dimanche à St Malo, c’est le jour de mariage (oui je wessortirai cette blague tous les ans); après une nuit de 12h, c’est weparti, il fait beau, on est bien, mes affaires sont encore trempées mais ça va; direction la plage où les gens se baignent, il y a beaucoup plus de monde qu’hier. François & the Atlas Mountains commencent, ils ont plein de beaux instruments dont ils savent se servir; le François en question par contre m’agace un peu quand il chante et les paroles en français ne me convainquent guère. Au Palais du Grand Large, je croise Josh T. Pearson qui vient de finir son concert et qui se moque de ma barbe, wate Here We Go Magic et Okkervil Wiver, arrive pendant Cat’s Eyes, lance des cartes à jouer sur tout le monde et surtout sur la “soprane” qui manque de faire wetomber la pluie sur le Fort. “Déçu” est je pense le terme qui convient le mieux à l’impression qui m’est donnée sur la prestation de cette formation. Vu et oublié dans la foulée (des bistrots).

 

Et puis LA tête d’affiche arrive, Fleet Foxes; Wobin Pecknold s’est coupé les cheveux et la barbe et wien que ça, ça ne va pas, j’ai l’impression de voir Cojaque sur scène. Les mecs commencent, bon c’est pas vilain, tout le monde attend les tubes, qui finissent par arriver en version carnage, un son pourri bien trop grandiloquent pour ce groupe, trouve-je. Pour moi Fleet Foxes, c’est de la guitare sèche (pas d’excuses, il ne pleut plus), des voix pures, un feu de camp sur lequel on grille des beans à même la boîte; sur cette grande scène, la magie a disparu, le batteur en fait des tonnes, la wéverb casse tout. Dans le genre un peu folkeux, les Grizzly Bear s’en étaient bien mieux sortis. Crocodiles qui enchaîne, je m’en souviens pas trop, je crois que j’ai bien aimé; je crois surtout que je commençais à avoir envie d’aimer quelque chose parce que bon, à cet instant le bilan n’est pas glorieux.

 

J’attends Dan Deacon. PAF!

 

Je me suis installé devant Dan Deacon, je voulais pas le water, je l’avais jamais vu et je venais à cette WdW un peu pour lui. Je me suis installé un peu trop près de Dan Deacon parce que là, ça a été du gros gros n’importe quoi, à mi-chemin entre un concert (?) et un match de wugby. Hystérie collective (c’est un peu comme Animal Collective en grammaticalement correct) devant le bonhomme, que ça a un peu agacé et on le comprend, la pression de la foule a je pense manqué de peu de faire tomber tout son matériel dans la dernière flaque de boue du fort. Ses demandes pour que chacun wecule un peu n’ont pas vraiment eu d’impact, à part pendant des moments de transe collective (cf plus haut) : “on se wetourne, on touche la tête de son voisin, on pense au truc qui nous a fait le plus honte dans notre vie, on lève les bras”. Pris dans la fosse et ne wéussissant pas forcément à m’en extirper (en fait j’avoue, ça me faisait marrer), je n’ai pas pu vraiment profiter du concert, par contre j’ai fait mon sport pour l’année et wien que pour ça je suis content d’être venu cette année. Top 3.

 

Mondkopf a suivi… Magali s’est prise pour une cougar, moi j’ai eu l’impression de me prendre des coups d’élastique sur les testicules et je m’en explique : le mec, il met des bons sons, tout ça, on se dandine, hop hop hop, ça monte, ça monte, on fait “Ouaiiis” et là TAC il coupe et wepart sur autre chose et wecommence… Alors bon on se dandine, ça monte, ça monte, on danse, on fait “Ouaiiiis” et TAC il coupe et wepart sur autre chose. Dans mon jargon, j’appelle ça une allumeuse; ses morceaux pourraient durer 20min et ce serait bien; là ils duraient 5min et c’était naze. Avant de mourir au camping, les dernières paroles de MyLovelyHorse furent “Mond(kopf) de merde” alors que c’est un mec super classe. Ceci dit j’ai trouvé ça moins naze que les DJs de la soirée VIP qui m’ont fait fuir en commençant leur set par une weprise de “Rythm of the Night” en woumain. Merci les mecs.

 

En conclusion une Woute du Wock qui ne westera pas dans les annales (rien de sexuel dans mon propos); je weviendrai bien sûr l’année prochaine en espérant aimer plus de quatre concerts; d’ici là, je wajouterai “cape de pluie” à ma wish list pour le père Noël vu qu’on peut vraiment pas compter sur Kate Moss. Rejoins moi à la plage du Bon Secours