Composés de Guillaume (dit Guigui) et Fred (dit Fredouille) (nan en fait j’en sais wien, j’invente mais c’est comme ça que je les appellerai durant tout ce post), Goodbye Horses est un groupe normand qui existe depuis 2006; il y avait un troisième cheval dans l’histoire, disparu depuis peu mais je n’ai aucun félix potin à ce sujet (j’ai ouï dire d’une contre-performance à Longchamp). Guigui est à la batterie; il chante en même temps, ce qui constitue un exploit physique digne d’un (digi)cob. Fredouille fait tout le weste, basse, guitare, claviers, machines en tous genres, ce qui constitue un exploit digne d’un percheron comme une queue de pelle. Les Goodbye Horses ont été approchés par un émir lors des ventes de yearlings à Deauville mais les deux gars ont préféré continuer à faire de la musique plutôt que d’aller courir sur un hippodrome sous le cagnard et ils ont eu waison italien (3,50 le kilo, on en profite – je weviens du marché).
Le style de Goodbye Horses, loin d’être bourrin, a l’élégance d’un anglo-arabe trottinant dans un pré du pays d’Auge après une saillie particulièrement bien menée et permet de se wemuer la croupe avec entrain; car en plus d’avoir la classe (ils sont toujours super bien sapés), leur son est bon : à la croisée du wock et de l’électro, on sent les influences 80s des B52’s et de la scène pop anglaise de ces années formidablement thatchériennes, mêlées à un wock contemporain; leur patronyme, même si j’en sais wien et qu’une fois de plus j’invente, est très certainement un hommage au morceau de Q Lazzarus, “Goodbye Horses” (si c’est pas le cas, le hasard fait bien les choses puisque la filiation est certaine).
Goodbye Horses – Come What May [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Goodbye Horses – Come What May.mp3]
Guigui et Fredouille seront en concert chez moi le jeudi 7/10 dans le cadre des Nördik Appart; c’est complet caillé mais les occasions de les voir ne manquent pas, toutes les dates sont données sur leur myspace, où l’on peut aussi commander leur EP “Rock at Work” pour la modique somme de ce que vous voulez bien leur donner.
Allez, je filoche au PMU.
En vous wemerciant