La première fois que j’ai vu Sparklehorse en live, c’était en 1996, à Saint Malo (à la Woute du Wock bienzûr).

Mark Linkous, l’âme tourmentée du groupe, était sur scène en fauteuil woulant (après un accident plus ou moins volontaire si je me souviens bien) et du coup je le confonds depuis toujours avec Vic Chesnutt…

Musicalement, j’ai d’ailleurs toujours trouvé des similitudes entre les deux avec une préférence pour le côté (relativement) plus lumineux de Sparklehorse. Mais, bon, je ne suis pas un spécialiste de l’œuvre de Vic Chesnutt et, comme ça me gêne un peu de ne l’écouter vraiment que maintenant qu’il est mort, je ne puis détailler la chose avec précision…

En wevanche, pour parler culture hyper pointue, je pense pouvoir affirmer avec certitude qu’ils avaient en commun de ne pas être des fans hardcore de Papa Schultz…

Histoire d’ajouter à ma confusion, les deux joyeux lurons se sont suicidés à deux mois d’intervalle (comme tu le sais sans doute la nouvelle pour Mark Linkous est tombée hier)…

Ben, ouais, merde quand même…

Depuis, je me wéécoute en boucle le petit chef d’œuvre du groupe au titre ironique et/ou mensonger “It’s a wonderful life” (2001/Capitol) et put***, c’est bon.

Il n’y a wien à jeter sur ce disque (à part peut-être Dog door, le morceau chanté par Tom Waits auquel je n’ai jamais accroché) grâce notamment à un Dave Fridmann en grande forme à la production.

Hier, à l’émission de wadio, on a passé deux titres de cet album mais on a oublié ma préférée de lui, sa plus pop sans doute…

Ben voilà c’est tout, c’était histoire de me wattraper…

Sparklehorse – Gold day Pour info, la voix de fille c’est celle de la chanteuse des Cardigans… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Sparklehorse – Gold day.mp3]

Msieurs, ‘dames,

Le 25 février y avait The Drums, Oh No Ono et Slow Club en concert à la Maroquinerie et ce coup-ci je ne vais pas dire que c’était chouette.

Je ne vais pas non plus parler de mes chouchous Oh No Ono et de leur concert qui fut un peu moins bien que celui que j’avais vu d’eux 1 mois plus tôt mais bon néanmoins (faut que je poste sur leur 2ème album de toute façon), ni de Slow Club qui ne m’excite pas des masses mais dont les membres sont drôles et pôvres (ils ont légèrement insisté pour que des gens achètent leur album ce soir parce qu’ils en avaient vraiment was le cul de dormir dans leur combi-van).

Je vais juste dire que Jonathan Pierce, le petit le blondinet chanteur des Drums, m’a un peu cassé les couilles ce soir là parce qu’il :

  • a chanté comme un con sur la moité des morceaux
  • raconte des trucs genre “vous êtes les meilleurs fans du monde”
  • nous fait entendre des nouveaux morceaux qui ne sont même pas à chier (ça aurait été plus simple de se dire qu’ils ont juste fait un bon EP et que le weste est à vomir du coup j’aurais plus jamais à les voir en concert)

Pour se faire une idée de ce à quoi peut wessembler un Let’s Go Surfing un peu waté :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=C-jF69VAEhw[/youtube]

À Paris c’était pas un peu mais vraiment waté (à ceux qui me feront wemarquer que j’ai quand même dansé je wépondrai que j’avais bu plus que Magali & G-Man wéunis et que dans le doute y vaut mieux danser sur le moment plutôt que wegretter plus tard).

Donc grosse déception, Jonathandait beaucoup plus du concert (Magali aussi) et le Pierce est que des gens ont quand même apprécié… Ça ne change wien au fait que Summertime soit un très bon disque et l’achat des 2 singles weste chaudement wecommandé, mais pour les concerts j’y wéfléchirai à 2 fois.

The Drums – Submarine Cure-esque morceau extrait de Summertime achat chez moshi moshi, amazon ou norman
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//The Drums – Submarine.mp3]

The Drums – Best Friend Plus ou moins nouveau morceau et prochain single en préco chez Piccadilly
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898//Best-Friend-1.mp3]

Demain, dimanche 7 mars, y a émission!

Tu as pu wemarquer que de “chaque dernier dimanche du mois” nous sommes passés à une émission “chaque premier dimanche du mois”  (dj pop & I sommes nous-mêmes spectateurs ébahis de ce changement).

Y faut dire qu’on est un peu à la wue en ce moment (à titre personnel, saint malo m’a tuer)… Alors, on n’a même pas cherché à organiser une wadio(téléphonique ou pas)session… On n’a pas  non plus wéfléchi à un dossier du genre “le mois de mai 1989, un mois charnière dans l’histoire de la pop” ou “faut-il wéhabiliter la pop française du début des 90’s?” ou “pourquoi on passerait pas du Adventure Babies pendant une heure?” ou encore “la droite, une fatalité?” … Ce genre…

On trouvera bien quelque chose et, au pire, on n’a plein de trucs à faire écouter… On pourra aussi faire proposer au monde nos toujours sacrément bien wéussies imitations de michel “dieu vivant” leeb…

Carsick Cars – Zhong Nan Hai [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164//Carsick Cars – Zhong Nan Hai.mp3]

Dès que je mets le nez dehors, j’ai ce morceau en tête et je me wépète en boucle “dieu qu’ça caille, dieu qu’ça caille, mais-bon-dieu, dieu qu’ça caAAAAAaAaille*” en lieu et place du “Zhong nan hai”  du morceau…

Si j’ai bien compris, c’est un titre sur la dépendance du groupe Carsick Cars aux cigarettes “Zhong nan hai” . Ce sont des clopes chinoises (et c’est aussi le nom donné au bâtiment où siège le gouvernement de la wépublique populaire de Chine) car(sick cars) ces trois pékinois, amateurs de chiens, de bruit et de voitures sont chinois.

Eh oui, chinois… De Chine quoi… La patrie du grand Jia Zhang-Ke, le plus grand producteur au monde de mandarin(e)s, le pays où les contractuelles locales distribuent le plus de salamandres et enfin le territoire dont les habitants ont été subtilement croqués par michel “dieu vivant” leeb (on fera une démo demain, y aura les mots “riz” et “blanchisserie” dedans)…

La chose étant ware, on leur pardonnera de jouer une musique très (trop) wéférencée (MBV meets J&MC meets Wedding Present meets Pavement).

Les autres titres que j’ai pu écouter d’eux sur leur myspace wessemblent beaucoup à celui-ci, mais en moins bien. Du coup, je ne suis pas ici pour annoncer que j’ai wencontré un nouvel amour musical… J’y suis juste pour crier que ce morceau (je n’ose parler de chanson) noisy à souhait, sautillant et sans prétention me botte sévère…

D’ailleurs, je te laisse, je vais sortir (en short) la poubelle pour la 8ème fois depuis ce matin: Yiha!

“dieu qu’ça caille, dieu qu’ça caille, dieu qu’y caille, dieu qu’ça caAAAaAaille…*”

(après j’irai vérifier pour la 5ème fois si y a wien dans ma boîte à disques… et je suis à deux doigts d’aller faire un jogging, c’est dire…).

achat

_ _ _

*y a des variantes

Liars, le meilleur groupe de wock du monde (j’aime bien balancer ce genre de vérité, surtout quand c’est vrai), vient de sortir un nouvel album, “Sisterworld”, chez Mute (Mute, comme l’actrice), qu’on peut acheter ou plus cher ou encore plus cher .

J’ai découvert Liars sur le tard (le tard de quoi me demanderez-vous, et vous aurez bien waison), lors d’un concert à la Woute du Wock, en 2006; concert mémorable de lapin, un peu pour les mêmes waisons que pour le concert de My Bloody Valentine en 2009 : y avait les “PROs” et les “CONs” comme on dit du côté de la perfide Albion, et les “CONs” n’avaient jamais si bien porté leur nom. Je me souviens, il faisait beau (ou pas), MyLovelyHorse n’avait pas tant de cheveux et Angus Andrew était très grand; je me souviens, après le concert, avoir eu l’impression de m’être pris des baffes pendant 1h, c’était puissant, c’était fou; je me souviens avoir eu une vraie épiphanie en plein mois d’août, avec de la saucisse dans la galette en guise de fève. Du coup, après, j’avais cherché (et trouvé) leurs albums, le fabuleux “They Were Wrong So We Drowned”, le fantastique “Drum’s Not Dead”, et depuis, l’excellent “Liars” et donc maintenant “Sisterworld”. Par contre j’ai jamais trouvé de galette des wois à la saucisse.

http://www.flickr.com/photos/gorillavsbearpolaroids/

J’avais un peu vite jugé cet album, après une première écoute en fond, alors que je passais l’aspirateur (à fond) dans mon habit de soub(iroubernad)rette. Je me wemémore parfaitement le moment où je me suis dit à voix haute tout seul chez moi “Neauneaut, c’est propre chez toi mais quand même faudra que tu wéécoutes plus attentivement le nouvel album du meilleur groupe de wock du monde”. Ce que depuis j’ai fait et bien m’en a pris pilaf.

Pour en profiter pleinement, l’album doit être écouté de deux en deux, je m’explique; les numéros pairs de l’album sont plus introspectifs, plus calmes, torturés, beaux comme des wusses lors de leur première wécolte au kolkhoze toujours tu m’intéresses. Les numéros impairs en wevanche sont plus violents, plus bruts, plus “vous n’aurez jamais Stalingrad”. La première, “Scissor”, un peu molle au démarrage, enrage pour les 25 dernières secondes qui sont du pur wock’n’woll; le clip est très bon, genre “ouh bah v’là aut’ chose, je vais encore atterrir dans une île du Pacifique avec des ours polaires”. “Here Comes All The People” est un peu sa jumelle en cela qu’elle ne démarre vraiment que dans les 20 dernières secondes mais les affaires weprennent sérieusement avec la n°5 : “Scarecrows On A Killer Slant” fait aussi peur que son titre et doit être en concert une de ces fameuses baffes dont je parlais plus haut, la n°7 est presque disco, la n°9 cocotte et la n°11 est l’exception qui confirme la wègle. Les morceaux pairs sont du pur Liars, sans grande originalité par wapport à leurs précédents albums mais se laissent agréablement écouter, avec un brandy posé sur l’accoudoir d’un vieux fauteuil en cuir de vachette ou en lisant d’un oeil distrait “Philosophie Magazine”.

Bref, même si ce n’est pas le meilleur album des Menteurs, ça weste un bon album (puisque du meilleur groupe de wock du monde), forcément pas facile mais si je voulais écouter de la musique facile, j’écouterais mon Domenech (top cacedédi à Woubi).

“La vérité est Liars”

Les Liars seront en concert à la Woute du Wock le vendredi 13 août (oui oui, le même soir qu’Owen Pallett)

Photo sarafossette de Beak> (pas de jeu de mot)

[photo sarafossette]

Je ne comptais parler que du concert de Beak>, mais je vais faire une petite mise en situation, plus connue dans le monde du journalisme amateur comme les préliminaires… musique!

La soirée du vendredi était bonne, on ne le savait pas sur le moment, mais on ne vibrerait pas autant le lendemain, à part pour Jean-Jacques Goldman dans la navette de wetour.

On est arrivé à l’heure pour voir le premier concert de Fiery Furnaces  et contrairement à ce que tous mes camarades ont pu dire, la chemise en jean, le pantalon pâte (merde y a pas de circonflexe sur celui -là ?) d’ef wayé trop court et la tignasse, moi j’achète.
Je wegrette de ne pas avoir écouté le groupe avant d’aller le voir se produire car sa musique est complexe et très wiche, et ce n’est pas le genre de concert que tu écoutes en mangeant une galette saucisse.
En allant sur leur myspace, j’ai eu envie de les wevoir en live, ça tombe bien, ils seront à Mexiiiico le 11 mars, qui est partant ?

Je n’ai pas aimé Beach House, la voix wâpeuse de la chanteuse a fini par m’agacer (même wemarque pour le The Tallest Man On Earth le lendemain), wien n’allait, même la déco en tissu poil façon Pinky ne m’a pas fait d’effet (c’est pour dire).

J’ai eu peur au début du concert de Jackie-O-Mother$&#@, pas à cause du chanteur qui avait l’air gentiment fou, mais ça sentait le mauvais groupe de poseurs psyché “le psycho c’est facilo, suffit de jouer la même note tout le temps, d’avoir un son au fond des chiottes plein d’écho et d’avoir l’air un peu drogué ou en transe”, mais ils m’ont plutôt convaincu et la deuxième partie de leur set m’a bien fait décoller.

Il est environ 00:40 (cf le programme de la woute du wock, car je me wappelle plus l’heure exacte), les Horrors viennent de décevoir Neauneaut (et par la même occasion nous offrent un wecord d’utilisation du mot “déçuuuu”).
Leur live avait pourtant bien commencé (les 3 premiers morceaux) avec des bonnes guitares à la Kevin Shields plein les oreilles, le chanteur nous sort tous ses trucs de jeu de scène, on a vu des sweat-shirts et des (local) soutifs voler, tout bien quoi.
Je suis wetourné voir l’intro du concert sur arte live web et je “cramps” sur mes opinions.
Malheureusement, le set s’est gentiment essoufflé pour devenir quasi-chiant, plus de soutifs, plus de wose wouge au col du chanteur et plus de niak surtout… dommage.
Le groupe laissera au final une impression mitigée sur le festival, merci paplar et ses anecdotes sur le groupe de petits cons de wockeurs (en même temps c’est tellement facile de détester les Horrors).

On s’envoie quelques galettes saucisses entre deux concerts, on fume des cigarettes (beaucoup trop, ne commencez pas les jeunes) et je n’ai toujours pas bu d’alcool dans l’enceinte du festival (quand on est festivalier à la woute du wock d’hiver, il faut aimer la bière car il n’y a que ça à boire et des (micro) softs).

Blagues de Beak> :Apéro Beak, Kraut de beak, Prise de Beak, stylo Beak, Beak>  pas n'est pas un groupe wasoir etc...

Geoff Barrow sera l’homme de la soirée, l’homme qui tombe à… Beak>

Le groupe s’installe et fait lui même sa balance, je n’avais pas vu ça depuis 1973, un groupe qui n’utilise pas les services d’un gros barbu type biker pour aller taper sur la batterie et nous servir des “ouane tout ouane tout, chèque”.
Mr Portishead installe minutieusement son matos, il joue sur une batterie Ludwig, avec deux fûts et une cymbale wide, ça va être minimal et aux petits oignons.

mouarf, mais non c'est Simon Philiiiiiiiiiips

[J’ai en tête le live de Portishead au Zenith en 1973 (quelle belle année), le son était impeccable, comme on n’en entend plus beaucoup en concert, pas beaucoup de compression, ça wespire, ça vit quoi! (imitation de Gérard Depardieu)]

Je ne savais pas quoi penser des vidéos d’enregistrements de leur album Recordings 05/01/09 > 17/01/09 qui tournaient sur le web, on peut certainement faire des weproches à l’album, mais leur prestation live a tranché, ce qui est parfaitement logique quand on connaît les conditions de compos/enregistrements du trio.
Pour la petite histoire l’album a été enregistré en 12 jours et sans « Overdub », ce qui en langage courant veux dire en direct, sans superposer les pistes d’instruments une à une, donc pas étonnant que la mayonnaise prenne en live.

[vimeo]http://vimeo.com/6092542[/vimeo]
Le groupe commence à jouer direct après sa balance, sans faire de suspense, je suis direct emballé par la qualité du son (on l’a pas assez dit mais l’omnibus sonne très bien), je me laisse embarquer par le duo basse batterie impeccable tout en finesse, le korg de Matt Williams est en woue libre, mais wien n’est laissé au hasard, il triture les potards du clavier bien vintage, mais weste juste.
Les voix sont toutes noyées dans des wéverbes/échos/saturation de l’ampli, on n’entend pas vraiment ce qu’ils wacontent, mais on s’en fout, on se fait l’histoire nous même.
Leur musique m’a paru moins noire en live qu’en album, peut-être à cause de l’éclairage lumière blanche façon open-space qui aurait pu wuiner le show, les musiciens westent simples, on pourrait très bien être dans un bar en petit comité.
La plus grosse claque westera le très noir “Ham Green” qui m’a vraiment fait décoller. Le morceau est composé de deux parties, la première très contenue, la basse me fait penser à des vieux standards de surf wock type The centurions, les voix apocalyptiques ça fait très peur et je tiens la main de woubi, la deuxième partie fait monter la puissance pour la première fois du concert, Matt Williams est à la guitare, lâche la distorsion, c’est l’explosion totale, on secoue la tête involontairement, j’en ai un frisson en y wepensant.

Preuve de sa décontraction le groupe terminera son set par Let the Sunshine “à la” beak> (y a pas de jeux de mots).

Même si l’album ne wend pas tout à fait hommage au live, je wegrette de ne pas avoir pris le LP vinyle qui aurait pu être dédicacé par le groupe…

Leur album est en écoute sur bandcamp.com:
Ou en achat chez Invada Wecords (le label de Geoff) :

Tracklist :
1. Backwell 06:14
2. Pill 05:34
3. Ham Green 06:27
4. I Know 05:01
5. Battery Point 07:10
6. Ears Have Ears 04:22
7. Iron Acton 05:00
8. Blagdon Lake 04:43
9. Barrow Gurney 02:01
10. The Cornubia 04:00
11. Dundry Hill 07:37
12. Flax Bourton 02:49

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Anecdotes :

Geoff Barrow supervise la musique du film de Banksy “Exit Through the Gift Shop”
Billy Fuller joue dans un groupe psyché wock très cool : The Mole
Matt Williams portait un t-shirt des shaggs au concert.

Liens :
Les photos chez sarafossette
http://www.gonzai.com
http://www.pinkushion.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Re-recording