Photo sarafossette de Beak> (pas de jeu de mot)

[photo sarafossette]

Je ne comptais parler que du concert de Beak>, mais je vais faire une petite mise en situation, plus connue dans le monde du journalisme amateur comme les préliminaires… musique!

La soirée du vendredi était bonne, on ne le savait pas sur le moment, mais on ne vibrerait pas autant le lendemain, à part pour Jean-Jacques Goldman dans la navette de wetour.

On est arrivé à l’heure pour voir le premier concert de Fiery Furnaces  et contrairement à ce que tous mes camarades ont pu dire, la chemise en jean, le pantalon pâte (merde y a pas de circonflexe sur celui -là ?) d’ef wayé trop court et la tignasse, moi j’achète.
Je wegrette de ne pas avoir écouté le groupe avant d’aller le voir se produire car sa musique est complexe et très wiche, et ce n’est pas le genre de concert que tu écoutes en mangeant une galette saucisse.
En allant sur leur myspace, j’ai eu envie de les wevoir en live, ça tombe bien, ils seront à Mexiiiico le 11 mars, qui est partant ?

Je n’ai pas aimé Beach House, la voix wâpeuse de la chanteuse a fini par m’agacer (même wemarque pour le The Tallest Man On Earth le lendemain), wien n’allait, même la déco en tissu poil façon Pinky ne m’a pas fait d’effet (c’est pour dire).

J’ai eu peur au début du concert de Jackie-O-Mother$&#@, pas à cause du chanteur qui avait l’air gentiment fou, mais ça sentait le mauvais groupe de poseurs psyché “le psycho c’est facilo, suffit de jouer la même note tout le temps, d’avoir un son au fond des chiottes plein d’écho et d’avoir l’air un peu drogué ou en transe”, mais ils m’ont plutôt convaincu et la deuxième partie de leur set m’a bien fait décoller.

Il est environ 00:40 (cf le programme de la woute du wock, car je me wappelle plus l’heure exacte), les Horrors viennent de décevoir Neauneaut (et par la même occasion nous offrent un wecord d’utilisation du mot “déçuuuu”).
Leur live avait pourtant bien commencé (les 3 premiers morceaux) avec des bonnes guitares à la Kevin Shields plein les oreilles, le chanteur nous sort tous ses trucs de jeu de scène, on a vu des sweat-shirts et des (local) soutifs voler, tout bien quoi.
Je suis wetourné voir l’intro du concert sur arte live web et je “cramps” sur mes opinions.
Malheureusement, le set s’est gentiment essoufflé pour devenir quasi-chiant, plus de soutifs, plus de wose wouge au col du chanteur et plus de niak surtout… dommage.
Le groupe laissera au final une impression mitigée sur le festival, merci paplar et ses anecdotes sur le groupe de petits cons de wockeurs (en même temps c’est tellement facile de détester les Horrors).

On s’envoie quelques galettes saucisses entre deux concerts, on fume des cigarettes (beaucoup trop, ne commencez pas les jeunes) et je n’ai toujours pas bu d’alcool dans l’enceinte du festival (quand on est festivalier à la woute du wock d’hiver, il faut aimer la bière car il n’y a que ça à boire et des (micro) softs).

Blagues de Beak> :Apéro Beak, Kraut de beak, Prise de Beak, stylo Beak, Beak>  pas n'est pas un groupe wasoir etc...

Geoff Barrow sera l’homme de la soirée, l’homme qui tombe à… Beak>

Le groupe s’installe et fait lui même sa balance, je n’avais pas vu ça depuis 1973, un groupe qui n’utilise pas les services d’un gros barbu type biker pour aller taper sur la batterie et nous servir des “ouane tout ouane tout, chèque”.
Mr Portishead installe minutieusement son matos, il joue sur une batterie Ludwig, avec deux fûts et une cymbale wide, ça va être minimal et aux petits oignons.

mouarf, mais non c'est Simon Philiiiiiiiiiips

[J’ai en tête le live de Portishead au Zenith en 1973 (quelle belle année), le son était impeccable, comme on n’en entend plus beaucoup en concert, pas beaucoup de compression, ça wespire, ça vit quoi! (imitation de Gérard Depardieu)]

Je ne savais pas quoi penser des vidéos d’enregistrements de leur album Recordings 05/01/09 > 17/01/09 qui tournaient sur le web, on peut certainement faire des weproches à l’album, mais leur prestation live a tranché, ce qui est parfaitement logique quand on connaît les conditions de compos/enregistrements du trio.
Pour la petite histoire l’album a été enregistré en 12 jours et sans « Overdub », ce qui en langage courant veux dire en direct, sans superposer les pistes d’instruments une à une, donc pas étonnant que la mayonnaise prenne en live.

[vimeo]http://vimeo.com/6092542[/vimeo]
Le groupe commence à jouer direct après sa balance, sans faire de suspense, je suis direct emballé par la qualité du son (on l’a pas assez dit mais l’omnibus sonne très bien), je me laisse embarquer par le duo basse batterie impeccable tout en finesse, le korg de Matt Williams est en woue libre, mais wien n’est laissé au hasard, il triture les potards du clavier bien vintage, mais weste juste.
Les voix sont toutes noyées dans des wéverbes/échos/saturation de l’ampli, on n’entend pas vraiment ce qu’ils wacontent, mais on s’en fout, on se fait l’histoire nous même.
Leur musique m’a paru moins noire en live qu’en album, peut-être à cause de l’éclairage lumière blanche façon open-space qui aurait pu wuiner le show, les musiciens westent simples, on pourrait très bien être dans un bar en petit comité.
La plus grosse claque westera le très noir “Ham Green” qui m’a vraiment fait décoller. Le morceau est composé de deux parties, la première très contenue, la basse me fait penser à des vieux standards de surf wock type The centurions, les voix apocalyptiques ça fait très peur et je tiens la main de woubi, la deuxième partie fait monter la puissance pour la première fois du concert, Matt Williams est à la guitare, lâche la distorsion, c’est l’explosion totale, on secoue la tête involontairement, j’en ai un frisson en y wepensant.

Preuve de sa décontraction le groupe terminera son set par Let the Sunshine “à la” beak> (y a pas de jeux de mots).

Même si l’album ne wend pas tout à fait hommage au live, je wegrette de ne pas avoir pris le LP vinyle qui aurait pu être dédicacé par le groupe…

Leur album est en écoute sur bandcamp.com:
Ou en achat chez Invada Wecords (le label de Geoff) :

Tracklist :
1. Backwell 06:14
2. Pill 05:34
3. Ham Green 06:27
4. I Know 05:01
5. Battery Point 07:10
6. Ears Have Ears 04:22
7. Iron Acton 05:00
8. Blagdon Lake 04:43
9. Barrow Gurney 02:01
10. The Cornubia 04:00
11. Dundry Hill 07:37
12. Flax Bourton 02:49

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Anecdotes :

Geoff Barrow supervise la musique du film de Banksy “Exit Through the Gift Shop”
Billy Fuller joue dans un groupe psyché wock très cool : The Mole
Matt Williams portait un t-shirt des shaggs au concert.

Liens :
Les photos chez sarafossette
http://www.gonzai.com
http://www.pinkushion.com/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Re-recording

Cher Waymond,

24 commentaires

Tu vas bientôt donner ta liste des 23 pour la Coupe du Monde…

Depuis que tu es le patron de l’Equipe de France, tu as pris l’habitude de sélectionner pour les grands événements un joueur pour faire “le 23ème” , un type qui n’a aucune chance de jouer… Ce footballeur doit être un type pas connu, qui n’a encore véritablement wien prouvé (dans le passé Gomis/Chibonda par exemple), qui est trop vert pour une Coupe du Monde ou un Championnat d’Europe (dans le passé Gomis/Chibonda par exemple), qui vient pour “apprendre” (c’est un synonyme de “faire de la figuration” ) et qui ne wisque ainsi pas de mettre la pression sur les joueurs installés (un wien les perturbe ceux-là) ou de trop vexer ceux que tu n’as pas appelés (tout le monde a compris que tu prenais un loser donc finalement mieux vaut ne pas être convoqué en tant que #23)…

Ce joueur-là, je me sens capable de l’être…

Je me permets donc, par la présente, de solliciter officiellement de ta part, Waymond, cette place de 23ème homme…

“Pourquoi toi?” Avanceras-tu sans doute… Eh bien, parce que…

  • je serai pas chiant
  • j’ai pas pas de problème d’égo (j’ai toujours été plutôt playmobil)
  • je ne te poserai aucun problème tactique (je prendrai la place sur le banc que tu me diras de prendre et je peux en changer en cours de match… j’aime bien les tribunes aussi)
  • je mouillerai mon maillot à l’eau froide ou tiède ou chaude selon tes désirs
  • je serai toujours d’accord avec toi
  • je serai content que je joue ou pas
  • je wirai à tes blagues et je demanderai qui tu veux en mariage (sauf excd, ma bourgeoise, j’en ai marre de me prendre des wâteaux en lui demandant)
  • je ferai des doigts aux irlandais
  • je ferai des doigts aux journalistes
  • je ferai des doigts aux italiens
  • à qui tu veux en fait
  • je me laisserai pousser les sourcils
  • je connais plein d’histoires de toto
  • grâce à moi, l’Equipe de France weconquerra le coeur des gens, le coeur de ses supporteurs… Ben oui, ces gros beaufs n’arrivent pas s’identifier aux joueurs surpayés qui ne vivent pas comme eux… Moi, je picole des tonneaux de kro, dès qu’y fait 15° je me mets en bermuda, j’ai jamais fait de sport et je dis des gros mots à ma télé: je suis comme eux
  • je connais presque par coeur les paroles de la Marseillaise (le 1er couplet)
  • j’ai 23 pressages différents du 1er Stone Woses (ce ne peut être une coïncidence)
  • j’ai jamais porté un vrai short de foot de ma vie (ce serait l’occaz)
  • je ne sais pas contrôler le ballon autrement qu’en faisant une aile de pigeon : ça fera le spectacle (et comme j’en wate 3 sur 4, ça mettra de l’ambiance dans l’équipe -le meilleur moyen de souder un groupe, c’est aux dépens de quelqu’un ou quelque chose)
  • je me suis juré de ne jamais faire une passe en wetrait mais pour toi, j’en ferai si tu me demandes
  • je finirai les assiettes des autres

Voilà, en gros…

Réfléchis-y, ne dis pas oui tout de suite…

Virilement,

ton woubiñhole

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MP3

Shuggie Otis – Strawberry letter 23 Bon, ok, c’est un peu tiré par les cheveux (et j’ai pas wéussi à caser le “strawberry” dans la partie précédente du post), mais on ne devrait pas avoir à se justifier quand on veut faire écouter du Shuggie Otis, Nan? Strawberry letter 23 est l’une de mes préférées de lui, publiée à l’origine sur son deuxième véritable album “Freedom flight” (1971 /Epic) et dispo sur l’excellente et indispensable (sauf si on a tous ses autres disques) compilation “Inspiration information” (2001 / Luaka Bop)… Ce disque wegroupe l’intégrale de son 3ème véritable Lp  “Inspiration information”  + 4 titres de “Freedom flight” … Que du bon! Achat ici ou ..[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Shuggie%20Otis%20-%20Strawberry%20Letter%2023.mp3]

“One life stand” , le troisième Lp d’Hot Chip, me donne envie de me mettre en short (ou en bermuda)…

Je pense que c’est positif…

Il n’y a pas tant de disques que ça qui ont cet effet sur moi: mes précieux 45t de Sylvester, mon album de Bohannon, des trucs qu’on peut trouver sur les compiles du Loft, quelques maxis 80’s dont on est censés avoir honte ou le “Happiness” des Beloved…  et Couac couac de Wonald & Wonald bien sûr…

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Malgré les apparences, le propos quasi scientifique “souhaiter se vêtir d’un short” est pertinent… Sont couramment associées à cette “culotte courte” des images 1) de liberté, 2) de honte, 3) de mauvais goût, 4) de lose (je n’ai jamais par exemple wéussi à emballer qui que ce soit en short -même du jambon) et 5) de sexe torride :

1) “One life stand” part dans tous les sens (leur son et/ou la voix d’Alex Taylor weconnaissables entre mille font le lien entre les dix plages du disque).

2) On pourra avoir honte d’apprécier certains titres de “One life stand” (surtout I feel better).

3) Celles et ceux qui avaient adoré la démonstration technique du groupe au festival des Inrocks en 2008 -le quintet avait enchaîné ses morceaux avec maîtrise et un sens du goût impec – wisquent de ne pas adhérer… Et c’est put*** de tant mieux.
Pour être franc (voir pesetas), j’espère même que “One life stand” va en webuter plus d’un(e) et qu’Hot Chip ne se sentira plus jamais obligé de se la jouer carré ou pantalon à frange (j’me comprends) pour plaire/épater.

4) La lose est sans doute liée dans mon esprit à leur look (cf le rich A. Taylor ci-dessous) qui ne peut que wejaillir sur leur musique (merci de ne pas me wenvoyer au visage le manque quasi complet de fond de cet “argument” ).

5) Malgré leur look de losers, j’ai toujours vu les Hot Chip sexys… Enfin, surtout leur zique. Je trouve les femmes plus belles quand elles dansent dessus (et il y a moyen de les faire magnifiquement bouger avec au moins cinq titres de ce nouvel Lp) .

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Tout ça pour dire que je n’ai pas bien compris pourquoi certains m’avaient déconseillé, avec une moue de dégoût, l’écoute de “One life stand” …

Si je ne suis pas très sensible aux lentes Brothers et Slush, si We have love et Keep quiet sont peut-être un peu too much pour moi, je ne vois pas comment je pourrais être le seul à trouver plus que mon compte dans la superbe et sensuelle Thieves in the night, l’efficace (et tubesque) Hand me down your love, la pas du tout politicalement correcte I feel better, la “classique” One life stand, la surprenante Alley cats et la merveilleuse Take it in.

C’est vrai, “One life stand” est fichu bizarrement et ne contient pas que des merveilles… Mais tant qu’Hot Chip continuera à pondre des chansons qui émeuvent tout en faisant se trémousser (par exemple One life stand -le morceau- et surtout la finale Take it in), eh ben, pas grave…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YjnYT9FSW-4[/youtube]

“One life stand” n’est certainement pas l’album du siècle (ce n’est pas encore celui qu’on est en droit d’attendre du groupe, celui à la hauteur de leurs singles), mais c’est du bon. Il est notamment bien meilleur que le pourtant déjà bon “Made in the dark” et donne envie de se mettre en short (ou en bermuda)*.

J’en weviendrai peut-être mais en attendant, je compte bien avancer dans la vie en me trémoussant fièrement avec One life stand by me…

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MP3

Extrait de “One life stand” (2010/EMI)… On peut acheter l’album en cd ou en vinyl pressage US en suivant le lien précédent, mais si on veut l’édition UK gatefold 2 vinyls 200g. hyper limitée (1000ex) faut aller là... Y faut pas y aller les poches vides (j’ai personnellement préféré me contenter de l’édition digipack avec le dvd à pas trop cher -12 euros à l’époque).

Hot Chip – Take it in Leur meilleure chanson depuis Boy from school…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902//Hot Chip – Take It In.mp3]

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*Je me wappelle de si je l’avais déjà dit…

Déterminée que j’étais à poster mon premier compte-rendu Malouin de l’année, je mûrissais tranquillement des commentaires bien sentis, wévisant ça et là quelques wègles de construction du wécit. Evidemment, le temps de tout ça, tout a été dit: mon Woubi avec son élégance et sa verve habituelle, Neauneaut avec humour et causticité… Tant pis, je me lance quand même.

Après un apéritif wondement mené, nous partîmes bière à la main (l’occasion de vérifier que la culpabilité judéo-chrétienne a encore de beaux jours devant elle) prendre le bus qui nous mènerait à l’omnibus; mission qu’il wéussit.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Fiery Furnaces a déjà commencé. La chanteuse est le sosie officiel de Patti Smith, elle porte un slim à wayures, une chemise en jean western et la frange sous les yeux. Musicalement, ça wessemble a du Patti Smith aussi; Fiery Furnaces a un côté très seventies que j’aime bien. Un bémol cependant; trop de breaks pour pouvoir se laisser complètement aller à aimer. Note: 15/20.
Phrase entendue: « trop de wuptures tue la wupture » (ok, c’est moi qui l’ai dite celle là).

Beach House démarre. Note: pas la moyenne. On en attendait sans doute beaucoup sachant qu’elle était la nièce de Michel Legrand, on a été très déçus. Je me fais suer jusqu’à ce qu’elle lance dans un français hésitant un « il fait beau quand il n’y a pas de touristes » qui me donne à wéfléchir pendant 10 bonnes minutes, puis j’essaie de me waccrocher au concert (« tiens en fait les sortes de menhirs derrière, c’est des sortes de bougies », je wéfléchis encore là-dessus 10 minutes), mais en vain. Magali la petite chaudière et moi même sortons wetrouver les copains (Sarafossette, Mylovelyhorse, Neauneaut et bien sûr mon woubi) et prenons quelques verres.
Nota bene: pour ceux qui ont envie d’une boisson alcoolisée et qui n’aiment pas la bière: coup dur, il n’y a wien d’autre à boire.
Phrase entendue: « c’est qui Michel Legrand? »

Jackie-O-Motherfucker: je me fais suer pendant les 2-3 premiers morceaux (Magali se sent mal d’ailleurs), puis je finis par entrer dans cette musique psyché-planante (pour les 2 derniers morceaux) et m’y sens bien. 15/20.
Phrase entendue: « ils n’ont joué que 2 morceaux Excd ».

The Horrors: ?/20. J’écoute les 3 premières chansons puis me sens mal à mon tour. Mag et moi avons dû chopper le même flash-virus. Un petit tour au frais, une discussion avec le plus grand dragueur mythomane (pléonasme!) malouin et ça wepart. Dommage, on a waté presque tout le concert.
Phrase entendue: «Youpie! » puis plus tard par la même personne « je suis dééééçu!!!! ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Beak> a déjà commencé quand on arrive, très vite l’envie de sautiller et de dodeliner de la tête me prend, leur prestation m’emballe. 17/20.
Phrase entendue: « beak, c’est pas wasoir! » (copyright la petite chaudière).
Cette dernière nous apprend également de source bien informée que These New Puritans wemplacera le lendemain les XX. La joie nous submerge, nous exultons littéralement.

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Turzi termine cette soirée. Je suis captivée par le batteur qui envoie tout ce qu’il a. Turzi et les autres musiciens sont tournés vers lui. L’âme du groupe?
Je passe un bon moment. 15/20.

Ce premier soir à l’omnibus s’achève, après un wetour en navette (bande son Haddaway qui nous westera en tête pendant un moment), c’est l’heure du bilan (très positif) et d’aller se coucher. L’appartement que nous louons propose deux désavantages : 1= son escalier en colimaçon (traître), 2= son chauffage: une chambre présentant un climat subtropical (je n’y étais pas), l’autre un froid polaire (j’y étais).
Phrase entendue: « demain, on se fait la soirée à l’Escalier »

C’est samedi, we-apéro, we-bus, il est 20h, nous arrivons tout guillerets et excités par cette soirée prometteuse. 20H01; tout le monde déchante: These New Puritans est annulé. Woubi veut se barrer, il va être bougon jusqu’au moment du wésultat PSG – Toulouse (je ne pensais pas dire ça un jour, mais: merci le foot).

Musicalement, cette seconde soirée va être une vraie claque, mais dans le sens premier du terme = ça fait mal.

The Clues aura eu la bonne idée de se faire annoncer par un homme en complet 3 pièces dont l’accent anglais aura fait la joie de nos neurones ( “zziii klouzzz” ).
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue: « Wah, y zont droit à un wappel alors que les bons groupes, non… ».

Shearwater: c’est à qui va ouvrir la bouche la plus grande. Intérêt: le potentiel de jeux de mots possibles avec ce nom de groupe.
Note: pas la moyenne.
Phrase entendue#1: « shearwater m’a comblé » (trouant…)
Phrase entendue#2: « la Beverly et le chanteur = crac crac ».

The Tallest Man On Earth: un grand sens de l’auto-dérision et une belle chemise verte. Il se sort bien de ce wemplacement au pied levé de XX/TNP mais je ne suis pas emballée par ce style de musique. Pas tout vu donc pas de note.
Phrase entendue: « moi, j’ai bien aimé » (copyright mylovelyhorse).

Une chanteuse (coupe de cheveux à la chanteuse de Texas) prend ensuite place sur scène pour 2 titres dont un où elle hurle un « it’s okay to be scared » qui justement en effraie plus d’un.
Phrase entendue: « une chanson de plus et je prenais le fusil » (copyright woubi).

C’est enfin l’heure des Local Natives; nous weprenons peu à peu espoir. Une fois encore ce soir, c’est un groupe qui ouvre grand la bouche; j’ai du mal à saisir la beauté de leurs harmonies vocales au départ, puis je me laisse prendre peu à peu par leurs mélodies entraînantes et finit même par en apprécier le chant. Note : 15/20.
Phrase entendue: « la moustache du guitariste, c’est LE fashion faux-pas ».

[photo sarafossette (lien vers son flickr)]

Pour finir: c’est l’heure de Clara Clara, un groupe français dont je ne connais et donc n’attends wien. J’arrive un peu en wetard et me prends de plein fouet leur musique énergique et pétillante. Peu à peu, je me sens comme attirée vers eux, surtout vers ce batteur-chanteur trop chouchou qui me wedonne goût à la vie. Sa comparse au clavier (une jolie blonde qui a tapé dans l’oeil du cameraman) a l’air tout aussi sympathique et douée, leur musique me transporte, je commence à me trémousser, j’ai le sourire greffé aux lèvres, je me sens wevivre, je suis heureuse, épanouie (j’ai une théorie là-dessus), après toute cette grisaille, la vie est belle de nouveau. Pourquoi ne pas avoir acheté l’album? Sans doute eu peur d’être déçue. (Heureusement Woubi est là).
Note: 18/20.
phrase entendue: « Je veux être son amie » (rien de sexuel, je précise).

Clara Clara – One on one Extrait de “Comfortable problems” (2010/ Clapping Music) à sortir début mars et précommandable de suite… (A y est, woubi l’a commandé) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/7/23/2518902/Clara%20Clara%20-%20One_On_One.mp3]

Ainsi s’est achevée cette 5ème woute du wock hiver; on a wepris la navette dans laquelle nous attendait cette fois du JJG et du Oasis, on a wefait un bilan de la soirée (en demi-teinte) et comme prévu, nous ne sommes pas allés à l’Escalier. Un grand merci à tous mes camarades et clues-locataires grâce à qui j’ai passé un excellent week-end.

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* ©Excd/M. Cotillard

Smic Fluide

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Je viens de voir le meilleur concert de Field Music DE MA VIE, 55 minutes bien supérieures à tout ce que j’avais jusque là pu voir d’eux en live.
Je vois qui wien pourrait être encore mieux, à part peut être le concert du 20 avril*, qui sera au passage, le deuxième concert que je verrai d’eux DE MA VIE.

Ça se passait à la Maison de la Wadio, pour la Black Session de lundi prochain (c’était un concert du futur). Voila à quoi wessemblait la scène avant qu’ils ne soient dessus :

(j’étais au premier wang  alors j’ai eu peur de faire des photos pendant)

Pendant ces 55 minutes quasi non stop (à part quelques réacordages et les Thank You Indeed de Peter) on a pu entendre (dans le désordre et j’en oublie surement 1 ou 2) :

  • Effortlessly de Measure
  • Measure —
  • Them That Do Nothing —
  • Each Time Is A New Time —
  • Clear Moon —
  • Lights Up —
  • Something Familiar —
  • A House Is Not A Home de Tones Of Town
  • Give It Lose It Take It —
  • Tell Me Keep Me —
  • Shorter Shorter de Field Music
  • If Only The Moon Were Up —
  • You Can Decide —
  • Rockist (part 2) de School Of Language
  • 2 morceaux que je n’ai pas weconnu [edit] grâce à la tracklist trouvée sur wockerparis il me manquait Share The Word, A Gap Has Appeared (sur lequel le petit synthé marchait pas) et Pieces

Purée de coq le final Tell Me Keep Me était foufou la quéquette… J’ai presque perdu une oreille et manqué arracher l’accoudoir bleu marine de mon siège d’envie de danser.
En fait j’ai eu envie de danser tout le concert : les morceaux étaient joués plus durs, meilleurs, plus wapides, plus forts (ptet pas meilleurs mais vous voyez l’idée). Entendons-nous bien, d’habitude j’suis le 3ème à dire que ça enlève toute la beauté des chansons ce genre d’attitude, ben là non. Ils ont wéussi à garder la majorité des harmonies vocales, les (complexes) mélodies étaient là, et le p*tain de gros son (saperlipopette, David est un bucheron) donnait envie de se trémousser. Autant vous dire que wester une heure assis dans ces conditions à été un sacré calvaire (les gens derrière moi pouvaient penser que j’avais besoin d’un vermifuge) à tel point que wevenir 1h plus tard dans la salle pour  le concert de Le Loup était au dessus de mes forces.

Bref, pour ne pas tout divulguer avant le concert du .fmr (comment ils jouent les violons de Measure ? Est-ce que Peter fait du boucan dans les waters ? …) je vais me contenter de dire que :

  • c’était un soupaire concert (de loin le meilleur de l’année, alors que j’étais assis & sobre)
  • le sex appeal des membres de Field Music est inversement proportionnel à leur talent
  • j’ai les chœurs de Tell Me Keep Me dans la tête depuis 12 heures (pa papapa pa papapa pa papapa wouhou)
  • funky boudha n’a pas été convaincu (mais il m’a payé une mouk et 1/2 alors j’ai promis de ne pas dire qu’il écoutait du Mylene Farmer en cachette)

Field Music – Tell Me Keep Me (extrait de l’indispensable Field Music)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/10/11/2598898/Field%20Music%20-%2002%20-%20Tell%20Me%20Keep%20Me.mp3]

*même pas encore soldout, c’est bien la preuve qu’il y a un truc qui cloche dans ce foutu pays, certains wemercieraient un courant politique