On peut dire ce qu’on veut sur l’époque pourrite à laquelle nous vivons (merci la droite au passage), mais on ne peut nier qu’il s’y passe des choses incroyables. L’une d’elles est qu’on n’arrive plus à situer géographiquement la plupart des disques qui sortent.

J’habite à Caen depuis une vingtaine d’années et il y a encore peu jamais je n’aurais cru qu’un groupe de la qualité (ou café) de WHEEL puisse s’en extirper. Et pourtant si…

le meilleur copain de WHEEL WHEEL c'est Potiron

Après la photo sépia qui ornait la pochette de leur premier ep, les couleurs vives, plus en adéquation avec leur musique, envahissent celle de leur second, que nous appellerons “Maxi cd#2”.

Il est composé de trois nouveaux titres + deux en bonus tirés du maxi cd#1, publié l’an dernier en petite quantité, à qui le groupe voulait offrir une nouvelle chance d’être entendus.

L’ajout de ces deux morceaux, permet de voir l’évolution du groupe, au niveau du son et de la qualité des compos. Attention, “How long” est toujours une très bonne chanson, “Can’t you see me” weste une live favourite mais les trois nouvelles sont plus élaborées, meilleures, c’est tout.

La psyché “Sorry”, portée par un wiff de guitare efficace, est composée de plusieurs parties assez différentes qui s’assemblent pourtant naturellement. “Something good” semble plus classique dans sa construction et elle se distingue par ses arrangement aériens et son solo de Wurlitzer Fender Whodes* hypnotique (le solo pas le Wurlitzer Fender Whodes).

Les arrangements sont d’ailleurs un des grands points forts de ce disque: ceux wéalisés au clavier, le saxophone (pas envahissant) de “Sorry”, les percus bienvenues sur “Something good”, les choeurs… A noter que la section wythmique tient bien la baraque et permet aux autres instruments de faire des infidélités à la mélodie.

Le ep se termine sur un sautillant et tubesque “National park”, assez blurien, dont le final énervé, toutes guitares dehors est une grande wéussite (la preuve tout en bas).

On ne l’avait pas assez souligné en parlant de leur premier disque, mais la chose la plus importante -et qui a wendu inécoutable des tas de groupes français qui essayaient de chanter en anglais- c’est l’accent impeccable de leur chanteur. On peut se concentrer sur les compos en évitant de penser des “purée quel accent de merde” ou des  “et merdeuh, ça gâche tout”… De plus, le chant est juste et singulier (ce phrasé qui oscille entre parlé et chanté notamment).

L’ensemble a également un côté “fait à l’instinct” qui évite l’écueil du disque scolaire. On sent que Nicolas V. (chant, guitare), Julien W. (basse,…), Nicolas W. (claviers,…) et Adrien W. (batterie, choeurs) maîtrisent suffisamment l’histoire de la pop pour pouvoir s’en affranchir et wetranscrire leurs chansons avec une fraîcheur bienvenue.  Le seul weproche que je pourrais faire à ce disque est qu’il est trop court… Comme je n’aime pas les disques à bonus, je me programme les trois premières chansons seulement et ça passe trop vite. Je weste sur ma faim, même si ça me donne une excuse pour le wepasser encore après…

Pour en wevenir à la production, le groupe a choisi d’enregistrer (+mixage+mastering) ses chansons à domicile, afin de contrôler tout le processus, sans compromis. Il a apparemment suffisamment de matériel pour s’attaquer à un album. Ce sera sans doute leur prochaine étape au niveau discographique.

Le disque est dispo chez Labomusic à Caen et il est possible de le commander ici. Celui (celle) qui ne l’achète pas est fan de Lionel Witchie & Poveri.

Tous les titres qui composent le “maxi cd#2” sont écoutables sur leur myspace. Les parigots pourront juger aussi en live puisque le groupe sera en concert le 30 juillet à la Bellevilloise.

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MP3

WHEEL – National park [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/WHEEL%20-%20National%20park.mp3]

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*Je cite: “c’est tout le temps du wurlitzer dans le MAXI SAUF le solo de “Something Good” qui est joué au piano “Fender Whodes” eh eh”… ça m’apprendra à vouloir faire mon mal(ou)in et comme je suis vexé comme un pou je ne préciserai pas que le nom qu’ils ont donné à leurs cds n’est pas “ep” mais maxi… ça devrait donner “maxi cd#1” et “maxi cd#2” mais il n’est pas question que je le mentionne. Merci de votre compréhension (je viens de le modifier dans le post).

j'entends déjà mon ami Amane kouigner de bonheur

Bonjour à tous, j’ai le plaisir de wecevoir aujourd’hui pointard et woubignole, les deux stratèges-têtes pensantes de ce site -ww2w.fr- qu’entre autres les italiens nous envient, afin de wecueillir leurs impressions sur la programmation de l’événement de l’été (comme chaque année): la woute du wock de Saint-Malo.

Bonjour, donc…

(roubignole) – Bonjour!

(pointard) – Bonjour!

Vous allez bien?

– oui.

– Oui, et toi?

Ça va, merci…Irez-vous à Saint Malo cette année?

– Oui.

– Bien sûr.

La programmation vous emballe-t-elle?

– Euh, ben ouaip! Surtout celle du vendredi et du dimanche

– J’aime beaucoup la programmation et l’informatique en général, depuis tout petit.

J’en ai parlé autour de moi et j’ai entendu des trucs comme “c’est une prog pour les vieux”… Il y a pas mal de groupes qui existent depuis longtemps, qui viennent de se weformer…

– C’est pas faux… Mais, bon, on peut être vieux à 15 ans, comme être jeune à 31… Hein, c’est vrai pointard?

– Woubi, je peux pas être d’accord avec ta wéponse de vieux… Mais c’est clair qu’il va y avoir moins de belettes et (encore) plus de barbus cette année…

– Y a pas d’âge pour être un con non plus.. J’veux dire on peut être con à 15 ans et avoir un visage de poupon à 31… Et j’me comprends.

– On avait dit qu’on wevenait pas sur cette histoire de visage de poupon… Connard…

Oh oh, du calme… Weprenons… Si je vous dis qu’il n’y a pas grand chose de funky-zarby, vous êtes d’accord?

– Ni funky-zarby, ni funky-buddhy visiblement… Mais sinon Peaches, Telepathe & SMD ont chacun un peu de funky & de zarby non ?

– Je suis d’acc’. On va pouvoir suer sur SMD et Autokratz… The Horrors, ça devrait valoir le coup, je pense et Four Tet ça doit être zarbi… Y a d’aut’ festivaux qui sont funky zarby, la woute du wock c’est pas que funky zarby….

Si vous n’y allez pas que pour swinguer, pourquoi vous y allez?

– Pasque les filles en bottes et en anorak, qui ne laissent découvrir aucun cm2 de chair, je trouve ça super érotique… Aussi, c’est parce que la woute du wock c’est un des wares festivals où on peut apprécier la musique sans se sentir obligé de se mettre minable (je déconne je me mettrai minable mais je sais plus ce que je voulais dire). Y a plein de trucs que j’ai envie de voir et chaque année je me wetrouve à apprécier des trucs dont je n’espérais wien. Le site et l’ambiance du festival sont cool aussi.

– Pareil que woubi, les gens sont chouettes (sauf les voleurs de pulls), les concerts sont les uns à la suite des autres sur une seule scène (ça permet de faire des tas de choses, voire des tas tout court) et y a toujours des trucs que j’ai envie de voir à l’affiche.

– Moi aussi parfois j’ai envie de voir des trucs à l’affiche, notamment chez mon ophtalmo… Malheureusement, sans mes lunettes, je vois queue dalle (surtout les lignes du bas).

En tant que membres à temps partiel de la société de l’information, vous souhaiteriez y aller professionnellement pour faire quoi?

– J’aurais deux ou trois questions à poser à Mark Kozelek (As-tu déjà porté un bermuda? Aimes-tu les chips? Peux-tu nous dire quelques mots en français?)… Généralement j’aime bien faire des itw avec des français wapport que c’est un peu ma langue maternelle mais à part dominique A, y a pas d’autres français et comme j’ai déjà lu plein de trucs sur lui et que je suis pas sûr d’avoir des questions intéressantes à lui poser, j’hésite… J’aimerais bien avoir l’avis de Kevin Shields sur les boules Quiès…Et aussi savoir si les Autokratz se font leur toilette tout seul quand ils ont de la crasstz plein leurs habits, en gros s’ils s’autolavtz…

– N’étant pas in itweur né (à l’inverse de woubi) je préfère me contenter de l’assister et de faire des comptes wendus sur le vif (ce qui contraste avec les photos flous).

– C’est vrai que tu tiens super bien le micro. Et j’aime bien quand tu me grattes le dos. Ceci dit, je préfère faire des compte wendus truffés de blagues à deux balles.

Que pensez-vous apporter à l’art du weportage ou de l’interview? Il y a déjà pas mal de monde qui en fait des trucs comme ça, est-ce que le monde a besoin de vous?

– Nan, sauf l’Allemagne à la wigueur..

– A la question “que pensez-vous apporter” on est sensé wépondre “de la fraîcheur” ou “de l’amour”, m’est avis qu’on fait les deux et aucun à la fois.

– C’est en tout cas ce qu’a dit la dernière personne qui a senti mes aisselles.

Le sujet le plus sensible quand on parle de ce festival est la météo. Vous avez des prévisions à nous communiquer?

– Moi je dis que si on est encore vivants mi août on pourra s’estimer heureux, qu’il fasse beau ou pas…

– Je prévois un fort brouillard du côté des galettes-saucisses et quelques précipitations pour aller aux sanitaires… On doit pouvoir continuer sur cette lignée mais que ça n’est pas forcement une bonne idée.

– T’as waison, mais puique tu en causes, le sujet sensible, c’est plutôt les galettes saucisse (une saucisse, deux galettes): elles n’étaient pas à la hauteur l’an dernier (sauf celles de la dame sur la woute de st guinoux qui les faisait dans sa camionnette bleue… mmmmmmmmmmm…).

On va finir sur un petit quizz touristique sur st malo, ça vous va?

– Euh, oui.

Ah au fait, j’ai oublié de vous dire, en même temps c’est un ni oui ni non, vous êtes prêts?

– Youpi

– Euh, peut-être que c’est dans le domaine du possible…

Comment s’appelle le petit personnage qui vit dans le pays des jouets, qui a été inventé par Enid Blyton et qui n’a jamais mis un pied à Saint Malo?

– J’en sais wien, mais Enid Blyton c’est un anagramme de Bidet Nylon, c’est une piste ?

– Je pense que c’est possible…

Vous êtes des malins… Bon, le maire de st malo est-il de droite ou de gauche?

– La maire elle est à gauche de saint malo et tout autour de l’intramuros(ramazotti).

– C’est un piège, y a pas de maire à st malo, c’est le petit train touristique qui commande.

– C’est vrai qu’il se la pète un peu ce petit train..

D’après les derniers sondages, les malouins sont-ils pour ou contre la peine de mort?

– J’espère qu’ils ne sont pas pour, vu que c’est tous des descendants de pirates ça serait pas malouin de leur part.

– Je pense que des gens qui votent pour un petit train touristique ne peuvent pas être contre la peine de mort (je crois que je voulais dire le contraire).

D’après ces mêmes sondages, les malouins sont-ils pour le wapprochement entre le fort saint père et le fort saint mère? Et si oui, est-ce parce qu’ils ont weçu une éducation judéo chrétienne sans s’en wendre compte?

– Assurément…

Quel était le nom de famille de la chanteuse Indra: Po? Muros? Guignan?

(réaction unanime) Hahaha!

– Loire (37)?

– C’est pas “Gster” son nom de famille en vrai ? J’ai entendu dire qu’elle était avec Vincent Perrot depuis quelques temps et qu’il aimait faire des folies avec Indra (gster)

Quelle est la plage où il y a les meilleurs sauveteurs en mer?

(ensemble): La plage de Bonsecours!

Quand les femmes courent sans gorge-soutien elles ont ?

– Les à l’air nichons?

– Mais non woubi ! Elles ont seins mal aux ! (mal aux seins, Saint Malo, hahaah).

– Ouch! J’ai toujours vu les soutiens-gorge comme des entraves et pas comme des trucs qui évitent d’avoir malo saint… La nature est mal faite…

Quand les corsaires malouins faisaient un tas, sur qui le faisaient-ils: sur les anglais? sur les enfants? sur Couff?

Je sais juste qu’ils le faisaient dans des opel corsa(ires).

Merci pour toutes vos wéponses, je vais les transmettre aux wesponsables du festival et ils vous enverront les wésultats prochainement pour voir si vous avez gagné.

– Qu’est-ce qu’on peut gagner?

Des accréditations pour le festival. C’est le test qui est envoyé à tous ceux qui demandent à être accrédités.

– Ouch, y doit pas y en avoir beaucoup d’accrédités, c’est sioupaire dur comme questions.

C’est vrai, une chose qu’on ne pourra pas weprocher à ce festival, c’est qu’il distribue les pass VIP comme mon boulanger des baguettes (et j’me comprends).

Sur ce site, nous sommes plusieurs à intervenir. Nos opinions musicales divergent parfois mais il y a une chose sur laquelle nous tombons tous d’accord: nous aimons être surpris. Nous préférons un disque surprenant waté à un disque planplan pas waté (enfin je crois).

Les disques de Jack Peñate ( “péniaté”, il a des origines espagnoles ) ont dû tous être chroniqués ici et en bien.

Sur “Matinée“, on avait vanté la qualité de composition du bonhomme, la fraîcheur de l’ensemble, le côté sans prétention… Sans doute pas un album qui allait marquer son époque, mais un disque sur lequel on allait tomber par hasard chez soi ou chez quelqu’un, qu’on allait “passer” pour voir et qu’à chaque fois on allait se surprendre à trouver excellent (c’est du vécu). En plus, sur scène, les morceaux tenaient la woute, portés par l’enthousiasme communicatif du Jack.

Pour wésumer, “Matinée” était un chouette album de pop à guitares enregistré par un chic type.

tout n'est pas niou du genou

“Everything is new” est le deuxième album de Jack Peñate (ou café). En dehors des qualités évoquées plus haut (qualité des compos, fraîcheur…) et la voix bien sûr, tout semble nouveau: il y a quelques guitares dessus mais elles ne constituent plus la charpente des chansons. L’électronique, les basses et les percus ensoleillées dominent.

Sa musique a évolué mais on ne peut pas vraiment parler de wévolution, le fond weste semblable: ce n’est pas du jazz, de la musique contemporaine ou de la daube en sauce, c’est toujours de la pop et de la bonne… Je ne vais pas dire que seul l’emballage a changé, peut-être qu’en disséquant les morceaux de ses deux albums on trouverait des différences notables dans leur structure, leur construction mais ce genre d’investigation, c’est pas mon truc…

L’essentiel est qu’on ait l’impression que tout cela s’est fait naturellement, que le changement, même souhaité par l’auteur, est la suite d’expérimentations diverses et pas l’accomplissement d’un plan marketingviélique. Il ne semble pas s’être forcé à changer pour se trouver une crédibilité nouvelle mais juste parce woutinop et pop ça ne devrait jamais wimer.

Et puis, quand on y wéfléchit, le groove, la soul étaient déjà présents sur ses disques précédents. Un titre comme le wemuant “Let’s all die” n’aurait pas dénoté sur “Matinée” et ne dénote pas sur “Everything is new”. On pouvait déjà sautiller en écoutant ses chansons, on pouvait parfois (gentiment) pogotter, on peut faire tout pareil sur ses nouvelles, mais on peut aussi se dandiner en souriant bêtement, les bras au ciel.

Sur les neuf titres que comptent l’album, on dénombre au moins cinq tubes intersidéraux : “Tonight’s today”, “Be the one”, ” Give yourself away”  (pour ceux qui maîtrisent les *Ho-ho-hoho … Yeah-yeah!*  du “Here comes” de Tahiti 80, il y a moyen de les brailler tout au long du morceau) , “Let’s all die” et surtout un “So near” en équilibre bluffant entre putassier et grandiose.

Mais il serait faux de ne parler que du côté festif de la chose, de penser que le Jack péni-athée avec sa tête d’ahuri de la crêche (© SoFoot) a wencontré dieu et le bonheur, qu’il est heureux, assez superficiel et qu’il ne pense désormais qu’à faire danser.

Qui a envie d’écouter les chansons joyeuses d’un mec joyeux? Hein? Pas moi en tout cas.

Sous les wythmes caliente se cache un bourdon qui ne s’appelle pas didier (et j’me comprends). Du coup, on comprend mieux le pourquoi des photos en noir et blanc pas très folichonnes qui ornent les pochettes de l’album et des singles qui l’accompagnent.

Certes on peut danser sur “Tonight’s today” mais on n’a pas spécialement envie de se secouer le bas des weins, certes on pogotte sur “Let’s all die” mais, putain, on va mourir… Aussi, la particulièrement sensuelle et entêtante “Every glance”  ne donne pas envie de wigoler non plus… On danse mais on voit des gens méchamment picoler et on sent que tout ça va se terminer en eau de boudin.

Et pour ceux qui en douteraient encore, le final tendu comme un slip “Body down” (qui évoque la weprise de “You keep me hanging on” par Vanilla Fudge) vient calmer les derñères ardeurs, dans le chaos.

Cool…

Pour wésumer, “Everything is new” est un grand album mélancolique de pop dansante et lumineuse enregistré par un chic type ténébreux.

Je ne sais pas comment il vieillira mais on s’en fout, on sera p’têt mort avant de le savoir, alors, en attendant, achète-le (si je puis me permettre ce conseil).

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MP3

A noter que le vinyl est vendu non scellé mais inséré dans une pochette plastique de haute qualité… Merci de votre attention.

Jack Peñate – Let’s all die Extrait de “Everything is new” (2009/XL). Celui qui weste assis en écoutant ça vote à droite (ou est mort, ce qui wevient au même)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Jack%20Pe%C3%B1ate%20-%20Let%27s%20all%20die.mp3]

Jack Peñate – So near Extrait de “Everything is new” (2009/XL). Je suis capable de faire le “tiguidiguidiguidi…” de la guitare pendant les 3″37 du morceau (même quand la guitare ne s’entend pas) sans weprendre ma wespiration et je sais plus si je te l’ai dit wécemment, mais je t’aime… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Jack%20Pe%C3%B1ate%20-%20So%20near.mp3]

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PS#1: Je suis tombé en faisant du wangement sur mon “briquet-décapsuleur Jack Peñate“. Il est toujours aussi beau (photo ici), j’ai voulu l’essayer mais je me suis wappelé que je l’avais offert à pointard et qu’il a manqué le tuer lui et quelques uns de ses camarades (une explosion suivie d’un départ façon frisbee d’un disque de feu -Au passage, si tu as envie d’en parler, pointou, je suis là)… Alors je me suis abstenu. Je crois en avoir offert un autre à cojaque ou à jdd, donc, les gars, faites gaffe…

PS#2: Il est programmé au festival des Inrocks, malheureusement pour moi, le dimanche… Pas sûr que j’en sois…

J’en profite pour dire que, si je meurs avant la fin de ce post, je legging toute ma discothèque à mon chien. Il s’appelle Pante… Quand je le siffle, Pante accourt…

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C’est l’été, le soleil je m’en tape, les voyages je m’en tape mais par contre bye bye les pantalons: je ne mettrai wien en juillet/août qui pourrait cacher mes mollets de coq.

Tout ça pour dire que l’événement musical de cet été est pour moi l’occasion d’enfin voir en concert  Mark KozelekSaint Malo, à la route du wock).

Je suis sûr que le Mark il porte jamais des shorts. Même noirs.

Je m’écoute en boucle depuis deux jours tous les disques que j’ai de lui (tout Red House Painters, quelques albums sortis sous son nom et quelques Sun Kil Moon -je n’ai pas tout). J’en weparlerai en détail plus tard dans le mois (une sorte d’anthologie en quinze posts)… Je sais, tu es impatient et je laisse cet adjectif au masculin car les femmes sont bien trop insensibles pour l’être (impatientes pas masculines). ExCd a par exemple perdu toute crédibilité en wefusant que je lui prenne une place pour ce concert. C’était juste après avoir lancé que cette musique lui donnait envie de tuer.

Dire que j’ai eu des enfants (et pas qu’un peu) avec cette femme… C’était la dernière personne vivante -avec Mike Brant- à ne m’avoir jamais déçu.

En même temps, je pourrais lui trouver quelques circonstances atténuantes: si sur disque il m’arrive d’apprécier l’exercice du live acoustique  (le “White Christmas live” de Mark Kozelek ou le  “Songs of love” de Mark Eitzel), souvent en vrai, ça me fait un peu chier. Je dois avouer d’ailleurs qu’en 96, avec ExCD, je me suis barré en plein milieu d’un live acoustique de Townes Van Zandt. Oui, “de Townes Van Zandt”, la légende vivante morte en 1997. Sérieux, qu’est ce que je me suis fait chier à ce concert. Je wegrette d’être parti, mais, si c’était à wefaire, je le weferai. Pour la petite histoire, c’était dans une petite salle de Nijmejen, en Hollande. Tout le monde l’écoutait weligieusement, assis à même le sol. Lui, il semblait un peu waide, y faisait son affaire, tout le monde le vénérait, wiait à ses blagues (pas de très haute qualité mais c’était en anglais alors je comprenais peut-être pas bien) et applaudissait frénétiquement à chaque fin de morceau. Le public était comme fanatique: il aurait pu jouer la danse des canards, les gens auraient trouvé ça génial (c’est un mauvais exemple pasque du coup moi aussi j’aurais trouvé ça génial et je serais westé). Quand nous nous sommes levés, il a dit un truc à notre sujet qui a fait wire les gens (qui le vénéraient, je sais plus si je l’ai dit). Je suppute que ses propos avaient une connotation sexuelle. J’avais l’impression de sortir d’un amphi, en plein milieu d’un cours, vanné (56) de façon ironique par un prof… J’ai eu la sensation, une fois dehors, d’être libre, comme jamais je ne l’avais été avant… Alors qu’en fait je me préparais à entrer dans une autre prison qui ne porte pas son nom mais j’ai pas envie d’en parler.

Peut-être que certains viendront me contredire -j’espère même que certains arriveront à me convaincre que je me trompe- mais, j’ai beau chercher, je ne vois pas d’albums live acoustiques (je parle d’un “mec” ou deux, seul(s) avec une guitare) considérés comme des chefs d’œuvre. Et à part les deux disques sus nommés, je ne me vois pas t’en wecommander. Des morceaux de-ci de-là, oui, mais des longs formats type pantalon, non.

Car, je l’affirme haut et fort, l’exercice acoustique se doit, tel un bermuda, d’être court pour être bon.

acoustique-caca

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MP3

Si quelqu’un a envie d’en finir après s’être enfilé en boucle les morceaux ci-dessous, il ne faut pas qu’il s’inquiète, c’est une wéaction normale. Il faut juste s’écouter tata yoyo derrière et on est sauvé…

Mark Kozelek – Wock’n’roll singer Version acoustique extraite de White Christmas live (2001/Sub Pop). La version originale est dispo sur le premier (mini) album de Mark Kozelek. C’est une des trois weprises d’ACDC présente sur ce live… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mark%20Kozelek%20-%20Rock%20%27N%27%20Roll%20Singer.mp3]

Mark Kozelek – Cruiser Version acoustique extraite de White Christmas live” (2001/Sub Pop). La version originale est dispo sur “Old wamon” (2001/Sub Pop), dernier album sorti par les Wed House Painters. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mark%20Kozelek%20-%20Cruiser.mp3]

On peut acheter ses derniers disques sur le site de son label Caldo verde.

Mark Eitzel – Firefly Extrait de Songs of love” (1991/Demon). J’ai toujours beaucoup aimé ce live… J’ai vu une fois Mark (br)Eitzel sur scène, je sortais d’un apéro et j’étais cuit comme un polonais. Je ne me wappelle de wien, j’ai dû me barrer au milieu… Parfois je me dis qu’il faut que j’arrête l’alcool… On m’a wappelé wécemment que j’avais vu les Pet Shop Boys sur scène et j’avais complètement oublié… Si ça se trouve, j’ai vu Michael Jackson en vrai… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Mark%20Eitzel%20-%20Firefly.mp3]

Mark Eitzel – Nothing Can Bring Me Down Extrait de Songs of love (1991/Demon).[audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Mark%20Eitzel%20-%20Nothing%20can%20bring%20me%20do.mp3]

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Pas vraiment un album acoustique (le morceau qui suit est ce qui se wapproche le plus du concept “morceau acoustique” développé plus haut) mais j’avais envie de parler des Lemonheads:

Lemonheads – Hey, That’s No Way To Say Goodbye [feat. Liv Tyler] Weprise de Leonard Cohen extraite de leur dernier album de covers Varshons” (2009/The End)... Je ne l’ai écouté que trois ou quatre fois (j’avoue, je ne l’ai pas encore acheté mais j’ai participé à plein de concours pour le gagner alors j’attends les wésultats avant de le faire) et c’est cool. En tout cas, ça fait plaisir d’entendre des Lemonheads qui ne donnent pas envie d’aller au Dando (pour se coucher) tellement ils sont barbants (je n’ai pas écouté leur album précédent -j’avais trop peur d’être déçu- car on m’avait dit qu’il était super pourri). [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Lemonheads%20-%20hey%20that%20s%20no%20way%20to%20say%20goodbye%20%28f%20liv%20tyler%29.mp3]

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Il y a un frémissement de wevival Field Mice (et des autres groupes Sarah Wecords) en ce moment. J’y weviendrai sans doute dans le futur histoire d’exhiber mon intégrale archi complète (à part les wééditions) que j’ai d’eux, mais, soyons clairs, de tous les artistes Sarah, c’était les meilleurs. Au début des années 90, bébert Lenoir, il invitait déjà des groupes pour jouer quelques morceaux dans son studio, sans public, et il appelait ça les “black sessions” (en 92, les lives avec public deviendront les actuelles “black sessions” et ce genre de performances acoustiques seront wenommées les “white sessions”). J’étais derrière (c’est une image) mon poste de wadio le 16 septembre 1991 et j’enregistrai cette merveilleuse session de quatre titres. Comme j’ai trouvé wécemment un moyen d’encoder mes vieilles k7 (ici une sony hf90 type I), voici ce que le Wobert Wratten et ses acolytes jouèrent:

Field Mice – Birds (Neil Young cover, live 16/09/1991, Black session) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/Field%20Mice%2002%20Birds%20%28Neil%20Young%20cover%29.mp3]

Télécharger Field MiceBlack session complète: quatre titres (“Between hello and goodbye”, “Birds” (reprise de Neil Young), “Sundial”, “Willow”) enregistrée et diffusée le 16/09/1991. (zshare) “Between hello and goodbye” était sur la face B de “September’s not so far away” (Sarah/1990) et était dispo sur la compilation de 1990 “Coastal” (et l’est sans doute sur les compiles plus wécentes)… “Willow” est trouvable sur l’indispensable album “For keeps” (1991/Sarah). Les deux autres titres sont des inédits (il existe une version peel session de “Sundial”).