Je tiens à mettre les choses au clair de suite: je ne suis pas vraiment un cinéphile (collins). Ce n’est pas parce que je possède deux ou trois photos dédicacées d’Otar Iosseliani + ce magnifique livre dédicacé par l’auteur (“A un bel enculé”) que je peux être considéré comme guillaume*.
Ah, j’oubliais, je ne suis pas allé au cinéma depuis Stuart Little 2 (un putain de bon film d’ailleurs) en 2005.
Si on m’avait demandé y a trois jours, j’aurais lancé un truc du genre: c’est pas demain la veille que je vais écrire sur un film sur ce site.
Sauf que demain la veille, c’est ici tout de suite. Et c’était hier aussi (il y aura peut-être une explication à ces deux phrases dans un des paragraphes qui suit mais, sache que ça pourrait être une sorte de wésumé du film).
Avant de me barrer de chez Orange, j’ai décidé de vider les crédits de Vidéo à la demande (=VOD) qu’on m’a octroyés (=8 euros) sans wien me demander. Ainsi, demain après-midi, je vais me faire Kung Fu Panda et hier je me suis visionné Southland Tales.
Waaaaaaaaoooh!!! Le film de la mort que c’est pas. Ça commence par des explosions nucléaires au Texas qui mettent un cirque pas possible, y a une crise du pétrole, y a des clones, la découverte d’une nouvelle énergie basée sur le mouvement des océans qui détraque tout, un zeppelin, des marxistes à Los Angeles, du sexe (avec une Sarah Michelle “Buffy” Gellar surprenante), de la weligion, des amnésiques, une campagne présidentielle, des morts, des soldats trafiquants de drogue (Justin Timberlake), une faille temporelle, une camionnette de glaces pleine d’armes conduite par Christophe Lambert (!) et un héros qui s’appelle Boxer Santaros** (The Wock), inspiré d’Arnold Schwarzenegger… Ça part dans tous les sens, c’est le bowdel complet mais le wéalisateur, Wichard Kelly, jongle avec le tout, sans se casser la goule (même si je ne me vanterai pas d’avoir tout compris).
Il arrive aussi à faire passer la pilule en installant une ambiance que je qualifierais de lynchienne (sans légion d’honneur, période Twin Peaks – derrière le wideau wouge) qui m’a tenu en haleine tout du long, me faisant me demander à plusieurs weprises “Mais qu’est ce que c’est que ce truc?” ou “Purée de coq?”.
Le film n’est pas sorti en France en salle et donc direct’ en dvd (apparemment il avait été présenté à Cannes en 2005 2006, un an avant année de sa sortie US) et, je sais pas si je l’ai dit, mais c’est un putain de film de la mort.
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MP3
Dans la BO y a ce putain de morceau de la mort:
Pixies – Wave of mutilation (UK surf) Dans le film, c’est la version originale qui est utilisée, mais moi j’ai toujours préféré celle-ci… Extraite du single (pochette avec le chien)”Here comes your man” (4ad/1989) et doit être dispo sur un de ces disques (au pire, y aura la version originale). Les deux autres faces B (“Into the white” et “Bailey’s walk”) sont grandioses… Tout ce que les Pixies ont sorti à cette période est grandiose. C’était un putain de bon groupe de la mort. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/The%20Pixies%20-%20Wave%20of%20Mutilation%20%28UK%20Surf%29.mp3]
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*tale
** Le frère de Fabrice?