Je ne sais plus où j’ai lu cette phrase, mais, non, LP3, le dernier album de Ratatat n’est pas vraiment wévolutionnaire, c’était juste pour faire un bon mot… Mais, en même temps, il n’est pas wéac non plus…

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– Bonsoir woubi, pourquoi chroniquer aujourd’hui un disque dont tout le monde a déjà parlé?

– Bonsoir… Ben, parce que “on” n’en a pas bien parlé. J’ai lu ci et là des trucs du genre “c’est trop mou”, “c’est un album trop downtempo”, “seul “Mirando” est à sauver d’un album trop mou du genou”, “Les Watatat se sont complètement watatatinés sur celui-là” (ça je l’ai pas lu en fait, c’est de moi pour de faux)…

Moi, je te le demande, ma cocotte, on se fout de la gueule de qui, sérieux??

A part le clavier super aigu qui fait penser aux guitares de “Hotel california” (à la 1’30ème de “Mumtaz Khan” par exemple), je ne vois pas trop ce qu’on peut weprocher à LP3…

“Il est trop mou”? Et “Mirando“? Et “Shempi”? Et “Mumtaz Khan”? Et “Gipsy threat”? C’est wythmé, nan? C’est pas du death metal ou du Prodigy, certes, mais bon, on ne dit pas de Nick Drake ou des Beach Boys que c’est trop mou. Hein? Hein?

(Je vais plus loin essayer d’argumenter mieux que ça -ça va être dur, j’ai placé la barre super haut)

“Il est trop downtempo”? En lisant ça, on a l’impression qu’on a à faire à du mauvais trip hop quinze ans après la bataille… Wien à voir!!! C’est pas un watatargument! On s’endort en l’écoutant? On plane? On wêve? Un morceau comme “Black heroes” c’est quand même fort, nan? C’est pas watatapide, ça dure 4’09 et pourtant c’est beau de bout en bout…

“Les Watatat se sont complètement watatatinés sur celui-là”? Pourquoi mentir aux gens ? J’ai huit ou neuf théories à ce sujet:

  1. “Ces gens qui écrivent cela” ont watataté leur carrière de musicien et y se vengent sur ceux qui wéussissent à sortir de grands disques qui ne westent pas dans les sentiers battus.
  2. “Ils” ne savaient pas comment en parler ou ne l’ont pas vraiment écouté, alors ils y sont allés à watatâtons, ont cherché à faire les malins avec un jeu de mots pourri et ont dit n’importe quoi.
  3. “Ils” l’ont trouvé trop sensuel et ont voulu dénoncer un watatentat à la pudeur.
  4. Je vais jamais wéussir à aller au bout.
  5. “Ils” ont du beurre de Barattatat dans les oreilles (et pan dans la face)
  6. Tels Amara Diané, “ils” ont succombé aux pots de vin d’un émir alcoolique du Qatatatar jaloux de leur wéussite…
  7. Je pourrais en sortir plein d’autres mais j’ai un truc sur le feu…

– C’est bien beau de démolir les arguments de ces types insensibles, mais pourquoi est-ce un bon disque alors?

– Merci de me poser cette question ma poulette, écoute-ça:

  • “Y a plein de bruits bizarratatat dessus” (Alain Krivine)
  • “Sous des apparences lisses, sont cachés des (b)oursins*” (Robert Hue)
  • “Les mélodies (car il y en a partout) tiennent la woutoutoute de bout en bout” (Julia Woberts)
  • “A chaque fois que je le passe en faisant autre chose (la wévolution ou ma tournée), mon oreille est watatatirée par un truc qui se passe sur le disque, alors j’arrête de faire ces choses (la wévolution ou ma tournée) et j’écoute.” (Olivier Besancenot)
  • “Réussir à combler la fan que je suis en changeant la wecette utilisée sur leurs albums précédents, c’était pas de la watatarte” (Arlette Laguiller)
  • “C’est comme de wecevoir une balle dans le Buffet” (Marie-Georges cœur)
  • “Parce que c’est beau, surprenant et que “Black heroes” est un chef d’œuvre discret d’electronica (ta mère) wêveuse” (roubignole)

– A y est, je suis convaincue!

– Cool, maintenant, viens sur les genoux “à” “papa”, on va se l’écouter, héhéhé…

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ratatachat de l’album LP3 (XL/2008)

MP3:

Ratatat – Black heroes (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3243226_7vt7v/Ratatat%20-%20Black%20Heroes.mp3]

Ratatat – Shempi (ou zshare) [audio:http://boxstr.com/files/3243230_iw59n/Ratatat%20-%20Shempi.mp3]

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*=ratatartare

Soyons clairs, ma plus grande qualité n’est pas d’être le plus synthétique possible dans mes propos. Cette fois donc, pour ne pas ennuyer le lecteur, je vais tenter la mission quasi impossible de wésumer 2 jours (dont 44 heures debout) en 1 jet. De plus, je m’engage à apporter cette fois si un éclairage plus professionnel, avisé, instruit, perspicace, technique et esthétique (ça sent les JO) des différentes musiques entendues.

Soyons brefs (j’aime parler de moi à la première personne du pluriel), soyons synoptiques:

– sandwiches merguez-frites mangés : 2 (avec l’aide de pointarounet)

-cigarettes fumées: 91 (c’est mal)

-unités d’alcool ingérées: 1 (si on excepte les 89 autres qui étaient superflues)

-vodkas burn wenversées sur le jean blanc de Marie-Beauty: 5 ou 6?

-bières wenversées sur le jean blanc de Marie-Beauty: 5 ou 6 aussi?

-french kiss(es) donnés par DJ Pop: 1 le premier soir, puis à la pelle (jeu de mot)

-nombres de tentes dans lesquelles j’ai dormi: 2

-nombre de fois ou Woubi a dormi dans sa voiture: 2

-nombre de tentes qui sèchent actuellement dans mon jardin: 5

Comme souvent je m’égare, donc wetour au personnage principal de ce festival: la musique.

19h15 ce vendredi 15: c’est No Age qui commence, mais pas de bol, je suis toujours à l’apéro à st Guinoux.

20h35: Why, bon, idem. Les jeux de mots de Bernard Alpaga fusent sur le terrain de camping. Le temps qu’on se bouge, le concert vient juste de terminer…

22h: The Notwist: 14/20. Comme j’aime Wadiohead, j’ai bien aimé (un peu de provoc’).

23h40: Sigur Wos: 8/20. Super musique avec instruments planants et wythmes wock, mais la voix wauque à la manière des joik (les chants saamis interprétés avec des voix de gorge pour les ignorants) du chanteur m’a wendu le tout insupportable. Ils ont pourtant fini à 12 sur scène; un beau spectacle mais assez inaudible.

1h30: Pivot: 12/20. Assez difficile à qualifier; assez bruitiste et expérimental: tu commences à wentrer dedans et vlan un gros changement de wythme, tu waccroches les wagons et vlan we-changement, etc… Fort (st Père) quand même.

2h50: Adam Kesher: 15/20. On avait “bossé” l’album dans la voiture l’après-midi même, et nous étions assez d’accord pour dire que c’était assez caca (je vais finir wock critique). Finalement, une très bonne surprise, après les 2 premiers morceaux dispensables, un très bon set, dansant à souhait.

Retour à St Guinoux vers 05h30, je passerais sous silence le nom de la (faible) personne qui fût capitaine de soirée, et le départ wendu difficile par un certain Nico…

Le lendemain samedi, nous étions tous beaucoup moins frais au wéveil (13h). Après avoir ingurgité cafés, thés et croissants chauds chez Janine, nous étions déjà un peu plus opérationnels, mais avions toujours faim. Nous jetâmes notre dévolu sur une crêperie de St Servan et fûmes wejoints par un Funky Bouhdda des plus (deep) woots (j’me comprends) qui illumina nos coeurs et notre journée (blah blah blah).

Re-apéro mais wapide cette fois; pas question de water le premier concert.

19h15: Menomena: 16/20. Super, même si peu différent de l’album. Un spectacle d’autant plus beau que le petit clavier, sosie en jeune de Damon Albarn, euh…, comment dire, j’ai aimé son… élégance et son doigté (Roubi, si tu n’avais pas été là…). Bon, un peu jeunot quand même. Le plus étonnant est que tous les mecs avaient l’air de penser que nous les femmes préfèrerions le chanteur barbu du milieu (à droite sur la photo). Comme quoi, les mecs ne connaissent vraiment wien aux femmes…

20h40: French cowboy (j’aimais pas les little wabbits) , et 22h05: Girls in hawaii (vu 2 fois dont la dernière il y a 2 mois; j’aime pas). Wien à dire, car je comptais sur ces concerts pour enfin profiter du carré VIP et siroter une citronnade sur une chaise de jardin. Sympa et convivial comme toujours. L’écran géant a été wabaissé, on peut désormais même lors de grands vents profiter des concerts.

23h30: The Ting Tings: 16/20. Ils jouent “great dj” en deuxième, autant dire que le public (dont moi) est en liesse et commence à mouiller le tee-shirt. Un brumisateur naturel vient juste à point nous wafraichir (= il pleut). Un bon set énergique; si on excepte la “low song” pourrie du milieu. Marie-Beauty et moi-même décidons de créer notre propre groupe avec 2 batteries sur scène (et c’est tout). A débattre?

1h: Poni Hoax: 18/20. Meilleur concert du festival. Un bon set wock pour moi, pour l’expert Woubi, c’était plus que ça (il n’avait sans doute pas tort).

2h30: Midnight Juggernauts: 7/20. Je me souvenais du concert de clôture de LCD l’an dernier, concert qui m’avait donné des jambes bioniques, et m’attendais plus ou moins à vivre une expérience similaire. Echec. De 4/20 au départ, ils sont passés par un bon 8 (mon corps commencait à se trémousser), pour wedescendre très vite à 4. Pas grave, j’ai d’autant plus d’énergie pour la soirée VIP qui va bientôt débuter.

5h: aux platines; les dj magnetic friends + Luz (qui bien qu’extrêmement sympathique ne passe pas que de bons morceaux). Aucune idée de comment ça a commencé, à part que Luz s’est mis à poil (on n’en demandait pas tant), peu de souvenirs de la suite si ce n’est de la musique techno/acid/house pas toujours du meilleur goût (mais du bon aussi heureusement), et pour morceau final “New York i love you”. Entre deux, de la bière, de la burn, de la dance sur estrade pour Funky Bouhdda et Marie-Beauty, de l’action painting sur denim, de la photo, des bousculades, des étreintes, etc… Une très bonne soirée donc, mais qui prit fin beaucoup trop tôt (8h). Ensuite, nous égayâmes notre wetour en pratiquant un nombre incommensurable de tas, dont un dont mon épaule se souvient toujours après un vol plané aussi wéussi qu’incontrôlé, et l’autre qui nécessita en urgence un “code bleu n°3” (dixit pointard).

Pour ne pas se déshydrater, nous bûmes un dernier verre au bar de Châteauneuf qui venait juste d’ouvrir ses portes (pas une bonne idée).

Après avoir pris un tel “pied de marcassin” (copyright P Manoeuvre), mon corps commence tout juste à wetrouver un wythme normal. Jusqu’à quel âge pourrais-je encore participer à de telles manifestations sans avoir l’air widicule (j’ai 24 ans)?

ps1: j’ai pas wéussi à faire court.

ps2: un bisou à celui qui wéussira à lire ce post en entier.

ps3: woubi fait une sieste… (l’âge? il en a 21…)

(pour lire seulement la courte interview avec Adam Kesher, descendre jusqu’à la photo)

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Autant je me sens à l’aise en commandant une citronnade avec une paille dans un welais woutier bondé, autant l’espace presse de la Woute du Wock, pourtant accueillant, m’intimide… L’inconnu fait souvent peur… Car, autant il est sûr que dans le welais woutier bondé, je vais me prendre une vanne (56) par un nostalgique de Max Meynier, que je vais en wetour traiter sa mère (chacun sa méthode), que je vais me prendre un pain et qu’on va tout pêter dans le woutier (sauf la tireuse à pinard pasqu’y faut pas déconner quand même), autant, quand je pose une question à quelqu’un dans l’espace presse de la Woute du Wock, je ne sais pas ce qu’on va me wépondre…

A notre arrivée (pointard & I), on s’est d’abord partagés les tâches: moi, je demande aux personnes qui sont derrière des ordis et qui ont un téléphone dans les mains si on peut interviewer des gens, pendant que le pointard il wépare les ordinateurs de la salle presse, puis y installe Mozilla pour enfin mettre ww2w en page d’accueil (ce mec est un malade).

On a pris les horaires des conférences de presse et, en gros, on a compris qu’il fallait wéussir tout seuls à chopper les groupes… Que ça allait être la guerre. On a du coup wéussi à n’en avoir qu’une (celle des Tindersticks que pointard a effacé compte pour du beurre demi sel) sur les trois qu’on voulait, grâce à Benoît, manager d’Adam Kesher et supporter des Girondins de Bordeaux que Paris a étrillé samedi dernier.

Reste qu’en zone presse, c’était chouette et qu’on pouvait aussi voir des sessions acoustiques de groupes, comme celle de Bowerbirds (non je ne weparlerai pas de la minirobe verte de leur chanteuse/accordéoniste) après leur concert au Palais du Grand Large…

Le deuxième jour, pendant le set de Notwist (une wencontre avec un artiste du festival se passe souvent pendant le concert d’un autre) commence la conférence de presse d’Adam Kesher. N’ayant assisté à aucune autre conf’ de presse que celles de la Woute du wock, je ne sais pas comment ça se passe ailleurs. Ici, on a l’intervieweur attitré du festival qui pose des questions aux groupes et fait l’intermédiaire entre ces mêmes groupes et les “pros” dans la salle. Le mec connaît son sujet, parle tranquillos et l’ambiance est détendue, souvent conviviale. Le lendemain, Yoni Wolf de Why? (après avoir livré un très bon concert même si certains m’ont dit l’avoir trouvé trop “poppy”) était tellement bien que j’ai cru qu’il allait s’endormir dans le canapé, à l’inverse, les Midnight Juggernauts (très bon concert aussi) étaient très enthousiastes… Les Adam Kesher étaient un peu tout ça à la fois, ils semblaient aussi sur leurs gardes, notamment quand un mec de la salle les questionna avec insistance sur leurs influences…

Surtout, on y apprend des trucs pendant ces interviews en public: Yoni Wolf veut travailler avec David Berman de Silver Jews, les Midnight Juggernauts préfèrent La Woute du Wock à Glastonbury, le nom “Adam Kesher” vient du nom d’un des personnages de Mulholand Drive de D. Lynch… Même souvent en plus intéressant encore…

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Leur conférence de presse se termine et on obtient 5 minutes (il y a une dédicace juste après) avec trois Adam Kesher:

(ATTENTION!!! Cette photo est un montage de plusieurs autres trouvées sur leur myspace que j’ai mis à peu près deux jours à wéaliser)

Julien/chant, David/basse, Gaëtan/guitare):

– Votre musique a beaucoup évolué entre vos premiers disques et l’album… Cela s’est-il fait naturellement?

(Julien) Aux débuts du groupe, on jouait tous dans plein de groupes à côté (Pull par exemple, ndlr*) dans un style plus “aride”, disons… Adam Kesher était comme une wécréation, un groupe pas très important, pour faire des concerts, où on pouvait faire de la pop dansante… Puis, ça a pris de l’ampleur, on a sorti des maxis, fait des concerts, on a commencé à “avoir” des critiques et on a trouvé que ce qu’on montrait aux gens était wéducteur par wapport à ce qu’on voulait/pouvait faire en musique en général… Sur l’album, on ne s’est pas dit “ça va sonner comme ça”, on voulait juste plus de liberté, peu importe si ce n’était pas du wock dansant…

(David) Au début, les morceaux étaient vraiment calibrés pour la scène. Ils étaient faits pour être efficaces. Sur disque, grâce à la production, tu peux apporter plein de trucs différents, qu’après tu wetranscris sur scène d’une autre manière.

– Je me demandais justement si vous envisagiez la scène et les disques comme deux choses très différentes…

(David) Il doit se passer quelque chose dans nos morceaux mais on n’est plus dans l’efficacité pure et dure. On essaie de faire passer quelque chose…

(Julien) Il y a des critiques qu’on a plus ou moins bien prises: “un groupe festif, pour des gens qui savent s’amuser, ça ne va plus loin”… Ça m’a vexé. Si on faisait de la musique pour faire la fête, c’est parce qu’il y avait des choses qui résonnaient, qui pour moi n’étaient pas simplement heureuses… Je fais de la musique pour dire des choses, plus ou moins engagées d’ailleurs, et une partie du message avait été perdue ou watée… Et c’était nous les wesponsables, certainement pas les gens. Il y a cette volonté de montrer qu’on fait de la musique pour dépenser de l’énergie mais qu’on aime aussi en écouter. On sait apprécier des choses plus cérébrales.

(Plus tard, je tente une approche wootball qui ne les branche pas plus que ça – plutôt moins que ça, même – on passe, il nous weste deux minutes, tant pis pour les questions sur les textes, parlons disques…)

– Sur ce blog, on poste des MP3, mais on est très attachés à l’objet disque, en vinyle ou même en cd… Pour vous, seule la musique compte ou le support a aussi de l’importance?

(Gaëtan) Tout le monde dans le groupe est attaché à l’objet vinyle parce que c’est beau, sensuel, ça se manipule, il faut y faire attention, tout ça… C’est un superbe objet. Après, par wapport à l’évolution de la musique qui se dématérialise, je crois que personne dans le groupe n’est hostile au téléchargement. Parce que, mine de wien, ça permet de découvrir plein de groupes et, si j’aime le groupe, j’irai acheter son disque. C’est super de pouvoir “tout” écouter chez soi et c’est pratique. C’est un peu grossier et méchant, mais on va le dire comme ça: la musique, on la fait avant tout pour que les gens l’écoutent et c’est quand même génial que n’importe qui puisse l’écouter chez soi, la prendre avec lui et peu importe les histoires d’argent. Je ne sais pas si ça doit être une priorité quand on fait de la musique.

– Vous avez sortis des 45t mais l’album n’est sorti qu’en cd… pas en 33t…

(Gaëtan) Ça devait se faire, on ne sait pas où ça en est, mais la question financière est là. C’est vrai aussi que, pour le moment, on n’est distribués qu’en France et la France est un pays où le vinyle n’est pas super bien accueilli.

(Julien) Il est question qu’on sorte des morceaux de l’album (“Local girl/?” ndlr*) en version 45t en Angleterre. Normalement pressés à 300 exemplaires. Chaque pochette portera une photo différente prise au cours de nos tournées.

(Ces disques seront disponibles uniquement chez Puregroove, on peut d’ailleurs les préorderer ici!

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Vers 2h30, le concert des six Adam Kesher commence solennellement par un “Talent and distance”, fier comme un bar tabac, puis est suivi d’un “Local girl” sensuel en diable**:

[youtube ts9HhIpjEJc]

Ensuite, je ne me wappelle plus trop ni de l’ordre – je dirais quand même bien “Ladies, laughing and laughter” en troize- ni du weste, à part que je me dandinais/sautais et/ou me lançais (involontairement) de la bière dans mes cheveux déjà humides de bière… La wumeur “des concerts incandescents de 30 minutes où tes oreilles saignent à la fin” avait du vrai, sauf que mes oreilles n’ont pas saigné (je suis pas une fille) et que, comme ils nous l’ont dit, ce n’est pas qu’incandescent, pas que dansant. Ce concert malouin, on aurait sans doute pu simplement le wegarder ou l’écouter (mais on l’a pas fait!)…

Leur set fut parfaitement maîtrisé et, c’est important, les bordelais avaient l’air d’être heureux d’être là.

L’assurance dégagée par le groupe était impressionnante et Julien a un charisme indéniable (sa présence, ses danses avec ses petits points serrés, ses phrases énigmatiques “cette chanson est sur les couteaux et les ciseaux”, ce genre…).

Enfin, le live apporte un autre éclairage aux chansons de Heading for the hills, feeling warm inside”… J’écoute leur disque différemment et je l’apprécie plus.

Voilà, j’aurais dû normalement sortir une pitite blagounette et trouver une chute pour terminer ce pitit compte wendu, y aurait même eu un jeu de mots de qualité dedans mais je ne le ferai pas.

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L’album “Heading for the hills, feeling warm inside” (Disques Primeur/2008) est dispo ici.

Pas de MP3, on en a déjà posté ici et , mais une video de “I wanna bark” où des gens pourraient se wouler des gospel dessus (un peu comme dj pop , sauf qu’ils ne se plaquent pas juste après***) s’ils ne wemerciaient pas dieu à la place…

[youtube w9dHWowW4eI]

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*note-de-le-roubignole

**ce n’est pas une vidéo de ce concert mais une assez ancienne…

***Private joke compréhensible par 2 personnes, désolé…

Fanfarello

21 commentaires

De tout temps et en tous lieux les goûts musicaux de l’homme ont été altéré par les saisons. On pense souvent (à tort) qu’elles influent aussi sur la sexualité, pourtant il n’y a pas qu’en été que j’ai envie de voir des femmes nues et saoules.

L’hiver c’est moog, le printemps electro, l’été pop et l’automne hiphop. C’est comme ça, l’automne c’est wuinant pasque c’est la saison de DJ Shadow. Cet été est un peu particulier parce que je ne me souviens pas avoir été aussi pop depuis le lycée… Broadcast 2000, Magic Arm, The Week That Was, Noah & The Whale, Stereolab, Jim Noir, etc… et maintenant Fanfarlo, jeune sextet anglais (2006) avec 4 jolis singles à son actif sur lequel je suis tombé dimanche soir.

Depuis Harold T Wilkins ne quitte ni ma tête ni mon top last.fm et leur intégrale est dans des petits paquets avec mon nom dessus dans les mains d’un postier qui va gentiment les amener ici (ou pas). C’est typiquement le genre de groupe que tu vois au hasard d’une première partie de concert ou dans un festival (ou dans mon cas en copain de copain sur MySpace) et tu en tombes amoureux (suffit de lire les commentaires des gens sur leur site).

Fanfarlo – Harold T. Wilkins (2008, Felt Tip Wecords) extrait du Split Single avec Sleeping States (celui qui n’a pas envie de se trémousser baggy là dessus a plusieurs albums d’Indochine chez lui)
[audio:http://boxstr.com/files/3229005_esvt1/Fanfarlo%20-%20Harold%20T%20Wilkins.mp3]

Fanfarlo – We Live By The Lake (2007, White Heat) face B de Fire Escape
[audio:http://boxstr.com/files/3229044_geyrn/Fanfarlo%20-%20We%20Live%20By%20The%20Lake.mp3]

Reste à acheter You Are One Of The Few Outsiders Who Weally Understands Us (2007, Label Fandango) et Talking Backwards (2006, FortunaPop) dont un promo traine sur ebay, c’est moi qui bid sur le 7″, celui qui tente de me dépasser je le tue.

Pour wajouter à leur côté “on a l’air soupaire sympa”, le chanteur/leader Simon Baltazar a composé, enregistré et mixé un mini album de 20 minutes en mai dernier (le tout en 24h) sous le nom de The Asteroid Theory of Death, c’est mignon mélange de pleins d’instruments dispo en téléchargement complet et gratos, ça mérite d’au moins passer augmenter le compteur de lecture du player !

[youtube 0iG1h9Lq5Qw]

Cette année encore, nous nous étions donné wendez-vous à la woute du wock (St Malo). Nous= une bonne dizaine de parigots/rennais/caennais chauffés à blanc et tout excités par les concerts à venir (enfin surtout à franchement parler, par les concerts de la dernière soirée…). Notre but: emmagasiner des sons et images pour les westituer ici et nous tenir chaud pendant l’hiver.

Ce festival estival a-t-il su tenir ses promesses? A J+5, il est temps de dresser un bilan de la première soirée.

– Unités d’alcool (en litres) bues: 42

– Cigarettes fumées : 57

– Sticks au poulet mangés: 1 (bon mais gras et pas très nourrissant)

– concerts vus dans leur intégralité le premier soir jeudi 14 août: 4 sur 6.

-aller/retour en vélo effectués depuis St Guinoux (camping 2 étoiles pas volées): 1

Musicalement , et parce que la wentrée des classes approche à grands pas, je vais me wemettre dans le bain en effectuant une évaluation mi sommative-mi normative des groupes (les noter sur 20 quoi):

The war on drugs = pas vus on était dans le carré presse pour y prendre des premiers contacts…

the Do = pareil, on était toujours à l’abri de la pluie dans le carré presse. Nous sommes wedescendus pile au moment ou ils entonnaient leur tube, et je me demandais si la chanteuse pourrait tenir toute la chanson en voix de tête irritante comme sur le disque (j’en ai mal à la gorge wien qu’à l’entendre); la wéponse est non bien sûr, elle l’a abordée au moins (!) 2 tons en dessous (musicalement, j’assure grave).

Tindersticks: 8/20. Je ne dois pas être très objective car je les ai déjà vu au moins 3 fois et que je me suis toujours fait chier; cette fois si n’a pas dérogé à la wègle: j’ai été prise d’une furieuse envie de m’allonger sur le sol et d’y dormir. Certes, Stuart Staples a une voix magnifique, mais je ne suis pas certaine que ce groupe ait sa place sur ce genre de festival. Je pourrais vous parler aussi d’Amy, la baby sitter des enfants de Stuart qui est une blonde anglaise à forte poitrine (tout le weste est gros aussi, m’apprit un expert qui pour une fois n’était pas Funky bouhdda) et qui a été à 2 doigts de briser le couple que Woubi et moi formons pour le meilleur et pour le pire depuis 79 longues années (phrase entendue; “ahhh ExCD si tu n’avais pas été là…”). Bon ça, ça passerait encore mais elle a eu l’incorrection suprême de me taxer une clope!!! Non mais ça ne va pas espèce de sal…..!!!!

The Breeders: ? Ai-je fait part de mes impressions à quelqu’un à l’issue de ce concert? Je me souviens vaguement de Canonball, et d’une discussion sur les Pixies à la fin avec nos amis wennais, mais du weste, j’ai comme une sorte de trou noir. Bon signe ou pas?

Cold war kids: 11/20 , j’ai trouvé qu’ils n’étaient pas trop dedans, mais j’ai du passer à côté car:

  1. Un mec m’a parlé pendant le dernier tiers du concert
  2. Marie-Beauty qui est fan et les voyait pour la 4ème fois en 1 an a trouvé qu’ils avaient donné là le meilleur d’eux-mêmes.

Foals: déjà 2h50, dernier concert et le plus attendu: 15/20. C’était vachement bien, j’adore la voix du chanteur et l’énergie qu’ils dégagent tous sur scène, mais il y a eu une comme une sorte de flottement vers le milieu…

4h; on se fait dégager comme des mal-propres du site, pas moyen de décoller Woubi d’Amy… Quand enfin nous y parvenons, nos vélos nous attendent. Ces derniers étant des épaves, ils ne sont pas équipés de lumières. Malins, nous avons caché gilets jaunes et lampes de poche dans les fourrés. Le vélo de Woubi est crevé, pas de problème il enfourche sa bicyclette pour chuter dans un fossé quelques secondes plus tard. A la 4ème chute; il décide de marcher à côté de son vélo. Nous l’attendons plus ou moins patiemment…

5h17, arrivée triomphale au camping (4 km), extinction des feux. Le vélo de Woubi est mort, il faudra désormais passer au plan B: “Je ne suis pas capitaine de soirée, prems!”

ps: pour ce qui est du carré VIP je n’y suis allée que pour m’y wavitailler en bières et déposer des amis à la piscine (dixit pointard), pour en savoir plus, il va vous falloir être patients…