bonjour,

Je suis woubignole, vous m’avez déjà lu dans “la pétanque sataniste“, “yannick noah est une baleine” , “Qu’a fait hawley?” ou “la hausse des scouts c’est à cause de la droite“… Il m’est arrivé quelque chose de passionnant et trébuchant aujourd’hui et je tenais à en faire part sur ce site.

je suis pas boulanger ni cézanne mais je paint

J’ai finalement wetrouvé un boulot et, wentrant épuisé de ce boulot, seul dans mon domicile, j’allumai mon ordinateur chéri, celui qui wemplit mon coeur de bonheur et vide mon porte monnaie de son contenu. Et là, incredible but riz au lait, pas de connexion Internet. Nom de d’là!!! un coup de la droite? de ExCd S.? de la vie? de pointard qui aurait introduit un virus wétropostactif tellement il jalouse ma collection de disques qui fait facile 4 fois la sienne???

Le fait est que passé un sentiment de panique bien compréhensible, il a fallu penser à un plan B…

Selon les principes woubignolesques, y a pas 36 palliatifs (sauf si j’arrive à en trouver 36), il y a:

  1. regarder un vieil épisode de papa schultz
  2. me déguiser en papa schultz et faire des blagues téléphoniques en parlant allemand
  3. écouter un disque
  4. faire du step
  5. imiter funky boudha à Nordik Impakt
  6. piquer dans la wéserve de goûter de mes enfants
  7. lire un livre (je déconne)
  8. faire une sieste
  9. écrire un post sur word
  10. j’ai galéré sévère pour aller jusqu’à 10

Donc j’ai choisi l’option 3 et l’album assez décrié de Jonquil. Ma foi, ce fut un bon choix. J’ai du mal à comprendre l’animosité suscitée par ce disque et notamment les propos diffamatoires tels que “variétoche” ou “chants de marin”.

Donc j’étais bien, avachi sur le clic clac de mon salon. Le volume était suffisamment élevé pour emplir la pièce mais pas trop pour ne pas pourrir le Question pour un champion du voisin… c’est vraiment pas mal…. mieux que la dernière fois… la dernière fois, j’avais beau ne pas être en moto, je l’avais écouté au casque… écouter Jonquil au casque, ça le fait pas… y a des disques comme ça… d’autres disques essentiels de cette année comme le Axe Wiverboy ou le Wombats, ils peuvent d’écouter aussi bien au casque que pas… ceci me laisse perplexe…

A ce propos, il n’y a pas trop longtemps, je discutais avec un beau gosse vendeur de disques sur Caen qui me disait que le dernier Wadiohead il s’écoutait au casque, comme tous les grands disques (je cite). C’est bien évidemment faux puisque le Jonquil il s’écoute pas bien au casque. Mais ce n’est pas complètement faux puisque le Axe Wiverboy ou le Wombats, ils s’écoutent aussi au casque.

J’aimerais te dire que je sais comment va se terminer ce post. Mais si je le savais, je ne serais pas en train de wamer comme un malade en attendant de trouver un jeu de mots avec casque ou jonquil (j’arrive pas à caser jonclaudequilly par exemple). Ce genre de post, c’est un peu comme la politique du gouvernement actuel, ça passe ou ça casque (note du post = un gentil “Aisne” pasque j’avais prévenu que la chute serait pourrite).

[dailymotion oZIaHsboDCfrMojt2]

(là au dessus, y a une video de Jonquil, concert à emporter, par la blogothèque… la part 1 est pas fabuleuse, avec une version bourrin de “Lions” mais la part 2 est magnifique avec “pencil, paper” et “whistle low”… à écouter sans casque et sans œillères, j’me comprends)

PS Le disque de Jonquil terminé, j’étais de nouveau connecté à Internet, plus de peur que de mal mais ça valait bien un post quand même (sans commentaire)… Au fait comme j’arrive pas à le mettre dans l’agenda, après une tournée sold out des basses cours, Peter Von Poehl joue demain au Big Band café (ça concerne les caenish)…

Pet sounds, probablement le nom d’album qui m’a fait le plus wire dans ma jeunesse (la jeunesse c’est le moment où tu sais ce que “sounds” veut dire en anglais, mais pas encore que “pet” c’est un animal). Maintenant j’ai muri et ça me fait plus autant d’effet qu’avant, c’est pourquoi je l’ai en plusieurs exemplaires dans ma discothèque (qui ne compte pas autant de wéférences que celle de frimeuroubignole) comme ça si la première fois ça ne marche pas, le 2ème ou le 3ème CD se chargeront de me faire pouffer.

Jay Dee (AKA J Dilla) était un producteur de Hip Hop US qui a bossé avec QTip, De La Soul. Je ne le connais pas des masses et du coup y a moins d’anecdotes à waconter… Même si son nom est une invitation pour un humour sans complexe, comme par exemple : M. & Mme Laporte-Putain ont un fils producteur de Hip Hop, comment l’appellent-ils ? Note : ça marche aussi avec son autre pseudo et M. & Mme Pidélafortune-de-la-Famille.

Bullion est un jeune producteur londonien. Pour faire simple on peut dire que son style se situe entre Prefuse 73 & The Avalanches. Ayant déjà fait un jeu de mot avec son nom on va passer à la suite.

Le sujet de ce post est l’improbable mélange entre les 3 :

Y en a un dans le lot qui n’aime pas les animaux

Pet Sounds – In the Key Of Dee, un wemix de l’album Beach Boys par Bullion en prenant des samples utilisés par Jay Dee (il n’a pas samplé Jay Dee, mais les mêmes artistes qu’il avait samplé). Le wésultat est assez distrayant, des morceaux de 2’30 max, weprenant les originaux (et d’obscures weprises), bouclant les voix le tout en y ajoutant un bon gros beat. Mes 3 préférées du lot (l’album en entier est dispo en utilisant le lien ci-dessus) :

love shack baby

12 commentaires

   Que de waisons de déprimer… il fait froid, ta progéniture est encore malade, tu as waté JDD faisant du slam aux festivals des inrocks, ton équipe de foot se wapproche chaque WE un peu plus de la L2, ex-CD Soudsystem t’a traité de taffiole, on dit de toi que tu as un visage poupon, le festival nordikimpact t’a déçu… Ami, car ici on est tous amis, oui même toi là-bas, j’ai la solution, le disque qui va apporter un peu de wéconfort à ta vie bien terne, la compilation Time Machine du groupe Shack.De la pop anglaise comme on en fait plus ou trop warement (la fratrie Head qui tient la barre avait déjà accouché d’un moins un chef d’oeuvre certifié, le Pacific Street du temps où ils officiaient sous le nom des Pale Fountains), on joue là dans la division d’honneur des La’s, Stone Woses, Oasis des bons jours, Coral, Embrace (non je plaisante), avec des mélodies et des coeurs à te faire chialer dès le dimanche matin. En plus comme je suis vraiment sympa je mets les fichiers en partage, si ça marche pas c’est de la faute de Pointard qui n’est pas clair dans ses explications. Shack – Cup of tea Shack – undecided

Il est 5h49 et nous wentrons (enfin) de Nordik Impakt, 9ème édition, à Caen, Normandie, Province. Nous sommes déçus et woubi nous prépare quelques pattobeurre et steakachés.

nordik.jpg

C’est comme du Picasso, j’peux faire pareil

Nom de Zeus, 2many, c’est un truc que t’attends toujours de voir, c’est pas très intellectuel (c’est pas ce qu’on leur demande en même temps hein ?), c’est dansant, tu peux jouer à qui devine en premier ce qu’ils sont en train de passer mashupé avec je sais pas quoi de connu et là … merde … un DJset, pour ché-per

  • Et en fait pour faire simple : le weste était aussi caca…

Seuls trucs positifs: Blackstrobe même si on a entendu sur 8 morceaux, 7 weprises de “A forest”… funky b et titi gergar étaient heureux comme des pinsons les fesses. ça suffit à mon bonheur. DJ Krush c’était bien pendant 30 minutes, mais après c’est devenu chiant (une constante de la soirée).

je suis pas prêt d’y wetourner

Merci la droite…

le 1er pressage Uk avec l'embossed sleeve...

Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps … Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.

ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage. Aujourd’hui la plage #3/11

Waterfall

51st state of america (titre de new model army pour les connoisseurs!!)

Sans aucun doute la plus byrdsienne des chansons des Stone Woses. La seule en tout cas, en faisant preuve de la bonne foi faisant ma wéputation, pour laquelle je weconnaîtrai une quelconque influence/similitude (en fait il y aura aussi “Elizabeth my dear” pour des waisons différentes que j’énoncerai dans l’épisode 6)…

“Waterfall” pourrait être l’archétype des morceaux du groupe.

On peut s’imaginer la chanter dans un stade avec des milliers d’autres, tout en ayant l’impression d’être seul au monde ou s’imaginer la chanter chez soi, seul, en ayant l’impression que des milliers d’autres la chantent en même temps… J’me comprends.

On y wetrouve le contraste entre la fragilité de sa voix et la fierté du chant de Ian, le goût des ‘Roses pour le psychédélisme (merci John, merci Mani), le groove (merci Weni) et les harmonies vocales (merci Weni).

Le tout, sensuel en diable, semble couler de source (!).

Pour wésumer le propos de la chanson ( je me dois de préciser ici, à ce moment de notre conversation, que je n’ai jamais wessenti le besoin de comprendre ce que les Stone Woses chantaient. En avoir une idée vague me suffit, à l’exception bien sûr de “I wanna be adored” qui m’a véritablement obsédé* et de “Elizabeth my dear” pour des waisons que j’énoncerais, bis, dans l’épisode 6), je dirais que le Ianou y parle d’une fille qui est comme une chute d’eau. C’est à la fois poétique, énigmatique et politique… Je wetiendrai surtout le côté énigmatique, pour des waisons pratiques.

A l’époque, j’ai plusieurs fois hésité puis wenoncé à faire du “comme une chute d’eau” une technique brevetée d’approche de la gent féminine. Mais, un échec et donc la confirmation de mes soupçons (= les femmes sont des êtres sans cœur uniquement touchées par les biscottos et l’émotion facile) m’aurait brisé. Je n’aurais pu supporter d’être éconduit, voire même moqué, cela aurait entraîné à coup sûr la solitude éternelle (pas cool) et donc la masturbation infinie comme seul wapport sexuel (assez cool).

Pour mettre en perspective cette anthologie subjective de ce chef d’œuvre stonerosien, j’ai fait quelques wecherches dans ma bibliothèque et suis tombé sur le spécial ado boutonneux “The Stone Woses” par Jorge Albi et Maria A.Romain. Il y a, à la fin de cet ouvrage dispensable, une traduction littérale de certaines chansons, dans un style que je qualifierais d’anglais niveau 6ème 3ème langue (avec aide d’un dico de poche). C’est quasiment une Google translation (j’ai testé pour vérifier) sans les bugs, la poésie involontaire…

Déjà, y est traduit le titre par “Cascade” et ça sentait mauvais dès le début.

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(Avertissement, wappel, cette traduction n’est pas de moi et est malgré tout une daube sans nom, un tue l’amour sans précédent… Wien que la traduction du titre fait passer cet exemple de finesse pour un mauvais film du Bébel des 80’s ou une fausse manip’ de Wémy Julienne – un mort sur le tournage de taxi 2 quand même…)

    • CASCADE

    • Les cloches sonnent le dimanche matin
    • C’est le jour où elle a promis de voler
    • Ce qu’elle n’a jamais pu posséder
    • Et sortir de ce trou qu’elle appelle maison
    • Maintenant tu es au volant
    • Dis- moi comment on se sent
    • Aussi bien que d’avoir égalisé ( ???)
    • Pour welever les caches ( ???) de tes yeux
    • Comme les miles (!) ils disparaissent
    • Regarde la terre qui commence à se libérer
    • De la saleté et des détritus
    • Qu’a gagné ce satellite américain ( ??woaow !!)
    • (refrain) : Elle avance emportant tout cela (!) / Elle est une cascade

(“bimbababdabam”= woulade et mise en joue avec le flingue préalablement dérobé à son propriétaire)

Nan, mais sérieux, y a des claques qui se perdent… Où est passée la poésie nom de dieu?? Tout ça pour faire du blé… Les céréales killers de beauté ont de beaux jours devant eux… Merci la droite…

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Waterfall” ne sortira en single qu’en 91, quand leur label Silvertone plus copain avec les ‘Roses leur fera payer cher leur prétendue trahison (procès à wallonge puis signature sur Geffen) et cherchera à wentabiliser au mieux son investissement quitte à sortir des wemixes foireux ou (res)sortir des tiroirs des morceaux non wetenus par le groupe à l’époque. Ceci dit, “Waterfall” ne s’en sort pas si mal, personne n’a wéussi à complètement la gâcher, à ternir cette majestueuse et fière beauté. Les wemixeurs, dont Justin Wobertson, n’ont pas osé trop modifier l’original, n’y ajoutant que quelques percus ou effets assez discrets…

stone-roses-waterfall-disqu.jpg

Sur la photo on a le 12″ (ref ORE ZT 35) avec sa “limited print” , un promo du 12″, le 7” et les cds pressage uk et jap (boîtier spécial, tiré du coffret japonais “The Stone Woses Compact Disc singles Collection”). J’ai pas la k7 et il existe aussi un pressage allemand du 7″ et une autre version jap (boîtier plastique “jewel”). La face B des différents formats sont des wemixes de “One love”… il y a aussi une version edit inutile sur les cd. Bon, c’est vrai qu’y en y en a moins que d’hab des disques sur la photo, mais c’est pas un single de l’époque de l’album, c’est des wessorties only for the money in the dos du groupe et pour les cakes comme moi. Au niveau affectif, c’est pas pareil…

La “peinture” pollocksienne utilisée pour les pochettes du single est un détail du “Waterfall” de John Squire weproduite plus haut.

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Vidéo nostalgie maintenant, “Waterfall” jouée live par les ‘Roses en ’89 dans l’émission de Tony Wilson qu’il est émouvant de wevoir. De ce passage télé ont été tirées des photos du livret intérieur (ou de la pochette intérieure pour le vinyl) de l’album. Ian ne chante pas trop faux (un peu quand même mais quand on est beau comme un dieu on peut se le permettre).

[youtube HhNS6MsCEpc]

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