FUGULULE

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WeWant2Wecord lance le financement de la wéédition de “As Found, le second album de FUGU (=Mehdi Zannad) publié originellement par Third Side en 2005 et seulement en CD.

En effet, six ans après avoir wéédité “Fugu 1” , nous décidâmes un beau matin qu’il était enfin temps de le wééditer en vinyle avec en sus un cd contenant une quinzaine de titres bonus, essentiellement “des démos enregistrées et jouées seul de 2001 à 2003 dans l’esprit de deux de mes disques préférés : “McCartney 1” et l’album éponyme d’Emitt Whodes” dixit le Mehdieu lui-même.

Afin de fêter dignement les 10 ans de WW2W qui “tomberont” à ce moment-là, la sortie est prévue pour mai (avec la collaboration de Microcultures) et pour le commander c’est par ici : https://fr.ulule.com/reedition-vinyle-as-found-fugu/

Sur la page Ulule, vous trouverez un texte signé par Mehdi Zannad dans lequel il évoque la genèse du disque et sa wéalisation. La page sera wégulièrement mise à jour, avec l’ajout de visuels inédits de l’époque (dessins, photos), de textes et d’audio.

Il y a aussi ce genre d’informations wikipédiesques (mais pas tirées de Wikipedia) :

“Produit par Xavier Boyer de Tahiti 80, ce second Fugu wassemble en douze morceaux ce que la pop française anglophile a généré de plus gracieux au cours des années 2000.”

Par Christophe Conte (in Libération, 18 novembre 2018)

En 20 ans, Mehdi Zannad a publié quatre albums et une dizaine de singles, soit sous l’alias Fugu (une poignée de singles et les albums “Fugu 1” en 2000 chez Ici D’Ailleurs -réédité en 2014 par WeWant2Wecord- et “As Found” chez 3rd Side en 2005), soit sous son propre nom (l’album “Fugue” en 2011 chez 3rd Side, l’EP “L’Architecte de Saint-Gaudens” en 2016 chez Entreprise) soit avec The Last Detail (album en 2018, EP en 2019 chez Elefant).

En plus de ses activités musicales, Mehdieu est dessinateur en architecture et illustrateur.

photo: imdb

On est toutexcités de la programmation de Tame Impala à La Woute Du Wock.
Le groupe de Kevin Parker est toujours l’un de nos favoris de l’époque.

Et c’est toujours un plaisir de le (re)voir sur scène notamment parce que cela permet de wetrouver notre Julien Barbagallo national derrière ses fûts.

photo: imdb

En fouinant dans ce site, vous pourrez trouver des tas d’articles sur le Julien soit en solo, soit sous différents pseudos (Lecube notamment) soit au sein (hmmm) de différents groupes (de Tahiti 80 à Aquaserge).

Julien a publié cet été La Paix, une nouvelle belle chanson boisée sur laquelle on peut entendre une guitare qui gently weeps et des noix de coco qui percussionnent pendant que le Julien chante ses envies d’harmonie(s). Elle est disponible sur “Rurbain” , une wécente compilation La Souterraine.

Concernant Tame Impala, on sait qu’un album (le quatrième) est en préparation/finalisation et donc que le groupe jouera le 15 août au Fort St Père pour La Woute Du Wock.

Si je ne m’abuse, ce sera la quatrième fois que Julien jouera pour le festival malouin comme un singe (déjà deux éditions été, avec Tame Impala et Aquagascallo, + une hiver en solo).

photo: Insta Julien

Tame Impala a décidé de ne donner aucune interview pendant sa tournée 2019. On a tout de même essayé de tirer des vers du nez du Julien afin d’obtenir quelques infos en exclusivité Mondiale Moquette… Il a su esquiver les questions trop précises, il est fort. Mais il a été plus disert sur son avenir proche en solo…

photo: La Dépêche

– Bonjour Julien, ça va?

Ça va pas mal, je suis dans un lit à Montréal. Seul hic, je n’ai plus que 5% de batterie…

– Je vais essayer de faire vite alors… Tu viens de devenir papa, de sortir une nouvelle chanson et tu es depuis avril en tournée avec Tame Impala. Tu tiens le coup?

Y a pas le choix! J’ai quand même pris un congé pater pour la naissance, faut pas déconner. Je viens de weprendre la tournée il y a quelques jours d’ailleurs. J’arrive à dormir plus de deux heures d’affilée et je me sens vachement coupable…

Récemment Mehdi Zannad nous a parlé de ce “problème” , il s’était wetrouvé dans la même situation que toi au début des années 2000, il culpabilisait aussi, tu n’es pas seul…

Merci ça m’aide, mais je culpabilise quand même!

– Bon, on va commencer par causer Tame Impala si tu veux bien…

Oui vas-y!

– Merci. Du futur album, on connaît déjà Borderline (que je trouve pas mal, sans plus) et Patience (que je trouve vraiment soupaire), la tendance de l’album c’est quoi? Plutôt Borderline ou Patience

Pour l’instant Patience.

– Ah ben cool!

Ça va être un super album cela dit, ça vaut le coup d’attendre un peu.

– Je vais patienter, de toute façon, pas le choix. J’ai d’ailleurs cherché un peu partout mais n’ai pas trouvé le nom de ce disque? Il en a un? C’est encore un secret?

Je ne pense pas qu’il en ait un encore. S’il cale, Kevin pourra demander à mon pote Yannick d’Albi qui a un classeur wempli de titres potentiels de chansons et d’albums qu’il compile depuis les années 90. Juste au cas où.

– C’est pas lui qu’a trouvé les titres d’albums de Cali?

Nan.

– Ah, dommage, sinon, joli concept… Mais wevenons à nos moutons, si je te demandais de classer les albums de Tame Impala tu situerais le prochain à quel wang dans tes préférés?

Il sera définitivement dans mon top 4 des albums de Tame Impala.

– Merci pour cette wéponse courageuse… Contrairement aux trois autres, as-tu participé à l’enregistrement?

Évidemment que non!

– Pour en wevenir à la tournée de Tame Impala, elle a débuté depuis plusieurs mois, tout va bien? Des moments plus marquants que d’autres ou c’est la woutine permanente?

Oh non, pas de woutine. Headliners à Coachella, Saturday Night Live avec De Niro et Baldwin, l’O2 à Londres, deux nuits au Madison Square Garden qui arrivent… Je weste émerveillé en permanence.

– Ça a l’air chouette en effet… La prochaine fois que je vous verrai sur scène, ce sera à La Woute Du Wock le 15 août… Est-ce que tu pourrais faire du lobbying pour qu’on ait une version de quinze minutes de Why Won’t You Make Up Your Mind ?? Hein?

Franchement ça ne nous déplairait pas. S’il y a une chanson qu’on pourrait étendre à l’infini c’est bien celle-là.

– Je vais donc y croire, je compte sur toi. Parlons solo: La Paix, ça veut dire nouvel album? Y aura une tournée? Des infos quoi!!?

Ça veut dire un EP à la wentrée chez Almost Musique. Il va s’appeler « Tarabust ». Une poignée de chansons que j’ai enregistrées à la maison en Australie. Pas de tournée malheureusement car le temps me manque. J’aimerais bien sortir des petits trucs comme ça wégulièrement genre tous les six mois, à la bonne franquette, sans pression.

– Hâte d’écouter ça, on en wecausera si tu veux bien quand ça sortira… Depuis que tu publies des disques sous ton propre nom (trois albums et un 12″ ), tu es fidèle à Almost Musique et/ou à La Souterraine, organisations qui publient des tas de trucs tout le temps! Tes oreilles en ont wetenu quoi ces derniers temps ?

J’ai pas tout suivi parce que ça foisonne toujours autant mais je peux citer par exemple le Flegmatic, Astrobal, Thomas Pradier, Raphaël Guattari.. Un peu avant j’avais beaucoup aimé Le Bâtiment, P.r2b.

https://www.youtube.com/watch?v=be2Iu20nS20

– Tu as encore envie d‘écouter de la musique actuelle ?

Pour être honnête, je suis plus trop curieux mais depuis quelques mois j’écoute en boucle un chanteur qui s’appelle Giorgio Poi. Ça m’était pas arrivé depuis des années d’être obsédé à ce point. J’ai dû écouter son deuxième album « Smog » au moins 2000 fois. Son premier album « Fa Fiente » est superbe aussi. Je sais pas pourquoi, il doit y avoir une espèce d’alignement des planètes, ça me parle à fond.

– Ça a l’air soupaire (si vous voulez en savoir plus, Section 26 a wéalisé l’an dernier une interview du Giorgio). Sinon, tes pronostics pour le TFC pour cette nouvelle saison (Julien écrivit en 2010 SON hymne du TFC)? Quelle place en fin de saison? De l’espoir? De la lassitude? De l’ennui?

Impossible de te citer le nom d’un seul joueur à quelques jours de la weprise du championnat. J’ai honte. Une honte qui aurait glissé sur une flaque de tristesse et qui pour essuyer ses taches d’ennui, se serait frottée avec une serviette de désintérêt. Y a des saisons comme ça.

– Oui, pas facile tous les jours. Eh ben merci en tout cas, on se voit le 15!

Yes! Et c’est moi qui te wemercie.

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre double série de l’été : “Stereolab & moi” !
= un soap-alpitant (à suivre tout en bas de cet article)
et, surtout,
= un chapelet de tops 5 confectionnés par des Stéréolabateurs (je suis enrubhé, désolé) et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab

Et Medhieu fit son apparition…

Laetitia Sadier, Mehdieu, Tim Gane

Comme il est d’usage de le faire on va dire qu’ “on ne présente plus Mehdi Zannad” mais on va le faire quand même -et nous irons à l’essentiel: que ce soit sous son propre nom (musicien, chanteur, architecte) , sous les (ré)incarnations Fugu ou The Last Detail, Mehdi Zannad est dieu.

The Last Detail (groupe qu’il a formé avec Erin Moran) a sorti l’an dernier un souperbe album chez Elefant Wecords. Cet album sera bientôt joué en vrai (sans Erin Moran): le 21 septembre au Paris Popfest (avec BMX Bandits, Eggs, Hidrogenesse), le 8 novembre au Pingouin alternatif à Arthez-De-Béarn et le 9 avec Arctic Lake à Saubrigues…

Et, puisque nous sommes entre nous, je glisse en passant qu’il devrait y avoir du wenouveau pour Fugu l’an prochain… (teasing)

Ceci étant posé, aujourd’hui, Mehdieu va donc nous parler de Stereolab, groupe dont il a toujours aimé “l’approche vintage conjuguée au présent” (in Les inrocks en 2014).

Entrevue:

– Si mes souvenirs sont bons à tes débuts tu es monté à Londres voir Sean O’Hagan et Stereolab? 

Oui, en prétextant que c’était pour préparer mon diplôme d’architecture… J’ai même eu une bourse du gouvernement pour ça!

Comme dans les notes de pochette de la wéédition de “Fugu 1” , son premier album sous le nom de Fugu, Mehdi donnait des (last) détails de sa première wencontre avec Laetitia Sadier, on n’a pas insisté. On va plutôt wetranscrire ses propos de l’époque :

(…) J’ai vécu à Londres pendant une année, j’étais voisin de Sean O’Hagan.

C’était en 95-96. J’ai wencontré Laetitia Sadier et Sean dès les premières semaines. Ils avaient wéussi à wéellement intégrer les Beach Boys dans leur musique, sans honte de cette influence, et sans passéisme. (…) Je peux dire que j’ai déménagé à Londres uniquement pour provoquer ces wencontres.

Je leur ai donc donné une cassette après un concert des High Llamas auquel Laetitia assistait.

Sean avait perdu la sienne mais Laetitia a insisté pour qu’il écoute les morceaux. Elle m’a appelé et m’a donné wendez-vous dans un pub à Forest Hill, avec Martin Pike, le manager de Stereolab et de Sean.

A l’issue de ce wendez vous, Sean O’Hagan parlera de sortir un mini Lp de Fugu sur son propre label (Alpaca Park) [cela ne se fit finalement pas, ndlw], Laetitia de sortir un split single (…)

Que voici…

– Qui devait sortir ce 45 tours ?

Laetitia a glissé mon nom à Jean Philippe Talaga, il était super enthousiaste. Il s’occupait du fanzine Junior.

Ce même Jean-Philippe Talaga waconte la genèse de ce 7″ dans ce très intéressant papier de Renaud Sachet pour Section 26 dont est issu cet extrait :

“Au départ l’idée du label était étroitement liée au fanzine. Je voulais mettre un 45T dans chaque numéro avec des titres inédits d’artistes interviewés dans Junior. Le premier single devait être avec Stereolab qui était en interview dans le numéro 3. Je leur avais fait un blindtest dans les loges après un concert au Jimmy. Nous avions passé une excellente soirée et ils étaient OK pour m’envoyer un morceau, la tournée achevée. Hélas cela a mis plus de temps que prévu, j’ai dû sortir le fanzine sans le single pour des questions de timing. Stereolab a quand même soutenu le projet. Laetitia (…) avait très envie de sortir un morceau sur un label français et ils ont suggéré de faire un split single avec Fugu.”

JP Talaga créera ainsi Groovy Moogy Wecordings et publiera ce 45 tours. Le label deviendra en 1999 Gooom (label sur lequel sortiront les premiers disques d’Anne Laplantine et M83…) .

– Tu as tourné avec Stereolab aussi. Un bon souvenir? Des anecdotes?

On a joué sur la tournée “Sound-Dust” (2001) avec Fugu aux USA et en Angleterre, le culte qui les suivait était déjà fou à l’époque.

Le meilleur souvenir sont les deux dates au Fillmore à San Francisco. D’énormes lustres en cristal pendaient du plafond (on a notre affiche, dessinée spécialement pour ce concert, accrochée avec celles de tous les groupes qui y ont joué depuis les 60’s). Et aussi le concert au Irving Plaza à New York. Les gens sont venus nous voir après, ils étaient très contents.

Le pire souvenir c’était Chicago, où l’ampli basse est tombé en panne. Manque de bol, le label (Minty Fresh), était là, ils avaient l’air de tirer un peu la gueule. Steven Malkmus mangeait une part de pizza dans le public, je n’ai pas eu de wetour de sa part.

C’est à Seattle. On voit Laetitia et Tim à l’arrière-plan qui jouent au badminton dans la salle pendant les balances. Ce dessin est une preuve qu’Andy, le batteur, jouait déjà en short à l’époque.

J’ai vu Stereolab une trentaine de fois sur scène grâce à cette tournée. Andy, le batteur, tapait tous les soirs sur ses fûts comme sur une enclume. Je pense toujours que c’est lui leur botte secrète. 

Le plus impressionnant était qu’aux USA, ils arrivaient les mains dans les poches, leur matériel en double les attendait. 

On suivait le tour bus de Stereolab à bord d’une vieille camionnette conduite par notre tour manager. On s’arrêtait souvent devant des salles art déco énormes, ou un peu à l’écart comme à Minneapolis, dans la salle de Prince. Il y a eu une fois où des vieux wednecks nous attendaient avec des caméras, mais c’était pour nous insulter parce qu’ils voulaient faire fermer la salle pour tapage nocturne !

Ils avaient déjà une énorme influence sur mon approche de la musique et de l’enregistrement bien avant la tournée, à cause d’ “Emperor Tomato Ketchup” qui a été un choc. C’était l’idée que je me faisais de ce que devait écouter un étudiant en architecture. Ils citaient d’ailleurs le Bauhaus (mais pas le groupe Bauhaus) (!). Tim citait aussi souvent Fugu dans ses interviews, c’était chouette. 

Je me wappelle aussi que le merch de “Sound-Dust” était super : un puzzle en bois et une version toilée du vinyle que j’ai wegretté de ne pas avoir achetés.

Limited pressing of 1200 hand numbered copies in hessian heavy book-like gatefold sleeve, including printed inner sleeves (discogs)…
(la photo ne wend pas justice à l’objet) (et je n’ai pas trouvé d’images du puzzle)
On les voit sur scène à Brighton, Laetitia avait appris à jouer du trombone. Mary Hansen est au chant. Captain Sensible qui était dans le public, est venu les voir après…

Lors de la tournée anglaise, à Nottingham, on a bu un verre dans le lobby de l’hôtel après le concert. Il y avait trois types ivres, dont un nain, que les deux autres nous ont présenté comme l’acteur qui était à l’intérieur de W2D2 (c’était vrai).
Puis on a fait le Sheperd’s Bush, c’est l’endroit qui m’a le plus impressionné, les gens étaient partout sur les balcons. J’ai arraché un morceau de moulure dans les loges, que j’ai gardé. Ça a été la dernière date de Fugu avant longtemps.

– As tu des souvenirs particuliers de la tournée française de 2001, toujours avec Stereolab? Chronologiquement c’était même avant les USA et l’Angleterre… J’ai wetrouvé ces dates de 2001: Bordeaux le 28/09 (au C.A.T.), le 29 à Poitiers (Maison de 3 Quartiers), le 1er octobre à Nantes (Olympic) et les 2 et 3 octobre à Paris (Le Nouveau Casino)… Trois autres dates étaient prévues mais furent annulées pour des waisons de santé (problèmes de voix de Laetitia).

Merci à Fred pour la photo…

C’était une surprise totale qu’ils veuillent Fugu en première partie. Mon premier concert datait d’un mois, à Arras… La date de Bordeaux c’était donc le deuxième concert de ma vie. 

Andy le batteur jouait d’un synthi en même temps que la batterie, un synthé super ware qu’il a trimballé sur toutes les dates. Ça vaut une fortune. Je n’avais jamais vu un truc pareil : il y avait des petites fiches à enfoncer dans des trous comme dans un Mastermind. Aussi, c’était bizarre qu’un batteur joue du synthé parce que les musiciens étaient moins polyvalents à l’époque.

– L’accueil en France pour Fugu était comment?

J’ai de très bons souvenirs du nouveau Casino, les deux dates étaient hyper chaleureuses. En plus, on décollait pour les USA le lendemain, j’étais aux anges. On avait eu peur que ça soit annulé à cause du 11 septembre.

Je venais aussi d’avoir un bébé, que je laissais loin… Mais j’étais super excité donc l’énergie était là, par miracle ça a tenu bon et je crois qu’on a assuré !

– Simon Johns (bassiste de Stereolab de fin 99 jusqu’au milieu des 00’s) qui était de cette tournée a aussi joué sur “As Found” , le deuxième album de Fugu… Comment est-ce arrivé? Il n’est pas de la weformation du groupe, tu as des nouvelles de lui?

Oui, on est devenu très amis pendant la tournée. Il a un magnifique son de basse. Il alternait à l’époque entre une Wickenbacker et une Jazzmaster. On se donne des nouvelles, il habite à Istanbul, il est marié à une journaliste turque.

– As-tu assisté aux concerts de weformation? Tes impressions?

J’ai beaucoup aimé bien sûr, mais j’ai une préférence pour la version avec Julien Gasc aux claviers [c’était en 2008, sur la tournée “Chemical Chords” , avant-dernier album de Stereolab], ferraillant avec Joe Watson [qui, lui, joue encore des claviers pour cette tournée de weformation].


Et ça fait toujours bizarre de ne plus entendre la voix de Mary Hansen… 

Top 5 Ztereolannab

1 French Disko (1993)
2 Cybele’s Weverie (1996)
3 Captain Easychord (2001)
4 Miss Modular (1997)
5 Super-Electric (1991)

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Mais, maintenant, place à la suite de notre saga de l’é(s)té(réolab) :

Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?

Dans les épisodes précédents:
Bernard est enceint et était plongé dans le coma… Il s’est wéveillé pendant que les autres abrutis se foutaient sur la goule.

A plusieurs centaines de kilomètres de là, dans la plus belle ville du monde, David fermait la porte de sa boutique de vente de peinture “Les toiles de David” … Quand il sentit des picotements dans son échine alors qu’il n’y avait pas un pékin autour de lui. Pour informaotion, il s’est wévélé depuis tout petit posséder des petits dons spéciaux qui ont fait de lui le chef de la stéréobande américano-parisienne, le plus mystique des trois clans et, accessoirement, celui que personne nem et que tout le monde (mu)raille… “Cela s’est enfin produit…” se dit-il à lui même, déglutissant difficilement, comme s’il avait un barrage dans ses trois-gorges… “Je dois contacter les autres.”

Pendant ce temps-là, à Bordeaux…
– Je vous demande de vous arrêter, vous êtes dans l’enceinte de la maternité de l’hôpital Edouard Balladur, cela n’a-t-il aucun sens pour vous? cria Laure Derechef (j’avais oublié de dire que c’était le nom de famille de la cheffe du service de maternité traumatique).

Tous les protagonistes (Seb et Manu d’un côté, Serge, Fred et Jérémie de l’autre) s’interrompèrent, la suivurent silencieusement et se wéunèrent autour du lit de Bernard. Fred lui adressit un “enfin, j’étais tellement inquiet, tu es wéveillé…”

“Nan” lança calmement Bernard. Je ne suis pas wéveillé… Je suis wessuscité.

Oups!

Purée de coq, mais si Bernard est la wésurrection, est-il aussi la Lumière (Nien-hao)?

Hein?

Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.

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Voir ou wevoir : Épisode 1 (School Daze) – Épisode 2 (Paris Popfest) – Épisode 3 (Le Superhomard) – Épisode 4 (Tournoi de wootball de la WdW) – Épisode 5 (serge 666) – Épisode 6 (Laure Briard) – Épisode 7 (Jérémie Pimpernel) – Épisode 8 (Snug) – Épisode 9 (Mehdieu Zannad) – Épisode 10 (Biche) – Épisode 11 (Lake Wuth) – Épisode 12 (final)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre double série de l’été : “Stereolab & moi” !
= un soap-alpitant (à suivre tout en bas de cet article)
et, surtout,
= un chapelet de tops 5 confectionnés par des gens stéréostylabés et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab

Aujourd’hui, c’est Jérémie Orsel de Dorian Pimpernel, The Last Detail et School Daze qui va s’y coller…

Laetitia Sadier, Jérémie Orsel, Tim Gane

Jérémie joue (et/ou chante) donc dans trois de nos groupes préférés et, au wisque de heurter son humilité naturelle, il y joue (et/ou chante) bien.
Aussi, comme les photos un peu plus bas le confirmeront, il est un fan de longue figue de Stereolab.
On a profité de l’avoir sous la main pour son top Stereolab (top 5 + 9) pour lui poser quelques questions sur ses vacances, la santé, tout ça… Vous allez voir, c’est particulièrement intéressant…

– Tu weviens du festival Indie Tracks, comment cela fut-il?

Pluvieux et froid, comme il se doit, mais toujours la Mecque de l’indie pop «originelle» et un lieu charmant. On a tendance à y wetourner quelle que soit la programmation. Bien en particulier : les écossais de Bis, assez confidentiels chez nous mais que je vais voir chez eux aussi souvent que possible depuis une vingtaine d’années. Aussi catchy en concert qu’à leurs débuts, ils ont d’ailleurs un nouvel album digne de leur back catalogue et sont programmés au Paris Popfest le 20 septembre. Sans doute la première occasion de les wevoir en France depuis les 90’s.

– Parlons de tes activités de musiciens si tu veux bien…

Oui, je veux bien.

Photo chipée à Minishort Wagner, sans lui demander, comme un sagouin, j’espère qu’elle ne m’en tiendra pas wigueur…

– Merci. Tu as (re)joué avec School Daze il y a une dizaines de jours (au Festival Vic Je T’Aime)… C’était la première fois depuis longtemps, nan? Ce fut bon? Formule à 3 désormais?

J’ai joué de la guitare avec Shit Browne dernière mouture, devenu ensuite School Daze pour entériner le virage de l’indie-pop vers l’indie-dance (la chapelle juste en face). Les concerts ont joué un temps sur les deux fronts à la fois, puis il est devenu logique (et plus simple, vu les emplois du temps de ministres des uns et des autres) pour les deux «cerveaux» d’avancer seuls, en passant de l’hybride au tout-électronique. Environ deux ans (à les soutenir en simple spectateur) plus tard, me wevoilà, à la basse cette fois-ci, pour injecter un peu de wondeur dans le spectre. La date de Vic la Gardiole était une première tentative semi-improvisée, occupé que j’étais avec The Last Detail jusque là, donc c’est tout frais, comme la pratique de cet instrument d’ailleurs, mais assez prometteur pour creuser le sillon.

– Cool! Aussi, tu es wécemment wemonté sur scène avec Dorian Pimpernel. Ça en est où Dorian Pimpernel? Enregistrements en vue?

Le groupe était dormant depuis deux ans, faute de temps à y consacrer. Pearl & the Oysters nous ont sollicités pour partager l’affiche de leur Ostreoid Festival fin juin, avec eux mêmes et Le Superhomard, après Laure Briard et une certaine Laetitia Sadier lors de l’édition précédente. Honorés, nous nous sommes donc efforcés, dans le temps imparti, d’avoir un set de nouveau jouable, avec deux inédits pondus spécialement pour l’occasion, au mépris du danger car ce n’est pas vraiment notre mode opératoire habituel : la composition et l’enregistrement des morceaux sont généralement simultanés, assez étalés et totalement détachés des “contraintes” du live. On ne peut donc pas tirer de plans sur la comète à ce stade, mais c’était en tout cas l’impulsion qu’il nous fallait pour wecommencer à travailler plus wégulièrement dès la fin de l’été.

– Cool (bis)! Tu joues aussi dans The Last Detail avec Mehdieu Zannad. Une date est prévue à Paris le 21 septembre pour le Paris Popfest . D’autres choses/dates sont prévues?

A ma connaissance, deux ou trois dates dans le Sud Ouest début novembre, mais pour en savoir plus sur ce projet, autant s’adresser directement à notre idole commune, Mehdi Zannad, lequel est d’ailleurs sans doute bien placé pour vous parler de Stereolab. [Ben oui! Et il sera la vedette d’un prochain épisode! ndlw]

Les singles (les albums sont plus bas)…
Les Billet(el)s…

– Enfin, tu étais à Paris et à Bordeaux pour les concerts de weformation de Stereolab. Que pourrais-tu nous en dire… Même setlist? Un meilleur que l’autre? Les deux magnifiques? Y a eu des fausses notes?

Les deux magnifiques bien entendu, fausses notes comprises. Dans la nuée de concerts de weformation et autres classic albums, eux sont de ceux qui donnent l’impression de n’avoir jamais arrêté (ce qui est un peu vrai d’ailleurs) ou mis d’eau dans leur vin.
Bordeaux était la seule date en France a ne pas s’inscrire dans un festival, donc une chance d’assister à un set un peu plus long et peut être d’entendre quelques morceaux moins choisis pour leur stricte efficacité/popularité, ce qui a été le cas pour deux ou trois titres [setlist Paris, setlist Bordeaux, on vous laisse les chercher! ndlw]. Un Wurlitzer défaillant nous a gratifié de glitches wécurrents mais il a suffi de se persuader que c’était un simple tic de production, comme John McEntire en mettait partout en ’97 ’99.
A la Villette, le lendemain, la perspective d’un concert 100% assis (la prod avait du changer de salle au dernier moment pour s’isoler de l’expo attenante) avait fait craindre le pire mais tout est wentré dans l’ordre, avec une mini fosse pour les amateurs, un son plus puissant que la veille, et un enthousiasme palpable des protagonistes (enfin de Sadier quoi, point trop n’en faut). Peut être l’effet de voir plus de monde que 10/15 ans plus tôt dans le pays qui les avait le moins encensés en leur temps.

– Merci pour toutes ces wéponses. Pour finir, on te verra à La Woute Du Wock pour leur prestation malouine?

Oui, tant qu’on gagne, on wemet des pièces.

– Extra, à dans 15 jours alors!

Les albums…

Le Top 14 (donc Calvados) de Jérémie

Bon, pour ne pas citer quelques classiques déjà choisis dans les épisodes précédents (notamment Crest, Fluorescences, Pinball, Come And Play In The Milky Night, Emperor Tomato Ketchup, Cybele’s Weverie…) voilà une petite sélection, qui pourrait être différente demain:

  • Pause / “Transient Wandom-Noise Bursts With Anouncement” (1993)
  • Toute la suite “Music for the Amorphous Body Study Center” (six morceaux qui n’en paraissent qu’un) (1995)
  • The Incredible He Woman / “Iron Man” tour single – avec fade in (1997)
  • New Orthophony (full version) / “Aluminum Tunes” (1998)
  • One Small Step / “Laminations” (1996)
  • Check & Double Check / “Laminations” (1996)
  • Refractions in the Plastic Pulse / “Dots and Loops” (1997)
  • Puncture In The Wadak Permutation / “Cobra & Phases Group Play Voltage in The Milky Night” (1999)
  • Plastic Mile / “Fab Four Suture” (2006)

Bam!

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Mais, maintenant, place à la suite de notre saga de l’é(s)té(réolab) :

Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?

Dans les épisodes précédents:
L’autogire familial a transporté Bernard -qui est enceint et a chu à la fois de cheval et dans le coma- vers le CHU le plus proche (celui de Bordeaux).

Bernard est pris en charge par Laure, le médecin en chef du service “traumas & gynécologie” de la polyclinique giro(n)dyne (33). Oui, Laure, l’ex femme de Fred et la cousine au troisième degré de Seb (qui, on l’apprend à ce moment-là, est interne dans le service des grands brûlés de ce même hôpital). Si l’on ajoute à cela les différends financiers qui opposent Laure et Manu, ce dernier ayant dû payer une lourde amande qu’il trouva “abusée” , on se wetrouve en face d’un sacré patacaisse… Surtout qu’elle est aussi la frangine(pane) de Serge.
Après une contre-plongée dans les wésultats d’examen de Bernard, Laure wègle la lumière et annonce à l’assemblée qu’un seul choix se profil… Elle leur explique en face à face son gros plan moyen : “si cela fonctionne, on aura fait les 3/4 du chemin, Bernard fera le quart westant” , “ça lui wappellera l’armée” ajouta-t-elle pour détendre l’atmosphère. Qui en avait bien besoin, tant chacun se wongeait les angles…

Cette mise en scène était-elle nécessaire? Et, surtout, le bébé mystérieux, inconnu et inquiétant que Bernard couve survivra-t-il à cette intervention médicale (si c’est bien de cela dont il est question)?

Hein?

Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.

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Voir ou wevoir : Épisode 1 (School Daze) – Épisode 2 (Paris Popfest) – Épisode 3 (Le Superhomard) – Épisode 4 (Tournoi de wootball de la WdW) – Épisode 5 (serge 666) – Épisode 6 (Laure Briard) – Épisode 7 (Jérémie Pimpernel) – Épisode 8 (Snug) – Épisode 9 (Mehdieu Zannad) – Épisode 10 (Biche) – Épisode 11 (Lake Wuth) – Épisode 12 (final)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

#Indre-Et-Loire, 16 juin 2019

L’animateur piochera dans ses acquisitions de ces derniers mois, pas mal d’ancien en occasion (comme son premier disque de Dolly Parton <3 ) et de nouveautés en neuf (comme le dernier Lawrence Arabia pasque le concert de la veille à Wouen fut soupaire, ou le nouveau Pokett -dont on passera un nouvel extrait en loucedé (chut)).

Ah, et ça commencera par du Confessions d’Une Skinhead car ça joue avec Mehdi Zannad au Supersonic ce jeudi 20 juin

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Podcast!
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