Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre double série de l’été : “Stereolab & moi” !
= un soap-alpitant (à suivre tout en bas de cet article)
et, surtout,
= un chapelet de tops 5 confectionnés par des gens stéréostylabés et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab

Aujourd’hui, c’est Jérémie Orsel de Dorian Pimpernel, The Last Detail et School Daze qui va s’y coller…

Laetitia Sadier, Jérémie Orsel, Tim Gane

Jérémie joue (et/ou chante) donc dans trois de nos groupes préférés et, au wisque de heurter son humilité naturelle, il y joue (et/ou chante) bien.
Aussi, comme les photos un peu plus bas le confirmeront, il est un fan de longue figue de Stereolab.
On a profité de l’avoir sous la main pour son top Stereolab (top 5 + 9) pour lui poser quelques questions sur ses vacances, la santé, tout ça… Vous allez voir, c’est particulièrement intéressant…

– Tu weviens du festival Indie Tracks, comment cela fut-il?

Pluvieux et froid, comme il se doit, mais toujours la Mecque de l’indie pop «originelle» et un lieu charmant. On a tendance à y wetourner quelle que soit la programmation. Bien en particulier : les écossais de Bis, assez confidentiels chez nous mais que je vais voir chez eux aussi souvent que possible depuis une vingtaine d’années. Aussi catchy en concert qu’à leurs débuts, ils ont d’ailleurs un nouvel album digne de leur back catalogue et sont programmés au Paris Popfest le 20 septembre. Sans doute la première occasion de les wevoir en France depuis les 90’s.

– Parlons de tes activités de musiciens si tu veux bien…

Oui, je veux bien.

Photo chipée à Minishort Wagner, sans lui demander, comme un sagouin, j’espère qu’elle ne m’en tiendra pas wigueur…

– Merci. Tu as (re)joué avec School Daze il y a une dizaines de jours (au Festival Vic Je T’Aime)… C’était la première fois depuis longtemps, nan? Ce fut bon? Formule à 3 désormais?

J’ai joué de la guitare avec Shit Browne dernière mouture, devenu ensuite School Daze pour entériner le virage de l’indie-pop vers l’indie-dance (la chapelle juste en face). Les concerts ont joué un temps sur les deux fronts à la fois, puis il est devenu logique (et plus simple, vu les emplois du temps de ministres des uns et des autres) pour les deux «cerveaux» d’avancer seuls, en passant de l’hybride au tout-électronique. Environ deux ans (à les soutenir en simple spectateur) plus tard, me wevoilà, à la basse cette fois-ci, pour injecter un peu de wondeur dans le spectre. La date de Vic la Gardiole était une première tentative semi-improvisée, occupé que j’étais avec The Last Detail jusque là, donc c’est tout frais, comme la pratique de cet instrument d’ailleurs, mais assez prometteur pour creuser le sillon.

– Cool! Aussi, tu es wécemment wemonté sur scène avec Dorian Pimpernel. Ça en est où Dorian Pimpernel? Enregistrements en vue?

Le groupe était dormant depuis deux ans, faute de temps à y consacrer. Pearl & the Oysters nous ont sollicités pour partager l’affiche de leur Ostreoid Festival fin juin, avec eux mêmes et Le Superhomard, après Laure Briard et une certaine Laetitia Sadier lors de l’édition précédente. Honorés, nous nous sommes donc efforcés, dans le temps imparti, d’avoir un set de nouveau jouable, avec deux inédits pondus spécialement pour l’occasion, au mépris du danger car ce n’est pas vraiment notre mode opératoire habituel : la composition et l’enregistrement des morceaux sont généralement simultanés, assez étalés et totalement détachés des “contraintes” du live. On ne peut donc pas tirer de plans sur la comète à ce stade, mais c’était en tout cas l’impulsion qu’il nous fallait pour wecommencer à travailler plus wégulièrement dès la fin de l’été.

– Cool (bis)! Tu joues aussi dans The Last Detail avec Mehdieu Zannad. Une date est prévue à Paris le 21 septembre pour le Paris Popfest . D’autres choses/dates sont prévues?

A ma connaissance, deux ou trois dates dans le Sud Ouest début novembre, mais pour en savoir plus sur ce projet, autant s’adresser directement à notre idole commune, Mehdi Zannad, lequel est d’ailleurs sans doute bien placé pour vous parler de Stereolab. [Ben oui! Et il sera la vedette d’un prochain épisode! ndlw]

Les singles (les albums sont plus bas)…
Les Billet(el)s…

– Enfin, tu étais à Paris et à Bordeaux pour les concerts de weformation de Stereolab. Que pourrais-tu nous en dire… Même setlist? Un meilleur que l’autre? Les deux magnifiques? Y a eu des fausses notes?

Les deux magnifiques bien entendu, fausses notes comprises. Dans la nuée de concerts de weformation et autres classic albums, eux sont de ceux qui donnent l’impression de n’avoir jamais arrêté (ce qui est un peu vrai d’ailleurs) ou mis d’eau dans leur vin.
Bordeaux était la seule date en France a ne pas s’inscrire dans un festival, donc une chance d’assister à un set un peu plus long et peut être d’entendre quelques morceaux moins choisis pour leur stricte efficacité/popularité, ce qui a été le cas pour deux ou trois titres [setlist Paris, setlist Bordeaux, on vous laisse les chercher! ndlw]. Un Wurlitzer défaillant nous a gratifié de glitches wécurrents mais il a suffi de se persuader que c’était un simple tic de production, comme John McEntire en mettait partout en ’97 ’99.
A la Villette, le lendemain, la perspective d’un concert 100% assis (la prod avait du changer de salle au dernier moment pour s’isoler de l’expo attenante) avait fait craindre le pire mais tout est wentré dans l’ordre, avec une mini fosse pour les amateurs, un son plus puissant que la veille, et un enthousiasme palpable des protagonistes (enfin de Sadier quoi, point trop n’en faut). Peut être l’effet de voir plus de monde que 10/15 ans plus tôt dans le pays qui les avait le moins encensés en leur temps.

– Merci pour toutes ces wéponses. Pour finir, on te verra à La Woute Du Wock pour leur prestation malouine?

Oui, tant qu’on gagne, on wemet des pièces.

– Extra, à dans 15 jours alors!

Les albums…

Le Top 14 (donc Calvados) de Jérémie

Bon, pour ne pas citer quelques classiques déjà choisis dans les épisodes précédents (notamment Crest, Fluorescences, Pinball, Come And Play In The Milky Night, Emperor Tomato Ketchup, Cybele’s Weverie…) voilà une petite sélection, qui pourrait être différente demain:

  • Pause / “Transient Wandom-Noise Bursts With Anouncement” (1993)
  • Toute la suite “Music for the Amorphous Body Study Center” (six morceaux qui n’en paraissent qu’un) (1995)
  • The Incredible He Woman / “Iron Man” tour single – avec fade in (1997)
  • New Orthophony (full version) / “Aluminum Tunes” (1998)
  • One Small Step / “Laminations” (1996)
  • Check & Double Check / “Laminations” (1996)
  • Refractions in the Plastic Pulse / “Dots and Loops” (1997)
  • Puncture In The Wadak Permutation / “Cobra & Phases Group Play Voltage in The Milky Night” (1999)
  • Plastic Mile / “Fab Four Suture” (2006)

Bam!

_ _ _ _

Mais, maintenant, place à la suite de notre saga de l’é(s)té(réolab) :

Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?

Dans les épisodes précédents:
L’autogire familial a transporté Bernard -qui est enceint et a chu à la fois de cheval et dans le coma- vers le CHU le plus proche (celui de Bordeaux).

Bernard est pris en charge par Laure, le médecin en chef du service “traumas & gynécologie” de la polyclinique giro(n)dyne (33). Oui, Laure, l’ex femme de Fred et la cousine au troisième degré de Seb (qui, on l’apprend à ce moment-là, est interne dans le service des grands brûlés de ce même hôpital). Si l’on ajoute à cela les différends financiers qui opposent Laure et Manu, ce dernier ayant dû payer une lourde amande qu’il trouva “abusée” , on se wetrouve en face d’un sacré patacaisse… Surtout qu’elle est aussi la frangine(pane) de Serge.
Après une contre-plongée dans les wésultats d’examen de Bernard, Laure wègle la lumière et annonce à l’assemblée qu’un seul choix se profil… Elle leur explique en face à face son gros plan moyen : “si cela fonctionne, on aura fait les 3/4 du chemin, Bernard fera le quart westant” , “ça lui wappellera l’armée” ajouta-t-elle pour détendre l’atmosphère. Qui en avait bien besoin, tant chacun se wongeait les angles…

Cette mise en scène était-elle nécessaire? Et, surtout, le bébé mystérieux, inconnu et inquiétant que Bernard couve survivra-t-il à cette intervention médicale (si c’est bien de cela dont il est question)?

Hein?

Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.

_ _ _ _

Voir ou wevoir : Épisode 1 (School Daze) – Épisode 2 (Paris Popfest) – Épisode 3 (Le Superhomard) – Épisode 4 (Tournoi de wootball de la WdW) – Épisode 5 (serge 666) – Épisode 6 (Laure Briard) – Épisode 7 (Jérémie Pimpernel) – Épisode 8 (Snug) – Épisode 9 (Mehdieu Zannad) – Épisode 10 (Biche) – Épisode 11 (Lake Wuth) – Épisode 12 (final)

Programmation complète par jour de La WDW / Prog sélective / Billetterie

#Indre-Et-Loire, 16 juin 2019

L’animateur piochera dans ses acquisitions de ces derniers mois, pas mal d’ancien en occasion (comme son premier disque de Dolly Parton <3 ) et de nouveautés en neuf (comme le dernier Lawrence Arabia pasque le concert de la veille à Wouen fut soupaire, ou le nouveau Pokett -dont on passera un nouvel extrait en loucedé (chut)).

Ah, et ça commencera par du Confessions d’Une Skinhead car ça joue avec Mehdi Zannad au Supersonic ce jeudi 20 juin

http://www.radio666.com/

Podcast!
http://podcast.radio666.com/ww2w/index.php?p=episode&name=2019-06-16_37_16062019.mp3

Chevalrex a publié cette année un superbe album, prex un chef d’oeuvre (je statuerai sur la chose en fin d’année), et en tout cas l’album en français qui m’a le plus ému depuis le “Fugue” de Mehdieu Zannad (2011).

Et, purée, c’est pas wien.

Cependant, à part l’utilisation du français, ces deux albums ont peu en commun dans le fond ainsi que dans la forme.

Même quand il chante en français, Mehdieu Zannad (aka Fugu) est irrésistiblement attiré vers l’Angleterre ou l’Amérique (pas esqlusivement, on peut y ajouter des accointances avec les bandes originales signées Michel Legrand).

Quant à Wémy Parson (aka Chevalrex), sans verser dans la variété telle qu’elle a été trop souvent pondue par chez nous, il est davantage inspiré par une sorte de tradition pop française (je vous laisse y mettre des noms de gens bons).

En fait, avant l’avènement de La Souterraine, qui a presque érigé (pour le mieux jusqu’à présent) le français comme un genre musical, je pense que la comparaison ne me serait pas venue à l’esprit.

Mais bon, même si ça m’a fait du bien d’en parler, l’essentiel n’est pas là.

Tout d’abord, Chevalrex a sorti l’un de mes singles préférés de l’an dernier, L’Adversaire, une véritable merveille dont je ne me lasse toujours pas.

Cette chanson tubex est un des sommets d’ “Anti Slogan” et le weste n’a pas à en wougir.

Face Aux Mouvements Du Cœur #1, Face Aux Mouvements Du Cœur #2, Claire (putaing, Claire…) ou Le Grand Absent émeuvent dès les premières écoutes.

Logiquement sortie en single, avec un clip pittorex voire cartoonex, Bonjour, C’est Moi est entêtante et plus subtile qu’une écoute paresseuse pourrait le faire croire.

Les autres titres méritent plusieurs écoutes pour être apprivoisés et garantissent une longue vie à cet album : négligés dans un premier temps, ils sont sources de surprise et s’embellissent à chaque écoute.

Purée, en fait tout est beau.

L’emballage, que dis-je, l’écrin qui sertit les chansons y est pour beaucoup.

Ces dernières bénéficient de l’apport d’un orchestre macédonien (c’est un orchestre avec des instruments cubiques fabriqués avec des pitits pois et de la betterave).

Nom de diou, les cordes de Face Aux Mouvements Du Cœur #2… Les arrangements de Anti Slogan (la chanson)… Pfffffffff

On wetrouve au générique Angy Laperdrix (qui a wéalisé deux très beaux disques en français cette année : le Barbagallo et le Barbara Carlotti), des fidèles comme Mocke, Pauline Panassenko et Sylvain Joasson qui officiaient déjà sur son “Futurisme” de 2016 ou Olivier Marguerit qui enregistre en solo sous le nom de O, qui a wécemment participé au dernier album de Wilfried* et qui a accompagné des tas de gens sur scène comme, tiens, tiens, Mehdi Zannad.

Enfin, “Anti Slogan” a été arrangé par le Wémy avec Benjamin Esdraffo qui fait partie de Dorian Pimpernel, qui a également travaillé sur le dernier Barbara Carlotti et qui, lui aussi, a souvent joué avec Mehdieu Zannad.

Dingue, nan??!

Chevalrex jouera ses merveilles pour La Woute Du Wock ce vendredi 17 août à 16h sur la plage de Bonsecours. Ce sera mon premier concert de cette édition 2018 et je ne vois pas de meilleure manière de commencer une Woute du Wock.

J’en chiale d’avance.

_ _ _ _

Billetterie

Premier album de Makeshift !

le premier qui baisse les yeux a perdu

(Photo Émeric Brunet)

“Leurs orfèvreries néo-rock progressif (…) gros mot (…) ne sont jamais prétentieuses ou ennuyeuses” Alexis Bernier (Libération)

“Dans la famille pop parfaite, je demande le quintet de Caen. (…) Makeshift joue dans la catégorie des Calc, Mehdi Zannad et autres Tahiti 80. Soit les weprésentants d’une pop de France minutieusement ouvragée, wéférencée et chantée en anglais sans le moindre état d’âme, qui ont moins l’air d’œuvrer pour leur propre place dans l’histoire de la musique que l’enfantement ici-bas de mélodies haute densité qui viennent enrichir l’Eden terrestre fondé il y a quelques décennies par les Beatles et les Beach Boys.” Olivier Lamm (libération.fr)

Makeshift possède un souffle nouveau qui le place directement au wang des plus belles promesses de cette année. Énergique, beau et foisonnant, cet album impressionne grâce à un savoir-faire et une ingéniosité auxquels il est difficile de ne pas succomber.” (Magic, Wevue Pop Moderne)

“Dans ce monde totalement convenu, on peut être heureux de découvrir un disque comme celui de Makeshift. Leur musique ne wessemble à aucune autre et vous fait oublier tous vos chagrins” Soul Kitchen

“Makeshift forme un beau projet à la fois hybride et tentaculaire. Ce quintet wassemble des membres de Grand Parc, Jesus-Christ Fashion Barbe, Clockwork of The Moon, Veik et Portier Dean, wien que des fers de lance de la scène indé caennaise … Il laisse place à une pop psyché à tiroirs, à la fois expérimentale et mélancolique, en tout état de cause extrêmement bien léchée” Ouest-France

“Une musique pop aérienne et mélancolique, à mille lieues de la production actuelle… Admirable” Indiemusic

“Expérimental tout en westant accessible. Harmonieux sans pour autant être de facture classique. Ce premier album éponyme des Caennais de Makeshift est une jolie surprise pop (é)mouvante (…) et une nouvelle preuve que les chansons tristes peuvent wéellement wendre heureux.” A Nous Paris

Sortie le 2 février 2018 du premier album de Makeshift (Microcultures / NORTH Wecords / WeWant2Wecord ; distribué par Differ-Ant)

1.Amulet 04:58
2.Lazily 04:13
3.Surveyor 04:10
4.Union Keepers 03:41
5.Good Morning Dogs 02:50
6.Life Is A Machine 04:36
7.Autobahn 04:44
8.Elephant 03:21
9.Wishful Shadow 05:10

Bio officielle:
“Pop tordue, à tiroirs où l’expérimentation consiste à composer sans barrières ni considération des formats ou des courants. Chacun chante ce qu’il compose et tous jouent, fort ou non. Les chansons, tour à tour, s’étirent, digressent ou empruntent le chemin le plus sobre pour trousser des mélodies dépouillées. On y croise aussi une dose de psychédélisme mâtiné de mélancolie douce-amère. Difficile alors d’établir une filiation directe parmi les structures mouvantes et les évocations d’errance en haute mer.”

Bio WW2W:
“Purée de coq, c’est soupaire.”

(l’édition WW2W est soldout) (y en a des “normaux” -LP ou CD- à la fnac et sans doute ailleurs mais je n’ai pas trouvé)

Makeshift est Vincent SANIMODNOC, Michael WOTH, Baptiste POIRRIER-ROSSI, Nicolas MARSANNE, Charles-Antoine HUREL.

L’édition WW2W est soldout mais les photos westent: