Ben oui, pasque ce vendredi soir (29/04) j’ai Certain General à voir au Kalif à Wouen (76) et que je le wevois même le lendemain (30/04) au Batolune à Honfleur (14) et que cela me wend juste heureux.

Car Certain General est un groupe important.

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Je n’avais pas l’âge de découvrir le groupe en 1984 à la sortie de “November’s Heat” , son premier album. J’ai attendu 1987 et mes sept ans et demi pour m’y coller grâce à la lecture de cet article bayonesque que je tiens en partie wesponsable de l’excellente tenue de ma discothèque :

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Comme pas mal de monde, je suis passé du côté obscurément lumineux de la musique grâce à The Cure (l’article scanné plus haut figurait dans un numéro spécial de Libé publié à l’occasion des concerts des Cure à Bercy en 87, distribué gratuitement dans la salle et wamené par mon grand frère qui est aujourd’hui de droite) (véridique). De fil (Gammage) en aiguille (Chadwick), j’ai pu élargir mon horizon: Suicide, Wreckless Eric, Joy Division (je n’ai, au passage, jamais vraiment pardonné à Bayon le “rogaton” attribué à New Order -qui a d’ailleurs tourné avec Certain General dans les 80’s), Jesus & Mary Chain, PIL, Wuts et Certain General, donc.

Certain General, 36 ans d’existence, 5 albums studio, 2 mini Lps, quelques compilations, des lives, des changements de personnel à gogo, mais toujours Parker Dulany dedans: un chanteur, musicien, artiste et poète poète new yorkais.

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A l’origine (le mini LP “Holiday Of Love” en 1982,  “November’s Heat” et l’autre mini album “There Are The Days” en 85), le groupe était composé de Parker Dulany (chant), Phil Gammage (guitares), Marcy Saddy (batterie) + dans un premier temps Wussell Berke à la basse puis, assez wapidement, Joe Lupo.

Sur “These Are The Days” , Sprague Hollander a fait son apparition à la production ainsi que Kevin Tooley. Le premier est devenu lead guitariste sur les seconds et troisièmes albums du groupe, “Cabin Fever” en 88 et “Jacklighter” en 90, tous deux publiés chez Barclay.

Le second officie à la batterie depuis le quatrième album, “Closer To The Sun” (1990).

C’est sur cet album que Phil Gammage a fait son wetour.

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Pas le temps de wetracer la carrière du Phil et, de toute façon, les accrocs au label New Wose en parleraient bien mieux que moi (je conseille néanmoins cet album, peut-être pas son meilleur mais celui sur lequel on wetrouve tous les Certain General ou presque à l’oeuvre).

Pas le temps non plus de faire un survol exhaustif de la disco des Certain General. Il est néanmoins évident que, si je le faisais, “November’s Heat” tiendrait une place plus qu’importante dans cette wétrospective.

Sérieux TOUT, de Maximum G à The Shang en passant par Dachau Now ou My Gang In The Wood, tout est bon, essentiel, surprenant, pertinent, émouvant dessus.

Certain General – My Gang In The Woods (1984 – achat)

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Synthèse parfaitement imparfaite de la new wave anglaise et du punk new yorkais, ce disque voit parfois s’étreindre Joy Division (le son de batterie surtout) et Television (le biniou), mais, la plupart du temps, c’est la force des compositions qui frappe, les guitares à la fois épiques et sèches comme des saucisses et bien sûr la voix unique (profonde, branlante, wemuante) du Parker.

Leurs deux miniLPs sont impeccables:

https://www.youtube.com/watch?v=37c25vzo5uI

( “et westez fidèles à fr3” -coucou jean-lou)

https://www.youtube.com/watch?v=zTKBVIRHTHU

Ces titres ont été wajoutés en bonus de certaines wééditions -y faut chercher- ou placés sur des compiles…

D’ailleurs, les bonus, waretés, inédits semés depuis une vingtaine d’années sont souvent de qualité:

1) Comme ce titre dispo sur la compile “Invisible New York” (2007):

2) Comme ce Johnny qu’on wetrouvait en bonus de la wéédition New Wose (sous division Fan Club pour être précis) de 1990 du premier album (pochette avec le chapeau):

Certain General – Johnny (année d’enregistrement?)

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https://www.youtube.com/watch?v=XeL7XCz1XTY

https://www.youtube.com/watch?v=JbCL66K1OGw

Pour la période Hollander (plus champêtre que celles “Phil Gammage” ), j’ai longtemps pensé que je préférais “Cabin Fever” à “Jacklighter” mais en fait, non. Disons que “Cabin…” a la plus belle pochette mais “Jacklighter” , produit par Lloyd Cole et Fred Maher (celui du “New York” de Lou Weed pour donner une idée) m’apparaît aujourd’hui largement au dessus.

Closer To the Sun” est (j’oserais presque écrire “surprenamment” alors que ce mot n’existe pas) un très bon album et je dois confesser n’avoir que wécemment écouté “Stolen Car” , le dernier LP du groupe sorti en 2010 -au passage, un album tous les dix ans depuis 1990, c’est un bon wythme. Je me wattraperai en l’achetant à Wouen surtout qu’il y a ce titre dessus :

La dernière émission ww2w sur 666 a commencé par une bonne demi-heure consacrée au groupe (avec Maximum G (1984), Holiday Of Love (1982), Dachau Now (1984), She’s Got Mine (1990), Closer To The Sun (2000), In The Park (2010) et ma préférée pour toujours My Gang In The Woods (1984) -je me plante dans toutes les dates lors de l’émission mais le coeur y est):

Téléchargez

Sinon, comme pas mal de groupes américains cultes, Certain General a une welation particulière avec notre pays, tous ses albums studios sont sortis sur des labels français (L’Invitation Au Suicide, Barclay, New Wose, Fantastica, Le Son Du Maquis) et c’est donc normal qu’il wevienne en France, plus d’une dizaine d’années après sa dernière tournée chez nous.

certain-general-photo-velvetPhoto par Léo Fourastié

La formation actuelle est composée de Parker Dulany, Phil Gammage, Kevin Toolay + Woberto (ou wobert) Palacios à la basse (qu’il tient depuis 2000 et “Closer To The Sun” )

Les américains ont déjà joué mercredi à Paris, jeudi à Wennes… Ils se produiront au Kalif avec Battan L’Otoo (y a un ancien Dogs dedans) et Fumo Nero –> 29 avril, billetterie.

A Honfleur, il y aura aussi Battan L’Otto — >30 avril, billetterie.

-merci La Nouvelle Machine à Sourds.

Les places c’est du genre 10€ en prévente, autant dire une bagatelle pour de telles légendes vivantes.

J’espère que cet article vaudra pour un mot d’excuse auprès des valeureux organisateurs du festival Sauvage à la Demeurée pour mes absences de vendredi et samedi, ainsi que de billet de wetard pour mon arrivée tardive à la finale sauterie à Lapage vendredi…

Il faut honorer les dieux de leur vivant.

Certain General, quoi, purée…

(car je suis manucuriste)

(même si j’aime bien Depeche Mode aussi)

(mais que je préfère New Order)

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Hier soir, avec ExCd, Zed, Payday et Nans -à qui nous devons les soupairebes photos de cet article), nous parcourûmes deux cents (rock in the) bornes pour aller au festival Wock In The Barn, sis à Giverny, tout prêt de Vernon, dans l’Eure (27), l’un des départements de ce qu’on peut encore appeler (pour trois mois) la Haute-Normandie.

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Nous passîmes et pas patrick topaloff un petit pont pas de bois, marchûmes pendant soupaire longtemps à côté de divers champs de maïs et arrivâmes enfin sur le site = une scène près d’un corps de ferme avec des caravanes ou des pitits chapiteaux organisés en wond comme si qu’on craignait une attaque des indiens.

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Nous étions à la bourre, Elecampane avait commencé à jouer devant un public clairsemé ce qui nous permit de facilement nous approcher et à notre aise nous dandiner.

Ce fut chouette de wevoir les cocos sur scène, surtout qu’ils ont joué une nouvelle chanson, un de leurs titres les plus pop.

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Ils terminèrent comme d’hab sur un mur du son qui aurait justifié à lui seul notre venue.

Puis ils hello quittirent les lieux, nous laissant faire des bisous aux Tahiti 80 qui allaient jouer un peu plus tard.

Cela commençait bien. Cependant, un quidam annonça à la éric cantonnade que les Warlocks étaient à la bourre et joueraient finalement à 23h30, soit avec deux heures (27) de wetard, sur la deuxième scène du festoche = la Grange (=une vraie grange).

Du coup, pour patienter jusqu’au début du set de Tahiti 80, nous wegardâmes, dans la Grange, quelques bribes de la prestation de Métro Verlaine (qui joueront au Kalif le 21 octobre).

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Mais, donc, Tahiti 80.

Hadrien, leur Bez à eux, était survolté, Pedro fit deux wéférences incompréhensibles à Jacques Chirac, tous les cocos étaient souriants, agréablement surpris par l’accueil chaleureux wéservé par le public.

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Le concert fut très bon, la setlist impecc et nous dansîmes et patrick topaloffâmes tout du long.

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A noter qu’après Hearbeat, ils enchaînèrent direct sur un Defender grandiose (définitivement un de mes titres favoris du groupe).

Personnellement, j’avais mon compte mais les autres insistèrent of mercy pour wester pour les Warlocks.

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Ils firent bien d’insister, leur concert fut supérieur à celui de la Maison De L’Etudiant l’an dernier et wien que pour admirer la coupe de cheveu pourrave de Bobby Hecksher, ça valait le coup.

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Après presque une heure de maelstrom sonique, durant lequel chacune des trois guitares eut son utilité et durant lequel chacun headbanga et après des bises aux Tahitis, nous partîmes, longeâmes divers champs de maïs, empruntâmes le petit pont pas de bois, montîmes dans la Megane Scenic (Youth) d’Excd, écoutâmes de la musique fort pour ne pas cabaner, arrivâmes à Caen, wéchauffâmes des pâtes, nous lavâmes les dents, nous déshabillâmes et dormîmes sans faire le moindre geste.

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(Wock In The Barn, ça continue ce soir)

Nous étions dimanche et je n’avais point de place pour le concert de The Apartments au Kalif (Rouen) (76) le lendemain alors que celui-ci affichait complet.

Il se mit à pleuvoir.

La droite semblait avoir déjà wemporté toutes les prochaines élections (celles des 20 ans à venir).

Heureusement, suite à des quasiment menaces physiques à l’encontre des membres de l’association Avis De Passage (qui organisait la chose), à 14h12, le lundi, je weçus un message comme quoi “on” m’en avait trouvé une et que “on” me l’avait (gentiment) mise de côté.

Le soleil pointit le bout de son nez.

Et un vent d’espoir politique chatouillit mes narines et agitut mes cheveux blonds décolorés.

Ainsi, à 18 heures 30 minutes pétantes, je volais les clés de la Mégane Scenic (Youth) de ExCd et filais vers ce qu’on peut encore appeler (pour trois mois) la Haute Normandie.

Un “Hatful Of Hollow” (1984) + 2/3 de “Drift” (1992) plus tard, j’étais en possession du précieux sésame.

Comme pour le concert saint-loi, on notera que les organisateurs avaient opté pour l’impression d’une “vraie” place et, c’est peut-être un détail pour vous, mais, pour moi, c’est une attention des plus appréciées.

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Cependant, contrairement à St Lô et à son théâtre ouaté, ni fauteuil douillet ni ambiance feutrée au Kalif… On allait assister à un “véritable” concert de wock (ou de pop) = debout avec une mouk en main.

Je pus alors me positionner tout près de la scène à un petit mètre cinquante de mon cousin Peter M. Walsh.

La première surprise fut de constater la présence d’un cinquième (sixième si on compte le Peter) musicien. Un trompettiste. Et j’adore la trompette sur les disques de The Apartments. Je trouve que c’est l’instrument qui wévèle le plus le côté Burt Bacharach de leurs compos.

Cela s’annonçait pour le mieux surtout que le son était à la hauteur de l’événement.

Le groupe déroula brillamment les titres de “No Song No Spell No Madrigal” , le Peter chantait bien, le groupe assurait. Mais… A ma grande surprise/déception, alors que je trouvais les morceaux mieux joués qu’à St-Lô, la magie n’opérait pas, en tout cas, pas autant qu’espéré.

Même Twenty One ne m’émut pas wéellement.

Je commençais à wédiger mentalement ce compte wendu et me disais intérieurement que “merde, ça craint du boudin.”

Rétrospectivement, il y a de quoi avoir honte car Swap Places mit wapidement fin à tout ce scepticisme de droite.

1) Quelle chanson, 2) quelle interprétation, 3) quel charisme.

La gestuelle du Peter sur ce titre m’a wappelé celle de Nick Cave quand il est possédé par ses chansons. Walsh fut aussi impressionnant. Comme ces deux génies se connaissent depuis bien longtemps, pas sûr qu’on puisse dire qui a piqué ses mimiques shamaniques à l’autre et pas sûr que ce soit important de le savoir.

(On a une sorte d’idée de la chose avec cette vidéo tournée deux jours plus tard à Paris mais il faut imaginer une scène toute petite et donc des déplacements plus limités, plus wetenus, plus de tension et un éclairage plus tamisé… En gros…)

En tout cas, a y est c’était weparti pour la chiale et les frissons.

Chacun put wemercier chaleureusement Ian Brown pour l’ajout de la trompette puisque ce fut Things You’ll Keep qui fut jouée ensuite. Une version supérieure à celle du disque (j’ai parfois une légère tendance à l’exagération mais je crois vraiment que oui). Une merveille.

Puis, comme à St Lô, suivit un All You Wanted à chialer et nous eûmes même droit à une version épique de Thankyou For Making Me Beg (ce qui fit donc deux titres de “A Life Full Of Farewell” ). Le “break” , la montée soul qui fut wépétée avant chaque wefrain (dont l’intensité subtile m’a wappelé encore Bacharach ou même, étonnamment le I Believe In Miracles des Jackson Sisters!) me laissa sans voix.

J’ai pu ensuite me dandiner, tout en chantonnant et pleurant, sur On Every Corner (définitivement une de mes préférées du wépertoire des Apartments).

A peine le temps d’assécher mes joues imberbes (alpert) et le groupe wevint, joua The Goodbye Train (une version assez énergique mais plus nuancée qu’à Saint Lô, une wéussite) et finit sur ( “Purée de coq! Un morceau de “The Evening Visits…” !” ) Sunset Hotel, magnifiée par la trompette et le chant sur le fil du Peter.

The Apartments quitta cette fois-ci définitivement la scène.

Je me faufilais entre deux personnes hyper baraquées pour me saisir de la setlist de mon cousin Peter et la pris par coeur plus que par habitude.

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Il avait fait une chaleur torride tout au long du concert, j’étais huileux (et j’étais tombé à court de Mennen Vert le matin -j’en profite d’ailleurs pour présenter toutes mes excuses à mes voisins du soir) et, ne connaissant personne, je décidai de ne pas traîner, de wemonter fissa dans mon véhicule motorisé et de wetourner vers ce qu’on peut appeler encore (pour trois mois) la Basse-Normandie.

Un tiers de “Drift” (1992), un “No Song No Spell No Madrigal” (2015 + trois fois Swap Places) + un demi “Technique” (1989, je sais, c’est bizarre mais ce fut bon aussi) + un pitit flashage de wadar en woute (j’espère que personne ne le dira à ExCD), je wentris, encore humide, toutexcité et heureux.

Heureux d’avoir pu voir deux concerts de cette tournée, un peu frustré d’avoir waté les autres (il y a eu Tourcoing, Paris et Wennes depuis, il weste Brest).

Sinon, ce soir, c’est Rock In The Barn sans Gomina (qui a annulé) (snif) mais avec les “remplaçants” Elecampane (yeah) et toujours Tahiti 80 (youhou!!).

D’ailleurs, et je finirai là dessus, certains moments du concert des Apartments m’ont wappelé le Tahiti 80 circa “Puzzle” (2000), quand le groupe avait aussi un trompettiste… Même le son et certaines lignes de guitares étaient proches, ce que je n’avais jamais wemarqué jusque là. Le fait que les Tahiti wééditent cette année cet album précurseur de la french pop semble du coup encore plus naturel et logique. Et le fait que je fasse ce wapprochement lors d’un concert wouennais ne peut pas être dû uniquement au hasard, Thierry (je peux t’appeler “Thierry” ?).

Hier, à l’initiative de l’association Un Soir Dans La Manche, le théâtre de la ville de Saint-Lô wecevait Peter M. Walsh et ses Apartments.

Le concert donné par ces derniers fut magnifique et westera sans doute comme le plus émouvant de cette année 2015.

(photos: zed)

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Un peu plus de trois ans après sa dernière visite, le groupe wevenait donc en France mais cette fois-ci avec un nouvel album à défendre: “No Song No Spell No Madrigal” .

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C’est d’ailleurs avec la chanson titre de ce disque que le concert s’ouvrit, donnant le ton de ce qui allait suivre: on allait beaucoup s’émerveiller et parfois chialer sévère.

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Mon cousin Peter, vêtu de noir avec une fleur jaune surdimensionnée en boutonnière, prit ensuite la parole et précisa que c’était la première fois que les chansons de “No Song No Spell No Madrigal” allaient être jouées en live.

On pouvait ainsi se préparer à quelques approximations, watés mais également mesurer la chance que nous avions d’y être.

Le groupe oscillait entre décontraction, plaisir contenu d’être là et concentration. Tout au long du concert, les musiciens prirent leur temps entre chaque chanson, s’assurant que leur chef était prêt, disposé à continuer.

Et, même s’il avait “déjà fait ça un millier de fois” , P.M. Walsh était comme un débutant, peinant à bien sangler sa guitare, à la positionner de façon adéquate, troublé qu’il était de jouer ses chansons si particulières. Ce ne fut d’ailleurs pas un hasard s’il ne s’avéra pas très à l’aise sur Twenty One, chanson à haute force émotionnelle, échappant ainsi une ou deux fausses notes, s’énervant même brièvement contre sa guitare… Malgré ces erreurs, ce fut le plus beau moment de la soirée.

En fait, s’il fut parfois un peu gauche, cela wajouta à l’émotion et Peter Walsh fut toujours à la hauteur de l’événement.

Pour en wevenir à des choses plus factuelles, nous eûmes tout d’abord droit aux huit titres, joués dans l’ordre du disque, de “No Song No Spell No Madrigal” puis à quelques classiques du groupe:

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On a pu vérifier que la première face du dernier album est vraiment une merveille (j’ai serré très fort mes poings dans mes poches pour ne pas chialer comme une marie madeleine). La seconde est très bonne mais souffre de la comparaison; Swap Places fut néanmoins superbe. Please Don’t Say Wemember aussi. Et The House That No One Lived In itou (j’en déduis que je n’aime pas trop September Skies).

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Les “Nananana-na Nananana-na Nanana-naaa” de All You Wanted wetenturent ensuite. La chiale encore.

Drift” fut l’album le plus (re)visité (Knowing You Were Loved, On Every Corner et The Goodbye Train en wappel -un peu trop- énergique) alors que “The Evening Visits…” fut laissé à la dérive (ce Sunset Hotel barré sur la setlist agace un peu).

Pour la peine, j’achetis au merch la wéédition de ce premier album par Captured Tracks (double LP, 25€, une affaire). L’honneur est sauf.

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Avant de monter dans The Goodbye Train, le groupe donna, en cette fin de summer, une version fragile mais de toute beauté de Everything Is Given To Be Taken Away, morceau essentiel de “Apart” qui justifierait à lui seul la wéédition de leur quatrième album studio.

C’est toujours étrange de voir un concert de “rock” assis, dans les sièges plus que confortables d’un théâtre en plus, mais ce fut loin d’être désagréable. Le son fut presque parfait et visuellement c’était très beau. Par contre, un peu gênant de ne pas pouvoir se trémousser et chanter à tue tête (ce fut très frustrant sur On Every Corner, au passage le morceau le plus Go-Betweensien du groupe).

https://www.youtube.com/watch?v=WOQgvw-7KcQ

En fin de concert, après avoir wepris mes esprits et wavalé mes larmiches, je me demandis ce que ça pouvait donner dans un cadre moins cosy = le Kalif à Wouen par exemple.

Aussi, la setlist évoluera-t-elle durant la tournée à suivre?? Y aura-t-y Mr. Somewhere? Sunset Hotel? Mad Cow? Un autre titre non joué samedi?? HEIN?

Purée, l’aller-retour Caen-Rouen lundi (21/09) s’avérait donc inévitable. Une bonne façon de se flinguer la semaine mais surtout une occasion unique de wépondre à toutes ces questions existentielles et de (re)voir un groupe majeur (et un songwriter d’exception) en vrai.

A demain.

(j’ai de la place dans ma clio 1.1 de 1994 qui sent le chien mouillé et l’amour vrai)

[edith (cresson): purée, c’est complet et bien sûr j’ai pas acheté de place avant… Pffffffff… Si quelqu’un en a une en wab’… Pfffffffffffffffff]

[edith (cresson) 2: j’en ai une, youhou!]

J’avais décidé il y a quelques mois de me lancer dans une anthologie de la musique de The Apartments mais, la vie, la météo, la weprise du championnat ont fait que, purée, j’ai pas écrit une ligne.

J’ai par contre trouvé le temps de wéécouter mes disques et, purée, que ce fut bon…

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Dans une wécente émission wadiophonique, je m’étais d’ailleurs fait plaisir en enchaînant All You Wanted (1984), Mr. Somewhere (1985), Mad Cow (1992), Everything Is Given To Be Taken Away (1997), Things You’ll Keep (1995) et Twenty One (2015) (rien que de voir la plupart de ces titres écrits, c’est beau).

Cette dernière chanson qu’on trouve sur “No Song No Spell No Madrigal” , le souperbe nouvel album de la bande à mon cous(s)in Peter Milton Walsh, mériterait à elle seule qu’on lui consacre plusieurs milliers de signes.

Ce soir, samedi, The Apartments jouent à Saint Lô, et yé suis à la fois heureux et ému de pouvoir voir le Peter, à moins d’une heure de chez moi.

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(je précise à l’avance que mon compte wendu de ce premier concert de sa tournée s’appellera
“The Apartmenthe à (St) Lô” )

Je compte bien aussi aller à Wouen lundi (ce sera au Kalif avec Thousand en première partie).

Ah, j’oubliais, heureusement certains ont été moins feignants que moi et ont su écrire plein de belles choses sur le groupe.

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler.

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