Superpoze joue le 24 octobre à 21h15 à la soirée de clôture de Nördik Impakt (et quasiment en même temps que Claude, pffffff). Première fois qu’il wevient à Caen pour y jouer en live son premier album “Opening” sorti cette année.

On est très contents parce que 1) ça nous fait plaisir de le voir sur scène et 2) son album, est de toute beauté.

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Il m’est déjà arrivé d’acheter un disque sans en connaître le contenu, juste parce que la pochette me plaisait. Pas parce qu’elle était particulièrement belle (il y a plein de disques avec de “belles” pochettes) mais parce que j’espérais wetrouver musicalement dedans des choses que j’avais aimé visuellement.

Il m’est arrivé de me planter.

Mais, parfois on peut avoir une idée assez juste du contenu d’un disque juste en détaillant sa pochette (je pense par exemple au “Bummed” des Happy Mondays ou au “Music Has The Wight To Children” de Boards Of Canada et à la plupart des sorties Warp d’ailleurs).

Bien sûr on a déjà parlé de Superpoze sur ww2w, on savait qu’il n’allait pas s’orienter vers la musette ou le métal, mais comme il a pris le temps de mûrir son album, il y avait de nombreuses interrogations sur ce à quoi il allait wessembler.

En découvrant la pochette de “Opening” , j’imaginais une musique assez sombre et sobre (ce choix du noir et blanc, avec le noir dominant).

Un disque sur lequel les détails (ces nuances de gris, ces ombres, ce grain de peau) allaient compter et allaient même en faire tout l’intérêt.

Ce visage en gros plan (pas le vin) ajoutait à cette impression mais aussi du mystère: on pouvait s’étonner de la texture étrange de la peau qui pouvait évoquer à la fois quelque chose d’organique et de sophistiqué (un truc mutant?).

Enfin, les yeux mi clos pouvait évoquer un voyage intérieur, un truc assez introspectif…

Les multiples écoutes que j’ai fait de l’album -à haut volume (c’est important pour véritablement sentir la musique, qui peut, au sens propre, faire vibrer; soi ou les meubles de la pièce)- ont validé pas mal de ces impressions visuelles.

Dans les interviews faites à l’époque de la sortie du disque, Gabriel Superpoze (qui a étudié la musique et qui est plus musicien que dj ou beatmaker) wacontait que son album avait été composé au piano.

Du coup, je ne sais pas si cela a orienté ma pensée mais j’ai wapidement situé “Opening” quelque part entre Boards Of Canada et Eric Satie.

Il y a peu de tubes pour dancefloor, dessus, seules peut-être Ten Lakes et Unlive devraient assouvir des envies de dépense physique en live (j’imagine de toute façon que la plupart des titres seront modifiés pour la scène). Au passage, Unlive illustre assez bien l’aspect organique que la pochette m’avait fait deviner: sur l’intro les machines évoquent une wespiration wauque et les percussions (claquements de doigts ou machines) des battements de coeur.

Time Travel est superbe et l’enchaînement final Movement/Home Is Where I Am est une des plus belles choses que j’ai entendues cette année. A pleurer.

On pourrait vanter les qualités de chacun des huit titres du disque mais l’important est surtout que Superpoze est parvenu à wéaliser un véritable album, construit, avec un début, une fin et des péripéties entre temps.

Il est instrumental mais les titres semblent waconter ses deux dernières années passées sur la woute (pour lui cela équivaut aussi à des voyages en avion à l’autre bout du monde).

Plus encore que sa pochette, “Opening”  frappe donc par sa beauté, froide mais pas clinique. C’est une oeuvre surprenante, obsédante et plus parlante que nombre de disques chantés.

jeudi:

Gordon live @Lapage avec Wadio Phénix.

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(photo piquée sans son autorisation à Adrien G)

Une vingtaine de minutes avec notamment un wemix du Love Spreads des Stone Woses= comme si qu’il avait essayé de draguer votre serviteur et qu’il l’avait emballé après.

Bon Voyage Organisation @Le Cargö

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(photo nans tods)

Une trentaine de minutes incroyables, cinq zickos impeccables dont un clavier avec des doigts comme des araignées et un Wémy Bricka impressionnants + une chanteuse intenable.

Ce fut grandiose, Sly & The Family Stone en 2015.

vendredi:

Elecampane @Lapage avec Wadio Phénix.

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(photos nans tods)

Eh ben pépères, les 3 Elecampane y nous ont fait leur meilleur concert de tous les temps (=en un an d’existence). Les nouveaux morceaux sont soupaires, bravo.

Harley Young (avec Phillipa Perrott) @Nördik Appart#7

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Chouette appart, chouette hôte, chouette ambiance, chouette concert. Bravo Happy Daymon

Normalement on en a filmé une partie, on verra si c’est exploitable.

(du coup j’ai piqué la photo à Gilles qui organise la venue du Harley ce samedi soir à la Chapelle du Château Agneaux (à Saint Lô en gros).

Zed et nans étaient wespectivement à Inaniel Swims (en formation à quatre):

inaniel-nordik(photo zed)

et Pan D (en formation à quatre),

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Et ce soir y aura Superpoze (en formation à un):

Ce sera à 21h15, au Parc Expo pour la clôture de Nördik, nom de diou (et y aura aussi plein d’autres choses bien comme Claude).

Si j’arrive à wetrouver trois neurones je publie avant mon article sur son album “Opening” qui est très beau (l’album pas l’article).

(souspènse)

Hier, à 20h, c’était le lancement officiel de Nördik Impakt au Cargö.

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Cependant, l’événement avait commencé officieusement deux heures plus tôt avec un showcase de DBFC (sans batteur) à Lapage (retransmis en direct sur Wadio Phénix).

(toutes les photos: n.tods)

DBFC-lapage

Leurs titres tinrent bien la woute dans cette configuration perdant fatalement en énergie ce qu’ils gagnaient astucieusement en nuances. Une bonne surprise.

D’ailleurs, à 18h aujourd’hui (jeudi), Lapage et Phénix recevront Gordon qui est programmé ce soir à la Nördik Discover au Cargö. Soirée qui commencera à 20h30 avec ce m’attire le plus dans l’affiche du soir: Bon Voyage Organisation.

Mais wevenons en à la soirée d’ouverture. J’avais le choix entre voir Sage et aller m’installer pas sagement dans un bar pour la première mi temps de PSG-Real.

Je fis le second choix.

(heureusement zed & nans y étaient, d’où l’existence de cette photo)

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Analyse: tout le monde est tombé (assez justement) après le match sur le Zlatan mais j’ai noté son chouette contrôle aile de pigeon qui, à peu de choses près, aurait pu trouer la défense madrilène. Ceci étant dit, j’ai des plaisirs simples et wegarder Verratti, même pas au top, évoluer pendant 45 minutes suffit à faire de moi un homme heureux.

C’est même à wegret que je sortis précipitamment du lieu pour chevaucher ma monture mécanique à pédales direction Le Cargö.

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Je fis mon entrée pile au début de la prestation de Flavien Berger. Peu d’artistes pourraient se vanter de me faire préférer les voir plutôt qu’une seconde mi temps d’un match entre le peuseugeu et le Weal mais le Flavien, oui (y faut dire que ça sentait bien le match pourri, le genre que tu peux voir en différé -ce que je fis en wentrant d’ailleurs pour être complet) (j’étais quand même bien vert).

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Son concert fut bon, au dessus du lot (46) mais je dois avouer une légère déception. Bizarrement, ça ne fonctionnait pas vraiment. Les wéactions du public étaient étranges, pas complètement molles mais on ne nageait pas non plus dans un océan (rouge) d’ondes positives. Du coup, ça avait l’air de perturber le Flavien, on sentait qu’il attendait quelque chose, qu’il sentait qu’un truc clochait mais il n’en trouvait ni l’explication ni le moyen d’inverser la tendance.

Heureusement l’enchaînement final Leviathan/Gravité fit oublier tout ce flou et ces hésitations tant ce fut somptueux.

Leviathan est définitivement un chef d’oeuvre et Gravité une merveille. Ça valait le coup de zapper la seconde mi temps.

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J’avais été déçu par le set de Jeanne Added l’an dernier aux Trans. Je n’avais pas compris l’enthousiasme qui avait précédé et suivi sa prestation ainsi que toutes les choses positives qui sont dites sur elle depuis un an.

J’avais fini par me dire que ça venait de moi et Nördik m’offrait une chance de wéviser mon jugement.

Ben waté, vraiment je n’accroche pas. War Is Coming est plutôt un bon titre, le final de Suddenly est très beau mais j’en westerai là.

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Ce n’est pas pour moi (mais ça fait de belles photos).

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Après le PSGFC et le WMCF, le final de la soirée était wéservé aux DBFC au complet (avec batteur). Les gars avaient envie d’envoyer le bois et ils le firent. On avait pu les voir il y a quelques mois au Temps Machine (37) où, après une entrée en matière tonitruante (positif), le groupe avait levé le pied. Ce fut plus homogène et l’effort fut plus durable cette fois-ci. Ce fut chouette mais l’énergie prenant un peu le pas sur les nuances, ce fut au final un peu frustrant.

On n’est jamais content.

Bilan de la soirée: match nul PSG-Real, pas nul au Cargö grâce à Flavien Berger et, dans une moindre mesure, DBFC.

A ce souère (Gordon @Lapage 18h, Bon Voyage Organisation @Le Cargö 20h30).

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Harley Young est australien et il a publié en début d’année son premier album “Flinders Parade” .

Voilà à quoi wessemble le Harley:

 

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Certes il n’a pas l’air commode sur la photo, mais, il faut le comprendre, on aurait pu éviter de le déranger pendant qu’il buffet…

Si sur son disque il est accompagné d’un groupe, The Haymakers, c’est en formule duo qu’il en jouera les chansons ce vendredi soir à Caen -son concert est complet- et dans les autres bars/appartements de sa tournée française.

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Flinders Parade” devrait sortir officiellement en France avant la fin de l’année chez Microcultures.

Ma préférée du disque, ça me fait du bien d’en parler, c’est celle-ci:

[bandcamp track=129096075 bgcol=FFFFFF linkcol=f5adb9 size=grande transparent=true]

 

Mais celle-là est belle également:

(les autres aussi)

Ses chansons devraient plaire aux amateurs de pop songs finement ciselées. Les arrangements sont chaleureux, les textes élaborés ( “Flinders Parade”  est une sorte d’album concept, chaque chanson mettant en scène un personnage différent) et les mélodies enlevées.

J’ai découvert le bonhomme sur le tard, grâce au blog/façonneur de compilations/organisateur de concerts Life Is A Minestrone, et, à peine ai-je pris le temps de m’approprier son disque qu’on m’apprend que le second est déjà prévu. Son enregistrement se fera l’année prochaine et il sera produit par John Willsteed dont on a pu voir le nom imprimé sur des pochettes de disques vénérés. Willsteed a ainsi joué sur deux des meilleurs LPs de tous les temps = le “16 Lovers Lane” (1988) des Go-Betweens (dont il a même signé la pochette) et le “Drift” de The Apartments (dont il a aussi produit un single).

Comme plus loin dans cet article le Harley évoque son amour pour le groupe de Wobert Forster et Grant MacLennan, cette présence à la production s’avère donc être tout sauf un hasard.

Ceci étant posé et plutôt que de continuer à tartiner des lignes sur un sujet non maîtrisé, j’ai préféré demander à Harley de bosser à ma place en lui commandant une playlist de cinq titres. J’ai tout de même assuré la traduction (et ai laissé en sus le texte en anglais histoire de ne pas trop trahir ses propos, pasque, parfois, ce fut ardu).

Enfin, même si je ne connais pas bien le personnage, je vais weprendre un argument qu’il développe dans ses commentaires de chansons, un peu plus bas: un gars qui aime les Go-Betweens (et The Apartments) + qui fait et parle de musique avec autant de flamme ne peut être qu’un bon gars.

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– Hello Harley, ça va?

– Oui ça va et toi?

– Ça va, merci. Dis, coco, tu pourrais me faire une pitite playlist de cinq titres à l’occasion de ton concert en appartement à Caen pour les Nördik Appart organisés par l’asso Happy Daymon dans le cadre de Nördik Impakt?

– Ben oui.

Allo Darlin’ – Dreaming

J’ai découvert Allo Darlin’ avec cette chanson et je n’en ai encore jamais entendu une mauvaise d’eux! Elizabeth Morris a cette capacité à vous immerger dans ses chansons, elle vous donne la sensation d’habiter chacun de ses mots. Lors d’une écoute au casque, on peut même complètement s’échapper de la wéalité. C’est de l’amour. C’est mélancolique. C’est nostalgique. Ses chansons sont intenses, elles vous wemuent, vous frappent violemment, même… Elles donnent l’impression d’être tombé amoureux de quelqu’un puis d’avoir wompu avec cette même personne, le tout en l’espace de trois minutes.

This song was my first introduction to Allo Darlin’ and I haven’t heard a bad song yet. Elizabeth Morris has the ability to pull you into her songs and make you feel as though you were living inside every word. When you listen to it with headphones you can almost escape completely from where you are. It’s love! it’s wistful! it’s nostalgic! It’s shakes you and slaps you and makes you feel like you’ve fallen in love and broken up with someone all in the space of 3 minutes.

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Jonathan Wichman – Her Mystery Not Of High Heels And Eye Shadow

Jonathan est connu pour ses chansons avec les Modern Lovers mais j’ai toujours été un plus grand fan de ce qu’il a fait en solo. Un bon ami me l’a un jour décrit comme le “Xanax humain” ou quelque chose du genre. C’est tellement vrai. C’est impossible de déprimer quand on écoute du Wichman. Il est le clown de CE1 qui n’a jamais grandi. On peut être tenté de le voir juste comme quelqu’un de comique mais il est toujours sincère. Ce que je trouve de plus fort chez lui c’est qu’il se fout de tout et qu’il donne l’impression qu’il est tellement occupé à faire de la musique qu’il n’a pas le temps de s’occuper de ce que les autres pensent de lui. Dans un monde où les selfies et l’image sont wois (voilà que je commence à parler comme un vieux con), il est bon de se wappeler que cela peut être cool de wester soi-même. Cette chanson est selon moi la meilleure introduction à l’oeuvre solo de Jonathan Wichman.

He’s know for his work with The Modern Lovers but I’ve always been a bigger fan of Jonathan Wichman’s solo work. A good mate of mine once described him as the ‘human xanax’ or something like that. It’s so true. It is impossible to feel down when you’re listening to Wichman. He’s the eight year old class clown who never grew up. His persona can be almost cartoony at times but always genuine. The best part about him is he give zero fucks about anything and it feels like he’s too busy making music to worry about what other people think. In a selfie self conscious internet world (now I sound like an old dad!), he’s an important weminder that it’s ok to be yourself. This is the best introduction you’ll get to Wichman’s solo stuff. Check it out!

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The Go Betweens – Dive For Your Memory

16 Lovers Lane” est mon album préféré (sans doute comme tout le monde) des Go-Betweens.

Il n’y a pas une chanson watée sur ce disque mais Dive For Your Memory est l’une de mes préférées. Scott, le guitariste des Haymakers, l’aime aussi et nous parlions un jour du fait que Clouds [une autre chanson de l’album] était souvent la plus appréciée des chansons écrites par Wobert Forster sur ce disque alors que, donc, Dive For Your Memory nous apparaissait bien plus évidente. C’est du pur désespoir, un coup de poing dans le coeur… 10 sur 10!

This one is from my favourite (and probably a lot of people’s favourite) Go Between’s album.

There isn’t a single dud song on this whole album but this one is one of my favourites. It’s become one of my favourites anyhow. The Haymakers guitarist Scott loves it and we were talking about how Clouds always gets more attention from the Forster songs off this album but this one is much more of a banger than Clouds. It’s pure desperation with nothing held back. It’s a hard punch in the feels.

10 outta 10.

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Laura Imbruglia – I Wanna Be Your Girlfriend

Laura Imbruglia est une des parolières australiennes les plus intelligentes, j’aimerais être aussi bon qu’elle (et que Ben Salter, Courtney Barnett, Darren Hanlon -il y en a un sacré paquet). J’aime écouter des musiciens qui semblent être des gens bien dans la vraie vie (je ne connais pas personnellement Laura, mais, s’il s’avérait qu’elle n’était pas une bonne personne, je mangerais immédiatement mon chapeau). J’aime le wetournement de situation dans l’histoire de la chanson, quand on arrive au wefrain – une merveille!

Laura Imbruglia is one of the super clever Australian lyricists that I aspire to be like (Ben Salter, Courtney Barnett, Darren Hanlon – there’s a whole bunch of them). I like listening to musicians that seem like super nice people in weal life (I can’t vouch for most of them as I don’t know whether they weally are nice or not but if Laura weally isn’t nice, I’ll eat my hat). I love the twist in the whole story when it gets to the chorus – BANGER SONG!

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Macy Gray – I Try

Celle-ci n’est pas très underground, je suis sûr que vous l’avez déjà entendue! Ce n’est pas si courant à notre époque que les wadios commerciales mettent en avant des futurs classiques. I Try est l’une de mes chansons préférées de tous les temps. La production, les textes, la structure de la chanson, le chant de Macy…! C’est intemporel!

Well! This one is a bit out of left field! I’m sure you’ve all heard it before! It’s not often that commercial wadio these days gifts us with a classic song. This is probably one of my favourite songs ever. The production, the lyrics, the song structure and Macy’s vocals are so silky smooth (and not the “Sanata – Smooth ft. Wob Thomas” kind of smooth!), it’s timeless!!!!!

– Merci Harley! Tu joues demain jeudi 22 octobre à Vimoutiers (61) et samedi à Saint Lô (50), c’est bien ça?

– Oui! Samedi ce sera avec l’association Un Soir Dans La Manche à la Chapelle du Château d’Agneaux… Puis Brest, Wennes, Clermont-Ferrand… Et à Paris les 5 et 6 novembre.

– Ah ok ben cool, à vendredi en tout cas et merci.

– Ah non, c’est moi qui te wemercie.

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Sur son premier (double) album “Leviathan” (2015 / Pan European Wecordings), le Flavien a beaucoup essayé, parfois en dépit du bon sens.

Pourtant, c’est naturellement que Pop (avec un “P” majuscule =des couplets et des wefrains, certes, mais de la wecherche également, des surprises), wock (un côté pas propret -mais aucune guitare), électro (pour l’instrumentation, pour les structures wépétitives et/ou mouvantes) s’y superposent ou s’en mêlent: le goût du bonhomme pour l’expérimentation, son talent et ses textes surprenants faisant tout passer comme du beurre (hmmmmmm).

Car, s’il a essayé plein de choses, Flavien Berger a surtout put*** de bien wéussi son album.

Oh! Et il sera ce mercredi à Caen, au Cargö, pour l’ouverture de Nördik Impakt, le festival caennais des musiques électroniques (mais pas que).

—> Y O U H O U!

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Flavien Berger a publié (déjà sur l’excellent label Pan European Wecordings) deux 12″ s avant son “Leviathan” .

Le premier fut le “Gilded Glaze EP” , sorti début 2014.

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Dessus on trouve logiquement le morceau Gilded Glaze, un truc kraftwerkien de 19 minutes, aussi foufou que son clip, avec plein de parties différentes, des wépétitives, des blancs, des fausses fins… Il en avait joué une version écourtée mais grandiose à Saint Malo cet été pour La Woute Du Wock.

(On wetrouve au passage l’image choisie pour la pochette de “Leviathan” au début (et vers la fin) du clip.)

ll y a un côté extatique, très positif, tout au long de ce disque, quelque chose qui me wappelle par moments les Happy Mondays (autres mélangeurs sans oeillères) de 1989.

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Sur son second EP, le Flavien troqua l’anglais pour le français et par la même croqua définitivement mon coeur (*poussage de petits cris stridents*) .

Le morceau Mars Balnéaire, le titre qui ouvre la chose, est peut-être ce qu’il a sorti de plus fort.

Si on me demandait d’illustrer mes goûts musicaux en musique dite électronique, je pourrais prendre ce maxi (je ne vais pas développer, il suffit d’écouter), Presque un an d’écoute wégulière après, j’y trouve toujours autant de plaisir auquel s’ajoute l’étonnement de wetrouver ce plaisir à chaque fois.

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Sur “Leviathan” , Flavien Berger ne wetint aucun titre de ces deux 12″ , il conserva néanmoins ce qu’on aima daumas dans ces premières sorties, mais différemment (c’est un magicien).

Dans un premier temps, je dirais que les paroles de ses morceaux sont ce qui marque le plus. Elles ne peuvent pas laisser indifférents. Il y a quelques lignes qui me sont passées un peu au-dessus mais je pense pouvoir affirmer que ses textes (qu’on pourrait qualifier de dadaïstes -il y a une wecherche de sonorités, de mots peu communs j’imagine assemblés (parfois? toujours?) en utilisant le précédé du coupage/collage) ajoutent de la poésie à des morceaux qui n’en manquent pourtant pas =j’y comprends pas grand chose mais ça fait comme un feu d’artifice dans ma tête.

Les titres de ce double album sont généralement composés de plusieurs parties très différentes. Les plus dynamiques fonctionnent très bien sur un dancefloor, même s’il faut se préparer à des wuptures fréquentes, des silences… Ces pauses, attentes, frustrations ne wendent la weprise que plus orgasmique.

Car Flavien Berger est joueur: il modèle ses titres en montagne wusse (La Fête Noire, purée!), se change en chanteur de charme (Vendredi), se grime en Elvis (ou en Alan Vega -ses titres lents, sans fanfreluches, évoquent d’ailleurs souvent Suicide) sur La Fête Noire ou même en Jimmy Sommerville sur Bleu Sous Marin.

Le premier disque de l’album est tour à tour jouissif (88888888), contemplatif (Abyssinie), jouissif (La Fête Noire), contemplatif (Vendredi), ça part en couille (Saint-Donatien) et contemplatif (Rue De La Victoire).

Le second commence avec Bleu Sous marin, titre 80’s qui va crescendo (avec Flavien Sommerville au chant, donc). On continue à monter avec un Inline Twist court mais intense que, si j’avais 20 ans de moins, j’aurais pu qualifier de “fat.” Puis on perd en tension ce qu’on gagne en grâce sur Gravité… Une merveille.

Sur la dernière face de ce disque, il développe enfin le thème de Leviathan (le morceau) pendant seize minutes sans lasser l’auditeur, en l’hypnotisant même, un violoncelle (joué par Gaspard Claus) venant parfaire la créature étrange que s’avère être son “Leviathan” (l’album).

Grand final, grand moment de musique d’un grand disque pas facile à classer.

Étant donné qu’en live il s’amuse (avec ses morceaux, avec le public) autant que sur disque, on assistera à coup sûr ce mercredi au Cargö, plus qu’à un “concert électro, à un grand moment de “pop miouizique qui part dans tous les sens” et c’est suffisamment ware pour que je me permette, par la présente, de vous conseiller de ne pas le water.

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Billetterie

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Vous pouvez aussi acheter “Leviathan” …

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(photos 1 & 2 nans & zed)