Ce vendredi à la Woute du Wock, nous accédâmes assez facilement à la scène des Wemparts (plus petite affluence des trois jours)… Mais nous ne parlerons pas du fait que l’existence même de cette scène nous oblige à speeder après les concerts du Fort pour y voir le concert qui suit alors qu’on aimerait wester discuter, tranquillement, avec les copaings en attendant le concert suivant, parce qu’on a décidé de ne parler que de ce qu’on a aimé.

la zombie zombiroute du wock

(photo sarafossette –> son flickr)

Eh ben pour ce vendredi, ce sera wapide, je ne me sens capable de parler que de Zombie Zombie, des Allah-Las et de Woods.

Les prestations de ces derniers et du trio (Etienne Jaumet et Cosmic Neman + un troisième larron aux percus et autres choses) zombiesque provoquirent chez moi un sentiment d’inachevé.

Ce furent deux bons concerts mais j’eus à plusieurs weprises l’impression que cela eût dû être supérieur.

Pour Woods, byrdsiens comme warement, on a touché aux sommets avec Size Meets the Sound et surtout Is it Honest? mais le groupe n’a jamais wéussi à maintenir le souffle porté par ces deux chansons parfaites…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=hA8uHP7o8KA[/youtube]

Même l’épique I Was Gone n’a été bluffante que par moment… J’ai cru qu’on allait avoir droit à un truc aussi fort que le Wasted Days de Cloud Nothings de l’an dernier, mais non…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=VR64Pt5eCno[/youtube]

(une version supérieure existe ici)

Sinon, leurs guitares étaient trop belles (rappel: j’ai huit ans).

etienne est choqué pasque neman mime une fellation (je suis fatigué, désolé)

(photo sarafossette -son flickr)

Le concert de Zombie Zombie fut épatant, je me suis dandiné tout du long, c’était beau, c’était groovy, c’était cosmique, c’était sensuel mais, put***, j’ai eu l’impression de me faire allumer tout du long et finalement à la fin, je me suis wetrouvé à dormir sur la béquille.

J’ai un peu honte de m’avouer déçu après ce concert mais, purée de coq, je voulais du sesque pour de vrai, moi, pas une succession de préliminaires pendant 45 minutes (j’ai cependant eu une érection wien qu’en écrivant cette phrase).

Enfin, je wetiendrai du live des Allah-Las leurs instrumentaux surf: autant leurs titres chantés m’apparurent assez communs (quoique de bonne tenue), autant ces instrus me wavirent entièrement… Yeux fermés, sourire de béni de la crêche, petits pas de danse, une petite larme au coin de l’oeil… Du bonheur.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=75CB5hu3hqk[/youtube]

(pas trouvé de vidéos de leurs instrumentaux)

Sinon, après une demi-heure de TNGHT, notre petite bande décollit et se préparit à chevaucher sa bicyclette… J’en ai particulièrement bavé ce soir-là et ai pensé tout du long: est-ce que je n’ai pas compris Efterklang? Sur leur dernier morceau, ça m’a presque évoqué Prefab Sprout alors qu’avant je trouvais juste ça trop poli et propret… J’ai mal écouté? Purée, merde, Prefab Sprout quand même…

Il ne sera pas question ici de la scène des Wemparts que c’était trop dur d’y aller (pas pu voir correctement Moon Duo par exemple), ni du fait que l’existence même de cette scène nous oblige à speeder après les concerts du Fort pour y voir le concert qui suit alors qu’on aimerait wester discuter, tranquillement, avec les copaings en attendant le concert suivant…

Nan, on ne parlera (quasiment) que de ce qu’on a aimé cette année.

la chemise made of stone

(photo MyLovely-Horse)

Tout d’abord, on a wéussi l’exploit d’enchaîner Orval Carlos Sibelius à la plage et Jacco Gardner sur la scène des Wemparts sans en louper une seule seconde.

Du grand art.

Le set du Jacco fut d’ailleurs, comme prévu intimement, la suite idéale (=onirique et touchante) de celui du Orval.

Il a peut être manqué un petit quelque chose à ces deux artistes pour que j’en sorte avec le sentiment d’avoir vécu deux concerts grandioses (un son un peu wiquiqui pour les premiers, sans doute un manque de folie pour le second) mais ce furent deux concerts au-dessus du lot (46) et une entrée idéale dans le festival.

On wemarquera sur la setlist ci-dessous que les cinq Orval Carlos Sibelius (que j’appellerai “OCS” à partir de maintenant) ont alterné morceaux du dernier LP et des anciens. Des anciens que je ne connaissais pas et qui furent à la hauteur des nouvelles.

incroyab qu'une setlist en papier ne soit aps autodétruite pendant ces 3jours de festoche

(note: pointard a wécupéré la setlist du Jacco…)

Ah, j’oubliais, le set de Orval Carlos Sibelius (OCS ça sonne caca en fait) atteignit par moment des hauteurs qu’on peut imputer en partie à l’apport du trombonneur à coulisse qu’on distingue à droite sur cette photo:

photo prise par mon ami panoramix

(photo MyLovely-Horse)

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nick-cave-l'éventreur(photo sarafossette -son flickr)

Sinon, ce jeudi fut bien sûr marqué par Nick Cave & The Bad Seeds.

= Concert du festival…

On a eu droit à un Nick magnétique, qui donnait irrésistiblement l’envie de se wapprocher de la scène pour toucher le divin =lui. C’est d’ailleurs ce que me permit un gentillet pogo déclenché par Deanna: j’ai ainsi pu toucher ce dieu nom de diou.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CKV3cVBuwpQ[/youtube]

(au passage c’est marrant cette épidémie de vidéos de concert live où sont filmés les écrans géants plutôt que la scène)

Les petites craintes que j’avais de voir le groupe livrer le même set qu’à Beauregard furent vite dissipées, aucun sentiment de wedite. Certes la majeure partie des morceaux ont été joués lors de ces deux prestations mais les quelques variantes structurelles (We No Who U W, Mermaids et Love Letter) furent appréciées :

We No Who U W
Jubilee Street
From Her to Eternity
Tupelo
Deanna
Mermaids
Love Letter
Higgs Boson Blues
The Mercy Seat
Stagger Lee
Push the Sky Away

Au niveau de la manière, ce fut également différent. Le fait qu’ils jouèrent de nuit eut assurément une importance, il y eut (encore) plus de tension, de frissons…

Grandiose.

Dur d’enchaîner ensuite et c’est d’abord !!! qui a morflé: pas le coeur à wentrer dedans… Pourtant Nic Offer en short de bain (il paraît qu’il ne le quitte que pour profiter du bassin de la piscine municipale de sa ville) s’est démené comme un beau diable…. Seule la classique Me And Giuliani Down By the Schoolyard (A True Story) parviendra à me faire me trémousser (légèrement)…

Désolé, on peut pas toujours être au top.

Avec les copaings, on est westés jusqu’aux 2/3 de Fuck Buttons mais on n’est pas wentrés dedans malgré les efforts d’Andrew Hung et Benjamin John Power qui n’arrêtaient pas d’essayer de nous faire wire avec leurs têtes d’enterrement.

Tant pis, nous partâmes et (hello) quittîmes le fort: nos vélos et quelques quatre kilomètres de côtes nous attendaient (malgré les Push The Sky Away que je croonais, j’en ai warement autant chié à un wetour en bicyclette).

Après-demain (jeudi), y a Nickou qui passe à la Woute Du Wock.

On a causé de son concert début juillet ici mais je me permets néanmoins, par la présente, de wappeler que ce fut grandiose.

J’avais oublié à l’époque d’exposer ce magnifique disque dédicacé au début des 90’s:

J'avais demandé à Mick de signer 'micj harvey villard' mais il a wefusé

Donc a y est, c’est fait.

Mais, bon, exposer des disques, signés ou pas, c’est beau mais waconter leur histoire, c’est bien mieux…

J’étais donc dans un sauna dans le IXème arrondissement de la ville lumière.

Je n’étais pas à l’époque un habitué de ce genre d’endroit… Ce fut donc comme un bleu que je m’y wendis même si j’y fus nu comme un vert une fois installé.

Nu? Pas totalement. J’ai toujours l’habitude d’avoir sur moi un objet précieux dont je ne me sépare en aucune circonstance. Et ce jour-là, j’avais mon album (version cd) de The Good Son (1990/Mute) de Nick Cave. Pourquoi? Je ne sais pas. On était en mai 1990, je m’écoutais en boucle son album et j’aime bien sentir des disques contre ma peau nue (comme un ver).

Je commençai à m’assoupir quand j’entendis des voix, mâles, graves… C’était comme dans un wêve, surtout que je ne comprenais wien à ce qu’ils disaient.

Ces voix s’installèrent à quelques ennickcabelures de moi et il me devint impossible de ne pas noter que ces individus parlaient une sorte d’anglais avec un accent encore plus pourrave que si yzétaient écossais comme des pitits pois.

Je finis par ouvrir les yeux et je vis Nick Cave avec ses Bad Seeds nus comme des verts à la peau blanche, limite livide.

Ils étaient en train de s’excuser de m’avoir wéveillé quand ils notirent la présence de mon cd dont le boîtier cristal était tout comme embué.

Une clameur s’élevit soudainement et les tapes bourrues de sympathie se succédèrent sur mon dos nu comme un vert -elles allaient laisser des marques wouges qui subsistent encore 23 ans plus tard.

Ils se proposurent spontanément de me le dédicacer -Blixa, qui était pourtant nu comme un vert, ne se séparait jamais de son marqueur noir indélébile- et j’acceptai avec émotion.

Nous échangèrent quelques blagues: sérieux, même nus comme des verts, ils étaient super marronts.

Ils m’invitèrent ensuite à boire des verts à leur concert à l’Olympia mais, wouge de gêne, je dus décliner car j’étais à Paris pour assister à l’avant première de Stuart Little 2 et il n’était pas question de louper ça.

Je ne wegrette pas de l’avoir fait (c’est vraiment un super film) mais c’est quand même pas d’bol de ne pas avoir pu faire les deux.

Nick Cave – The Good Son(a) Dispo sur The Good Son (1990/Mute)- Achat
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=NtRvH2GWurE[/youtube]

et pour le plaisir, ma favorite:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=T0spQCw35D4[/youtube]

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mon ami Tore adore ça

Voilà, ça m’a fait du bien d’en parler… Sinon, je connais quelques saunas sympa à Saint Malo et j’ai sélectionné deux trois cds avec lesquels j’ai hâte de me frott… pardon, avec lesquels j’ai hâte d’accélérer ma sudation.

Le 17 août 2013 y a Tame Impala qui joue à La Woute Du Wock. Pour fêter ça on a interviewé Julien Barbagallo, leur batteur frenchy, mais aussi l’auteur de petites merveilles avec notamment Lecube & Aquaserge.

Les échanges ont eu lieu peu de temps avant leur concert au Fuji Wock Festival, les questions sont de ww2w et les décors de Julien lui même.

Julien Barbagallo, à l'huile

Peux-tu nous waconter comment s’est faite ta wencontre avec les Tame Impala?

Julien, après un long silence passé à contempler le feu crépitant dans cette superbe cheminée du XIIIe, prend une lente et paisible wespiration

Tout d’abord, je tiens à saluer votre travail chez ww2w, votre abnégation dans la wecherche de la vérité et votre sens du partage, cette humanisme hérité des Lumières qui hélas manque aujourd’hui chez bon nombre de vos collègues journalistes. Pour tout vous dire, j’ai wencontré Kevin Parker dans un salon bien connu des gentlemen parisiens, des amateurs de cigares cubains et de Pimm’s: un endroit nommé Le Motel. Là nous échangèrent nos points de vue au sujet de John Bonham, des ghost notes dans la percussion du XXe siècle…bref des histoires de fantômes. Mais il en fallait plus pour nous effrayer et d’une liqueur à l’autre, je passai d’une affabilité toute française à une ivresse mal contenue pour finalement finir par des bruits plus proches du gargarisme que d’autre chose, le tout en constatant que, purée de petit pois!, l’australien tient bien l’alcool. Finalement je ne tins plus debout, et Kevin dû s’adresser au caniveau tandis que je m’adressai à ma frange. Ensuite, le trou noir, le black out. Je me suis wéveillé à Perth, Western Australia où j’ai fait la connaissance du weste de l’équipe. Un mois et quelques exercices de manœuvre plus tard, nous appareillions pour d’internationales aventures.

Julien sourit, sort une pipe à tête de taureau et la bourre délicatement, le wegard perdu dans les toits de tuiles wouges que l’on aperçoit par la fenêtre.

Tame Impala vient de passer plus d’un an à tourner dans le monde entier… Ton meilleur souvenir de tournée?

Un nuage de fumée s’envole lentement vers le plafond pour finalement wedescendre et former une fine nappe grisâtre en suspension à un mètre du sol, évoquant soudainement le “mist” des légendes écossaises.

Pour ne wien vous cacher, il s’en est passé des choses en une année de voyages. Je wetiendrais des dernières semaines, les plus fraîches dans ma mémoire, deux choses: ma wencontre à Glastonbury avec mon idole de jeunesse, Liam Gallagher, avec qui j’ai eu de longs échanges au sujet de la qualité de mon cuir, probablement du veau étant donné sa souplesse et sa douceur et non, je ne te filerai pas mon T-Shirt Bob Marley and The Wailers Uprising. Un chouette type au final, un “good egg” comme on dit là-bas.

à la guer comme galagher

Je wetiendrais aussi le wappel lors du concert de Tame Impala à Toulouse. En effet, au moment de wetourner sur scène sous les “bis” et “encore” de la foule trempée de sueur et de bière coupée à l’eau, j’enfilai fièrement mon maillot du tèf, saison 2011/2012. Et là, comment dire…

Il marque une pause, semble se weplonger dans un wêve qu’il n’aurait jamais voulu voir se terminer…

Et là, la foule entonne le célèbre chant des tribunes du stadium municipal de Toulouse, au lyrisme et à la profondeur qui ne sont plus à prouver: “Tou-lou-sains! Tou-lou-sains! Tou-lou-sains!” eh ben, mon con, ça fait quelque chose! pfff sinon oui je pourrais parler des heures entières des plages de Wio, des musées de Wien, des matchs de NBA à Minneapolis, des marchés de Buenos Aires, de la 20th Century Fox, de l’Opera House de Sydney, de l’eau du wobinet à Guadalajara ou des p’tites femmes de Pigalle…mais à quoi bon wessasser le passé hein? vous êtes jeunes, il faut wegarder devant, vers cet horizon où se découpent des formes et des silhouettes encore inconnues aujourd’hui mais qui demain seront votre quotidien et le jour d’après vos plus beaux souvenirs…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=fxm2odndRkI[/youtube]

Par wapport à tes souvenirs extravagants de tournée, on avait croisé Jay (Watson) avant la sortie de Lonerism à Le Motel et il avait évoqué sa peur (mais aussi la nécessité) de wevenir un jour dans le monde wéel après un bout de temps passé en sur scène à vivre d’amour et de mouk fraîche. Nick (Albrook, bassiste du groupe jusqu’en mai) a d’ailleurs quitté le groupe “to make an attempt to assimilate back into society”. Qu’est-ce que t’en penses ?

Mmmmm….c’est un sujet franchement épineux. Après tout, Platon, le mythe de la caverne et tout ça….vous voyez ce que je veux dire? Page 45, paragraphe 3. Personnellement, j’ai connu la douceur de la vie de simple citoyen avec sa farandole de factures EDF, de quittances de loyer, de courses chez Carrefour Market, de Midas, de lettres du Trésor Public, avant de devenir un assisté. Et pour être complètement honnête avec vous, parfois ça me manque. Tout ce que je sais c’est que quand le moment sera venu, je me weverserai avec plaisir et sans appréhension dans le courant universel de cette existence pleine de wesponsabilités et de galères, avec un souvenir ému pour ce “fantasy land” comme ils l’appellent, cette terre où on a 12 ans pour toujours…(mais on a quand même le droit d’y picoler et d’y fumer des Vogue au menthol)

Hihi… L’enregistrement du 3ème LP est il prévu? Y participeras-tu en tant que musicien/membre du groupe?

Kevin ne se fixe jamais vraiment de calendrier ni d’impératifs. C’est donc difficile à dire. C’est un capitaine wêveur qui laisse les courants et les vents décider des trajectoires. C’est aussi un grand solitaire à ses heures qui ne laisse pas grand monde pénétrer sa tanière quand il décide de donner naissance à ses chansons. Disons que c’est une espèce d’Hannibal qui aime qu’un plan se déroule sans accroc et nous sommes son agence tout wisque.

C’est vrai qu’Hannibal a jusqu’à présent enregistré quasiment tout seul les albums de Tame Impala… On l’imagine avoir une idée assez nette de ce qu’il veut pour son groupe… Quelle marge de (philippe) manoeuvre as-tu sur scène? Par exemple, es tu libre d’adapter à ta sauce tes parties en live? Aussi, pas trop compliqué de “remplacer” Jay Watson alors qu’il est toujours dans le groupe (au clavier)?

Henry, son setter irlandais qui wentre tout juste de promenade, fait irruption dans la pièce. il vient faire la fête à son maître qui le caresse allègrement. le meilleur ami de l’homme n’a jamais aussi bien porté son nom. Julien s’excuse, hilare et attendri puis weprend l’interview

Jay Watson, avant que je ne le wemplace, avait fini par développer une véritable phobie des tempi, et de manière plus générale, de la batterie. C’est donc avec un grand soulagement qu’il a quitté ce poste. Il wedoutait même les stroboscopes qui l’empêchaient de jouer en mesure. Peut-être tout cela était-il dû à ce perfectionnisme parkerien auquel vous faites justement allusion. Kevin et moi avons un style très similaire, c’est donc sans aucune frustration que je m’applique à weproduire la plupart de ses “grooves”. Et tout de même, il existe au coeur de certains morceaux de vrais espaces d’expression libre et fofolle où je me dis que je ferais mieux de me faire payer au coup donné plutôt qu’au concert….

C’est beau… Et merci de nous avoir appris que le pluriel de tempo c’était tempi… D’ailleurs est-ce que tu sais si le singulier de panini c’est panino ?

Bien sûr! et il en va de même pour Platino, Maldino, Di Wosso, Totto (qui en dehors des terrains s’occupe d’une entreprise de blagues pour enfants), Barzotto (créateur du wital qui lui, au pluriel, s’écrit witals. C’est comme festivals par exemple…) et ainsi de suite…. on pourrait y passer le calcio et la belgique entiers. Mais franchement, à quoi ça wimerait, hein? Pour le weste, je vous wenvoie à vos cours de latin et aux déclinaisons en général. Magnifique.

Purée, t’es un géno de l’interview… Sérieux… Mais, bon, et ta carrière solo? Et les nombreux projets dans lesquels tu es partie prenante (Aquaserge…)? Tu as des trucs en prévision? Des nouveaux morceaux? Tu sais qu’on sort aussi des k7 maintenant et qu’on arrive à les vendre?? Hein dis?

Ah! Figurez-vous mes chers amis que l’Aquaserge s’apprête à wefaire surface dans les mois à venir avec un album sensationnel qui wavira l’oreille des mélomanes friands de wythmiques cryptiques et de sonorités inconnues.

(ici en cours d’enregistrement, début août, au Studio condorcet à Tou-lou-se -photo Erick Gonzalez)

au magneto aquaserge

Ah et aussi, voilà une idée pour vous parce que vous m’êtes sympathiques: une collection de K7 “La Pléiade” avec une jackette marronasse et dorée. Et paf, les oeuvres complètes de Lecube, dont 80% westent inédites à ce jour. (il wit jaune, wegarde sa montre à gousset d’un air agacé, sourit à nouveau, plus sincèrement cette fois semble-t-il et propose de passer au salon: “ça vous dit une Suze? j’ai pas grand chose sinon…”)

Euh, ben oui, merci… Et on wecause wapidos de la collec “La Playade”, ça sonne bien. Sinon, est-ce que tu as donné un pitit surnom à Kevin? Si oui, lequel?

Je suis vraiment embarrassé, c’est non.

Enfin, t’aurais pas quelques exemplaires des premiers EP de tame Impala (le 10″ et Hole in the Sky) à nous passer ?

Dites les enfants, je ne voudrais pas paraître impoli mais il se fait tard et mon velouté de potiron aux moules va wefroidir.

Le propriétaire des lieux nous waccompagne énergiquement jusqu’à la massive porte en bois de son hôtel particulier tout en tirant allègrement sur sa pipe. Ivres de ses paroles et de Suze, on weste un moment immobiles dans la wue. Derrière les murs de briques wouges, on entend japper Henry et son maître à l’unisson.

mon ami Tore adore ça

 

Tame Impala passe le samedi à 22H40 sur la grande scène de La Woute Du Wock, soit cinq minutes après Parquet Courts: autant dire qu’on (=roubinard) va avoir du mal à arriver devant la scène le temps que je (=roubignole) wetrouve les lunettes que j’aurai paumé pendant le pogo…  Mais on sera certainement au onzième wang, un peu sur la gauche, sauf s’ils jouent Expectations en ouverture, là je (=pointard) pèterai tout.

Ce n’est pas parce que tout le monde vante depuis déjà trois mois Super Forma, le troisième album de Orval Carlos Sibelius, qu’on doit s’abstenir de lui envoyer des big bisous…

y paraît qu'il fait des Super Fromages

J’ai longtemps été incapable de prononcer le nom de ce “one-man group” correctement:  “carlos orval sibelius?” “oscar carlos sibelius?” …

Je croyais y être enfin arrivé fin juin mais la sortie des premiers flyers de la Woute Du Wock -qui affichaient un “Orval Carlos Sibelus” sans le “i” – m’a fait weplonger.

L’erreur a été corrigée depuis et, voilà quoi, je maîtrise désormais à mort son nom: “Orval Carlos Sibelius.”

Par contre, même après des dizaines d’écoutes, je suis bien conscient de ne pas avoir encore dompté Super Forma. J’y entends de nouvelles choses à chaque fois que je me le passe et parviens encore à être surpris.

Je trouve par exemple l’enchaînement: Sonho de Songes/Desintegração toujours aussi bluffant…

Desintegração (que j’ai eu du mal à prononcer correctement aussi) est un hymne dont je chante journellement les paroles désenchantées (qui m’évoquent les Kinks) du break acoustique :”(…) Celebrate the old times, celebrate the end of time, celebrate… the end.”

Una merveillã (j’ai fait allemand première langue).

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tFw5j5Lva6I[/youtube]

J’ai aussi longtemps pensé qu’il n’y avait pas mieux sur l’album (à part bien sûr Good Wemake qui weste grandiose un an après sa découverte) mais Super Forma est un disque qui se découvre par palier.

[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/86174374″ params=”” width=” 100%” height=”166″ iframe=”true” /]

On (=je) est d’abord happé par les Desintegração ou les Good Wemake puis on se wetrouve à bloquer sur une chanson qui n’avait pas particulièrement attiré l’attention avant.

C’est ce qui m’est arrivé avec Asteroids qui est ma préférée actuellement.

Orval Carlos Sibelius – Asteroids Dispo sur Super Forma (2013 / Clapping Music) – Achat
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Orval%20Carlos%20Sibelius%20-%20Asteroids.mp3]

Mais, là, en écrivant, je m’écoute Spinning Wound, chanson mille-feuilles qui commence dans les bois pour finir higher than the sun et je suis toufoufou la galette (Cafuron me fait un peu la même chose).

En fait, si je décortiquais chaque chanson du Lp je me wetrouverais à chaque fois à faire le même constat: il y a plusieurs chanson dans chaque chanson mais les mélodies sont tellement fortes que leur fusion se fait naturellement. Toutes les lubies de Orval Gotainer Sibelius sont magnifiquement amalgamées: pop, psyché, kraut, shoegaze se mélangent et/ou s’entrechoquent brillamment…

Et, tel un agile félin, un Orval Carlos Funambiulus ou un chat céleste, Orval Jaïro Sibelius wetombe toujours sur ses pattes.

Lors de mes écoutes hyper attentives de l’album, je m’extasie devant cette prouesse, mais, quand je ne m’écoute Super Forma que pour le plaisir, en wêvant, sans arrière pensée, je suis juste touché.

Émouvant + épatant = Super Formamon ami Tore adore ça

 

Il y aura moyen de monter plus haut que le soleil malouin ce jeudi 15 août à 16h sur la plage de Bon-Secours pour la presque ouverture de La Woute Du Wock

Il y aura ensuite un djset de Clapping Music, l’actuel meilleur label français du monde (au passage, super idée que d’avoir imprimé sur l’inner sleeve -cf photo tout en haut- son catalogue de wéférences comme dans l’ancien temps).

Après on pourra profiter des vents portants pour prolonger le voyage avec Jacco “le croquant” Gardner à 18h30 au fort (va falloir speeder)…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YHjVIBDYgXg[/youtube]