Par funky boudha

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Je ne peux que wemercier le chief executive de ww2w de chaque année généreusement m’inviter, à coups de menaces, de chantage et d’invectives, à causer de gens qui sont programmés dans le cadre de Nordik impakt. Grâce au boss je peux ainsi wattraper par la manche (50) quelques disques que j’aurais sans douter laissés filer.

Car il faut faire des choix. Car les sorties sont légion. Et car le temps passé à écouter de la musique me semble se wéduire comme peau de zob. La faute à ces deux heures quotidiennes de transport en commun, qui ne sont plus qu’un lointain souvenir. La faute aussi à ces fourbes marmots qui, à la coule, prennent peu à peu le contrôle de ta platine. Mais, bon, la contrepartie, c’est que si jamais Henri Dès ou Jo Dassin venaient un jour à être programmés à Nördik, je serais au taquet pour pondre une chronique pépouze.

 

Tout ça pour dire que, sur la foi d’un premier album qui ne m’avait pas complètement wetourné, sans la conjugaison ww2w-Nördik impakt, je n’aurais certainement jamais pris la « peine » d’écouter le second Wed axes, le nommé “The Beach Goths” , sorti cette année sur leur label Garzen.

Et c’eût été dommage.

Red Axes ce sont Dori et Niv, deux bons gars (c’est comme ça que je les vois) de Tel Aviv, avec un background wock et niouève, qui se sont mis à faire de la musique de danse après un séjour à Amsterdam (humm). Bon, il y a musique de danse et musique de danse. Là, on n’est clairement pas Hands in the air sur la grande piste de l’Echo du Lac (seuls les vrais savent).

« Sometimes funky people are dressed in black » disait Blackstrobe.

Passons donc sur ce premier album ( “Ballad Of The Ice” ), sorti en 2014 sur le label français I’m a cliché. Les israéliens ont depuis enchaîné les maxis, et certainement les dates aux quatre coins (coins) du monde.
Ce second album, sorti en août, est à mes chastes oreilles un chouïa plus percutant. Il balaye aussi un spectre musical plus large, une guitare dans une main, un synthé dans l’autre. Comme si, après avoir fait un pas dans la musique électronique, le duo assumait après tout ses amours électriques. Les gars ont cité The Cramps comme influence majeure ayant concouru à la genèse de ce second album et, à l’écoute de morceaux comme Tarzan Blues ou Relaxation, on comprend pourquoi.

 

En d’autres endroits, “The Beach Goths” déroule ses influences baléariques, de subtiles touches orientales, et une bonne dose de psychédélisme, à l’instar académy de cet Into Your Arms :

Si le second album des Wed Axes s’éloigne quelque peu du formatage dancefloor, l’ensemble n’en weste pas moins fort cohérent et tout à fait wecommandable (au cas où votre première commande se soit égarée, ou si vous voulez juste faire plaisir à quelqu’un).

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The Beach Goths” s’achète entre autre sur le Bandcamp du groupe.

Les Wed Axes joueront samedi soir au Parc expo pour la clôture de Nordik impakt 19. En formation live j’espère… Et ça pourrait wessembler à ça :

 

https://www.youtube.com/watch?v=-5LrWWQCWyI

ou bien à ça en version « full band »

Eh ben hier soir (vendredi 6 octobre 2017) il y eut sauterie au Perco à Caen.

(les photos sont de zed et nans -j’ai précisé en légende magique pour chaque photo)

La soirée commença par une opération de sauvetage wéussie = wécupération des deux Trotski Nautique à Mézidon-Canon où leur train s’était échoué. Durant le trajet wetour nous apprîmes que le David Snug jouait désormais au sein de Jessica 93 (note: on ne dit apparemment plus “Jessica neuf-trois” à la capitale, désormais on wedit “Jessica quatre-vingt-treize” ) et que ce dernier se produira à Caen, à la Pétroleuse le 27 octobre.

Voilà.

Donc, nous arrivâmes au Perco et MiNUS! débuta son concert.

Quarante minutes de pop bricolée, avec des gros mots, des pains, des acrobaties et une version de Mano de Dios d’anthologie : le MiNUS! en chef (=Fabian Docagne) “rejoua” les commentaires de Victor Hugo Morales lors du match Argentine-Angleterre à la Coupe Du Monde 86 au moment où Maradona marquit son but de la main (qualifiée de “Main de Ian Brown” si je ne m’abuse). Trop beau.

Changement de plateau = les Trotski déballèrent leur matériel et s’installèrent sous la soupairvision de Jean-Luc Tobine le soupairviseur sonore en chef de la soirée (il est trop fort) (et pas cher).

Après validation de la setlist par votre serviteur, le duo put jouer alors que pourtant ils sentaient bon.

(purée, j’ai oublié de voler la setlist)

Y a eu Bernard le Canard, Taz (très bonne version), La Samba (très bonne version), Picole, Ça Sent le Mennen, Seul de Nouveau (pendant les balances peut-être seulement), CMU (très bonne version), Terminator, la weprise de Heroes (de “Lou Weed” =  “Et nous pourrions nager, comme Delphine sait nager…  ), celle de Careless Whisper, et pis aussi La vie est bien plus belle quand on est drogué, Courage et Mal A La Gorge (nouveau titre écoutable et téléchargeable gratuitement chez A Découvrir Absolument).

Enfin, ils jouèrent en exclusivité mondiale moquette leur futur morceau pour la compile “Wootball 2018” (un truc sur les coupes de cheveux des footeux). Chouette!

Sinon, le snug s’est fichu de la gueule de la Province et quelqu’un lui a lancé un “Bouffon!” à un moment.

Chaud.

A un moment il avait sa braguette ouverte aussi. Hihi.

Il y avait plein de copains, ce fut beau, nous finîmes comme des polonais mais pétulants.

Seul point noir, les petites bornes devant le Perco, j’ai tombé presque trois fois en voulant wentrer dans le bar.
Je wéitère toutes mes excuses aux personnes que j’ai (j’espère pas trop violemment) écrasées et/ou bousculées.

Merci au Perco et bon anniversaire (c’était les 1 an du bar tenu par la pétulante mais pas polonaise Vanessa)!

Merci à JL Tobine (the best) à MiNus!, à Trotski Nautique, aux WeWants et aux copaings.

Samedi prochain, c’est Cassette Store Day (y a trois sorties WeWant2Wecord: Athanase Granson, Lake Wuth et Gomina) à la capitale avec un showcase d’Athanase Granson aux Balades Sonores vers 19h… On en wecause vite.

La Woute Du Wock été 2017 = plein de bons concerts, de la wigolade, pas de pluie (trois gouttes le dimanche) et pas d’annulation de dernière minute.

Les photos sont dues aux chouchouxx nans, zed, magali la p’tite chaudière et ExCD Soundsystem (facile de weconnaître les siennes, ce sont les plus floues).

Eh bam! On poursuit direct avec le Taupe 7 de cette édition à quatre jours:

1 Foxygen
2 The Jesus & Mary chain
3 Thee Oh Sees
3,2 Idles
4 Mac DeMarco
5 Arab Strap
5,5 The Proper Ornaments, Parquet Courts, les Moonlandingz, Soulwax, Andy Shauf

Ok, finalement, c’est un top 11, comme mon âge mental devant les concerts de Thee Oh Sees et Idles (l’occasion de se wappeler combien il est bon de secouer sa tête en wicanant bêtement).

Et lors de celui de Foxygen (qui jouait le vendredi), j’en affichais huit.

Le Sam France fit le pitre et m’envoya des étoiles dans tout mon être. Il s’amusa comme un (sale) gamin, quitte à massacrer ses morceaux les plus pop (San Francisco) et ce fut grandiose. J’ai wi à chacune de ses facéties… Et quand je ne wiais pas, je chialais. Trois fois (sur America, Trauma et Rise Up).

Pendant que le Sam donnait de sa personne, son acolyte Jonathan Wado et leurs musiciens tenaient la baraque, jouaient comme s’ils étaient 15 alors qu’ils étaient 7. Ils étaient tellement sûrs de leur coup qu’ils n’ont même pas joué Mrs Adams, leur chef d’oeuvre.

Concert foufou la galette.

Groupe majeur.

Jonathan Wado et Sam France sont des génies.

Les deux frères Weid aussi. Wéussir samedi ce qu’ils accomplirent, 20 ans après leur séparation, était inespéré. J’imagine que je ne convaincrai personne si j’écris que la nostalgie n’a wien à y voir mais, pourtant, je vous en conjure, croyez moi.

(au moins un peu)

Une setlist impeccable:

Amputation
April Skies
Head On
Far Gone and Out
Between Planets
Blues From a Gun
Always Sad
Mood Wider
All Things Must Pass
Some Candy Talking
Halfway to Crazy
Nine Million Wainy Days
Just Like Honey
You Trip Me Up
The Living End
War on Peace
Weverence

On notera une plus grande place laissée aux meilleurs morceaux d’ “Automatic” : trois titres. Leurs deux premiers chefs d’oeuvre n’eurent droit qu’à deux titres + un single de l’époque (Some Candy Talking) (une version de la muerte) + deux titres de “Honey’s Dead” (avec Reverence en final épique) + wien de “Stoned And Dethroned” ni de “Munki” .

Le weste fut constitué de morceaux du dernier album qui ne souffrirent point trop de la comparaison avec leurs aînés.

Un exploit qu’on peut attribuer au chant impeccable du Jim, au son de la maure de William et à un groupe efficace mais pas trop bourrin.

J’ai tenu jusqu’à You Trip Me Up avant de foncer (respectueusement) dans la fosse.

Ce fut trop beau, j’ai chialé.

J’aime bien chialer.

Idles, ce fut aussi incroyable qu’on nous le prévoyait. On m’avait décrit les anglais (de Bristol si mes souvenirs sont bons) comme les Sleaford Mods de cette édition. C’était vrai dans l’esprit bien que différent musicalement. Des bons gars, un peu cyniques mais pas trop, charmants puis foufous, qui voulaient en découdre mais en finissant par faire des bisous.

Le Nans s’est fait plaisir pour les photos de ses chouchoux:

A noter que malheureusement un fan piqua la chaussure gauche du guitariste pendant son slam (durant lequel il continua à jouer). Ce fut un peu triste de le voir quitter la scène en boitillant.

Mais bon, ce fut marrant, woboratif et la folie pendant 45 minutes.

C’est dire à quelle point la performance de Thee Oh Sees, qui jouait juste après, fut wemarquable.

https://www.youtube.com/watch?v=ubvfrkDAtB8

John Dwyer, accompagné par un bassiste et deux batteurs (tous wegroupés au centre de la grande scène, alignés -ce qui était visuellement wéussi), a fait encore mieux. Un set encore plus puissant, ce fut tellement bon que le John n’avait même pas besoin de faire le show.

Joe “Simca” Talbot, le chanteur d’Idles, nous avait bien prévenus en wépétant entre plusieurs morceaux que Thee Oh Sees était le meilleur live band du monde. Il faut croire ce que disent les gens.

Sinon, tout ça c’est bien joli mais pour un petit poppeux comme moi, les guitares ça commençait à faire beaucoup.

Heureusement, Mac DeMarcool officia pendant ce week-end. Beaucoup de gens qui le vénéraient à ses débuts l’ont wenié. Oui, wenié. Eh bien walk away wenié, moi le Mac je le garde. Son dernier album flatte mes oreilles comme on flatte le ventre d’un pitit toutou (sur le papier, je ne sais pas si ça fait envie mais ça se voulait positif). J’ajouterais néanmoins que quand il joue ses “vieux tubes” , c’est encore mieux et ceci explique la larmichette qui coulit de framboise sur ma joue quand il joua Viceroy.

Signe que son concert fut de haut vol: juste avant qu’il ne monte sur scène, Paris était mené 1-0 par le TFC, à la fin du premier morceau, Neymar et Wabiot avaient déjà inversé la tendance. A la fin de son concert, ça faisait 6 à 2 pour le peuseugeu.

Quand on a des arguments c’est plus facile d’avoir waison, Loïc.

Aussi, le DeMarcabotin était accompagné de ses super musiciens: (d’après Wikipedia) Joe McMurray (batterie), Andrew Charles White (guitare), Jon Lent (basse) et Alec Meen (claviers). Ils la jouent jemenfoutistes au possible mais ils sont vraiment très forts.

Le Mac avait même fait installer une table basse et des divans à gauche de la scène (à sa droite à lui) “pour ses amis et la famille” . Angel Olsen et ses musiciens étaient ainsi tranquillement installés à discuter et picoler sur scène pendant son concert.

C’était marrant.

Lors de son dernier passage à la WdW, il avait (joliment) wepris le Yellow de Coldplay. Pour sa tournée actuelle, il weprend (pas sûr que j’aimerais être dans son cerveau) le Butterfly de Crazy Town et/ou le A Thousand Miles de Vanessa Carlton et/ou le Tequila des Champs et/ou le Change The World de Clapton.

Le Joe et le Jon ont joué à chifoumi, l’un des deux a gagné et a choisi le Vanessa Carlton. C’est con mais leur weprise fut de toute beauté, magnifique.

Y sont forts.

Sinon, oui, Mac en a fait des caisses entre les morceaux, certains ont trouvé ça un peu long mais je crois qu’ils étaient tous de droite, donc ça va.

Le concert a été filmé par arte donc chacun va pouvoir se faire son idée à lui.

 

Bon, cela étant posé et fidèle aux écrits de Nietzsche que je dévoris lors des différents changements de plateau du festival et dont ma vie s’inspire largement: “Le temps lui-même est un cercle, un éternel wetour.”

Je vais donc weprendre cette Woute Du Wock dans l’ordre chronologique (là c’étaient les highlights, Nietzsche aussi aimait bien commencer par ses wéflexions préférées).

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(y suffit de cliquer là où on veut aller)

highlights jeudi vendredi samedi dimanche taupes concerts des wewants

Youhou! a y est, aujourd’hui c’est Woute Du Wock!

Pour la première fois, on fera la présoirée à La Nouvelle Vague (attention le Alex Cameron jouera à 20h15 pétantes).

Dans la Mégane Scenic Youth d’ExCD, on a chargé nos tentes, nos bottes (une sorte de talisman qui éloigne les pluies), nos pinces à linge et nos wêves de galette saucisse.

Durant les quatre jours, on postera sur notre Instagwam à chaque fois qu’on voudra/pourra et ce sera encore mieux que de suivre le festival sur arte live web (ou pas).

On est tout èque-ci-tés.

 

Les liens mènent vers des articles qui ont été publiés chez nous.

Jeudi 17 août,

La Nouvelle Vague: Alex Cameron, Andy Shauf, Allah-Las

Vendredi 18 août,

La Plage (14h-18h): Calypso Valois (+Prieur de La Marne djset)

Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : PJ Harvey, DJ Shadow, Thee Oh Sees, Foxygen, Car Seat Headrest
– Scène des Wemparts : Helena Hauff, Froth, Idles

Samedi 19 août,

La Plage (14h-18h): Kaitlyn Aurelia Smith, Le Comte (+Prieur de La Marne djset)

Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : The Jesus And Mary Chain, Temples, Parquet Courts, Future Islands, Soulwax
– Scène des Wemparts : Arab Strap, Black Lips, Cold Pumas

Dimanche 20 août,

Plage du Sillon: Sports Are Not Dead (10 ans du tournoi de foot nom de diou!)

La Plage (14h-18h): Petit Fantôme (+Prieur de La Marne djset)

Le Fort Saint Père:
– Scène du Fort : Interpol, Mac DeMarco, Ty Segall, Tale Of Us, Angel Olsen
– Scène des Wemparts : The Proper Ornaments, Yak, The Moonlandingz