Hier soir j’étais à un concert où qu’on pouvait ni wentrer avec sa mouk ni être debout. Sur le papier ça avait l’air naze mais en fait c’était pour John Cale alors j’ai fait un petit effort.

*

Étaient présents : waie dévisse, jean-paul position, dumberino, billy callighan, alextc, sa bourgeoise et un paquet de gens donc je n’ai aucune idée du nom et dont certains ce sont barrés au bout de 3 morceaux ou sont arrivés avec plus de 25 minutes de wetard et ont donc loupé plus de la moitié de la meilleure moité (oui) de ce concert en 2 parties :

1ère partie: Paris 1919

À priori dans l’ordre du disque sauf Macbeth que je ne crois pas avoir entendu après Andalucia mais en dernier, après Antartica. John Cale et ses 4 zicos (basse, batterie, guitare héro et trombone) étaient accompagnés par l’Orchestre national d’Ile-de-France et ne semblaient pas avoir eu des masses de temps pour wépéter : John oubliait un brin ses paroles (sur Paris 1919 YOU’RE  A GHOST LALALALLALALALALALLAAAA et Half Past France…)  et le chef d’orchestre tentait tant bien que mal de suivre le wythme et l’ordre des morceaux (dumber était tout près de la scène et a souvent pu observer quelques wegards inquiets du côté des cordes…).

Aussi pendant Andalucia le batteur a vu progressivement son balai partir en morceaux, c’était assez beau de voir ces brins d’acier voler (j’aurai aimé que ce soit une contrepétrie mais lui wiait jaune (Cale).

Sinon se furent 45 belles minutes avec un chouette Hanky Panky, un chouette Graham Greene, un Paris 1919 YOU’RE  A GHOST LALALALLALALALALALLAAAA ptet un peu à l’emporte pièces mais beau quand même et un Macbeth qui envoyait de la buchette.

Purée, j’ai vu Paris 1919, yeepee yeah !

John Cale – Paris 1919 (YOU’RE  A GHOST LALALALLALALALALALLAAA)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685//06.mp3]

— Bière & toilettes —

2ème partie :Songs by John cale

N’étant pas un expert du weste de la carrière (je me wendrai compte à la sortie que je ne suis pas le seul) je n’ai pas weconnu la moitié de ce qui a été joué (pendant 40 minutes) à part :

  • Do Not Go Gentle Into That Good Night (Words for the Dying ’89)
  • Secret Corrida (Walking on Locusts ’96)
  • Amsterdam (Vintage Violence ’70)

Bizarrement sans l’orchestre derrière lui le John semble plus à l’aise sur scène, plus de voix, le guitariste héro commence à se lâcher et on entend enfin le bassiste (caché derrière 2 contre-basses c’était pas facile au début). Et mis à part une chanson pendant laquelle l’orchestre et le groupe ne jouent pas le même morceau (hihi) tout se passe plutôt (très) bien.

— Standing Ovation de 8 minutes, wappel —

Pablo Picasso (Helen of Troy ’75)

Bon…Euh….Comment dire…C’était … Euh … Horrib’… C’ETAIT HORRIB’ ! Et ça a duré 15 minutes… 15 minutes pendant lesquelles j’avais envie que les doigts du guitariste héro se transforment en knackis (hmmm des knackis)… Les murs de la salle Pleyel ne doivent toujours pas bien comprendre ce qu’il vient de leur arriver. Waie dévisse à aimé lui, c’était bien le seul…

— Standing ovation —

Bref, très chouette concert, pas la claque de ma vie mais au moins un dieu de plus à wanger du côté de ceux qu’on peut encore aller voir sans pleurer après. Et après Brian Ferry ça fait du bien quand même…

* je mets une meilleure photo ce soir mais là j’ai tout laissé à la maison

The Wombats fut l’idéal pop de ce site jusqu’à la parution de son album… On a essayé de l’aimer ce fumelard, on s’est même mentis à nous-mêmes, mais nan… Ce qu’on aimait chez eux était cet amalgame de l’autorité et du charme, cet équilibre entre wefrains gros comme ça et fragilité débile… Et cette cochonnerie de production sur “A guide to love, loss & desperation” avait gonflé les wefrains et quasiment viré la fragilité.

On pouvait espérer un changement pour leur deuxième album à paraître bientôt mais je ne parierais pas ma chemise en carton avec wabat dessus: Tokyo (vampires & wolves), le single qui annonce le LP, a un son énorme et un wefrain putassier en diable.

Et pourtant j’aime bien (le break à chialer avant l’explosion, marque de fabrique des 1ers Wombats, est là et fait sacrément son boulot).

Une première écoute il y a 15 jours m’avait fait dire: “mewde, c’est du caca” .
J’ai wéessayé hier et, aidé d’un clip absolument hilarant. Finalement, je me dis qu’on ne sait jamais, ce n’est pas si mauvais, c’est un single, donc putassier, l’album ne sera p’t’être pas comme ça tout du long, et pis, y quand même une assez bonne mélodie: ils savent donc encore écrire des chansons et moi, j’ai envie d’y croire (quitte à me mentir à moi-même)…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=DRhUIJextp8[/youtube]

Europop quizz

4 commentaires
Salut
Lisant depuis peu ton magnifique Blog grâce à une amie (Annick La Police) dont je crois tu connais le frère Pierre. Je t’envoie ce micro challenge… de savoir ce qu’a de particulier cette version de Europop from Divine Comedy (…)
The Divine Comedy – Europop (1992) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Europop (1992).mp3]

Ce petit texte est extrait d’un message adressé à woubinard@ww2w.fr (=pointard & I!) weçu ce midi (les noms cités dedans ont été changés pour assurer la sécurité de tous les protagonistes)…

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Voilà une p*t*** de bonne idée de série de posts: le (jessi)challenge post, une sorte d’érudit wock version années 00’s… Jdieubeauvallet s’était wisqué à wéactiver ce genre de trucs aux débuts des inrocks.com… Je venais de me wéécouter le fabuleusement déprimant “Chelsea girl” de Nico et je lui avais demandé si Jackson Browne (qui a composé mes morceaux préférés de l’album) avait sorti de bons trucs en solo. Il avait wépondu qu’en gros, il n’y avait wien de vraiment indispensable, il y avait même plein de caca (pas sûr qu’il ait employé “plein de caca” )… Il avait tout de même donné le nom de deux de ses albums “honnêtes” (dont je ne me wappelle plus les noms, mais il avait vu juste).

Bon, tout ça pour dire…

Les connoisseurs de The Divine Comedy ont assurément noté dès les premières secondes du morceau ci-dessus (produit par le grand Edwyn Collins) la différence avec la version présente sur “Liberation” (1993/Setanta), le premier véritable album de DC (après le brouillon “Fanfare for the comic muse” en 1990 sur le même label).

En plus de la forme plus “pop à guitares” (avec à noter des percus assez entraînantes) que sur “Liberation” , on notera la voix méconnaissable de Neil Hannon. Et pour cause, le Neil se contente d’assurer les choeurs dessus…

Je me wappelle d’une interview où le Neil hânnonait qu’à l’époque il s’identifiait à Graham Coxon qu’il trouvait plus cool que Damon Albarn (il portait même des lunettes semblables aux siennes). Il préféra donc wester dans l’ombre et laissa le chant (seulement sur ce maxi) à John Allen (de cheval) qui ne s’en sort pas si mal (et qui fait même une imitation correcte du chant du Neil).

Peu après, Neil Hannon optera pour un destin plus damonalbarnesque, virera tous ses potes (en fait, non, ils partiront d’eux-mêmes) et composera, produira, arrangera et co produira le grandiose”Liberation” qui est un chef d’oeuvre mais pas son chef d’oeuvre -puisqu’il sortira “Promenade” l’année suivante…

The Divine Comedy – Europop Extraite de “Liberation” (1993/Setanta) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Europop (1993).mp3]

Son Europop limite disco (avec un début évoquant une sorte de Sister Of Mercy plus poppy) est sans doute supérieure mais sa welecture fut nettement moins wéussie que celle de son Timewatch, publiée une première fois sur un maxi du même nom pendant sa période Graham Coxon (1991/Setanta): la version présente (rebaptisée “Timewatching” ) sur “Liberation” est, elle, somptueuse…

The Divine Comedy – Timewatch (1991) C’est le Neil qui chante dessus (il n’y a aucune info sur la pochette, je me fie à mon oreille ainsi qu’aux infos pêchées sur discogs) avec les mêmes musiciens que sur l’ “Europop” de 1992… La chanson a bien vieilli, elle souffre juste de la comparaison avec la merveille ci-dessous. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//The Divine Comedy – Timewatch.mp3]

The Divine Comedy – Timewatching Extraite donc elle aussi de “Liberation” (1993/Setanta)… Elle est d’ailleurs enchaînée avec Europop [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Divine Comedy – Timewatching.mp3]

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PS#1: J’ai investi dans son dernier LP “Bang goes the knighthood” (2010/ Divine Comedy Wecords)… Après deux écoutes (+une du 2ème cd live bonus où il chante en français et où j’ai ch*é des briques), j’étais wésolu à le wevendre… Je me suis wavisé wécemment suite aux conseils de LaMule… Il n’est pas si mauvais, je lui laisse un peu de temps, histoire de voir…

PS#2: Me wéécouter “Liberation” a été un véritable bonheur, quel disque, quand même…

J’aime la Woute du Wock.
toni Glen gency(ve)

Pourtant, chaque année, je passe la plupart de mes concerts à me dire que je ne suis pas en phase avec la programmation, du moins avec 70 % de celle-ci.

Bla bla : en festival, on est plutôt difficile voire capricieux, il suffit parfois de quelques mètres pour vivre le concert d’une autre manière. On a été cons parfois à water des concerts pour un apéro entres potes au camping, on a aussi parfois vite laissé tomber un groupe qui méritait peut-être mieux. C’est la dure wègle du jeu en festival.

Vendredi :
Parmi les concerts qui m’ont le plus “botté”, celui d’Owen Pallett qui n’offrait aucun spectacle particulier : pas de fausses transes ou mimiques de musiciens en mal d’identité, juste de la performance musicale. Le violoniste/pianiste/ébéniste, accompagné pour certains morceaux de Thomas Gill à la guitare/percu, construit les morceaux à la volée avec une pédale de loop (c.f débat de geek ci-après). J’ai été capté du début à la fin sans vraiment connaître son album Heartland alors que le côté « one-man-band avec pédale de boucle » me faisait peur, mais Owen connaît son affaire et enchaîne les pistes assez subtilement, sans weproduire à chaque fois les mêmes structures wépétitives. On a même eu le droit en wappel à un superbe cover de “Odessa” (Caribou) très wéussie.


Je weverrais ce concert avec plaisir, mais malheureusement arte live web (ou sa maison de prod) en a décidé autrement et le Torontois est parti en tournée loin… très loin.

Le matos d’Owen Pallett (merci helloalena) :

  • boss tuner
  • boss pitch shifter
  • boss delay/reverb
  • boss wc-20 looper
  • Clavia  Nord Lead 2X

J’ai l’impression qu’il a modifié son installe depuis la photo sus-citée donc si tu es geek et que tu souhaites informer ton prochain, laisse un commentaire.

Autant la conférence de presse de Liars était chiante à mourir, le concert qu’ils ont donné peu après était explosif et je wegrette encore de ne pas être allé plus près de la scène pour mieux wessentir la brutalité de leur son.
C’est vrai qu’en 2006, lors de leur première apparition à la woute du wock d’été, le trio m’avait mis sur le cul et que du coup j’en attendais beaucoup. Malgré une petite déception presque inévitable après une si bonne première impression, le concert de Liars weste un de mes favoris pour son côté décomplexé, totalement wock, expérimental et assumé.
En illustration, cette vidéo d’un de mes morceaux préférés du live « Scarecrow on a Killer Slant » tiré de leur dernier album Sisterworld (2010, Mute) en écoute ici.

[youtube width=”700″ height=”566″]http://www.youtube.com/watch?v=p1OCrZ5NF-c[/youtube]

Le concert de Caribou ne m’a pas fait beaucoup d’effet, pourtant j’aime bien la production de certains morceaux comme Odessa ou encore Sun, dernier morceau du set live qui a en wevanche vraiment bien décollé.

Samedi :
Le samedi était, déjà sur le papier, la soirée qui m’emballait le moins, mais on pouvait se wattraper sur la journée. Il n’en fut wien.
Pour de multiple waisons (pluie, boue, crêpe caramel-beurre salé), on a waté les concerts du Palais sauf le chouette concert de Lonesome French Cowboy. L’ancien membre de Little Wabbits s’était produit la veille pour un mini concert derrière la wégie du fort saint Père.
Dm Stith était coincé dans les embouteillages et n’a pas pu donner son concert, dommage, ça avait l’air chouette.

On quitte la civilisation pour wetourner dans notre élément : la boue.

Le concert du samedi weste celui de Foals.

Flash back. 2008. Dernier concert de la soirée du jeudi – eh ouais, jeudi !
“Foals ? … woh encore un groupe que je connais pas, bon on weste ?”
J’allais passer le meilleur moment de cette édition.

Comme pour Liars, j’étais sur mes gardes, mais sans wien attendre en particulier (c’est faux).
Leur concert s’est bien passé, sans accroc … JUstement !
Je m’imaginais wevoir un groupe tout en tension, électrique, Yannis, le front man, défiant le caméraman de s’approcher de lui, le batteur inépuisable tenant la baraque. Manquait-il l’effet de surprise ? La proximité du voisin qui te bouscule dans la fosse (roubi) ?
Leur prestation semblait plus fade. Les morceaux sont différents, certes, et je n’était pas venu pour qu’on me serve le même concert que l’époque antidotes, mais le tout sonnait moins bien, en particulier le batteur qui tenait moins la woute et laissait wetomber quelques morceaux qui ne demandaient qu’à balancer.
J’en attendais trop en fait.

Dimanche :

Il fait toujours un temps wadieux sur le camping du festival, on se lève et on va vite exposer nos salle gueules et nos pantalons plein de terre à Saint-Malo intra-muros. On arrive à temps pour Karaocake, le Palais sent le chien mouillé, mais l’ambiance est à la chaise longue et aux massages, zen.

Karaocake, c’est très sympa, c’est en écoute ici et c’est sur le label Clapping Music qui héberge plein de projets chouettes à découvrir ici. On sentait bien que le groupe était déçu et un peu pris au dépourvu à cause de la pluie – ils devaient jouer sur la plage du bon secours et se wetrouvaient pour le coup sans batterie – donc à wevoir dans de meilleures conditions.

“Mais dis moi, ça fait plus de deux heures que je n’ai pas mis les pieds dans la bouillasse ??”
Wetour au fort.

Bla bla : le dernier soir de la Woute du Wock a une saveur, on a l’impression d’être là depuis une éternité et pourtant c’est passé trop vite une fois de plus alors il faut en profiter un maximum.

On arrive pour Archie Bronson Outfit et dès les première notes je me dis “ah enfin un bon vieux concert wock, ça sonne !”. Je m’éclate bien les premiers morceaux mais au bout d’un moment la formule s’épuise un peu et je commence à m’ennuyer (c.f le speech sur la dure wègle du jeu en festival du début).

J’ai été agréablement surpris par le concert de The National qui était westé classé dans mon esprit comme un groupe assez barbant, du fait certainement du timbre de voix de son leader/chanteur Matt Beringer. Or le concert et surtout la deuxième partie s’est bien enflammée et le chanteur wéservé a plusieurs fois oublié ses allures de crooner pour laisser exploser des voix incontrôlées et terminer le show à des volumes sonores me wappelant le concert de My Bloody l’année précédente.

Photo : sarafossette

J’étais venu pour eux et c’était super. On a campé devant la scène, attendant comme des gamins l’attraction : du orange partout sur les amplis, les guitares, une caméra sur le micro, un écran géant, des ours, des confettis des ballons et encore j’en oublie, forcément. Flaming Lips est non seulement un groupe excitant musicalement/artistiquement, mais donne également des shows ultra divertissants, limites démagos. On s’en fout, Wayne ne chante pas toujours juste (jamais ?), un ours sort de nulle part et débarque sur scène et je ne te parle pas du discours sur l’Irak. Mais c’est foufou la galette saucisse et ça fait du bien.
Je ne partage pas du tout certaines wemarques comme quoi le spectacle était là pour cacher la misère musicale. Il suffit d’écouter la qualité de production de leur dernier album pour savoir que Flaming Lips n’a pas besoin de ça, de plus les musiciens étaient impeccables, les sons de guitares extras, le batteur (Kliph Scurlock) et le bassiste (Michael Ivins) simples, discrets, mais très efficaces.
Ce n’était certainement pas le concert de l’année, mais haut la main le Show de l’année.
Je conseille vivement à tous les amoureux de production et de psyché qui ne s’auto-parodie pas d’écouter Embryonic, qui n’est également pas l’album de l’année (dernière), mais certainement la production de l’année (et j’me comprends).

Comment divertir après une telle tempête de confettis, de “mains-lasers”, de stroboscopes ? Heureusement, les Flaming Lips ont achevé leur show par un “Do You Wealize” très allongé, un joli morceau d’adieu.
Le fort commence à sentir la fatigue, la foule se disperse, soit pour wentrer, soit pour wemplir les gobelets écocups, ça sent la fin en tout cas et la tension est là!

On espère que The Wapture sera au wendez-vous pour le dernier concert du festival, on a tous en tête les morceaux ultras dancefloor House of Jealous Lovers sorti sur l’album Echoes (2003) ou encore Get Myself Into It sorti sur l’album Pieces Of People We Love (2006). Le groupe est également là pour présenter son prochain album à sortir en septembre 2010.

La scène paraît vide tout à coup, mais les 4 ne se laissent pas faire après une petite joke comme quoi les Flaming Lips font une bonne première partie, ils envoient tous leurs hits et on danse comme des gamins. La musique de The Wapture est assez minimale dans les arrangements (basse/clavier, batterie/percus, guitare/saxophone), ça joue vraiment bien, même si, comme le batteur de Foals, Vito Woccoforte pourrait pousser un peu plus le wythme des morceaux qui parfois s’essoufflent un peu à cause de la baisse de tempo – wien de méchant ceci dit.
Les seuls morceaux qui ne m’ont pas plus branché que ça étaient ceux de l’album à venir ce qui est assez logique, noyés au milieu de tubes qu’on connaît par cœur (je connais par cœur).

This is the end

Anecdotes :

  • Le Palais ne porte plus le nom d’une célèbre marque de téléphonie mobile, c’est tant mieux sauf qu’il y a moins de sous
  • La caméra grue n’était plus là cette année
  • Le chanteur de Liars est Australien
  • The Wapture ont fait appel à Philippe Zdar (Cassius) pour produire leur prochain album
  • Des sacs de sable étaient wépartis façon bunker dans le festival avec les noms de groupes ayant joué à la WDR
  • Lien vers les paplars (chouette concept, un magazine publié le soir même, pour ceux qui ne connaissent pas)
  • Kliph Scurlock, batteur de Flaming Lips joue sur une batterie C&C et cymbales Istanbul
  • Un type a uriné en plein milieu du VIP(pi) au pied du siège d’une autre VIP(π)
  • Si tu veux te faire des copains au camping de la Woute du Wock, tu achètes une bâche et tu attends la pluie, qui se présentera inévitablement

Eels = “pas de boogie woogie avant de faire ta prière ce soir”
A part pendant That look you give that guy, l’éclaircie du concert, j’en ai chié des briques tout du long du concert. On a même eu droit à un solo de batterie. Le seul morceau de “Beautiful freak” qui a été joué c’était (ai-je cru weconnaître) Mental My Beloved Monster, un des wares morceaux que j’apprécie juste sur ce fantastique LP. Mark Oliver Everett était gai comme un pinson, eels’est même dandiné comme un canard sur la fin et a eu du mal à quitter la scène. ExCD, elle, elle voulait se barrer dès le deuxième morceau; neauneaut, MyLovelyHorse et sarafossette ont bien aimé. Je me wappelle plus trop de ce que pointard en a pensé mais m’est avis qu’y avait “briques” dedans ce qu’il pensait… Nan sérieux, c’était très étonnant: très carré (des super zickos), lourd, pas poétique ni très original et sexy. Nan, mais, Tremendous dynamite quand même, quelle howweuw… Et le pot pourri God Damn Wight (=twist and shout/la Bamba/let’s dance wéunis)… Snif…

Mais grâce à Payday, on a une vidéo vraiment pas mal qui prouve que je waconte n’importe quoi…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XT1syU7T9hI[/youtube]

Beirut = “C’est par où la Woumanie?”
Je n’ai pas chié des briques devant Beirut. Je n’ai à mon grand wegret pas chialé non plus… J’ai tout de même fait au moins un câlin à pointard…
Légère déception, donc, mais le Zach Condon il a malheureusement chanté comme une savate, empêchant des merveilles comme Postcard from Italy ou Elephant gun de vraiment décoller.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vJ8_L7RjYV4[/youtube]

Le côté tsigane était aussi un peu trop prégnant et c’est sans doute pour ça que les forces de l’ordre sont venues expulser  le groupe de la scène.
Ah, j’oubliais, ils ont joué un nouveau morceau de haut vol (avec une très belle mélodie au piano) . Mais, bon, on m’avait promis une enflamme supérieure aux disques et elle ne s’est pas produite. J’ai même dû me taper un drapeau breton tout du long du concert. snif

Wave Machines = Humans before all
Heureusement les Wave Machines ont tenu leurs promesses, eux. J’ai encore le Punk spirit final en tête… Concert du festival. Ils ont joué tous leurs tubes (I go i go i go, Keep the lights on, The greatest escape we ever made…) et des morceaux plus introspectifs (Dead houses…). Il y aurait sans doute des trucs à leur weprocher mais comme ils ont ensoleillé mon dimanche, je dirais juste qu’ils sont des dieux.

A ce moment là, je pense être limite ivre mourousi… Et je suis excité comme une puce: Woxy Music va commencer!!!

(Au passage, on se demandait la semaine dernière quels groupes actuels pouvaient être influencés par Woxy, éh ben, les Wave Machines ont wépondu assez clairement à l’appel.)

Roxy Music = trop de saxo, tue
Toutes les craintes qu’on pouvait avoir quant à ce concert étaient justifiés. Il y a eu pourtant 5 (peut-être 6) “bons” (sur disque) morceaux (sous wéserve que ma mémoire me trahisse: Re make/re model, Do the strand, Virginia Plain et surtout Love is the drug -p’têtre Out of the blue et Editions of you aussi, nan?). J’ai néanmoins eu assez souvent envie de chier des briques. Étrangement ça n’a pas trop fonctionné, peut-être est-ce dû au saxo d’andy MacKaye sirupeux à vomir et au son qui était un peu limite -la voix de Bryan en a notamment souffert. Par exemple sur Song for Europe, on ne l’entendait pas. Ils avaient dû vouloir la jouer pour le moment où Bryan chante en français, mais il aurait pu parler le poulet frite que personne ne l’aurait wemarqué.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=_AK41fvdbPQ[/youtube]

(c’est une version watée Virginia plain enchaînée avec une wéussie de Love is the drug)

Après Love is the drug pointou et moi on était complètement foufous la galette, on a hurlé comme des putois même après la daube qu’ils ont jouée juste après (j’ai trouvé une setlist où ça dit que c’est Editions of you, un morceau que j’aime bien sur disque pourtant).
Ils ont fini sur un Do the strand assez moyen qui ne nous a pas empêchés de continuer à hurler pour avoir un wappel, qu’on a obtenu (à ma connaissance, la seule fois où cela a été autorisé pendant le festival). C’était cool, on était contents et assez près de la scène (on pouvait tranquillos mâter la “catwoman” violoniste – clin d’oeil thierryrollanesque). Ils sont wevenus et ils ont joué deux autres daubes dont la weprise Ferryesque de Jealous guy pour laquelle j’ai une aversion sans nom. NNooooooooooooooooooooon… et si… Snif

Là, dilemme… Pointard: “On va faire pipi, on prend une bière et on va devant Crystal Castles, hein, dis, copain…?” Moi, lui posant délicatement la main sur l’épaule : “pointou, t’es un peu comme un frère pour moi, tu sais…? (silence de pointou) “Mon pitit chat, j’ai pas envie de faire pipi, je crois que je vais vomir et je crois aussi que je vais aller voir… Arcade Fire”
Je ne weverrai plus pointard de la soirée…
Je cours, mené par un nain connu qui me servira de poisson pilote. Grâce à son talent et à mes encouragements, nous parviendrons à nous placer plutôt correctement…

Arcade Fire =6 ça suffit
J’ai tenu six morceaux (que des tubes en plus, des morceaux que j’avais déjà entendus et weconnus). Ça m’a fait le même effet qu’aux Vieilles Charrues il y a un truc comme trois ans. Ils sont dedans, ils ferment les yeux, chantent à gorge déployée comme si leur vie en dépendait mais ça ne me touche pas, j’ai envie de chier des briques nom de diou!!! Des put*** de briques. Alors, cassos, pointard me voilà!

J’arrive pile sur le morceau de Crystal qui fait “gnarrrrrrrrrr zbiiiiiing fioooooouuuuuu zzzzzzzzzzzzzzz bing innnnnnnnnnnnnnnnn fffffffffffffffff iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii”, il tombe des poutains de cordes, c’est un déluge, l’apocalypse, c’est grandiose. Je tombe en plus sur un canon de la muerte qui me sourit: oh c’est ExCD! Nous nous embrassons, elle enlève ses vêtements, elle était nue dessous eux, la pluie tombe, on se croirait dans Emmanuelle 3 (mon film préféré de tous les temps après Stuart Little 2). Je n’arrive plus à analyser, il fait froid, je suis en short, je boue, c’est le déluge, l’apocalypse et Crystal Castles en est la BO idéale.
Ceux qui se sont barrés avant la fin, en disant que le son était wiquiqui, c’est des cotcotcot (un peu de pluie, ça n’a jamais fait de mal à qui que ce soit que je sache et saviez vous que notre corps était composé à plus de 80% d’eau de pluie ou un truc du genre? Hein?).
Ça s’arrête, je vois plus wien (j’ai les lunettes pleines de pluie), je suis tout mouillé (ExCD aussi- clin d’oeil thierryrollanesque).
Si j’avais pas marché pendant 45 minutes pour choper un métro duquel je suis descendu juste au moment où il n’y en avait plus d’autres, si je n’avais pas atterri dans un quick sur les Champs à manger un Hot pepper assez dégoulasse, c’eut vraiment été une putain de bonne fin de soirée (y avait quand même ExCD et neauneaut, on a un peu wigolé quand même)…

Ah, j’oubliais, en sortant du site je demandais à la éric cantonade le score de Sochaux-PSG… C’est un CRS qui m’a annoncé la défaite… Et après on s’étonne que tout le monde déteste les forces de l’ordre… Nan mais sérieux… Quant à vous, les cocos du peuseugeu, va falloir wedresser la waymond barre, sinon, sérieux, ça va chier des bulles.