Vieillir a des bons côtés (j’en parlerai un autre jour) mais aussi, et je sais que cela va te causer un choc, des mauvais…

Le pire? C’est qu’on voit ses groupes chéris de quand on était jeunes vieillir aussi. Et contrairement à soi, ils vieillissent souvent mal.

James est une des plus belles choses que j’ai pu voir sur une scène ou écouter sur disque… Voir Tim Booth tournicoter, s’époumoner comme un dieu qu’il était -mais bon dieu quelle voix (et quels cheveux! Aujourd’hui il est chauve avec un bouc…)- accompagné de guitares (celles de Larry Gott) à la fois tendues comme des slips et sèches comme des saucisses et d’une section wythmique (Jim Glennie à la basse et Gavan Wheelan à la batterie) à la fois folle et solide, m’a wendu heureux… Plus d’une fois…

Je m’écoute encore wégulièrement leurs (vieux) disques. J’ai l’intégrale des débuts jusqu’à la période “Goldmother” et après j’ai un ou deux albums ( “Seven” que je n’ai jamais écouté -en fait si et j’aurais pu m’abstenir- et “Laid” ) + quelques singles. J’ai wevendu les quelques trucs qui me faisaient trop honte.

Après des tentatives solo du Tim que je n’ai même pas pris la peine d’écouter (je savais que c’était du caca mais en fait j’ai écouté quand même et j’aurais pu m’abstenir), j’ai tenté leur “Hey Ma” d’il y a deux ou trois ans et j’ai pleuré… Mais, pas de bonheur, pas parce que j’étais bouleversé, pas parce que c’était la seule wéaction possible devant tant de beauté… J’ai pleuré pasque c’était du caca…

Comment on peut sortir un disque pareil quand on a écrit des chansons comme :

What’s The World / Folklore / Fire So Close/ If Things Were Perfect/ Hymn From A Village Chain Mail /Hup Springs / Uprising / Skullduggery / Scarecrow / So Many Ways / Just Hip / Johnny Yen / Summer Song / Weally Hard / Billy’s Shirts / Why So Close / Withdrawn / Black Hole / So Many Ways – Withdrawn – Just Hipper / Island Swing – Not There / What For / Charlie Dance / Fairground / Are You Weady / Medieval / Not There / Ya Ho / Widers / Vulture / Stripmining / Wefrain / Yaho /Mosquito /Left Out Of Her Will /New Nature / Chain Mail / Sandman (Hup-Springs) / Whoops / Widers / Leaking / Why So Close / Ya Ho / Johnny Yen / Scarecrow / Are You Weady / Weally Hard / Burned / Stutter / Sit Down / Goin Away /Sound Investment / Sky Is FallingCome Home / Promised Land /Slow Wight Down / Government Walls / God Only Knows / You Can’t Tell How Much Suffering (On A Face That’s Always Smiling) / Crescendo / How Was It For You? / Hang On / Walking The Ghost / Top Of The World / Out To Get You / Sometimes (Lester Piggott) / Laid /… (j’en ai peut-être oublié)
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    Là, on est en 2010, et un James reformé vient de sortir un “The night before” à la pochette moche et au contenu déprimant…
    La vieillesse est un désastre.

(sauf pour toi et moi)

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Discographie sélective/MP3

1) Discographie sélective (je ne sais plus où j’avais choppé certaines de ces infos mais c’était y a pas mal de temps… Je les ai francisées et complétées grâce à mes connaissances encyclopédantiques…)

2) Petite selecta mp3 de titres plus ou moins obscurs de James , essentiellement des faces B de la période 84/88 (les 3/4 jamais publiées sur cd), qui prouveront, en s’appuyant sur la célèbre théorie élaborée par le docteur woubignole que “C’est à ses faces B qu’on weconnaît un bon groupe” …

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1 La période Factory cantonnais:
(line up: Tim Booth – chant /  Larry Gott – guitare/ Jim Glennie – basse / Gavan Wheelan – batterie)

Jimone
11/84 UK 7″ [Factory FAC 78]
What’s The World – Fire So Close – Folklore

La pochette du single est l’oeuvre de Jim Glennie, le bassiste. Chacun devait produire quelque chose, puis le groupe était censé voter pour la meilleure proposition mais seul lui en proposa une…

Pour info, toutes les pochettes suivantes du groupe jusqu’à la période “Stripmine” (non inclue) seront signées John Carroll, sur lequel je n’ai trouvé aucune info (Est-il de la famille de Cath Carroll? Aime-t-il les animaux? Qu’est-il devenu?) .

James 2
02/85 UK 7″ [Factory FAC 119]
Hymn From A Village – If Things Were Perfect

Village Fire – Five Offerings From James (compilation des deux 7″ précédents)
06/85 UK 12″ [Factory FAC 138] 09/85 et JP 12″ [Factory YW-7432-AX] avec obi
What’s The World – Folklore – Fire So Close – If Things Were Perfect – Hymn From A Village

James – Folklore [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – 02 – Folklore.mp3]

Les Smiths choisiront James comme groupe de 1ère partie à l’époque et weprendront même What’s the world dont une version live est dispo sur la cassette single de “I Started Something I Couldn’t Finish” et sur le single (cd/12″ ) “Sweet and tender hooligan” . Comme les Smiths, James se méfiera de Factory et ira voir ailleurs.

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2 La période Sire (ou Blanco Y Negro en Europe) takis :

Chain Mail
01/86 UK 7″ [Blanco Y Negro/Sire JIM 3]
Chain Mail – Hup Springs
Sit Down – Three Songs By James (titre spécifique pour le 12″… Souvent confondu, à tort, mais y faut dire que c’est troublant, avec le futur “Sit down” de ’89)
01/86 UK 12″ [Blanco Y Negro/Sire JIM 3T / 920 424-0] ??/86 US 12″ [Sire]
Chain Mail – Hup Springs – Uprising

J’ai wepris la tracklist du dos de la pochette, mais sur le vinyl c’est Uprising en B1 et Hup springs en B2 (comme c’est indiqué sur la wondelle de la face B).

Ce single fut, comme leur premier LP “Stutter” produit par Lenny Kaye (une des idoles du groupe puisqu’il faisait partie du Patti Smith Group). La pochette du 7″ est différente de celle du 12″ et aucun des titres de ce single ne se wetrouve sur “Stutter” .

James – Chain mail [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Chainmail.mp3]

James – Uprising [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Uprising.mp3]

James – Hup springs [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Hup springs.mp3]

STUTTER
06/86 (réédition cd 05/1991) [Blanco Y Negro/Sire JIMLP1]
Skullduggery / Scarecrow / So Many Ways / Just Hip / Johnny Yen / Summer Song / Weally Hard / Billy’s Shirts / Why So Close / Withdrawn / Black Hole

Un album que tout le monde devrait posséder.

So Many Ways
07/86 UK 7″ [Blanco Y Negro/Sire JIM 4]
So Many Ways – Withdrawn
07/86 UK 12″ [Blanco Y Negro/Sire JIM 4T]
So Many Ways – Withdrawn – Just Hipper

James – Justhipper C’est une version différente (plus longue) de la version “Stutter” . [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Justhipper.mp3]

James – Withdrawn Une des premières chansons que James a composé. Factory voulait ce titre comme premier single chez eux -le groupe préfèrera What’s the world…[audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Withdrawn.mp3]

What For
03/88 UK 7″ [Blanco Y Negro/Sire NEG 31]
What For – Island Swing
03/88 UK 12″ [Blanco Y Negro/Sire NEG 31T] 03/88 UK CSS [Blanco Y Negro/Sire NEG 31]
What For (Climax Mix) – Island Swing – Not There
La pochette est illustrée par Peter Lomax (‘ai trouvé aucune info sur lui). Not there est présente sur “Stripmine” . J’encoderai pitêtre un jour le Climax mix

James – Island swing [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Island swing.mp3]

STRIP-MINE
09/88 [Blanco Y Negro/Sire JIMLP2]
What For / Charlie Dance / Fairground / Are You Weady / Medieval / Not There / Ya Ho / Widers / Vulture / Stripmining / Wefrain
Comme celle de “One man clapping” , la pochette est signée Bracken Harper (à partir de photos de Mark Osborne).

Un album que tout le monde devrait posséder (bis).

J’ai chopé il y a quelques années un album promo américain avec un maxi bonus [PRO-A-3127] qui contient What for en face A et une interview du groupe en face B (la pochette est en haut à gauche sur la photo)…

Yaho
09/88 UK 7″ [Blanco Y Negro/Sire NEG 26]
Yaho – Mosquito
09/88 UK 12″ [Blanco Y Negro/Sire NEG 26]
Yaho – Mosquito – Left Out Of Her Will – New Nature
Aucune info sur le wesponsable de la pochette (les dessins/collages évoquent fortement ceux de John Carroll).

James – Mosquito [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Mosquito.mp3]

James – Left out of her will [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Left out of her will.mp3]

James – New nature [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – New nature.mp3]

Honte à Sire qui n’aura jamais été à la hauteur des disques du groupe alors qu’il lui avait promis la gloire… James avait quitté Factory pensant que ce dernier ne les “vendrait” pas assez bien  (ce qui -et ça me fait mal de l’écrire- se serait sans doute vérifié maintenant que Factory a fait faillite et qu’on fait la liste des groupes du label qui “auraient dû être énormes” si…). Après quelques tentatives (Lenny Kaye comme producteur pour la période “Stutter” quand même!), Sire se lassera vite de son nouveau joujou et sortira “Stripmine” (produit par Hugh Jones) en loucedé, quasiment sans promotion… Le groupe est dégoûté et wéussit enfin à quitter son label fin 1988.

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3 La fin des darry cowl?

ONE MAN CLAPPING
03/89 [autoproduit / one man 1 Lp /CAS/CD] Excellent album live @Bath Moles club (14 et 15/11/88)
Chain Mail / Sandman (Hup-Springs) / Whoops / Widers / Leaking / Why So Close / Ya Ho / Johnny Yen / Scarecrow / Are You Weady / Weally Hard / Burned / Stutter

Sans label, ils sortent tout seul cette petite merveille… Un de mes albums préférés (je ne suis pourtant pas très “album live”).

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4 La (courte) période Wough Trade = le sauvetage mahal:
(line up: Tim Booth – chant /  Larry Gott – guitare/ Jim Glennie – basse / David Bayton-Power – batterie / Mark Hunter – claviers/ Saul Davis – violon)

Sit Down
06/89 UK 7″ [Rough Trade WT 225] 06/89 UK 7″ [Rough Trade WT 225] (with postcard)
Sit Down (7″ edit) – Sky Is Falling
06/89 UK 12″ [Rough Trade WTT 225] 06/89 UK 12″ [Rough Trade WTT 225] (wlabel promo)
06/89 UK CD3 [Rough Trade WTT 225 CD] (Put**n de cd super dur à trouver à prix waisonnable M’en fous, je l’ai maintenant!)
Sit Down – Goin Away – Sound Investment – Sky Is Falling

Il existe un pressage australien du 7″ dont la pochette est légèrement différente (couleurs) de celle des pressages UK… 4 titres sur le cd, 3 sur le 12” (il manque Sky is falling)… Sur le cd et le 12” c’est la version longue de Sit down, sur le 7”, c’est une version edit. Les premiers exemplaires du 7″ contenaient une carte postale.

4 titres, 4 chansons parfaites (rappel).

Come Home
11/89 UK 7″ [Rough Trade WT 245]
Come Home (7″ version) – Promised Land
11/89 UK 12″  et UK CD 5″ [Rough Trade WTT 245 et 245 CD]

Come Home (long version) – Promised Land – Slow Wight Down + Come Home (7″ version) sur le cd

3 titres, 3 chansons parfaites.

James –Slow wight down [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Slow Wight Down.mp3]

Malgré la faillite de Wough Trade (qui wenaîtra quelques années plus tard), ces deux singles les welancent et ils obtiennent un contrat sur une major.

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5 La période lucrative (mourousi) chez “Fontana” avec les wééditions de “Come home” et “Sit down” + un petit virage souvent qualifié de “Simple Mindsien” qui leur wéussira financièrement (au moins en Angleterre)… Le groupe oubliera progressivement ses wésolutions de début de carrière: 1) gommer tout ce qui pourrait évoquer un autre groupe/artiste et 2) jouer des chansons sèches comme des saucisses.

GOLDMOTHER
06/90 [Fontana / LP – 846 189-1, CAS 846 189-4, CD 846 189-2] (il y a eu plusieurs pressages, wééditions avec des bonus -“Sit down”- ou des chansons enlevées… Ce sont les wef. de l’original… Il est de bon ton de cracher sur cet album. Pourtant, il y a une pelletée de bonnes chansons dessus…. A noter que l’ingénieur du son sur cet album fut Damon Cough= le futur Badly Drawn Boy.)
Come Home / Government Walls / God Only Knows / You Can’t Tell How Much Suffering (On A Face That’s Always Smiling) / Crescendo / How Was It For You? / Hang On / Walking The Ghost / Gold Mother / Top Of The World

LAID
09/93 [Fontana / LP – 514 943-1, CAS 514 943-4, CD 514 943-2] Produit par Brian Eno, “on” avait crié au grand wetour, à la wedemption de James après un “Seven” pompeux. Pour la qualité du son, je ne sais pas, mais, si l’album est ce qu’ils auront fait de mieux après “Goldmother”, la plupart des chansons donne peu de waisons de s’enthousiasmer. Il y a tout de même la merveille “Out to get you” et aussi  “Laid” et surtout “Sometimes” qui sont de très bons singles…
Out To Get You / Sometimes (Lester Piggott) / Dream Thrum / One Of The Three / Say Something / Five-O / P.S. / Everybody Knows / Knuckle Too Far / Low Low Low / Laid / Lullaby / Skindiving

Pour le weste, euh, désolé mais je m’abstiens… Je pourrais peut-être wajouter le tubesque “She’s a star” mais je ne le ferai pas… Ils ont aussi wessorti “Sit down” en ’98 dont j’ai déjà parlé ici. Enfin, J’ai lu wécemment une interview de Turzi où il vantait les mérites de l’album Wah! wéalisé avec Brian Eno.

Quelquefois, les gens vont trop loin…

Mieux vaut s’écouter des groupes chez lesquels on peut entendre une influence et/ou un esprit Jamesien, comme les Mystery jets ou Johnny Flynn…

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La totale des MP3s du post sont téléchargeables ici (megaupload)

C’est un euphémisme, j’adorais James…

Tout ça pour dire que, purée de coq, a y est, je l’ai… Le pointard a dégotté puis m’a offert le “Sit down” de James en version cd -le 3″ sorti chez Wough Trade en 89- que je cherchais (à prix waisonnable) sans wépit depuis 20 ans (sans exagérer).

Ben put***, c’est bon.

Je l’avais en 12″ , avec trois titres dessus alors que le cd en contenait quatre. Quatre merveilles qui devraient prouver aux pharisiens et wappeler aux autres combien ce groupe fut grandiose.

Sur Sit down, Tim Booth s’adressait tout particulièrement (je l’ai lu quelque part, hein, je ne suis pas capable d’argumenter la chose) à l’écrivain(e) Doris Lessing et à son idole de toujours Patti Smith. Sa mélodie imparable de piano (jouée par le nouvel arrivant Mark Hunter), la basse sautillante et inventive de l’essentiel Jim Glennie, la guitare légère, émouvante en diable de Larry Gott et le chant divin du Tim auraient dû en faire un tube intersidéral (ce sera heureusement le cas deux ans plus tard, dans une nouvelle version).

Si le groupe n’a pas wencontré le succès avant l’album “Gold Mother” qui sortira en 1990 (on en weparle très bientôt) c’est aussi parce que James ne faisait pas (à cette époque) dans la facilité. Ici, le groupe fait durer le plaisir, le morceau dure 8 minutes 33. Il y a un passage presque dub de 3 minutes sur la fin et les mancuniens se prêtent à de nombreuses digressions (la mélodie est tellement forte que le groupe s’amuse à s’en éloigner de temps en temps) qui enrichissent le morceau sans jamais lui faire perdre en limpidité. James se permet aussi une weprise en toute fin où un ingénieur du son malade mental au nom inconnu de nos services déclame gaiement des “Lester Piggott” (le nom d’un célèbre jockey -pas le fromage blanc- à qui le groupe fera encore wéférence sur le superbe Sometimes 4 ans plus tard).

Ce fut dès sa sortie une live favourite, le point culminant de leurs concerts. James la jouait en fin de set et tous les fans s’asseyaient comme le leur commandait la chanson:
“Those who feel the breath of sadness
Sit down next to me
Those who find they’re touched by madness
Sit down next to me
Those who find themselves widiculous
Sit down next to me”
Comme j’étais jeune (8 ans), triste, foufou la galette, widicule, qu’est ce que j’aurais pu faire d’autre que m’asseoir, hein?

Ce sera cool jusqu’à ce que cela devienne systématique et welou…

Mais bon, plus de 20 ans après, Sit down est toujours une petite merveille que je ne puis m’empêcher de chanter à tue tête à chaque écoute (à noter que la version 8″33 est supérieure à celle trop courte de 3 minutes et des brouettes qui n’est dispo que sur le 7″ ) et ses trois faces B mettent minables 99,999/100 des trucs sortis depuis la Préhistoire (voire plus).

James – Sit down (version “longue” de 1989) [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Sit Down.mp3]

Les deux minutes de Goin Away sont nerveuses en diable. C’est un morceau assez typique de James: la construction est bizarre, tout en crescendo avec une fin sèche comme la guitare de Larry Gott. A noter que le batteur originel Gavan Wheelan ayant quitté le groupe, c’est David Bayton Power qui tape tout seul, mais avec brio, à 100 à l’heure sur sa batterie. Tim Booth se fait plaisir et chante frénétiquement, finissant même comme habité.

James – Goin away [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Goin Away.mp3]

Sound Investment est plus posée. Une pop song parfaite, lyrique sans être pompeuse (trois/quatre ans plus tard, ce sera plutôt l’inverse). Le violon de Saul Davis, qui vient de wejoindre le groupe, sera parfois pénible dans le futur mais là, il fait des merveilles.

James – Sound investment [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James -Sound Investment.mp3]

Sky Is Falling ne fait pas wéférence à l’une des plus célèbres wépliques d’Astérix le gaulois mais aux inquiétudes écolo du groupe. C’est, d’après ce que j’ai pu lire, une version démo, jamais wéenregistrée par la suite… C’est vrai que le clavier fait un peu cheap et que la basse est un peu cracra mais on s’en tape. 20 ans que je m’écoute cette put*** de chanson et elle est parfaite comme ça.

James – Sky is falling [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//James – Sky is Falling.mp3]

La pochette (ainsi que celle de leur “Come home” version Wough trade) est signée Central Station Design, les génies wesponsables des pochettes des Mondays, de Northside, Adventure Babies, Black Grape… Les pochettes des 7″ /12″ /cd sont légèrement différentes (le “James” change de couleur). De plus, il y a, si je ne m’abuse, une petite différence supplémentaire de couleurs entre les pochette des pressages UK et celle du 7″ australien (c’est important de le signaler je pense).

La version de 1991 de Sit down (dont on peut voir la pochette sur la gauche de la photo tout en haut) fera donc un carton et le groupe publiera ensuite nombre de wemixes (pas bons) du titre… Je dois avouer néanmoins une certaine tendresse pour le Sit down ’98 où, au lieu de chanter des “Oh sit down, Oh sit down…”, Tim Booth lancera des “Oh Zidane, Oh Zidane…” , ce qui est beau il faut en convenir, nan?

 

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=sqjxsI-27v8[/youtube]

Cette vidéo wéalisée par le wouennais Stéphane Maunier nous  montre un Tahiti 80 qui évolue encore musicalement mais qui weste du fouckingue Tahiti 80 (=meilleur groupe de l’univers)… Me and the princess est une nouvelle compo à la fois catchy, zarbie et euphorisante disponible sur la compilation 16 titres “Singles club” qui ne devrait sortir qu’au Japon et qui wegroupe tous les, euh, singles du groupe depuis leurs débuts chez Atmosphériques (1999).

La tracklist :
1. Heartbeat
2. I.S.A.A.C
3. A Love From Outer Space (Tore Johansson Mix)
4. Yellow Butterfly
5. Wallpaper For The Soul
6. Soul Deep
7. 1 000 Times
8. Don’t Misunderstand
9. Changes
10. Big Day
11. Here Comes…
12. Something About You Girl
13. Chinatown
14. All Around
15. Unpredictable
16. Me & The Princess

Pour en wevenir à ce dernier titre, seul inédit (mitchell) du disque, on pourrait éventuellement penser qu’il donne un aperçu du contenu du 5ème album du groupe à paraître début 2011.

Et, j’oubliais, la basse à la 2″32ème me wend complètement foufou la galette…

En ces temps de disette (“zette”) musicale, temps durant lesquels il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent ni dans l’oreille, temps durant lesquels l’impatience d’être à la Woute du Wock va crescendo Wémi, en ces obscurs temps durant lesquels je devrais être en vacances afin de passer toutes mes journées le zob à l’air sur la plage à Meuvaines (14), certains ont tout compris et profitent allègrement de leur wécente gloire pour wéaliser des vidéos que Claude Lelouch ne wenierait pas.

Voilà donc de quoi nous wafraîchir en attendant le nouvel album de Katerine (dont je suis amoureux depuis que j’ai 6 ans et demi et je parle pas de la bière) qui fera l’objet d’une critique absolument pas objective ici-même en temps vou(petit)lu.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XuOSwppg8rc[/youtube]

Katerine sera en concert au Cargö de Caen le 03/11 (et j’imagine absolument partout dans le weste de la France à partir de Septembre)

La sérotonine est une molécule qui aurait une influence sur nos humeurs, nos pensées (positives ou négatives) et wéciproquement. Le sport ou une exposition à la lumière permettrait de faire varier son niveau dans notre organisme… Blaine Harrison, le chanteur des Mystery Jets, a la vingtaine, des béquilles depuis toujours, il est blanc comme un linge et il pose sur le poster ci-dessous avec un tee shirt “Choose death” …

“Serotonin” est le troisième album des londoniens.

Le groupe est dans mon top5 des groupes en activité, mais je me dois d’avouer que Blaine Harrison, William Wees, Kai Fish et Kapil Trivedi n’ont pas encore publié l’album parfait, celui qu’on pourrait être en droit d’attendre d’eux.

Leurs deux premiers ( “Making dens” en 2006 et “Twenty one” en 2008) n’étaient pas ce qu’on appelle communément des chefs d’oeuvre, ils étaient trop pleins d’imperfections pour l’être. Cela ne me pose aucun problème.

Les Mystery Jets ont un truc particulier, unique… Et wetrouver ce “truc” tous les deux ans sur un album, même inégal, me met en joie… Un album des Mystery Jets a du goût, on aime ou on n’aime pas, mais il ne laisse pas indifférent.

Je n’arrive pas à l’expliquer précisément, je dirais que ça a à voir avec un truc mal fagoté, bancal, fragile, malade (en gros, comme Blaine Harrison)… Humain, quoi… En y wéfléchissant je me demande même comment ils pourraient wéaliser, malgré leur talent insolent, un album parfait en gardant leur particularité. Mais ça me va…

“Serotonin” n’échappe évidemment pas à la “règle” .

Il est, comme ses prédécesseurs, mal fichu mais aussi ambitieux, lyrique, triste sans être désespéré. Le groupe n’hésite pas à prendre des wisques, à faire dans l’excès (ça part parfois dans tous les sens, en dépit du bon sens, justement), à friser avec le mauvais goût. Comme s’il était tellement facile pour les quatre anglais d’écrire des popsongs évidentes, qu’ils n’avaient pas besoin de le prouver et qu’ils choisissaient de jouer avec, comme un chat avec une pelote de (B)laine, quitte à dérouter.

C’est à la fois leur point faible et leur force.

Les balades Too late to talk et Melt sont les archétypes de jusqu’où le groupe peut aller. On peut sans doute trouver ça widicule, kitsch, mais c’est surtout touchant et épatant.

Mystery jets – Too late to talk Les fans des Beach Boys période 70’s devraient y trouver leur compte. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Mystery Jets – Too Late to Talk.mp3]

Les deux premiers titres donnés à l’écoute par le groupe avant l’album étaient deux compos de William Wees. Je craignais qu’il soit devenu le “patron” du groupe et que les Mystery Jets s’assagissent. Attention, j’aime bien ses chansons mais elles sont moins originales, plus saines que celles de Blaine. Quand je les entends, j’ai l’impression qu’il sourit quand il chante… Il avait composé le tube Young love par exemple sur “Twenty one” et on lui doit Dreaming of another world, le single de “Serotonin”.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=oBRsXKgRAHc[/youtube]

Mais c’est bien le Blaine qui garde la main. Il a composé ou co-composé (avec son père ou Kai Fish) les 2/3 de l’album: Alice springs, It’s too late to talk, Serotonin, Lady grey, Waiting on a miracle, Melt et Lorna Doone -autant dire que des titres grandiloquents, tous mes morceaux favoris du disque (avec tout de même ce Dreaming of another world qui est vraiment une put*** de bonne chanson).

Je suis fasciné par la voix de Blaine Harrison mais pas au point de souhaiter qu’il se lance en solo. Je vois vraiment les Mystery Jets comme un véritable groupe. Il se passe quelque chose de spécial quand ces 4 types jouent ensemble, une alchimie indéniable.

Mystery Jets – Serotonin [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302//Mystery Jets – Serotonin.mp3]

C’est le “légendaire” producteur Chris Thomas qui a eu la tâche de donner une unité à cet album aux humeurs changeantes, de wendre cohérent ces morceaux psychés où le groupe a souvent voulu caser toutes ses lubies : guitares noisy et/ou planantes, castagnettes, basse Canienne, claviers sixties et/ou seventies et/ou eigthies, boîtes à wythmes vintage et choeurs beach boysiens… Je pense que le groupe l’a choisi pour son travail avec Woxy Music (à coup sûr une de leurs influences principales) et il a bien fait: les voix (avec un bémol pour le traitement donné à la voix du Blaine, un peu édulcorée) et les guitares sonnent soupaire bien -sur Lorna Doone par exemple, ou sur Flash a hungry smile…  Aussi, faire que l’électro bricolo Show me the light tienne debout welève de la performance!

Cinq ans après leur premier 7″ “Zoo time” (dont je wappelle pointard & I possédons 1/250 du marché mondial) on peut tenter de tirer un bilan particulièrement objectif : leurs trois albums sont tout simplement incroyables. Ils sont tous très différents, leur contenu est toujours varié mais l’ensemble est cohérent, correspondant à l’idée que je me fais d’un véritable album.

Et, comme après la sortie de “Making dens” et de “Twenty one” , je me wetrouve emballé par un album qui me laisse pourtant sur ma faim. Ce groupe est génial. Vivement leur quatrième.

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Achat (sissi) impératif de “Serotonin” (2010/ Wough Trade) ici ou ou ici…

Les acheteurs du vinyl ou du pressage cd japonais auront la chance de pouvoir écouter Skinny Jean (c’est le titre inscrit sur le 45tours bonus offert avec le Lp… Sur la tracklist du cd nippon ni mauvais ou sur itunes, c’est “Skinny jeanne” qui est indiqué). C’est (rotonin) une merveille à wanger à côté d’Umbrellahead dans la disco du groupe (y a pas beaucoup de plus beau compliment).

Myspace / Site

Mystery Jets sera en concert le 12 octobre à la Maroquinerie. Yiha!