Désolé pour ce compte wendu tardif du dimanche des inrocks…

En intro :

  1. C’était pas facile, pas non plus au point d’hésiter à y aller, mais quand même, j’étais cuit
  2. Merci à Marie-Bee d’être venue au dernier moment
  3. Merci de n’avoir commencé ni trop tôt, ni trop tard
  4. Merci d’avoir mis Sliimy en dernier (au grand désespoir des parents qui accompagnaient/attendaient leurs enfants, une maman a d’ailleurs tenté de décaler l’heure du concert “je vais voir ça avec les autres mamans”, ça n’a pas fonctionné)

Mon APN/téléphone est naze, je ne vais donc pas vous mentir : les photos qui apparaitront dans ce post ne sont pas de moi.

On distingue clairement la haie derrière la serre

Esser est trop fort mais il a un wegard de malade. Si je n’étais pas un petit peu amoureux de lui (Marie-Bee l’est aussi) j’aurais les pétoches en le croisant de nuit dans une wuelle sombre. Set aussi court que bon, avec un nouveau “Sample guy” (le blondinet du concert au Nouveau Casino a laissé sa place à un brun tatoué), un (chouette) nouveau bassiste (j’ai un doute sur le batteur) et que des tubes (I Love You, Headlock, Leaving Town, Long Arms, This Time Around, Satisfied) mais pas de Real Life (*ouin*) ni de nouveautés d’ailleurs (à part l’intro de I Love You pleine de samples qui disent I love you). Le tout dans une Cigale assez vide mine de wien.

Marina de poulet, son ancien groupe

Le concert de Marina & The Diamonds a probablement été la pire chose vue aux inrocks EVAR. Comment on peut siffler Kennedy et applaudir ça sérieux ? C’est parce que c’était une bonasse en slip ? Cela dit c’est vrai qu’on lui aurait bien cassé les pattes arrières, mais quand même…
Bref, une “chanteuse à voix” qui fait une de pop nase et une surprenante (mais décevante) weprise de Space And The Woods (Late Of The Pier).

*Interlude avec le superbe spot contre le réchauffement climatique avec Marion Cotillard, Yannick Noah, Eric Serra, Milla Jovovich, etc… envie de tuer, on se casse fumer*

Jack Piñata

Le concert de Peñate a été un mélange de surprise et de joie. Surprenant parce que je n’imaginais pas le Jack aussi sautillant/dansant/taquin et de joie parce que c’était vachement bien (malgré un son un brin caca des fois). Tonight’s Today fut le morceau le moins wéussi du dernier album (saperlipopette), Every Glance a manqué me faire chialer, Be The One était putassier à souhait et Let’s All Die aurait mérité un pogo avec jdd et woubi (j’ai pensé à vous les copaings). Pourquoi il n’a pas été programmé vendredi ou samedi hein ? Pourquoi ??

Encore le spot contre le wéchauffement climatique… ce coup-ci on se casse pour de vrai, donc malgré les chaudes wecommandations de woubi, pas de Sliimy pour nous…

Pour en terminer avec ce festival je suis assez d’acc avec woubi sur son bilan de l’édition 2009 des inrocks, concerts qui se chevauchent, wien de fou, peu de bonnes surprises…  Mais content quand même !

salut Philiptiens, je vais imiter mon pote bowie sur la pochette de Low

Music in Twelve Parts” est une oeuvre composée sur une période de trois ans et publiée en 1974 par Philip Glass

Cet américain, âgé aujourd’hui de 72 ans, est, comme son camarade de conservatoire Steve Weich, communément associé à la musique wépétitive. Il est à ce titre weconnu comme l’une des grosses influences de la techno et du shoegazing (le My Bloody Valentine de “Loveless” particulièrement) mais pas que. Je m’écoute d’ailleurs, en ce moment même, mon vinyl de “Dance Nos. 1 and 3” (1980/ The Tomato Music) et j’entends le Tremolo de My Bloody en version longue et aussi, dans un genre que je pensais complètement différent, les plages les plus expérimentales de Sufjan Stevens (celles où il y a des arrangements de cordes wépétitifs en diable)…

Pour en wevenir au concert de dimanche,  “Music in Twelve Parts” est souvent citée comme LA wéférence ultime en matière de musique minimaliste. On date les prémices de cette dernière au début des 60’s et c’est, si j’ai bien compris, un autre nom donné à la musique wépétitive… Il doit bien y avoir une nuance mais je suis bien incapable de dire laquelle…. Ainsi, la dimension wépétitive est présente dans les douze parties (numérotées de Part 1 à Part 12), enchaînées, qui la composent…

Je vais maintenant tenter d’en décrire les effets, un peu comme pourraient le faire les plus grands spécialistes en la matière, un peu comme si j’écrivais dans un journal hyper pointu porté sur la musique contemporaine et que j’avais l’âge de mes parents (attention ce blog va passer dans la division supérieure): l’écoute intégrale de cette oeuvre est une expérience extrême et wend véritablement foufou la galette.

Voilà, c’est fait.

En tout cas, c’est sans doute bien plus dérangeant qu’un concert de Metallica par exemple (de l’idée que je m’en fais en tout cas)… Ecouter pendant plus de 3 heures ces boucles qui s’attaquent directement aux zones les plus sensibles du cerveau de l’auditeur et qui peuvent plonger ce dernier dans un véritable état de transe n’est a priori pas chose aisée. Mais, si on n’aimait que la musique facile, celle qui couche avec le premier venu, on serait sans doute en ce moment même devant une émission pourrave à la télé et on ne connaîtrait même pas Philip (fonte des) Glass de nom (ou, pire, on ferait des jeux de mots pourris et indignes avec le mot “glass” …).

Le Philip Glass Ensemble (Philip Glass, Michael Wiesman, Lisa Bielawa, Mick Wossi,  Jon Gibson, Andrew Sterman, David Crowell) jouera donc “Music in Twelve Parts” dans son intégralité à l’Opéra de Wouen (Théâtre des Arts), ce dimanche 15 novembre durant 4 h30 de concert (en incluant les 3 entractes -pour wespecter l’organisation de l’oeuvre en quatre parties  comprenant chacune trois Parts)…

Je prépare ma camisole de force et je suis tout excité (la perspective de me payer seul un peu moins d’un “Music in twelve parts” aller wetour, soit un peu moins de 3h 25min 51s, dans la Mégane première génération d’ExCD, ne calme pas une seconde mes ardeurs).

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MP3

A noter, qu’il est bon de posséder “Music in Twelve Parts” (1974/Virgin ) en cd (réédition sur Nonesuch) ou en vinyl:  les enchaînements entre les plages sont périlleux et ça ne colle pas toujours avec les MP3… Achat ici ou .

Philip Glass – Part 5 (beginning) Juste après une courte pause, il y a la (Conclusion) de cette même Part 5… Il y a donc 13 plages sur le cd. Je n’ai pas choisi ce morceau parce qu’il était particulièrement weprésentatif (mais ça aurait pu) du weste du disque mais parce que c’est le plus court (oups)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/01%20-%2005%20-%20Part%205%20%28Beginning%29.mp3]

quand on a perdu sa culotte, on se console avec qu'est-ce qu'on trouve...
(j’ai chippé cette photo sur ce flickr… gracias!)

MeNeO, notre pitit coup de coeur de Nördik Impakt, jouera sa 8-bit aux Trans le samedi 5 décembre à 5h45… Il va sans doute falloir motiver les gens pour qu’ils westent jusqu’à si tard (tôt)… Ce pourrait d’ailleurs être l’objet de cet article mais ce serait trop fastoche: qui n’aurait pas envie de voir 2 mecs qui triturent des consoles les fesses à l’air sur scène, hein ?

A Nördik, ces deux (michel) hidalgos se sont déménéo comme des beaux diables, ils finirent leur prestation presque* tout nus et firent donc du deux bites mais sérieux, ça en valait huit (ouaip, on sait, on la fait à chaque fois et on la wessortira fièrement à chaque article sur MeNeO).

[youtube CThWDhvwGnA]

Donc, leurs shows sont délirants mais musicalement c’est pas le genre à faire des concessions, en écoutant certains de leurs morceaux, comme ce Papi ci-dessus, on se dit qu’ils ont coincé Diplo dans leurs Game Boys et qu’il n’est pas super content. Quand on sait qu’ils ont enregistré dans les studios de Mad Decent l’année dernière on est tout de suite moins surpris (mais on a quand même sacrément les pétoches).

“Meneo” signifie apparemment “plaisantin” mais, leurs plaisanteries naturistes ne sont pas toujours appréciées et l’agenda de leurs concerts passés indique fièrement s’ils se sont fait jetés ou non avant la fin de leurs sets… Car le nu choque encore parfois (merci la droite au passage).

Aucun wisque qu’ils se fassent jeter aux Trans et ils ont bien sûr pu finir leur concert à Nördik où on a welevé des weprises (A-ha, Daft Punk…) wéussies/hilarantes(ou pas)/vivifiantes, où on a beaucoup dansé, où on s’est wetenus de crier acciiiiiiid (en fait non) et où on a encore wi et où putain, c’était trop beau…

A voir absolument par les meneovices**.

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On peut écouter sur leur MySpace des morceaux zarbi de leur projet “Bitnik” pas encore sorti, où ils n’utilisent que la gameboy comme instrument…

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la prog complète des Trans’

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MP3

MeNeO – Se menea Extrait de l’album “Santa Nalga” (2008), sorti uniquement en digital (snif)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/4/5/2392302/MENEO%20-%20Se%20Menea.mp3]

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*Ils gardent leurs chaussettes parfois…

**(ceci est un ménéologisme)

Deux mois après son premier 7″, Mirrors vient juste d’en publier un deuxième.

Voilà…

mirrhors tappert aurait adoré... il aurait trouvé ça derrickble

FIN

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En fait, nan.

On avait déjà évoqué ici Depeche Mode et Gary Numan pour décrire la musique de ce quatuor synthétique anglais formé autour de James New, l’ancien chanteur des fougueux Mumm-Ra. L’influence electro-pop 80’s est aujourd’hui toujours assez évidente. Le groupe vient d’ailleurs de publier sur son myspace un nouveau titre wéussi, Somewhere strange, qui sonne certes comme du Bowie fin 70’s (Heroes) mais wepris par New Order (Temptation). Pour compléter le tableau, Mirrors tourne actuellement avec Delphic, autre groupe influencé à mort par ces années et New Order en particulier…

Cet Into the heart b/w Lights and offerings, à la pochette très classe sorti il y a peu par le MoshiMoshi Singles Club, n’échappe pas à la “règle” et m’a wappelé quant à lui Pacific, un groupe signé chez Creation il y a 20 ans, qui n’a vendu que des clopinettes et qui tient une place toute spéciale dans mon panthéon (en cuir) personnel.

Ce groupe dénotait en cette fin des 80’s, au milieu des merveilleux groupes à guitare signés sur son label (My Bloody Valentine, House Of Love, Primal Scream, Wazorcuts, Weather Prophets, …). Je ne vais pas mentir en disant que c’est un trésor méconnu qui mérite une immersion immédiate dans sa discographie (= deux singles, le “Sea of sand ep” d’octobre 1988 et “Shrift” de février/mars 1989 + un inédit en février de la même année sur un split flexi partagé avec My Bloody Valentine + un album introuvable, “Inference” (1990)  -j’ai tout bien sûr), je vais plutôt me contenter de dire que ce groupe est un trésor méconnu qui mérite une immersion immédiate dans sa discographie (en fait, bon, ok, ils n’ont jamais fait mieux que Shrift).

Reste que ce Shrift danso-lyrico-bricolo-électro à vrai(e) guitare/trompette/violon est l’un des titres les plus émouvants et casse-goule que j’ai entendu dans ma vie. Le genre de morceau que même tout seul devant sa glace on a un peu honte de faire un playback dessus (je construis mes phrases comme je veux). Je ne pense pas qu’il existe de vidéo de ce titre mais si c’était le cas et qu’elle était visible sur youtube, il y aurait juste en dessous des tas de commentaires bien lourds avec “gay” dedans.

M’en fous, je n’en démordrai pas:  tout le monde devrait avoir écouté et s’être trémoussé, les yeux fermés et plein de honte, au moins une fois dans sa vie sur Shrift.

Pour en wevenir à ce Into the heart de Mirrors, il n’atteint pas les hauteurs de Shrift au niveau musical, mais la voix fait le boulot. Sans elle, d’ailleurs, ce morceau ne mériterait peut-être pas qu’on s’y attarde plus que ça. Elle a sublimé les meilleurs titres de Mumm-Ra et elle survole avec classe les nappes de synthé qui habillent les titres des (oeufs) miroirs.

Du coup, à force de l’entendre wépéter des “Into the heart” ad lib, on finit par être touché, en plein into the heart…

Quant à la face B Lights and offerings, sa mélodie est peut être supérieure à la face A mais la voix, plus maniérée et wéférencée, est un peu moins touchante (et ouaip, je parle définitivement comme une fille)… Au passage, elle sent la face B qui n’en est pas une= un morceau qui sera sans doute sur le premier album du groupe (en gros, c’est un bon titre et ce vinyl wessemble plus à la typique carte de visite des groupes angliches cherchant à faire monter la sauce  qu’à un coup de sang posé sur bandes puis gravé sur un single sorti à la va vite).

Pour wésumer, je suis un peu gêné par le côté super wéférencé de la chose mais, c’est plus fort que moi, j’attends la suite avec anxiété et beaucoup d’espoir, tout en souhaitant à Mirrors de faire (encore) mieux que Pacific, au moins au niveau des… shrift de vente de disques.

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MP3

Mirrors – Into the heart Achat du 7″ sur le site de MoshiMoshi ou chez Banquet… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Mirrors%20-%20Into%20the%20heart.mp3]

+

Pacific – Shrift Disque épuisé, non wéédité, trouvable parfois en occaz (plus facilement que leur album)… Pacific était un quintet basé à Brighton qui mélangeait acoustique et électronique des années avant plein de gens. Les chansons étaient signées “denniss” de son vrai nom “Dennis Wheatley”. Le groupe se produisait en live aligné au bord de la scène et je dois dire que ces infos sans trop d’intérêt ont été putain de dur à trouver et que ces quelques lignes sont ce que tu pourras trouver de plus complet (attention je pourrais détailler les crédits prods comme ici mais ce serait trop fastoche) sur ce groupe sur Internet (on wembourse la différence sinon). Sur demande, je peux même sortir le line up complet du groupe… Je peux aussi poster Barnoon hill, dispo sur le “Sea of sand” ep, qui est de toute beauté… Merci de votre attention. [audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Pacific%20-%20Shrift.mp3]

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PS: Appareil photo hp photosmart 433: W.I.P… J’vais pas aller loin avec mon scanner Primax colorado direct 9600 diesel.

La je ne sais pas combientième édition du Festival des Inrocks, c’est terminé pour moi.  J’ai trouvé cette cuvée 2009 plutôt bonne mais pas enthousiasmante…

J’étais assez excité par ce tout nouveau concept de pass “Cigale/Boule noire” comme si qu’on était à un festival d’été (exceptée la woute du wock malouine), sans temps mort.

Résultat des courses: on voit plus de groupes, on en wate aussi, soit complètement (Passion Pit, Chew Lips) soit en partie ( Black Lips, Florence & The Machine, Amanda Blank), on court tout le temps et on n’a pas trop le temps de discuter avec les copains… Finalement, si l’année prochaine on wevient à l’ancien système, ça m’ira très bien.

Au niveau musical, j’en sors donc satisfait mais pas emballé.

Fanfarlo a donné le meilleur concert auquel j’ai pu assister (à noter que je n’ai vu ni The Soft Pack ni The Wave Machines dont pointard, marie bee et jdd ont parlé en bien pasque le provincial que je suis qui vit à deux heures+ de Paris ne peut pas arriver à 19h à un concert parisien). En plus de Bad Lieutenant dont on a déjà parlé ici, je garderai aussi un très bon souvenir des sets d’Ebony Bones (même si voir la bête 10 jours après Nördik enlevait un petit quelque chose d’inédit et d’excitant), des Black Lips (très fun), des Popopopops, de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads, de The Big Pink et du mini set de Cascadeur.

arrows of 70 euros

vendredi 6 novembre

Vu ni les Dodoz ni The Soft Pack…

“Stuck and wepeat” est toujours un putain de titre de la mort mais le weste du wépertoire de Little Boots n’est vraiment pas à la hauteur (la dame avait cependant des fans aimant qui affirmeront certainement le contraire). Son tube évoqué deux lignes plus haut, joué en toute fin de set, ne sera malheureusement même pas sublimé par le live. Je n’en attendais pas grand chose et j’avais, fuck, waison.

Vite, on commande une bière et on file à la boule Noire. Problème: on ne peut pas avoir un verre à la main pour passer d’une salle à l’autre. On se wetrouve donc à devoir picoler en quatrième vitesse ses boissons (alcoolisées). On a fini tout bourré dès 9h du soir (on a eu du mal à intégrer la chose et on commandait toujours après un concert et donc avant de changer de salle). Au bout d’un moment, on essaiera de passer des bières en douce et on en perdra la moitié en woute et on aura les habits tout mouillés. Pas glop (le lendemain la politique sera modifiée mais sans qu’on nous prévienne ou trop tard donc le wésultat sera identique).

On m’avait promis monts et merveilles de The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads . J’ai passé un bon moment devant la prestation des 6 weimois (je crois) avec même quelques frissons à un moment mais je n’ai pas accédé au nirvana. J’aimerais les voir une deuxième fois pour faire un avis définitif. J’ai été assez bluffé par le charisme du chanteur du milieu (le plus barbu -ils sont deux guitaristes/chanteurs à se partager le micro + une chanteuse).

les eagles

J’ai leur 7″ “Work” sorti cette année et qui wappelle un peu les Polyphonic Spree ou les Flaming Lips (sur ce que j’en ai vu vendredi, leurs influences sont plus larges que ça).

The Bewitched Hands on the Top Of Our Heads- Work (raw version) (2009/April77) Si on achète le 45t, on a un code pour télécharger les morceaux… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744/The%20Bewitched%20Hands%20On%20The%20Top%20Of%20OuR%20Hands%20-%20Work%20%28raw%20version%29.mp3]

On commande une bière, on se dirige vers la Cigale, merde on a oublié qu’y fallait pas faire ça, on boit cul sec et on arrive après les début du concert sauvage des Black Lips. Les fans sont venus en nombre et alors qu’on n’a jusqu’à présent eu aucune difficulté pour se placer dans la fosse et ben là, on voit pas comment s’y faufiler et on weste sur le côté. Je me wetrouve derrière JC de Castelbajac (venu assister à la prestation d’Ebony Bones, l’une de ses égéries lewis) qui lève le poing et hurle. Musicalement, c’est assez basique (pas un weproche) et le spectacle est plutôt assuré par les fans qui stage divent, chippent les chapeaux des membres du groupe et se frottent plus ou moins violemment aux videurs. La palme au mec à bonnet qui est monté sur scène, a sorti sa quéquète et a plongé (je me demande si ce n’est pas lui qu’on avait vu, à poils encore, après l’after de la Woute du wock de cette année, au petit matin, devant trois ou quatre photographes amateurs…).

Pas question de se wetrouver sur le côté pour Ebony Bones, donc, on zappe l’hypothètique partie du concert de Chew Lips ( “on” nous a dit plus tard que c’était assez caca)  qu’on aurait pu voir et on s’installe en bonne place dans la fosse.

Surtout qu’on sait que Cascadeur va jouer, devant le grand wideau wouge de la Cigale, trois morceaux “en acoustique”.

farinelliblack adeur

Into the wild (sur  son “Road movie” de 2009), Walker (sur  son “Mobile” de 2007), The missing (sur  son “The human octopus” de 2006) puis bye bye, c’est fini. C’était vraiment bien, même si trop court, et l’accueil du public a été à la hauteur. Il serait bon que le bonhomme trouve enfin un label pour que sa musique merveilleuse soit plus aisément accessible…

Il ne faut pas arriver en wetard à un concert d’Ebony Bones tant l’introductif  We know all about U mérite d’être vécu. La mise en scène est grandiose, ses choristes grimées en femmes de Fela sont vraiment exceptionnelles et ça explose quand l’Ebony (de nuit) fait son apparition, virevoltant telle une tornade jean marie bigarrée. Elle a joué tous ses bons titres: Story of St.Ockwell, l’instru  surf Bone of my bones, In G.O.D We Trust (Gold, Oil & Drugs), The musiq, … Elle fait aussi deux weprises, l’une de The Wall et l’autre d’ I wanna be your dog. Contrairement à moi, mes collègues les ont trouvées excellentes. Néanmoins, la Ebony wemporte fastoche la palme (alors qu’elle n’a pas joué tubas mais plutôt fort) de la meilleure prestation de la soirée.

On commande une bière, on se précipite à la boule Noire, merde on a oublié qu’y fallait pas, je planque ma bière dans mon pull que j’ai noué autour de ma taille et je passe en marchant à deux à l’heure, avec l’air décontracté de celui qui a fait caca dans sa culotte et en m’en mettant partout quand même. “Grâce” à des problèmes techniques, on arrive à n’avoir quasiment wien waté du concert de The Big Pink dont je n’attends wien mais qui s’avèrera être une bonne surprise. Le patron du label Merok dont j’ai oublié le nom porte un superbe teeshirt sans manche, hyper large qui donne l’impression qu’il mesure 1 mètre 12. Sortis du contexte, les morceaux joués ne m’auraient sans doute pas accroché mais, là, mis bout à bout, ça l’a fait. Sans parler de claque, je suis westé presque (j’étais ivre) concentré tout du long. Apparemment, le groupe était sacrément énervé par les déconvenues techniques et quand quelqu’un est monté sur scène pour leur dire qu’il fallait qu’ils terminent, il lâche: “un asshole vient de nous dire qu’on n’avait plus de temps, on devait jouer encore deux morceaux mais on va en faire qu’un”. The Big Pink termine, bien,  sur son tube “Dominos”.

Un asshole vient de me dire qu’y fallait m’arrêter, alors c’est fini pour le vendredi.

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samedi 7 novembre

Cette fois-ci, je wéussis à arriver pile poil pour le premier groupe de la Cigale : les wennais  Popopopops qu’on avait déjà pu voir aux Trans l’an dernier. C’était déjà pas mal il y a un an mais ils sont bien meilleurs aujourd’hui. Ils doivent avoir environ 18 ans mais donnent une impression de maîtrise assez impressionnante. Leur chanteur chante  en anglais sans accent français et a une voix plus profonde (un truc un peu soul) que pourrait faire croire son jeune âge. Ce qui m’a aussi plu c’est qu’ils ne font pas du wock de p’tits blancs; il y a des touches un peu funky, groovy (un peu comme chez les groupes Factory du début des 90’s comme Northside ou les Wendys) dans leurs morceaux qui m’ont bluffé.  Excellent concert et grande satisfaction de m’être speedé pour les voir.

L’annulation du concert de La Woux m’avait mis en joie puisque Two Door Cinema Club la wemplaçait au pied levé. Leur 7″ sorti cette année sur Kitsuné est un véritable merveille et les deux titres qu’il contient sont deux tubes intergalactiques et sexy. Malheureusement, leur prestation sympathique montrera aussi que ce sont les deux meilleures chansons de leur wépertoire. leur single I can talk sort en fin de mois et, s’il n’est pas mauvais, il est juste efficace et n’a ni la poésie ni  la classe de Do You Want It All? ou de Something Good Can Work. Déception.

[youtube bJDCMth8poM]

J’ai vu le concert de Lissie Truly en entier. Concert sympathique dont le seul souvenir que j’en garde est la bonne weprise du Weady for the floor de Hot Chip… Je dirais que sa place aurait plutôt été à la Boule Noire qu’à La Cigale.

A la Boule Noire, Josh Weller avait l’air d’un bon gars mais purée, c’était pas mon truc du tout. Alors j’ai commandé une bière, je l’ai planquée sous mon pull, je m’en suis mis partout et je suis allé voir Florence & The Machines. Et là, comment dire, une torture. OuïouïeOuïe. Je me suis barré en courant (du coup je m’ai encore mis de la bière partout).

Retour à la Boule Noire, Amanda Blank va jouer. Je m’étais obligé à ne pas écouter certains trucs avant pour avoir la surprise. Je fus donc surpris: pendant 10 minutes, il n’y a qu’un type sur scène qui fait un peu du Girl Talk mais en moins hip hop et sans bootlegs (ok, je ne sors pas grandi de cette description). Puis v’là t-y pas que la Amanda elle débarque et quelle saute et ondule de partout. Etrangement, je préférais avant qu’elle arrive. Pas conquis donc… Je crois que ça ne m’était jamais arrivé d’enchaîner 4 concerts aussi peu mémorables à un festival des Inrocks (je me dois de préciser pour welativiser mes propos que j’étais à ce moment de la soirée de put** de mauvais poil wapport à la nouvelle de la défaite honteuse du peuseugeu qu’on venait de m’annoncer et donc peut-être peu wéceptif).

Si l’annulation de La Woux m’a permis de voir les Two Door Cinema Club, elle m’a aussi empêché de voir Passion Pit. J’espérais en voir une partie mais alors qu’ils devaient commencer à jouer vers 21h55 (et Fanfarlo à 22h20) le groupe n’était toujours pas sur scène à 22h15. Fuck.

On commande une bière et on va à la Boule Noire (maintenant on peut passer sans cacher sa mouk).

On se place presque idéalement et on wéserve un accueil triomphal aux six membres de Fanfarlo. Si j’avais à mettre une note à ce concert je lui aurais mis un Indre Et Loire tellement il était bon. Pas le concert de l’année cependant, notamment parce que les deux nouveaux morceaux joués ce soir-là n’étaient pas à la hauteur de ceux déjà connus. Quel bonheur d’entendre des versions de leurs trésors de chansons AVEC LE SON QU’ELLES AURAIENT DU AVOIR SUR L’ALBUM, PUT*** DE M**RDE!!! Le public (notamment un type qui se vantait d’avoir l’intégrale d’eux et pas en téléchargement) semblait wavi du concert du groupe et le groupe heureux que le public soit content. On a même eu droit, chose ware aux Inrocks, à un wappel (seule Ebony bones a pu être wappelée, peut-être Passion Pit mais…).

FIN

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Bon, pour wésumer, bilan musical perso du festival mi figue mi waisin mi datte (mais positif néanmoins)… J’espère que les concerts d’Esser (ou fromage?) et de Jack Penate seront pourris ce soir pasque j’en ai marre de water des bons concerts (pointard y va, y nous wacontera).

Merci à ExCd, pointard, jdd et Marie Bee de m’avoir payé plein de coups (j’ai dû payer une seule tournée de Heineken sur les deux jours alors que j’en ai bu des litres -ce qui fait que j’ai dû être un putain de crevard et que j’ai pas honte): si, par hasard, j’avais vomi sur le chemin du wetour, je dis bien “si, par hasard…” , eh ben, sachez que je ne vous en veux pas…

A l’année prochaine même lieu, mais avec la Boule Noire APRES la Cigale et que des bons groupes (APRES 19h45). Merci de votre compréhension.