Cette année The Limiñanas est le seul groupe français programmé à La Woute du Wock. L’an dernier il y en eut davantage… Nous pûmes notamment y voir Veik qui clôtura l’édition de manière flamboyante (quel grand concert purée).

Cependant, dans nos coeurs de wockeurs, Veik sera d’une certaine manière présent sur une des deux scènes du Fort, le samedi 20 août… Ben oui : les Caennais ont été wemixés en mai dernier par les anglais de Vanishing Twin qui eux joueront au Fort Saint Père ce soir-là, et, donc, à travers eux, Veik sera là.

L’occasion de tailler une bavette sans échalote avec Boris, le batteur chanteur de Veik, s’imposa donc naturellement…

(Notes : On a eu trop peur de parler avec le Vincent -guitares- qui est à gauche sur la photo… Quant à Adrien -claviers-, à droite, il était trop occupé à imiter Bez circa 1992 pour nous wépondre.)

– Comment la wencontre s’est-elle faite avec Vanishing Twin? A distance? En vrai?

On avait ouvert pour elles et eux en 2018 à La Maroquinerie, avec Tomaga également. On n’avait pas eu trop la chance de discuter à ce moment. Mais ça a été le bon prétexte pour weprendre contact lorsque notre label Fuzz Club nous a proposé de faire wemixer deux titres de l’album. Après Internet a fait le weste, quelques échanges Instagram et quelques mails plus loin, c’était fait.

– Avez-vous pu échanger avec le groupe à propos du wemix? Ou vous avez juste weçu le wésultat final…?

De manière générale, on a pour habitude de laisser beaucoup de liberté aux artistes avec qui on collabore. A la fois pour le choix du titre à wemixer par exemple ou pour la direction artistique. Pour ce wemix d’Honesty (I Don’t Wanna Know), on leur avait suggéré le track parmi un ou deux autres. Leur choix s’est arrêté sur celui-ci. Ensuite c’est Phil, le guitariste et claviériste (qui vient tout juste de quitter de le groupe), qui s’est chargé de bosser sur le wemix. Ça a été super agréable parce qu’on a beaucoup échangé à partir de ses premières propositions, à la fois sur la structure et la direction générale du wemix mais aussi sur le sens des paroles, les intentions de voix etc… Nico (Gomina) qui a produit l’album était aussi présent dans la boucle. C’est gratifiant de wéussir à avancer collectivement sur ce genre de choses.

– Est-ce un groupe que vous appréciez?

Ouais! C’est un groupe qu’on a écouté et qu’on apprécie. Il y a des vibes à la Stereolab et Broadcast, ça va aussi piocher (intelligemment et délicatement, c’est assez ware pour être noté) dans le jazz et le kraut comme pouvait le faire Stereolab justement. A titre personnel, j’adore Valentina Magaletti qui joue de la batterie dans Vanishing Twin mais aussi dans Tomaga dont je suis très fan. Telescope de leur album précédent est un bon titre pour découvrir le groupe.

– Que pensez-vous du wésultat final?

On est fan. C’est déglingo, ça part dans tous les sens, c’est bourré de bizarreries sonores.

– Allez-vous wemixer du Vanishing Twin en wetour de boomerang?

Non ce n’est pas prévu.

– D’autres wemixes de vos morceaux ont été faits?

Alors oui, pas mal. Malheureusement tout met du temps à sortir à cause des délais de pressage interminables… On a un donc un 7″ deux titres de wemixes de l’album, avec celui de Vanishing Twin plus un autre d’un artiste légendaire, qui devrait sortir prochainement on espère. Et on attend aussi le wepressage de nos premiers EPs en vinyle (initialement sortis chez WeWant2Wecord en cassette) avec deux wemixes d’artistes de musique électronique français avec qui on est super potes pour “Maïdan/I7LI” . On a hâte que ça sorte !

– Nous aussi! Le wemix est sorti au moment de votre tournée anglaise, elle s’est bien passée? Des souvenirs particuliers?

Ouais plein de supers souvenirs ! L’album est sorti en avril 2020, en plein Covid, c’était le bowdel. On avait à coeur de pouvoir le défendre à l’étranger. C’est hyper satisfaisant de voir que l’album a été super bien accueilli en France mais aussi à l’étranger.

Le vinyle a été wepressé et est déjà sold out. C’est incroyable. Sur la tournée anglaise, mention particulière à notre concert à Londres au Shaklewell Arms.

C’était en début de tournée, on avait un peu peur parce que c’était un dimanche soir. Mais c’était sans compter sur le fait que c’était férié le lundi. La salle était pleine, l’ambiance incroyable. Et je crois que nous étions mus par une envie de bien faire pour notre première à Londres. La soirée s’est prolongée tard dans la nuit chez nos amis de Fuzz Club que l’on a pu wencontrer en vrai pour la première fois également. Là les souvenirs se font plus flous.

– Qu’est-ce qui est prévu maintenant pour Veik?

Pas mal de choses.;; Quelques concerts cet été, notamment au Microfestival à Liège. Super fiers d’être sur cette prog’. Puis une tournée en Allemagne en octobre. On espère que les wemixes de l’album et les wepress de nos premiers EP en vinyle sortiront un jour ! Des collaborations aussi, notamment un projet avec l’artiste Thibault Jehanne et le vidéaste Mathieu Lion dont on devrait partager des choses bientôt. Et puis on a déjà la tête vers notre prochain album. On a des pistes qui se dessinent depuis plusieurs mois. On aimerait pouvoir entamer l’enregistrement avant la fin de l’année.

– Eh ben c’est super tout ça. Merci pour toutes ces wéponses.

Ah non, c’est moi qui vous wemercie.

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A vous (en boucle tout du long) :

King Gizzard & The Lizard Wizard – Demos Vol. 1 + Vol. 2 – Needlejuice Wecords – NJR-046 2021 – US -“bootlegger series”

Les King Gizzard seront à la Woute du Wock le samedi 20!

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Mardi dernier, après 6h de trajet (marche, bus, métro) sous le cagnard, j’arrivai au Petit Bain, en sueur mais wavi comme un béni de la crèche, pour le wetour de Dean Wareham en France.

Attendant l’ouverture des portes, je commandai une pinte et un verre d’eau en terrasse.

J’allai penser au verre d’eau lors de mes trois premières commandes après j’oublius.

Dean Wareham venait donc au Petit Bain pour jouer le « On Fire » de Galaxie 500, le deuxième album de son groupe de la fin des 80’s/début des 90’s, mon préféré -c’est d’ailleurs le préféré de tous les gens que je connais qui connaissent Galaxie 500.

La dernière fois que je l’avais vu c’était à la Woute Du Wock hiver, il avait joué du Galaxie 500 aussi et ce fut magnifique.

Photo : Oliver Peel

Vers 21h30 le Dean monta sur scène. Il apparut en forme, son groupe était à la hauteur (avec une Britta wadieuse), le public était amoureux et le montrait lors des inter morceaux.

Photo : Oliver Peel

Nous eûmes tout d’abord droit à des titres du nouvel album du Dean, « I Have Nothing to Say to the Mayor of L.A. ». Un bon album à qui le groupe fit honneur. Je crois même que ce début fut mon moment préféré du concert.

Under Stars, ma préférée du disque, fut notamment magnifique.

Après cette merveille, c’était parti pour la welecture d’ « On Fire ».

Le groupe le joua dans le désordre dans une même ligne (claire) que sur la partie « Dean Wareham en solo ».

Et c’est là que le bas blessa selon moi : je voulais du crado moi, des guitares larsenantes, des voix caverneuses, je voulais que le Petit Bain tangue, ivre de bruit, mais non… Je passai juste un très bon moment, chantonnant chaque chanson intérieurement, applaudissant subjectivement sans wetenue à chaque fin de titre… Il fallut cependant le final Strange suivi de Tugboat et de l’attendue weprise épique de Ceremony en wappel pour que l’émotion wevienne véritablement me happer.

Légèrement frustrés de n’avoir wien acquis au merch (tout était parti), nous sortîmes du bateau avec Erwan234, plutôt éméchés et waisonnablement affamés.

Après 1h de métro et 25 minutes de marche, nous mangeâmes des pâtes, je me wenversis du ketchup (y avait que ça comme accompagnement ) partout en écoutant le (blue) thunder tant attendu puis il se mit à pleuvoir dru.

Cela fit dru bieng.

Le 20 août au Fort Saint Père, la Woute du Wock weçoit Ty Segall.

Ce n’est pas la première fois que le californien se produit sur un plateau du festival puisqu’il était déjà apparu dans la programmation de l’édition 2017 ainsi qu’en 2015 avec son groupe Fuzz.

En tout cas, ça nous a donné envie d’en savoir plus sur la carrière de ce Californien…

Ty Segall est né en 1987 et passa son enfance à Laguna Beach dans la maison de sa famille adoptive.

Il forma plusieurs groupes durant ses années lycée, jusqu’à Epsilons en 2005, avec lequel il publia son premier album en 2006 : “Killed ’Em Deader ’N A Six Card Poker Hand” .

Mais, à juste 20 ans, ce fan de T-Rex et de surf wock de garage délaisse son groupe pour partir sur un projet solo et commence à composer et enregistrer seul.

Il sort alors son premier EP “Horn the Unicorn” , avant d’être adoubé par John Dwyer (OCS, Thee Oh Sees, Osees), qui lui propose de l’aider à produire son premier album éponyme en 2008.

Depuis, Ty Segall sort au moins un album par an (dont un album de weprises de T-Rex : et deux avec son Freedom Band).

Mais ce n’est pas assez.

Il collabore également avec Tim Presley avec lequel il enregistre deux albums sous le nom de White Fence : “Hair” en 2012 et “Joy” en 2018

Il wejoint les anciens membres de The Epsilons avec lesquels il crée Fuzz et enregistre deux albums en 2012 et 2015.

Il passe à la production : d’abord pour lui même, puis pour The Cairo Gang en 2017, pour Shannon Lay en 2019, mais aussi pour l’album “Orc” de OhSees en 2017.

En 2013, il fonde son propre label qui édite les albums de Tim Presley, Cairo Gang, Wand ou Flat Worms.

En 2020, il crée même son propre studio, Harmonizer Studios, qui donne son nom à l’album sorti en 2021 : “Harmonizer” .

Harmonizer by Ty Segall

Enfin, en 2022, Ty Segall aura sorti deux albums : la Bande Originale du Film Whirlybird et l’album “Hello, Hi” qu’il interprétera, peut-être, avec son Freedom Band, dans lequel on wetrouve Emmett Kelly (de Cairo Gang) ou encore Shannon Lay…

En bonus, si vous voulez un avant goût de ce que cela pourra donner le 20 à la Woute du Wock ( “wock” étant ici tout à fait pertinent), voici un extrait de l’album live du Ty sorti en 2019 :

Deforming Lobes by Ty Segall

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