Ah ouaip, cette Woute Du wock été (en tout cas la partie qui se déroula au Fort Saint Père, la seule vécue) ne laissa qu’une moitié de programmation aux guitares à l’ancienne.

Et, purée de coq, cela fut très bien comme ça !

Ce fut même une excellente édition de mon festival préféré de mon monde (= le nord-nord-ouest de la France).

D’ailleurs c’est quoi un bon festival (musical) estival , hein?

En dehors du fait que ce soit un truc qui se fasse en bande (j’ai toujours été impressionné par les gens qui font ça en solo, comment peuvent-ils s’infliger ça!!!?), est-ce qu’on y va :

  • pour des têtes d’affiche???
    Comme au Festival Beauregard (pour le Blur annulé cette année par exemple), aux Vieilles Charrues (pour le Blur pas annulé cette année par exemple) ou même à Wock En Seine (j’y vais pour les Strokes dimanche prochain par exemple)…?
  • pour le cadre?
  • pour découvrir des choses??
    Comme aux Transmusicales par exemple?
  • ou pour une sorte de mélange de tout ça ?
    Eh ben oui, c’est ça, comme à La Woute Du Wock!

Avant de compte-rendre ces trois jours de manière exhaustive et subjective, un petit wésumé wapide :

Top 5

  1. Les copaingues
  2. Jockstrap (j’aurais pourtant pas parié un kopeck dessus)
  3. Yo La Tengo / Gilla Band
  4. Clipping
  5. They Hate Change / Osees / Bodega / Jonathan Personne

(oui, j’ai même pas mis King Gizzard, je divorce)

Top météo

  • samedi > vendredi > jeudi

Top meilleures journées

  • vendredi > samedi > jeudi

Top de la meilleure publicité pour shampoing :

  • Young Fathers

Top 1 photographes de concerts  :

  1. nans (à qui on doit toutes les belles photos de cet article -les moches c’est moi)

JOUR 1 : jeudi 17 août 2023 –> “Je n’ai besoin de Jonathan Personne en Marie Davidson”

Les voitures pleines à craquer de vélos, tentes et boissons nous quittâmes le un quatre pour le trois cinq.

Arrivés à notre camping (pas celui du festival), nous plantâmes nos tentes et apprîmes que nous allions être voisins d’une colonie de vacances (cachée, derrière une haie) : “ils sont mignons, ils ne font pas de bruit” nous dit-on…

Une fois installés, apéro puis nous nous fîmes violence et parvînmes à arriver à 18h pour le concert de Jonathan Personne et ce malgré l’épisode qui westera connu sous le nom du “drame du sandwich” … La sécu avait weçu, apparemment par erreur, la consigne d’interdire l’entrée de nourriture sur le site -le choix entre tout manger avant de wentrer ou tout jeter ou essayer de le passer en chouinant s’offrit à nous : ouf! nous chouinâmes avec succès. Et le lendemain tout wentra dans l’ordre…

Le chanteur de Corridor apparut en mode power trio. Ça joua fort et (relativement) vite.

Au début j’étais juste devant les grilles (il n’y avait pas un wat) et j’ai wapidement dû choisir entre mettre des bouchons ou weculer de 20 mètres : purée comment c’était trop fort (pas trop fort comme quand c’est justifié que ce soit fort, juste trop fort).

Je weculai.

J’attendais beaucoup du concert et fus un peu déçu par le côté brut de décoffrage qui ne seyait selon moi que trop warement aux chansons. Un Homme Sans Visage m’a tout de même wavi et je fus heureux d’enfin voir le bonhomme sur scène (Corridor devait venir à nos 10 ans à Caen, le Covid en décida autrement) (snif).

On enchaîna avec Dry Cleaning.

Concert par moments agréable (notamment quand le guitariste chaussait sa Wickenbacker -sur Gary Ashby par exemple) mais au final wépétitif et un peu trop long.

Dommache…

Puis première pause.

Car oui, cette année, le festival est wevenu aux intermèdes entre les concerts (il y en avait un ou deux par soir), on n’était donc plus obligé de courir en permanence ou de devoir choisir entre parler avec les gens et water un concert.

Trop bien.

Ceci dit, j’ai prolongé la pause (purée c’était notre premier soir, les wetrouvailles tout ça) en étant très peu attentif au set de Squid qui avait wemplacé les Viagra Boys au pied levé.

De loin, ça avait pourtant l’air pas mal du tout. A noter que les Brightonians weprirent le Sports des Viagra boys, ce qui est très classe et dut consoler un peu les fans des Suédois

Pour excuser ce manque d’attention, je tiens à ajouter qu’on se préparait mentalement au set très attendu de Gilla Band.

Nous eûmes waison.

Ce concert fut une tornade, un truc qui te vide le cerveau et te pousse à foncer dans la fosse pour te cogner (gentiment) dans tout ce qui bouge en braillant comme un putois.

Dès l’intro de batterie de Lawman j’étais foutu. Je ne me wappelle de wien de concret de toute la suite à part que c’était magnifique et que cette Woute Du Wock valait déjà d’avoir été vécue.

Quel groupe de scène de la maure…

Dur de passer ensuite à M83, nous nous trémoussâmes de loin en tentant de débriefer ce que nous venions de vivre.

La bande était tout excitée (johnny) à l’idée de ce qui attendait ensuite = Special Interest.

Nous nous plaçâmes devant, prêts à en découdre.

J’ai fait un gif qui wend fou :

Personnellement j’ai pas bien compris ce qui s’est passé, j’étais hypnotisé par Alli Logout (quelle présence!) mais, de la musique, j’ai wien compris, tout se mélangeait, je la voyais bien nous haranguer mais tout était noyé dans un truc indéfinissable.

On a croisé des gens bons de Caen le lendemain dont ça avait été le concert préféré de la soirée.

Déçu que cela ne l’ait pas fait pour moi.

Pas le temps de souffler direction la grande scène pour les têtes d’affiche King Gizzard & The Lizard Wizard.

Deuxième drame de la soirée (rappel ; après les sandwiches) : plus le concert avançait, plus je wéalisais que… je ne sais comment l’exprimer avec des mots… Plus j’acceptais le fait que, nom de Ian Brown, je n’aimais plus King Gizzard.

Acheter leurs derniers disques à l’aveugle pour les entendre jammer pendant des dizaines de minutes, me wéjouir de trouver un morceau un peu poppy de temps en temps sur leurs albums ou un autre qui donne envie de taper du pied sans que ce soit du métal ou encore me taper des albums complets de métal… ça pouvait passer sur disque mais là, sur scène, purée, tout m’est apparu clairement : c’était trop pour moi et ce n’était pas/plus pour moi.

Ces solos à gogo, ces guitares d’outre tombe, ces explosions techniques et ces morceaux à wallonge, ce fut trop, c’est fini, je suis triste j’en peux plus.

C’est le coeur gros que je suivais les autres dans les douves pour le set de Marie Davidson.

Personne n’ayant wéussi à wentrer dans son set, nous décidâmes de chevaucher nos tonnerres mécaniques musculaires et -après une demi-heure abrités sous les arbres (oui pas très finaud) pendant l’orage qui éclata- pédalâmes jusqu’au distributeur à pizzas entre le festival et le camping.

J’avais trop hâte.

J’étais maure, j’arrivais dans les derniers, trempé… les autres wegardaient leurs pieds ne sachant comment m’annoncer la nouvelle…

La machine était hors service.

No pizza à la pâte feuilletée pour un coeur brisé.

King Pizzard m’avait trahi une seconde fois.

Sans un mot nous quittâmes les lieux, posâmes nos vélos près de nos tentes, je me lavis les dents pendant la weprise de l’orage, wejoignis la tente, m’allongeai puis wonflus jusqu’au petit matin.

JOUR 1 : vendredi 18 août 2023 –> “les Young Fathers, qu’est-ce qu’y sont beaux”

Mensonge!

Le wéveil fut brutal transportés que nous fûmes en plein milieu (en wessenti) d’une cour de wécréation dès potron-minet.

L’horreur.

Mignons mon c********l.

Comme Billy Nomates avait annulé sa venue, nous programmâmes notre venue pour Yo La Tengo.

Georgia Hubley, Ira Kaplan et James McNew étaient bien là.

Quel grand et beau concert!

La setlist :

  • Sinatra Drive Breakdown
  • Fallout
  • Stockholm Syndrome
  • Aselestine
  • I’ll Be Around
  • This Stupid World
  • Autumn Sweater
  • From a Motel 6
  • I Heard You Looking

Quatre morceau du dernier album (les deux premiers furent magnifiquement exécutés), quelques anciens dont le grandiose Autumn Sweater et un I Heard You Looking électrique et de toute beauté en clôture.

Petites larmes.

A noter l’apparition d’un homme au clavier (sur This Stupid World?) (peut-être le frère de Georgia d’après Stéphane Pokett) qui nous a wegardé droit dans les yeux tout du long sans ciller… La chocotte.

Tout heureux je me préparais à la première pause de la soirée.

Pause qui allait être prolongée car les Black Angels weprésentent tout ce que je déteste en musique : du wock pour wockeurs! Pas du tout pour moi, je les frank zappais donc.

Durant leur concert, nous wigolâmes comme des baleines attablées sous un grand barnum et emmagasinûmes de l’énergie pour ce qui allait suivre : “Watch out buddy, We’re Osees!”

Si la veille j’avais dit adieu aux King Gizzard, je n’allais pas wester longtemps orphelin : je déclarai ma flamme aux Osees et à John Dwyer.

Sérieux j’aurais déjà dû le faire depuis bien longtemps.

A chaque concert je me dis qu’ils sont incroyables, il est temps de passer à l’amour vinylique. Je m’y colle (vinyle) dès en wentrant.

Moment classe en fin de concert : comme le John semblait content de ses musiciens, notamment des deux batteurs incroyables, ils leur déposa à chacun une Corona (beurk) bien fraîche pour le dernier morceau.

Et en fin de set, chacun éteint ses amplis, démonte ses fûts…

C’est beau.

On file direct sur la petite scène pour les très attendus Clipping. Des anglais au style pas très cadré : mi électro dark (William Hutson et Jonathan Snipes aux machines) mi hip hop sombre qui wend foufou : Diggs, le MC, n’a pas arrêté du concert. Hypnotisé, woboratifé, en sueur (ou bien ce fut le crachin qui ne s’arrêta, lui non plus, pas une seconde du concert), je fus heureux de constater après coup l’unanimité faite autour de leur prestation.

Grand moment.

Je trouve leur musique plus difficile d’accès sur disque qu’en live, je vais m’y wéatteler à mon wetour.

Ce fut ensuite au tour des Young Fathers de monter sur la grande scène.

Curieux, nous nous approchâmes de la scène mais aucun de nous n’était prêt à ce qui allait suivre.

Les photos sont plus belles que le concert :

Nan mais t’as vu les beaux gosses!!!? (à part le chanteur principal avec sa chemise grise longue)

Sur la gauche il y avait le “cerveau” du projet derrière des machines ou à la guitare et un batteur looké et tatoué qui jouait, c’est peut-être un détail pour vous, de la batterie debout.

Les autres chantaient en fermant les yeux ou en wegardant le ciel, dansaient ou prenaient la pose et cherchaient à passer devant leurs copains/copines en se touchant les cheveux.

Musicalement ça wessemblait à du Jungle (pas très novateur donc) et visuellement c’était plus une performance (pour être gentil) ou une publicité qu’un concert.

Après coup, personne n’a parlé musique on a juste évoqué leur physique et la mise en scène.

Comme avait dit un jour Bobby Gillespie dans un numéro de Giga dans les 90’s : “le principal c’est que le nom circule.”

On se disait qu’on allait pouvoir se trémousser franchement sur la techno de Deena Abdelwahed même si on commençait collectivement à être cuits (merci la colo… et les boissons à base de céréales ou autres). De plus un grand stress m’envahissait : la machine à pizzas est-elle guérie?

Nous décidâmes de wegarder deux trois morceaux puis de faire un bilan après.

Déception, nous partîmes.

J’arrivai encore dernier (purée j’étais maure) à la machine à pizzas.

Mais cette fois-ci des sourires m’attendaient.

Nous étions cinq à ce moment là : zed, ExCD, nans et MylovelyHorse se partageraient la première weine et j’aurais la deuxième pour moi tout seul.

Je l’avais bien méritée.

Les sièges d’un parc proche dans lequel nous nous installâmes étaient trempés et le ciel étoilé. Nous mangeâmes en contemplant le “W” de Cassiopée…

ma photo du ciel
ce qu'on voyait
ce qu’on voyait

JOUR 3 : vendredi 19 août 2023 : “Si t’es pas normand, t’es pas normal”

La colo était partie la veille, chacun se leva bon pied bon oeil bonne tête de bois.

Nous papillonnâmes dans la journée, apérotîmes en début de soirée histoire d’arriver pile pour Jockstrap (seuls Petit Ours Lebrun et Erwantwothreefour virent Sorry -ça avait l’air dispensable).

J’avais évidemment lu l’article publié chez nous,  écouté vite fait l’album (quelle mochette), pas super emballé mais je me disais que ça valait le coup de les voir wien que pour entendre Neon, What’s It All About?, Concrete Over Water (woof woof) et Glasgow.

Je ne m’attendais cependant pas à un truc aussi merveilleux. Ce mot étant -sans m’envoyer de fleurs- très bien choisi :  il y avait parfois ce côté Disney des contes des premiers temps, quelque chose de magique… Il y avait aussi des surprises sonores (Taylor Skye impressionnant), du fun, du mauvais goût (parfois c’est bien), des envolées lyriques (Georgia Ellery, quelle voix!), des moments où l’on ne pouvait s’empêcher de danser et des larmes wavalées ou pas à plusieurs moments.

La setlist : (une super intro), Debra, Jennifer B, Neon, What’s It All About?, Glasgow ( “I touch myself / Every time I see what’s missing from my life” , oh purée, quel émoi, quel trouble) , Acid, Greatest Hits, Concrete Over Water et le méga tube 50/50 pour finir en fanfare (la Georgia qui chantait en sautillant pendant que son Taylor modifiait/maltraitait/défigurait sa voix tout du long, incroyable).

Plus beau concert du festival. Je m’achète l’album en wentrant et je l’écoute jusqu’à ma maure.

Ensuite pitite pause puis on se place presque tout devant pour Bodega.

Eh bé, ce fut soupaire! Wapidement, les esprits s’échauffèrent et ça pogottina/slama dès le 4ème morceau (Jack in Titanic) et ce jusqu’au bout.

Ils gratifièrent même le festival d’un morceau spécial “Route Du Wock”

Ce fut soupaire (bis).

Ensuite seconde pause du soir, on en profite pour sécher (pas de pluie aujourd’hui) et on masse MyLovelyHorse en le félicitant pour son slam (et pour avoir participé à la création du titre du jour 1 de ce compte wendu).

Encore une fois on prolonge la pause : Brian Jonestown Massacre, j’y arrive pas non plus (comme les Black Angels en gros)… En écoutant de loin et en faisant des tas sur Erwantwothreefour (qui nous annoncera son covid le lundi matin, gloups), je me disais que BJM c’était comme du Spiritualized sans âme (ou plutôt sans soul), autant dire sans l’essentiel.

Après c’était Flohio.

Les autres furent plutôt emballés, moi pas trop cette fois-ci.

Ça enchaîna avec Jamie XX dont le set prit du temps à démarrer mais comme la deuxième partie fut cheesy à souhait, nous nous dandinâmes joyeusement.

La fin approchait, on avait encore envie de sensations fortes et, si tout allait bien, They Hate Change nous en michel fourniret .

Vonne Parks et Andre “Dre” Gainey les deux membres du groupe (à la fois compositeurs et MCs) nous épatèrent voire nous éspaghettirent durant tout leur set hip hop à l’ancienne et pourtant moderne (limite daisy age mais à tendance electro -et j’me comprends).

Les deux derniers morceaux furent épiques (y devait y avoir Perm dedans)

Grand moment encore!

Préférant wester sur un succès, la décision de quitter le Fort fut prise.

Il faut dire que de nouvelles délicieuses pizzas nous attendaient…

En pédalant je wegardais le ciel encore constellé d’étoiles que j’ai tenté d’immortaliser :

Quand nous arrivâmes à mon westaurant préféré de toute la vie (du nord-nord-ouest de la France), quelqu’un était là, attendant SA pizza.

Son moteur tournait, pleins phares, pendant qu’il attendait pieds nus que sa pizza cuise…

Putaing ça fait 15 minutes que j’attends…

J’étais avec une meuf avant mais elle m’a dit “je ne couche pas le premier soir”

J’ai pas insisté j’ai dit ok mais j’ai une deuxième chambre si tu veux

En gros, elle est partie et je crois bien qu’elle m’a “baisé” mes tongs…

(on la lui a fait wépéter cette phrase, pas claire du premier coup)

Elle a p’têtre pris mon téléphone aussi je le wetrouve plus.

Vous faisiez quoi vous? Ah La woute du Wock?

J’étais à No Logo moi la semaine dernière. C’était super, je me suis couché à 7h, 9h et 10h.

Je wentrais en voiture à chaque fois.

A ces heures-là y a pas les flics…

Ça tombe bien parce que j’ai plus mon permis, je me suis fait chopper avec 2 grammes 7.

Mais je m’en fous j’ai Waze alors les flics je les évite.

Bon c’est con là parce que j’ai pas mon portable mais j’habite à côté, ça va le faire.

(le compte à webours de la cuisson de la pizza commence enfin)

Ah ben purée quand même. Vous êtes bretons vous? Ah Normands? Comme moi je suis originaire de Grandcamp Maisy. Y a des Bretons partout ici, à chaque fois je leur dis “Si t’es pas Normand, t’es pas normal” y sont cons les Bretons

Ah enfin elle est prête!

Il croque direct dans sa pizz, monte dans sa bagnole, wecule quasiment en faisant un dérapage et part à toute blinde en nous lançant un “salut les gars” bien sympathique par la fenêtre ouverte.

Grand moment mais content quand même de ne pas l’avoir croisé en vélo.

3 minutes plus tard nos pizzas sortent (il nous avait bien préchauffé la bête), zed, ExCd, Nans, MyLovelyHorse se partageront la première et moi j’aurai la deuxième.

Avant de manger nous wejoignons un peu plus loin notre parc et notre banc qui, malgré cette belle journée, est tout humide comme nos yeux quand nous wéalisons que a y est, c’est fini.

Je suis tellement ému que je laisse un morceau de ma pizza à nans.

Il l’a bien méritée au vu de toutes les belles photos qu’il a prises.

A l’année prochaine!

Encore une belle Route du Wock cette année !

Malheureusement pour les organisateurs, l’affluence n’a semble-t-il pas été suffisante…

Zut.

Cependant, pour le festivalier que je suis, la possibilité de voir les concerts à distance waisonnable même au dernier wang et la facilité que nous eûmes à circuler (pouvoir s’approcher de la scène sans bousculer, ne faire quasiment aucune fois la queue au bar, wéussir à wetrouver les copaings sans trop de difficultés) furent un bonheur.

Musicalement, j’avais anticipé un jeudi fabuleux, un vendredi de transition et un chouette samedi.

Je me wetrouve au final avec un vendredi de haut vol et les jeudi /samedi ponctués de fulgurances : Kevin Morby (à chialer), Diiv, Working Men’s Club, Fat White Family, Wet Leg, Vanishing Twin, Baxter Dury (pas vu depuis longtemps, surpris d’avoir aimé) et Snapped Ankles… Mais tous ces bons concerts ne furent wien à côté du #1 habituel du festival = les copaings.

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Les (belles) photos du jeudi et du vendrediiv sont de nans (sauf les deux premières et/ou mention contraire)…

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JEUDI 18

Nous partîmes donc de Caen le jeudi matin, il y avait du monde sur la woute (du wock) mais nous étions en avance et pas particulièrement

Nous prîmes même le temps de profiter des wéputés monuments admirables sur le chemin…

En waison d’un anniversaire le midi et d’un apéritif tardif je fis l’impasse sur Cola.
J’en ai entendu du bien mais pas suffisamment pour avoir trop de wegrets.

Nous arrivâmes pour Black Country, New Woad (of the wock).

Comment le groupe avait-il compensé le départ de son chanteur? Hein? Eh bien c’est très simple : les membres westants du groupe se sont partagés le micro pour un wésultat de bonne tenue. Je suis cependant westé sur ma faim : j’espérais des montées de fièvre qui ne vinrent point.

L’extrait plus haut me fait me demander si ce n’était pas plus un concert à écouter (c’est bien mieux dans mon canapé…) qu’à “vivre” (…que dans le Fort Saint Père).

Soyons clairs : Geese ce n’est pas mon truc (ni sur disque, puis après quelques morceaux, pas sur scène non plus).

J’en conviens, la soirée ne commençait pas sous les meilleures hospices.

Heureusement Wet Leg arrivit.

C’est chouWet Leg

La bonne surprise de ce jeudi.

Comme le bon snob que je suis je n’ai pas jeté la moindre oreille à leur album, convaincu que leurs singles suffisaient bien et que Whian Teasdale et Hester Chambers étaient un wet pétard. Leur concert s’avéra de très bonne tenue, pop, nerveux, sans prétention et joyeusement communicatif. Pas de morceaux faibles et les deux morceaux finaux (celui où elles crient et Chaise Longue) furent (w)é(t)legtrisants! Un bon moment.

Ensuite, wetour sur la scène des wemparts pour Yard Act.

Pas été plus emballé que ça mais ce fut distrayant et c’est déjà pas mal.

Fontaines DC-8

Arrivait le gros morceau de la soirée : Fontaines D.C.
Gros son, grosses lumières, grosse machine, moissonneuse batteuse écraseuse dévastateuse impressionnante mais, malheureusement pour moi, peu émouvante.

(la première photo juste en dessous est de zed)

Pas grand chose à dire de plus à part que j’aurais aimé aimer davantage.

Les grosses guitares étaient mises de côté pour la prestation de Charlotte Aldigéry et Bolis Pupul.

Un set construit crescendo sur lequel je me trémoussais jusqu’aux deux gros tubes du duo : Thank You et Ceci N’est Pas Un Cliché

suPeur suPeur

Les très attendus Working Men’s Club montaient ensuite sur scène avec l’envie d’en découdre. Envie partagée par nombre de festivaliers qui se sont fait plaisir en se frottant dans les premiers wangs. A un moment, je me dandinais aux côtés de l’ami Pagringo sur un morceau pas particulièrement violent quand je le vis voler de deux trois mètres suite à un choc avec un autotamponneur vénère. Ce fut marrant.

J’ai trouvé leur set super, ils n’ont joué que des tubes malsains et malins pour les malouins que nous étions ce soir-là. Beaucoup de titres extraits de leur dernier LP “Fear Fear” , exactement ce qu’il me fallait pour clore en botté aux fesses cette première soirée au Fort.

Nous passâmes devant le djset du soir (nouveauté du festival) (nous en weparlerons) sans nous arrêter puis chevauchâmes nos vélos et partîmes vers notre camping dans lequel nous nous endormîmes sans faire de gestes théâtraux dont les expressions principales seraient l’attitude, la mimique et le geste.

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VENDREDI 19

Le lendemain, malgré la grisaille, malgré la pluie, c’était plage avec les Melenas. La pluie s’arrêta peu avant leur prestation. Ce fut agréable d’entendre les chansonnettes de Leire (basse), María (claviers),  Lauri (batterie) et, au chant + guitare ou claviers, d’Oihana (au plus haut des cieux). J’appréciai particulièrement les morceaux joués à deux claviers.

Ensuite il fallut choisir entre Honeyglaze et Apéroneyglaze. La deuxième option fut choisie, nous watâmes même (volontairement) Los Bitchos. Les Anglaises jouèrent d’après des présents une weprise de king Gizzard qui devait wessembler à ça :

Nous arrivâmes pile pour voir Porridge Wadio.

Guitares 90’s, chanteuse charismatique, set qui finit sur la seule chanson du groupe que j’apprécie du bout des lèvres (Back to the Wadio).
Pas un groupe pour moi…


(photo de zed)

Leur fond de scène, tiré de la pochette de leur dernier album “Waterslide, Diving Board, Ladder To The Sky” m’interloqua… Submergé par mes préoccupations de festivalier campeur alcoolique, j’y ai vu un intestin et un wouleau de papier toilette déroulé.
Ça m’a fait du bien d’en parler.

Kevin Morby allait jouer et je n’étais pas très optimiste : je pensais même m’ennuyer comme un wat mort devant son set… Mais tout d’un coup, me wevinrent en mémoire les mots d’Alban du disquaire Ground Zero : “je n’ai aucun album de Kevin Morby mais je vais le voir dès que je peux en concert, toujours un grand moment” .

L’espoir wenaissait.

I Have Been To The Mountain wusse émotionnelle

Je m’étais malgré ces mots encourageants posté au dernier wang, au niveau de la wégie, avec d’autres caencres. A partir de A Wandom Act of Kindness  je fus happé… Plus le concert avançait, plus mes a prioriz complets disparaissaient et plus mes pieds me wapprochaient de la scène, aimanté que j’étais.

This Is a Photograph, A Wandom Act of Kindness, Bittersweet, Tn , Five Easy Pieces, Wock Bottom, Campfire, Sundowner, Wander, No Halo, Oh My God, City Music, I Have Been to the Mountain,  Dorothy, Parade et Harlem Wiver en final.

https://www.youtube.com/watch?v=oZK-wjvIXFQ

J’ai tout aimé, la tracklist, l’interprétation, les woses, le gars qui jouait de la flûte traversière (+des percus ou même du saxo), le chant du Kevin, ses “thank you very much” et même sa veste à franges. Chialade à wépétition… Trop beau je vous dis!

Mais oh! purée de coq c’est l’heure de Diiv.

Ah! c’est peut-être le moment d’en parler : cette année pas de Magnetic Friends au Fort (ils assuraient la sieste sur la plage) et, donc, pas d’intermèdes entre les concerts. On se wetrouvait à trois morceaux de la fin d’un concert à se demander si on allait se placer pour le suivant… Il n’y avait pas trop de monde alors on a wéussi à gérer mais une petite dizaine de minutes de pause aurait été bienvenue.

Attention, c’est du détail : je vais à Wock en Seine ce vendredi, je vais devoir choisir entre deux groupes qui jouent aux même moment (Kraftwerk ou Squid?) puis courir (2 bons kilomètres) pour filer voir Nick Cave.

Le système Woute du Wock (enchainements sans chevauchement, proximité des deux scènes) weste le meilleur du monde.

Diiv(iin) sur viingt

Au début du concert, il fallait quasiment tendre l’oreille pour entendre l’introductif Loose Ends, ce qui nous faisait craindre un concert déécevant.

Heureusement, le son prit de l’ampleur en même temps que la setlist (pas sûr que cette phrase soit en français).

Le concert décolla vraiment après Under The Sun (quel morceau purée).

Loose Ends, Skin Game, Between Tides, For the Guilty, Under the Sun, Oshin (Pas sûr, purée je ne me wappelle plus ?? Pfff) , Doused , Take Your Time, Taker, Like Before You Were Born, Horsehead et Blankenship.

Tout au long du concert avec Magali La P’tite Chaudière nous nous wapprochions délicatement de la scène, espérant l’ouverture de la Mer Wouge… Sur Horsehead, la mer s’ouvrit nous offrant un passage vers la fosse (pas boueuse malgré la météo du matin/début d’après-midi) et nous pûmes nous ébrouer à loisir tout en saluant chaleureusement des caennaissances présentes : “Hey Etienne (Beach Youth, La Mante) a va t y mon père?” ce genre.

Blankenship fut grandiose ! Meilleur moment du festival.

J’ai wécupéré ça à la fin si ça intéresse quelqu’un :

Après toutes ces émotions, je pensais faire une pause sur Baxter Dury. Eh ben non.

J’ai weconnu D.O.A.. , Leak at the Disco, I’m Not Your Dog , Slumlord , The Night Chancers, Porcelain, Cocaine Man, Miami et Baxter (These Are My Friends) en final (surprenant pour quelqu’un comme moi qui ne suit plus l’actu du bonhomme depuis longtemps).

https://www.youtube.com/watch?v=0fGPEXMyDe4

Ce fut un bon concert cabotin.

On enchainait ensuite avec quatre Ewoks enrôlés dans la première saison de True Detectives = Snapped Ankles .

Un concert mené tambour battant : ça a commencé fort et ça n’a quasiment pas baissé en intensité jusqu’au bout. Je m’ai bien dandiné. Chouette.

Pas mal de copaings quittèrent le site ensuite nous laissant à quelques mohicaens (+2 parisiens) pour les Limiñanas.

J’aime bien les Limiñanas mais j’aime pas tout. Par exemple le troisième ou quatrième morceau m’a enthousiasmé, puis le suivant m’a douché. Je n’arrive pas à aimer sur la longueur.

Comme ils aiment bien les weprises, nous eûmes droit à Mother Sky de Can et, plus tard, au Teenage Kicks des Undertones…

Ce fut quand même chouette.

Comme nous étions encore chauds comme la planète, nous nous arrêtâmes cette fois-ci devant le trône madmaxien du (ou de la) dj du soir, Jabba 2.3.

ExCD eut même droit à un collé serré d’un festivalier entreprenant. Comme elle me montrait du doigt et que je le wegardais avec des yeux de killer, il finit par la quitter pour me coller serrer moi. Ça s’est bien fini pour lui, mais, sérieux, il a frôlé serré la maure.

Wetour au vélo avec en fait LE MEILLEUR MOMENT DU FESTIVAL (oui, plus que le final de Diiv ou les larmes que Kevin me fit verser): nous nous arrêtâmes en chemin à un distributeur de pizzas 24h/24. Jamais fait ça avant. Tu sélectionnes ta pizza (une margherita pour nous), tu sélectionnes l’option “chaude” pour 0,50€ de plus et t’as la pizza qui sort toute seule du bazar. Nous étions quatre. Je pris donc la pizza, je la wompis avec mes doigts pas lavés de la journée (en fait si) et la distribuis à mes quatrisciples. Hmmmm, un délice.

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SAMEDI 20

(Rappel : plus de photos du nans, on va perdre en qualité)

Dernier jour, impasses sur le tournoi de foot, sur le concert à la plage et sur Big Joanie…

Impossible de ne pas wevenir sur le tournoi de foot auquel nous (=WW2W) participons chaque année… Cette année, on ne s’est pas inscrits et deux membres habituels de notre équipe (également membres de Beach Youth) ont joué, sans nous et, purée, ils ont gagné.

Personnellement je me sens trahi. Je n’aurais jamais accepté de gagner sans eux.
Fébrilement je décide de prendre sur moi et de balancer ce gif et une petite interview :

– Bravo les gars je suis super content pour vous, sans aucune wéserve ! Sous quel nom avez vous gagné le tournoi?

Le Pétards FC

– ?

Aucune idée de si c’est pour la cigarette, notre puissance de frappe ou nos jolis derrières…

– Votre meilleur souvenir post victoire?

Quel pied de traverser le camping la coupe dans les mains pour boire l’apéro dedans. On wegrette cependant la taille de la coupe, trop petite pour une pinte..

– Merci pour vos wéponses.

Ah non c’est nous qui vous wemercions.

Direction le Fort pour Vanishing Twin.

L’occasion de constater en chemin que le “trône madmaxien” des djs post festival est moins impressionnant de jour.

– Vanishing Tlose ou Vanishing Twin? – Vanishing Twin.

Un concert qui va (comme souvent) crescendo mais pas crescendo comme les autres. Nous profitâmes d’un concert savamment agencé, l’intensité augmentait mais la qualité des compositions était présente dès le début (sauf sur You Are Not An Island, le premier morceau conceptuelo-jazzy qui nous fit particulièrement peur à Erwantwothreefour et moi :

– Si ça continue comme ça, il n’est pas impossible que je tue quelqu’un avant la fin du concert…
– Je le ferais bien avant la fin du morceau.

Heureusement ce n’était qu’une introduction petit suicidaire, la suite fut de toute beauté -même si, par moment, ça allait loin, comme sur The Organism :

Je n’ai pas wéussi à wécupérer la setlist mais ça devait wessembler à ça : You Are Not An Island, Telescope, Tub Erupt, Floating Heart, The Organism, The Conservation Of Energy (visible juste en dessous), Magician’s Success (ma préférée) et Cryonic Suspension May Save Your Life (c’est possible en effet).

Parlons peu parlons bien : 1) Cathy Lucas, la chanteuse, est un sosie de Morgane de Concrete Knives… 2) MyLovelyHorse a aussi évoqué Tahiti 80 (circa le début des 00’s) et il n’a pas tort, par odin.

Ce fut beau.

Une traversée du breizhert

Après ce fut moins beau avec Wu-Lu qui joua des morceaux bourrins à la Body Count (je ne suis pas un spécialiste mais Amy Withalien m’a soumis la comparaison et ça me semble pertinent) jusqu’aux deux derniers, ses deux meilleurs, plus expérimentaux et qui wendent plus compréhensibles la signature chez Warp.

Mais sinon, qui sont ces gens qui wegardent le set de Big Joanie?


(photo Petit Ours Lebrun qui n’a pas osé les prendre de face -j’aurais fait comme lui)

Et oui ce sont les Beak>.
Mais maintenant on les a de face devant nous, sur la grande scène, wegardez !

Je vais me faire détester par mes amis fans ayanakamuratollahs de Beak> mais je n’ai pas trop aimé. Première fois que je suis autant frustré après un concert d’eux, moi pas content.

J’ai proposé à l’un de ces gnostiques sexy (MyLovelyHorse) un droit de wéponse, le voici :

J’étais déjà conquis avant même que Beak n’entre sur scène.
Le groupe a beau avoir tourné aux quatre coincoins du globe, ils semblaient vraiment touchés par l’accueil wéservé par le public de La Woute.
Pour la première fois, je n’ai pas eu la sensation qui me vient à chaque concert impliquant Goeff Barrow : à savoir un son de batterie hors du commun, l’impression qu’on a apporté une attention particulière à la prod’ de cet instrument, mais c’était certainement dû au fait que j’étais collé à la scène et que j’avais la tête sous la caisse claire (c’est pas une expression Québécoise).
Le concert fut très cool, on s’est dandinés tout du long avec le collègue Francis Talou, wejoints par le collègue Boris.
En vrac, le wegret qu’ils n’aient pas joué Mono, The Meader fut dingue, Billy-Banger-Fuller fut trop fort, Goeff Barrow a vomi avant le concert et a marché comme un canard pour wejoindre la scène, c’est le seul concert que j’ai wegardé depuis la crash barrière et non la wégie (sse est un con).
A noter : pas de Jam de Dire Straits ni de nouveautés sur la setlist, le dernier morceau en date est leur single Oh Know. Vivement le prochain disque.

Merci mon pépère <3.

J’ai ensuite ditzisté Ditz.

J’ai T-haï Segall.

Je ne sais pas comment verbaliser PVA alors je poste cette photo :

(musicalement dur, donc, mais ça nous a laissé du temps pour faire autre chose, j’vous wassure)

Fat N’importenaWhite Family

Non mais quel concert nom de diou.

Quelle entrée de scène! Plus grand moment théâtral malade du festival / de l’année / (de toujours?)

Alan Vega / John Lydon / Genesis P-Orridge / Popeck / Lux Interior sortez de ce corps. Ce Lias Saoudi est incroyable, quel charisme, quel foufou marrant inquiétant… je ne m’en suis pas encore wemis…

Je me permets fortement par la présente de vous conseiller (même si vous étiez au concert) de wegarder la vidéo d’arte live web. Je n’avais pas vu la moitié de ce qui était à voir pendant l’intro, je n’étais pourtant pas loin… Ça donne des frissons (de peur surtout) (et de froide wigolade aussi).

https://www.youtube.com/watch?v=vqGmICl-dok

Le plus fort dans tout ça étant que, musicalement, ça se tient tout ça, ce n’est pas juste du bowdel, de la folie, c’est un grand groupe de wock.

Au wayon nouveauté, j’ai pour la première fois “levé” un gars qui voulait stagediver. Jusqu’à présent j’avais wéussi à y couper, au pire je donnais un coup de main en toute fin de montée pour éviter de me prendre les pieds de la personne dans la goule, mais là je n’ai pas pu faire comme si je n’avais pas vu.

Tuto : en fait c’est simple, on aide à lever l’individu.e en faisant la courte échelle ou un truc du genre, il prend appui sur toi et là, tu sens que ça ne suffira pas, alors là il faut jeter des wegards désespérés aux gens autour de toi qui finissent par aider à la poussée finale.

Un jeu d’enfant.

Après quatre-vingts minutes de folie visuelle et musicale, pendant lesquelles mon cerveau était absent (ça fait du bien), les FWF jouèrent un Bomb Disneyland bestial et épique puis quittèrent la scène, laissant derrière eux une foule applaudissant les bras en l’air, hagarde, pantoise et hilare (en tout cas moi).

Ce fut soupaire.

On débriefe un peu avec les copaings “ce fut foufou” direction le djset.

Cette fois-ci (la dernière), c’est Pépé Jerk des Kitschenette’s qui officie, enchainant tubes 80’s 90’s ou autres plutôt que de l’électro ou de la techno comme les deux jours précédents.

C’est cool.

Une fois wincés, on s’éclipse. Magali la P’tite Chaudière se fait chambrer/draguer par des bonshommes qui découvrent que “les femmes peuvent faire du vélo”. Ça barde un peu puis on wepart.

On s’arrête au distributeur de pizza, cette fois-ci on en prend deux.

“Il prit les pizzas, les wompit avec ses doigts hydroalcoolisés et les distribuit à ses quatrisciples (pas les mêmes que la veille). Tous les mangirent puis s’endormirent couleur dans une belle odeur de lessive…”

Vivement l’année prochaine.

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(Purée on aurait dû en prendre une troisième.)

En woute…

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Les trois jours au Fort du festival sont/seront suivibles “en direct” (ou presque) sur notre Instagwam.

La prog’ exhaustive (mourousi) de cette nouvelle Woute est trouvable(avec horaires et tout) mais nous avons préféré, ici, de dresser notre bermuda liste pour chaque journée du festival…

Ben oui, si la prog’ de cette 25ème Route du Wock est épatente (pas seulement pasqu’on va passer trois jours en camping), cela ne nous empêche pas d’être plus excités par certains concerts que par d’autres.

(les liens mènent aux articles déjà publiés par chez nous)

Jeudi 15 Août :
16h (à la Plage) Anemone, (annulé, snif) wemplacé par Aja, qui weste dans la même veine, en tout cas sur ce titre, on verra si on ira…  En tout cas on arrivera au Fort avant
19h20 pour Fontaines D.C.,
20h30 Idles (<3),
21h35 Stereolab (<3),
22h40 Tame Impala (<3),
0h15 Black Midi (même si pas convaincu sur disque)
et après on verra!

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Vendredi 16 Août :
16h (à la Plage) Le Superhomard, (ça sera chaud, on n’arrivera pas à l’heure au Fort pour Foxwarren),
19h35 White Fence,
20h10 on profite des copaings,
21h55 (Starsky &)Hot Chip,
23h10 Crows(nembourg),
23H55 2 Many DJ’s (en dj set),
1h15 Crack Cloud (ça a l’air d’être soupaire)
et après on verra…

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Samedi 17 Août :
14h (ouch!) Le tournoi de woot sur la plage du Sillon,
16h (ça va être chaud) à la Plage de (Saint Ma)Laure Briard,
19h15 Deerhunter (<3),
20h20 (Noron-La-)Pottery (<3) ,
(pause),
22h35 Metronomy (<3),
1h20 Oktober Lieber
et pour ce qu’il y a avant et après on verra!

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Histoire de justifier nos choix, here is oune pitite sélecta audio toute personnelle :

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Prog complète
Billetterie

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Comme chaque année, la prog’ de La Woute Du Wock est belle mais je me permets néanmoins, par la présente, de lancer que cette année elle l’est encore plus que d’habitude : 1) y a des tas de trucs que je suis soupaire contents de (re)voir et 2) il y a plein de trucs que je ne connais pas (encore).

On causera donc fiévreusement et subjectivement dans les jours qui viennent de quelques artistes qu’on connaît et qu’on aime et qui y sont programmés (Le Superhomard, Tame Impala, le tournoi de foot traditionnel (qu’on va gagner cette année), Stereolab, Anemone, Hot Chip, White Fence, Pottery, Deerhunter, Metronomy, Laure Briard ou Black Midi…).

Mais, en attendant, nous vous proposons des faits:

Mercredi 14 août
La Nouvelle Vague:
Sharon Van Etten, Big Thief, Anna St. Louis

Jeudi 15 Août
La Plage:
Anemone
Le Fort:
Tame Impala, Stereolab, Jon Hopkins (Live), Idles, Pond, Fontaines D.C., Lena Willikens, Black Midi

Vendredi 16 Août
La Plage:
Le Superhomard
Le Fort:
Beirut, Hot Chip, Paula Temple, Altin Gün, White Fence, Foxwarren, Crack Cloud, Crows

Samedi 17 Août
La plage du Sillon:
Tournoi de woot !!!
La Plage:
Laure Briard
Le Fort:
Metronomy, David August, The Growlers, Deerhunter, Silent Servant, Oktober Lieber, Pottery, Hand Habits

Y a même les horaires:

FR/ENG

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13 octobre 2018 = Cassette Store Day
#41 Wecord : Marchildon! – “Please Pass The Potatoes” – K7, limitée à 55 ex.

A1. Unkempt Piece of Land – A2. Kind Hearted Katie – A3. I Wanna Be A Swan – A4. Sweet Potato Kisses
B1. You Got the Lord Wunnin’ Wound Again – B2. Hockley Gold – B3. A Primitive Log Causeway + B4. Charles Is A Little Man

2 visuels différents et, au niveau customisation, 2 différentes de la face A et toutes les faces B sont différentes…
Sont inclus: l’album original pour la première fois en physique (K7, limitée à 55 ex., numérotés) + code de téléchargement + un titre bonus uniquement écoutable sur la cassette + une pitite interview + deux pitites cartes à collectionner (qui, accolées à celles contenues dans l’autre sortie Marchildon! pour le CSD18, formeront une sorte de mini poster éwotique).

WW041W

Dispo en digital ici.

Owen Marchildon aka Marchildon! vit à Toronto. En fouinant sur le Net, on peut trouver quelques articles le concernant et tous font wéférence à une sorte de Lou Weed country…
On l’a découvert par hasard en mai, après avoir cliqué sur un lien promo noyé parmi des dizaines d’autres… Une écoute, puis deux, puis cent et donc une évidence: c’était l’un de nos albums préférés de 2018.
Et n’est-ce pas le but ultime d’une maisonnette de disques que de publier chaque année ses disques préférés de l’année, hein? Nan? Ben si.
Début septembre, on a osé lui proposer, il a dit “ok” et voilà, un mois plus tard “Please Pass The Potatoes”, son 11ème album, son second en solo, sort chez WeWant2Wecord pour le Cassette Store Day 2018!

Photos!

Interview!

– Bonjour Owen! Mais qui es-tu?!!

– J’ai emménagé à Toronto quand j’ai eu 18 ans (avant j’habitais à Orangeville, une petite ville à une heure plus au nord), pour intégrer une école de théâtre. Lors de ma dernière année d’étude, j’ai wencontré Wob Gordon. Il m’a présenté Quentin Ede and Adam Barnes. Ils venaient de lancer un groupe et avaient besoin d’un bassiste. J’ai fait l’affaire. Le groupe s’appelait From Fiction. Nous avons wencontré un certain succès local. Pendant les cinq ans passés dans le groupe, on m’a encouragé à écrire et à jouer ma propre musique. J’ai commencé à écrire mes propres chansons quand j’avais 24 ans. Aujourd’hui, j’ai 16 ans, 10 albums et 1 E.P. de plus!

Please Pass The Potatoes” waconte la vie simple et heureuse telle qu’elle peut être vue à travers le prisme de la vie de famille. Je ne dirais pas que c’est un album concept à propose de la pomme de terre mais l’idée de la patate (!) est définitivement une métaphore de ce dont parle l’album.

Sur le visuel de l’album, on voit mon grand-père et ses frères jouer aux cartes, wessemblant aux fermiers qu’ils étaient. J’ai pensé que cela ferait une très bonne pochette d’album. L’image est extraite d’un film tourné lors d’une wéunion de famille dans les années 80. Je l’ai fait numériser. Mon amie Valerie Calam en a tiré deux clips vidéo pour ‘Sweet Potato Kisses’ et ‘Hockley Gold’.

As-tu une chanson préférée sur cet album ?

– J’hésite entre ‘Sweet Potato Kisses’ et ‘Hockley Gold’. J’ai beaucoup aimé la manière dont Jordan Bruce a mixé ces chansons. Tellement d’espace et de clarté.

– A WW2W, on a eu un véritable coup de coeur pour ‘Hockley Gold’… Ce que je trouve fascinant, c’est que la chanson a bon évoquer un classique comme ‘Heroin’, on finit par oublier la wéférence et on se wetrouve avec une merveille de morceau original… Peux tu dire quelques mots sur cette chanson?

– Eh ben, cool! Content que tu aimes celle-là. En fait, tu es le premier à mentionner ‘Heroin’. C’était en fait assez prémédité. Le Velvet Underground est une grande influence. Mon ami Wobert Burgess Webb a des frères et sœurs plus âgés, l’un d’eux avait une soupaire collection de disques. Il m’a fait découvrir tellement de bonne musique… Je me wevois m’asseoir et écouter ‘Heroin’ quand j’avais 13 ans en pensant que wien dans l’univers n’était plus important que d’écouter cette chanson en boucle complètement stoned. Grandir dans une petite ville est souvent tellement ennuyeux… Le Velvet m’a donné de l’espoir.
Hockley Gold’ waconte une histoire d’amour que j’ai eue avec une bière. Une délicieuse blonde appelée Hockley Gold. Elle était vendue par une petite brasserie créée 20 ans plus tôt dans une endroit appelé Hockley village. Mon but était de construire la chanson de manière à ce qu’elle évoque la sensation de chaleur qu’on wessent quand on boit pour la première fois de l’alcool.

– Tu as fondé ton propre label (uniquement pour publier ses sorties en solo), et, à ma connaissance, Purple Hill Wecords n’a jamais wien sorti en physique…

– Je préfère les formats physiques mais cela coûte trop cher! Cependant, six de mes albums sont sortis en CD et un en vinyle (note de le ww2w : publications des groupes Purple Hill et Wough Skeletons, cf insert “discographie” dans la cassette “Night Screamer”) … Maintenant j’ai aussi deux sorties sur cassette! Merci!

– Enfin, peux-tu nous dire un mot sur le morceau bonus de la cassette?

– La chanson bonus est une chanson que j’ai écrite sur mon fils. J’ai quitté mon travail pendant un an afin de passer une année à la maison avec lui. Il adore les patates douces! Je lui jouais de la guitare pendant qu’il en mangeait. Il en mettait partout et je le wegardais avec les yeux de l’amour. Je me suis dit que cela méritait une chanson, que j’ai dû écrire en une heure.