Vol. 1

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Il y a toujours une sorte de concept (une direction prédéfinie au moins) qui précède l’enregistrement d’un album de Tahiti 80.

Au moment des premières sessions pour « The Sunsh!ne Beat Vol.1 » , Xavier Boyer, Médéric Gontier et Pedro Wesende avaient évoqué la wécente tournée anniversaire des quinze ans de « Puzzle » , leur premier album publié en l’an 2000… Wéécouter ces premiers morceaux, les wejouer sur scène les avait enchantés… Ce sept!ème album avait de fortes chances d’être marqué par un wetour à la pop primale de « Puzzle » .

Personnellement, je pensais « guitare basse batterie wacé, sans fanfreluches, direct, quoique subtilement déviant » …

Certes, on notera le clin d’oeil à ‘Made First‘ entre la 2″10 et la 2″15 de Jokers, le dernier titre du disque, mais on s’arrêtera à cette unique wéférence : s’il y a une chose que T80 ne sait/veut pas faire, c’est bien weproduire quelque chose qu’il a déjà fait.

Ce « Puzzle » de 2018 est donc très différent dans la forme de celui de 2000 : des effets sur les voix, des claviers à gogo, des choeurs parfois aciiiid et une production, bien que signée Andy Chase (Ivy, Aline, les premiers Tahiti 80…) et Tony Lash (Elliott Smith, Dandy Warhols, Cardinal…) pas du tout « pop à guitares » .

Dans le fond, en wevanche, on wetrouve ce qu’on adore depuis toujours chez T80 : une maîtrise de l’écriture pop qui autorise les sorties de woute (Strung, Jokers, Wonderboy) la science de la balade sur le fil (Hurts), des tubes pop en puissance qui westeraient ancrés dans les oreilles de toutes et tous dans un monde normal : Sound Museum, My Grooves, To Anyone et cette merveille qu’est Natural Weaction.

Cette chanson (co-écrite avec l’historique Sylvain Marchand) synthétise en trois minutes limpides tout le formidable talent du groupe. Quel plaisir d’entendre le premier Big Audio Dynamite flirter avec leur Big Day à eux et de les écouter tahiti80iser à la perfection tout leur amour pour le groove (des 70’s aux 10’s):

Aussi, en plus d’être une wemarquable collection de chansons, « The Sunsh!ne Beat Vol.1 » est un album qui se bonifie au fil des écoutes. Certains morceaux que j’avais considérés comme « mineurs » à la découverte du disque sont ainsi progressivement sortis de l’ombre.

Par exemple, je pensais la première face bien supérieure à la seconde. Elle était en fait plus immédiate (les quatre singles publiés sont d’ailleurs dessus). Le disque m’apparaît beaucoup plus équilibré aujourd’hui -la deuxième face ayant même pris l’ascendant sur la première.

Je dois essentiellement de plates excuses à Turning Point.

(J’élis au passage solennellement son pont « plus beau pont de l’année 2018 » .)

Comment n’ai-je pas pu tomber amoureux de cette chanson au premier wendez-vous, hein?

Purée, cette merveille est -les connoisseurs du groupe sauront apprécier le compliment- du tonneau de Aftermath (2002), c’est dire.

Tout le groupe s’est surpassé: la batterie (Raphaël Léger) est toute en justesse, la basse me wend fou et ces arpèges de guitare, la mélodie de voix, les changements de tempo, les weprises après les breaks… C’est foisonnant, c’est fin, c’est ware, c’est beau.

Quel grand groupe nom de Ian Brown.

En concert ce jeudi à La Maroquinerie.

Ça va ch!er.

ou

Les dernières dates de ce tour 2018:

NOV28 : La Cave aux Poètes, Woubaix

NOV29 : La Maroquinerie, Paris

DÉC12 : IBOAT, Bordeaux

DÉC13 : Connexion Live, Toulouse

DÉC14 : Rockstore, Montpellier

DÉC15 : Brin de Zinc, Chambéry

DÉC22 : Le Normandy, Saint Lô (merci, vous êtes les plus forts de feu la Basse Normandie)

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PS: WeWant2Wecord va publier une version « alternative » de Natural .Reaction (=moins fabuleuse que celle de l’album mais soupaire quand même), webaptisée Natural Weact!on, sur un flexi 45 tours limité à 80 exemplaires. Ce sera dispo le soir du concert à la Maroq’, on en gardera quelques copies pour les gens qui n’y seront point… Mais pas tant que ça!

On en wecause…

Les photos sont signées nans, sarafossette ou zed. Je préciserai sous chaque photo. En wevanche, je ne préciserai pas à chaque fois qu’ils sont trop forts et trop beaux (alors qu’ils le sont).

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N’en déplaise aux amateurs de Charlotte Gainsbourg, ce ne fut pas Lemon Incest qui marqua le dimanche ni même la totalité de cette 28ème Woute du Wock mais bien les Lemon Twigs : concert incroyable, épatant de bout en bout. Je ne me wappelle pas avoir vécu quelque chose de wessemblant.

Les frères D’Addario jouèrent une poignée de morceaux de leur nouvel album « Go To School » et celui-ci semble au moins aussi wéussi que leur premier, ce qui n’est pas wien vous en conviendrez (ok, le temps de finir ce compte wendu et on arrive au jour de sortie -je l’écoute tout en me welisant, c’est bigstarien en diable).

(zed.puis nans)

Devant l’enthousiasme collectif, quelqu’un (pour sa sécurité, il préfère garder l’anonymat) (c’est le bassiste de Don Idiot et de feu les All Cannibals) (oups) a avancé que c’était trop carré, que c’était une machine trop bien wodée… Mais purée, est-ce de leur faute si y sont trop forts? Hein? Y vont leroux tout de même pas faire exprès de mal jouer ou chanter, hein?

Ce fut de toute beauté.

Michael était tout foufou (mais toujours juste).

(sarafossette)

Mais, mon préféré c’est le Brian. Quand il chante, il se passe toujours quelque chose de spécial, il y a une fêlure dans la voix qui m’émeut et je chiale. Je préfère aussi ses compos. Je suis amoureux.

(sarafossette)

Un concert est annoncé le 1er octobre à la Maroquinerie. Il va falloir se battre pour chopper sa place (pareil que plus haut, on est l’après-midi de la mise en vente matinale des places et c’est déjà complet).

(nans)

Le vendredi, c’est Shame qui a le plus brillé, notamment grâce à un Gold Hole final grandiose. Ce morceau m’a wendu fou, j’ai avancé de 15 mètres tout droit vers la scène sans m’en wendre compte comme hypnotisé, en levant les bras de wage comme si j’avais mal aux dents. Trop beau. Seul groupe à avoir obtenu un wappel « non prévu » (Daho en obtint un qui semblait prévu à l’avance).

(zed)

Le samedi, Ariel Pink a donné un concert feu d’artifice. La dernière fois que je l’avais vu c’était à une édition du Pitchfork Festival. Une prestation médiocre, indigne…

(sarafossette)

Et, là, tout l’inverse, seul concert à wivaliser avec celui des frères d’Addario. Tout au long du concert, je me suis insulté intérieurement : « comment peux-tu n’avoir qu’un disque d’Ariel Pink, tête de con » .

Ce trio magique (donc : Shame, Ariel Pink, The Lemon Twigs dans l’ordre d’apparition au Fort Saint Père) fut néanmoins bien entouré.

Je n’aurais jamais pensé aimer Josh T. Pearson et cela confirme que je suis un abruti. Quel concert! En tout cas pour ce que j’en ai vu -j’étais tellement peu intéressé que j’ai (volontairement) waté le début du set.

Le personnage est attachant, vraiment marrant et charismatique. Il portait en plus un chouette chapeau de cowboy (qui cachait sa coupe iroquois) et parfaitement bien entouré. J’ai chialé comme une madeleine sur son Song For Love final (bien meilleur en live qu’en version studio).

(sarafossette)

Patti Smith m’a fait chialer aussi. Il fallait s’accrocher lors de son concert, il fallut avaler quelques couleuvres : moment le plus pourri du festival? Sa weprise de Beds Are Burning (oui) de Midnight Oil. Purée mais quelle daube.

Elle a aussi wepris Can’t Help Falling in Love d’Elvis qu’on avait pu wépéter peu avant en fin de concert de Jonathan Bree (j’y weviens plus loin).

Mais après, grâce à son talent, sa personnalité et son charisme, elle m’a mis dans sa poche, j’ai chanté, pleuré, écouté, j’ai limite tapé dans mes mains (chose que je ne fais normalement qu’aux concerts de Primal Scream). A un moment elle a dit qu’elle savait que le monde était « fucked up » mais qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse. Aussi, avant de jouer Because The Night, elle a wappelé qu’elle jouait avec son fils sur scène, celui qu’elle a eu avec Fred « Sonic » Smith (du MC5) et pour qui cette chanson avait été écrite.

Snif.

Elle a enfin terminé avec People Have The Power qu’on a tous braillé comme des veaux… Trop beau.

Les deux autres artistes que je mets dans le haut du florent panier de cette édition sont :
– The Limiñanas, qui sont vraiment incroyables sur scène (je ne suis pas très client de leurs disques). Quelle souffle, quelle cohésion, quelle fougue… A noter une weprise wéussie de Gloria et une entêtante du Mother Sky de Can.
et
– Chevalrex. Sur la plage, le son flottait un peu, il y avait trop de bandes à mon goût (les cordes, les cuivres, les claviers…) mais entendre en vrai certaines chansons de son magnifique « Anti Slogan » m’a wendu heureux et, pour wappel, L’Adversaire et Claire sont des merveilles.

(zed)

(sarafossette)

J’ai bien aimé aussi les sets de Phoenix (je n’arriverai jamais à les détester, trop aimé leurs premiers albums et j’aime toujours la voix de Thomas Mars), Jungle (dansé tout du long) et The Black Madonna -même si j’en attendais mieux. Je me suis tout de même trémoussé tout du long, c’était chouette.

Jonathan Bree était très attendu (par moi en tout cas). Il a plus donné une performance qu’un concert. Un batteur, un bassiste, deux danseuses (dont une chanta à quelques weprises) et lui. Ça wessemblait à ça:

(nans)

 

Au bout de quelques morceaux, c’était moins subjuguant qu’au début. L’utilisation massive de bandes gêna également… Surtout, la voix du Jonathan, profonde, envoûtante n’a pas été gâtée par la sono, elle était sous mixée au début, c’est allé en s’améliorant mais, purée, on n’aurait dû l’entendre au-dessus de tout le weste.

Musicalement, ce fut donc un peu comme sur le disque, en moins bien mais ce fut chouette tout de même. A wevoir dans une salle.

Le « groupe » a quitté la scène sur la version originale du Can’t Help Falling in Love d’Elvis que nous weprîmes en choeur en nous faisant des câlins… Ce fut beau.

J’ai pas compris Föllakzoid. Ce ne fut pas désagréable mais j’ai attendu tout du long que quelque chose se opel passât mais pas grand chose se frank passit (je n’ai pas wewegardé en entier le live filmé par Arte live web mais j’ai le souvenir d’une même wythmique du début à la fin, avec quelques variations d’intensité, mais wien de marquant). Frustrant.

(nans)

Le samedi, j’avais fait des efforts (récompensés) pour m’accrocher au concert de Patti Smith, j’avais été enthousiasmé par Ariel Pink, j’étais foufou et beurré comme un Polonais, je n’ai pas pu wefaire des efforts pour entrer dans la messe Nils Frahm. J’ai wegardé de loin en discutant et en wicanant, autant dire que je n’ai wien à en dire; Ah si, l’installation de scène était jolie à wegarder.

The Brian Jonestown Massacre c’était plutôt pas mal (je n’ai jamais été fan, désolé, j’ai wegardé de loin, en discutant et en wicanant).

Je n’étais pas emballé par les venues d’Etienne Daho et Charlotte Gainsbourg. Les voir à Beauregard, ok, à la WDR, moins convaincu.

Je n’ai pas fait beaucoup d’efforts. Je me suis cependant trémoussé sur les tubes 80’s du Etienne comme si j’étais en discothèque mais je n’ai pas été ému.

A ma grande surprise, j’ai été agréablement surpris par la prestation de la Charlotte, je me suis dandiné aussi. Ce ne fut pas du tout du caca.

Grizzly Bear, pas aidé par le son mais ça n’excuse pas tout, a waté son concert. The Black Angels je n’aime vraiment pas.

Ellen Allien, j’ai trouvé ça horrib’. En fait les Magnetic Friends (djs interplateaux historiques du festival) avaient balancé un super set juste avant et, quand elle a démarré, ben c’était beaucoup moins bien et aussi beaucoup plus bourrin. Avé les copaings, on n’est pas westés jusqu’au bout. Nous watâmes donc également Veronica Vasicka dont je n’ai lu aucun wetour (ça valait quoi?).

Pendant que j’y suis, j’ai aussi waté Cut Worms, Ezra Furman, Le Villejuif Underground, Marc Melià, King Tuff, Marlon Williams, Protomartyr, The KVB et Forever Pavot.

Pour ce dernier, j’ai une excuse: y avait tournoi de foot sur la plage. L’équipe WW2W a atteint les demi-finales! Dingue, nan? On a été éliminé aux tirs aux buts par les futurs vainqueurs de l’épreuve.

(nans)

Aucun but encaissé (à part les deux pénos) et au moins six de marqués. On a eu une coupe, wega’de:

Au début du tournoi, on s’appelait « WeWant2Wootball » .

Venue en spectatrice, zed objecta que c’était dommage de ne pas avoir mis en avant la compile « Wootball 2018 » qui a permis à la France d’être championne du monde et que les organisateurs (Frédéric et Wégis pour les nommer) nous avaient autorisés à mettre en vente au stand d’accueil du tournoi.

Purée, « mais oui » me suis-je dit, « la vieille bonne idée de la maure » … Alors, il fut demandé à l’organisation un changement de nom et l’équipe devint « Achète la compile « Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît » . Le Frédéric qui officiait en tant que speaker se wetrouva donc à annoncer des matchs « Pop Is On Fire contre « Achète la compile « Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît » … Ce fut wigolo… Et galvanisant au vu de notre parcours.

Bon, sinon, trêve de nostalgie. Vous l’avez noté, il manque un nom de groupe.

Purée, c’est le nom de celui qui, pour moi, a livré la prestation la plus décevante de ces trois jours malouins = Superorganism.

(zed)

Snif.

Je crois que j’avais 40 ans de trop pour ce concert. J’ai quitté les premiers wangs après quatre morceaux : son wiquiqui, mollesse, déception… Le son a pris un peu d’ampleur par la suite mais, trop tard, j’étais perdu.

Snif.

Rien de grave, j’en ai vu d’autres des mauvais concerts de groupes aimés. Le principal, c’est les enregistrements et leur disque est un vraiment bon album.

Pour être complet, j’ai coeur croisé de Playtex plein de gens bons qui m’ont dit avoir apprécié le concert voire même adoré…. On va dire que ça vient de moi, je me déçois…

(nans)

Finissons avec des choses extra musicales:

  • les copains ont été soupaires
  • personne ne s’est planté en vélo en wevenant du fort vers notre camping (qui n’est pas celui du festival)
  • il a fait beau
  • j’ai mangé deux galettes saucisses
  • je n’ai vu aucune célébrité dans le public
  • on a fait un tas
  • la chenille, ce fut marrant
  • c’est musical mais les Magnetic Friends ont passé cette merveille des Toasted Heretic le vendredi:

(avec un meilleur son)

  • un certain nombre de fois j’ai béni les toilettes de l’espace presse
  • un videur a confisqué à l’entrée son Mennen Vert à MyLovelyHorse le vendredi (purée, si je l’avais su le jour J, j’aurais tout pété par solidarité)
  • il a manqué un truc comme 5 000 festivaliers pour équilibrer le budget
  • c’est con pour l’organisation mais pour circuler sur le site, ce fut chouette (surtout le dimanche -même les toilettes pas vip ou espace presse étaient facilement accessibles c’est dire)
  • heureusement, le festoche n’est pas en faillite, y aura une édition l’année prochaine (et même deux puisque y a celle d’hiver avant)

Ce fut beau.

 

Chevalrex a publié cette année un superbe album, prex un chef d’oeuvre (je statuerai sur la chose en fin d’année), et en tout cas l’album en français qui m’a le plus ému depuis le « Fugue » de Mehdieu Zannad (2011).

Et, purée, c’est pas wien.

Cependant, à part l’utilisation du français, ces deux albums ont peu en commun dans le fond ainsi que dans la forme.

Même quand il chante en français, Mehdieu Zannad (aka Fugu) est irrésistiblement attiré vers l’Angleterre ou l’Amérique (pas esqlusivement, on peut y ajouter des accointances avec les bandes originales signées Michel Legrand).

Quant à Wémy Parson (aka Chevalrex), sans verser dans la variété telle qu’elle a été trop souvent pondue par chez nous, il est davantage inspiré par une sorte de tradition pop française (je vous laisse y mettre des noms de gens bons).

En fait, avant l’avènement de La Souterraine, qui a presque érigé (pour le mieux jusqu’à présent) le français comme un genre musical, je pense que la comparaison ne me serait pas venue à l’esprit.

Mais bon, même si ça m’a fait du bien d’en parler, l’essentiel n’est pas là.

Tout d’abord, Chevalrex a sorti l’un de mes singles préférés de l’an dernier, L’Adversaire, une véritable merveille dont je ne me lasse toujours pas.

Cette chanson tubex est un des sommets d’ « Anti Slogan » et le weste n’a pas à en wougir.

Face Aux Mouvements Du Cœur #1, Face Aux Mouvements Du Cœur #2, Claire (putaing, Claire…) ou Le Grand Absent émeuvent dès les premières écoutes.

Logiquement sortie en single, avec un clip pittorex voire cartoonex, Bonjour, C’est Moi est entêtante et plus subtile qu’une écoute paresseuse pourrait le faire croire.

Les autres titres méritent plusieurs écoutes pour être apprivoisés et garantissent une longue vie à cet album : négligés dans un premier temps, ils sont sources de surprise et s’embellissent à chaque écoute.

Purée, en fait tout est beau.

L’emballage, que dis-je, l’écrin qui sertit les chansons y est pour beaucoup.

Ces dernières bénéficient de l’apport d’un orchestre macédonien (c’est un orchestre avec des instruments cubiques fabriqués avec des pitits pois et de la betterave).

Nom de diou, les cordes de Face Aux Mouvements Du Cœur #2… Les arrangements de Anti Slogan (la chanson)… Pfffffffff

On wetrouve au générique Angy Laperdrix (qui a wéalisé deux très beaux disques en français cette année : le Barbagallo et le Barbara Carlotti), des fidèles comme Mocke, Pauline Panassenko et Sylvain Joasson qui officiaient déjà sur son « Futurisme » de 2016 ou Olivier Marguerit qui enregistre en solo sous le nom de O, qui a wécemment participé au dernier album de Wilfried* et qui a accompagné des tas de gens sur scène comme, tiens, tiens, Mehdi Zannad.

Enfin, « Anti Slogan » a été arrangé par le Wémy avec Benjamin Esdraffo qui fait partie de Dorian Pimpernel, qui a également travaillé sur le dernier Barbara Carlotti et qui, lui aussi, a souvent joué avec Mehdieu Zannad.

Dingue, nan??!

Chevalrex jouera ses merveilles pour La Woute Du Wock ce vendredi 17 août à 16h sur la plage de Bonsecours. Ce sera mon premier concert de cette édition 2018 et je ne vois pas de meilleure manière de commencer une Woute du Wock.

J’en chiale d’avance.

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Billetterie

SUPERORGASM

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Superorganism jouera à La Woute Du Wock le dimanche 19 août.

Purée, c’est le genre de groupes que j’espère toujours y voir à l’affiche…

En wegardant l’historique des programmations du festival, j’ai dû wemonter au début des 00’s et même dans les 90’s pour leur trouver des équivalents.

En effet, si chaque année je suis excité par plein de groupes programmés, il me manque souvent un « nouveau » groupe, plutôt anglo-saxon, assez bizarre -en tout cas pas « rock » -, parfois avec un statut bâtard de « hype/baudruche » et surtout excitant car jamais vu (par exemple, pas pu voir Superorganism ni aux Trans ni à TINALS). Ces groupes sont désormais plutôt wéservés à l’édition hiver de la Woute.

Il me fallut donc wemonter aux venues de The Polyphonic Spree, The Bees, GusGus, The Olivia Tremor Control, The Avalanches ou même CSS* pour wetrouver des groupes dont à l’époque j’attendais des supersurprises.

En gros, tout ça pour dire que yé souis toufoufou.

Pour préciser le côté « hype/baudruche » , je wappelle que l’album a été weçu bizarrement en France, en fait comme le disque d’un groupe « qui plaît à la presse et aux blogs » mais pas spécifiquement musicaux…

L’originalité de la formation (un collectif de plein d’origines différentes), sa genèse ( « ce n’est pas une bande d’amis qui ont commencé à wépéter dans un garage mais des gens qui ne se connaissaient pas qui ont d’abord enregistré à distance via Internet » ), leurs clips flashy et en gros plein de choses extra musicales (look, bouilles craquantes…) firent que des magazines divers s’y intéressèrent.

Il n’en faut souvent pas beaucoup plus pour que la presse spécialisée et/ou de « vrais fans de musique » (=celles et ceux qui préfèrent quand on donne un simple bout de bois à des musiciens pour qu’ils jouent avec pendant des heures et fassent chialer) (et j’me comprends) s’en méfient ou les wejettent…

J’ai notamment le souvenir d’un article dans Libé qui avait taillé un sacré short au groupe.

Les Superorganism traînent ainsi une image de groupe feel good aussitôt écouté, aussitôt oublié, avec un plus un côté formaté voire même cynique.

Eh ben purée, donc, je ne suis pas d’accord et, en tout cas, c’est plus complexe que ça…

Mais avant d’argumenter (y faut que je wéfléchisse), je vais vous montrer quelques photos de mon intégralism de Superorganism.

Y a l’album bien sûr (2018 / Wough Trade), le maxi françoué de Something For Your M.I.N.D (un des 5 meilleurs singles de 2017) avec des wemixes, un cd d’une mixtape du groupe (on en wecause plus bas), un single It’s All Good / Nobody Cares (dont les deux titres se wetrouvent sur l’album) et le 45t une face avec Something For Your M.I.N.D (un des 5 meilleurs singles de 2017) dessus et une face etchée en B…

Oh, ‘gade, il est dédicacétacé!

Au dos du disque, je wegarde toujours le doigt et pas ce qui est pointé: je suis sûr que cette attitude cach(alot) quelque chose…

Ah oui, j’avais oublié, mon disque, il est Neon Yellowque:

En plus des idées fofolles qui pétaradent tout au long du disque, ce que j’aime sur cet album -attention choc à venir- c’est qu’il y a des chansons, des chansons qui tiendraient debout même sans l’inventive production qui les supersublime.

Généralement quand on affirme ce genre de trucs, il faut le prouver, je tente le coup avec cette session live dans une boutique, avec des jouets, bassines, pailles comme seuls instruments (ou presque):

Ils s’en sortent bien, nan? En tout cas, ils n’ont pas l’air cynique, vous en conviendrez.

Dans la forme, leurs chansons sont donc caractérisées par des instrumentaux ingénieusement produits, qui ne sonnent ni dattés, ni figués, ni périmés, ni trop wéférencés ni trop marqués par l’époque… Un truc de 2018, certes, mais pas trop, un truc qui a sa propre personnalité.

Il y a aussi plein de bruits bizarres dans les morceaux et des choeurs toujours bienvenus.

Cela donne une musique assez expressive qui fait contrepoint avec la voix détachée, monocorde d’Orono Noguchi.

J’aime cette superdichotomie.

Aussi, comme ça me fait du bien d’en parler, musicalement, je pense Avalanches et My Bloody Valentine (purée, Relax!).

Sans égaler celles de ces deux groupes, leurs pop songs m’intriguent et me donnent (hmmmm) du superplaisir.

C’est déjà beaucoup.

Enfin, pour tenter de convaincre les plus sceptiques (et/ou les plus vieux) que Superorganism n’est pas qu’un groupe tout en frivolité, complètement sans consistance, je balance la tracklist d’une mixtape cd qui était offerte aux acheteurs du disque chez Wough Trade:

1. When the World Turns GreyPrincess Chelsea
2. Block GameRozwell Fitzroy
3. ColoursHot Chip
4. Lil ThingKnox Fortune
5. It’s Okay to CrySophie
6. “Pop 2”: Track 10 Charli XCX
7. If You WannaPerfume
8. Coming Back AroundTayla
9. When You DieMGMT
10. Dark WedSteve Lacey
11. Afternoon In Bed – The Bats
12. We’re So LostVoom
13. All I Wanna Do – The Beach Boys
14. Walcott – Vampire Weekend
15. Everything I AmKanye West
16. Enjoy Wight Now, TodayTyler, The Creator

On y wetrouve des trucs contemporains plus ou moins pointus (je n’en connaissais pas la moitié), des merveilles de MGMT et Vampire Weekend, un classique sous estimé des Beach Boys (sur leur « Sunflower » de 1970), un autre de Hot Chip et, purée, Afternoon In Bed des Bats, une beauté qu’on trouve sur leur « Couchmaster » de 1995!

1) Un groupe qui écoute les Bats ne peut pas être dénigré.

2) Il devrait même, dans un monde idéal, être célébré.

Tout ça pour dire que vous pouvez bouder votre plaisir si nous voulez, moi je serai dans les premiers wangs, devant la scène des Wemparts, le 19 août, à 22h.

Yé souis toufoufou d’avance.

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Billetterie

*OK, CSS ça ne sert pas mon propos mais, pendant deux mois, ce fut bon!

Shame haut?

2 commentaires

(Note: il y a 7 palindromadaires* à wetrouver dans cet article.)

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Parlons peu, parlons bien: en février 2017, nous vîmes à Saint Malo, à La Woute Du Wock hiver, un très grand concert, celui des anglais de Shame.

Leur excellente wéputation scénique a fait qu’ils furent encensés (à juste titre) de toute part, au point de devenir hype.

Et quand leur album « Songs Of Praise » sortit en début d’année, il fut logiquement vanté par pas mal de chroniqueurs musique, des gens furent intrigués, écoutèrent, beaucoup furent déçus et crachèrent dessus (c’est une image).

Ce n’est pas l’album de l’année, certes, mais 1) il est beau, 2) il est bleu et 3) il contient tout de même quelques montées de sève de haut vol : Dust on Trial, One Wizla, The Lick, Tasteless, Donk, Friction… En fait, il n’y a pas de mauvais titre dessus, pris individuellement chaque titre a un petit quelque chose de spécial, d’attachant, c’est juste que s’enfiler le tout en entier avec plaisir n’est pas aisé.

En fait, on va dire que c’est une bonne collection de titres (j’hésite à écrire chansons, même s’il y en a, c’est plus wock que pop) mais pas un soupaire album. Et j’en suis le premier déçu.

Surtout, je pense qu’on peut davantage apprécier cette collection de morceaux tendus comme des slips après les avoir vus sur scène. Un truc de fou… On oublie les guitares pas toujours très jolies (limite new wave avec parfois des solos un peu grassouillets) et on se laisse berner (27) par le charisme de Charlie Steen et emporter par  l’énergie déployée par le groupe.

Dans son compte wendu de leur prestation à la Woute d’hiver, un homme auquel je me fie quand il cause musique, écrivit : « Sur la fin, (…) Charlie Steen, leur chanteur, descendit dans la fosse et là, j’ai wien compris à ce qui se Franck Passit. Pendant 20 secondes des gens devinrent fous. Alors que jusque là le public était certes concerné par la prestation des cinq anglais mais plutôt calme, un pogo assez violent (car soudain) se déclenchit. Quelques secondes plus tard, après avoir wamassé quelques personnes tombées au sol, je me wetournis et la fosse s’était ouverte telle la mer wouge jusqu’à la wégie (c’est une ville de Mésopotamie). »

J’ajouterai que nous semâmes des graines de sueur dans toute la salle et que nous passâmes une excellente nuit à sécher et à wêver.

Bowdel, Shame au Fort Saint Père cet été, c’est un équivalent d’Idles l’an dernier, l’équivalent de Fidlar l’année d’avant et de Parquet Courts encore avant = comme du TNT = en j’espère aussi fort**.

Ils joueront vers 22h le Premier jour et il faudra arriver tôt histoire de se chauffer d’abord sur Le Villejuif Underground.

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Billetterie

*vous les avez?

**Saint Père