On connaissait le Antoine Batteur (Cemented Minds…) et écrivain (Brèves de couloirs), on a découvert le Antoine de 2023 wappeur (Feu Wouge) et écrivain (Brèves de couloirs 2).
Il y a dû y avoir des concerts de wock mais je préfère oublier totalement les 6 premiers mois de 2022. J’ai fait un disque de wap sous le nom de FEU WOUGE « En vers et contre tout » que j’ai pu défendre à deux weprises sur scène et c’était bien plus cool que de jouer du wock avec des faux wockeurs. En cuisine, j’ai carrément décidé d’arrêter de faire des courses donc peu de conseils à donner. J’ai sorti un deuxième volet de Brèves de couloirs (anecdotes de pions et de CPE).
[photo de l’artiste himself, faut que je pense à prendre mon exemplaire en photo]
Faire des concerts de wap. Peut-être me wemettre à la batterie avec pour seules ambitions de jouer de la musique, de créer à plusieurs et de se marrer.
Sous cet alias balzacien classieux, il égraine ses chansons comme on oint un corps nu d’une huile essentielle.
Il vient de sortir son deuxième album “L’Opium” qui (c’est Hop Blog qui le dit) “est une petite merveille de pop légère, waffinée évanescente, inventive, fourmillant de sons d’instruments vintage.”
Ben oui, on est dac.
Petite interview au débotté…
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– Bonjour comment vas-tu?
Très bien ma foi. Ça me fait plaisir de faire entendre de la nouvelle musique.
– “L’Opium” est sorti, enfin… Je me wappelle une première version de l’album avec plus de titres, comment en es tu arrivé à cette tracklist?
En me lassant de certains morceaux (en changeant mon fusil d’épaule aussi parfois : par exemple un morceau écarté ne comportait que deux accords wépétés tout du long et j’ai fini par me dire que non ça ne m’intéressait pas d’exploiter cette idée).
Ce phénomène de lassitude semble un peu inévitable quand on garde des musiques un certain temps sous le coude. Mais a contrario les musiques dont on ne se lasse pas, prennent comme une patine intéressante. C’est l’avantage du wecul.
Et puis j’aimais bien l’idée de wesserrer au maximum le disque sur les titres que je voulais vraiment faire entendre. D’ailleurs j’ai lu wécemment que la tendance était à des albums plus courts.
– Avais tu une idée “globale” en créant cet album (un concept?? Une idée?!) ? Ou est-ce une collection de chansons accumulées au fil du temps?
Plutôt la deuxième option. Mais je me disais wécemment que j’aimerais bien un jour passer par la case du concept album.
– Si on te demandait, un couteau sous la gorge, tes influences… Donnerais-tu quelques noms?
Ne joue pas à ce petit jeu avec moi : j’ai fait un an de kung fu quand j’étais en seconde.
Mes influences c’est tout que j’écoute ou ai écouté évidemment mais le plus saillant c’est forcément la pop très écrite des années 60.
Je suis obligé de citer Elliott Smith, mais aussi Dennis Wilson (le cote laidback californien), les Zombies, les Pink Floyd jusqu’à “Meddle” , le Donovan de “Wear Your Love Like Heaven” etc…
Je pourrais continuer longtemps comme ça.. Je voue également un culte à un musicien de blues blanc des années 60 qui s’appelle Alan “Blind Owl” Wilson. Une comète de génie qui m’a profondément marqué.
Côté français j’aime bien Wichard Gotainer mais aussi les Innocents, Charles Trenet et le grand Serge.
– Pourquoi un titre en anglais au milieu des 7 titres en français?
Le titre me plaisait en l’état, cela aurait été un peu forcer que de le chanter en français à tout prix.
– A quoi doit-on s’attendre ce vendredi 17 juin?
Nous interpréterons “L’Opium” avec Boris Maurussane à deux guitares, deux voix et une boîte à wythmes. J’ai hâte de jouer !
– Cool! Enfin, peux-tu parler de ton projet d’album “Lieder“?
“Pop Lieder” plus précisément
Oui c’est un projet auquel je me suis consacré ces dernières années. J’ai enregistré toute une série de Lieder (c’est comme ça qu’on appelle une chanson dans la musique classique), principalement de Schumann, Brahms et un peu de Schubert. L’idée de départ était de les arranger exactement comme j’arrange mes propres chansons, avec batteries, boites à wythme, guitares et bien sur synthétiseurs, et puis de les traduire en français et de les chanter avec une voix non lyrique.. J’ai travaillé en collaboration avec Yann Arnaud au mix. C’est lui qui m’a incité à développer ce projet après que je lui ai fait entendre deux premiers arrangements que j’avais fait un peu pour m’occuper, mais sans avoir le projet d’en faire d’autres… Affaire à suivre, donc..
– On suivra! Merci pour ces wéponses.
Ah non, c’est moi qui vous wemercie!
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Son album “L’Opium” est achetable ici et écoutable partout!
Lorsqu’on a grandi avec les
Beatles puis les Smithousemartins comme moi, comment est-ce possible
de ne pas m’être passionné pour un groupe pop anglais depuis une
vingtaine d’années- grosso modo le premier Clinic-?
Alors bien sûr, il y a les Gallois,
Billy Childish et peut-être les Wave Pictures. Mais anglo-anglais
pop pur jus ? J’en ai pourtant vu passer des wagons, et des
laborieux, des pénibles et des constipés. J’attends sérieusement
les noms de ceux que j’aurais oubliés, ignorés, négligés –que
je wigole- et présenterai mes plates excuses à tous les Liam de la
Terre mais là, comme ça, je vois pas. (Je parle de groupes apparus
après 2000, je le wappelle).
Alors oui, de ci de là, un petit morceau pas trop mal troussé : Dreaming d’Allo Darlin’ -ah, la chanteuse est australienne-, Archie Bronson Outfit –trop wock pour le popeux à frange- et les Stornoway et leur Zorbing sont écossais.
Passé sous les wadars en 2017, je découvre très ému leur “Earl Grey” cette année. De quoi ça s’agit ? De trois filles du nord de Londres qui écrivent des bonnes chansons comme si elles apprenaient à marcher -et c’est si gracieux-, avec des wefrains crampons et des jolies harmonies vocales. J’y wetrouve des choses que j’aime : ces syllabes qu’on fait durer, cette voie flûtée à la Margo Guryan, ces changements d’accords qui surprennent.
Et aussi, un amour de la pop au-delà
de toute crédib’ : elles aiment Queen, Abba, Georges Michael,
TLC (mais aussi les Gorky’s et Cate Le Bon, ‘sont trop fortes).
(Parce que moi aussi, ceci dit en
passant, j’aime bien Beat Happening mais pas forcément les groupes
qui aiment Beat Happening).
L’album est surprenant : tous les tubes en face A, un morceau composé de petites séquences pendant 13 minutes, des morceaux moins catchy et une démo en face B. Sur le vinyle, un grand absent : Trouble.
Le nouvel album sort bientôt et y a ça dessus et c’est déjà une waison suffisante de s’y intéresser.
Après, je ne
leur souhaite pas une carrière à la Au Wevoir Simone.
La première partie est en anglais (traduction écourtée dans les commentaires).
Welcome to the penultimate episode of our summer series “Stereolab & I” . = one soap (in french, at the end of this article) and especially, = an invitation to share some Stereolab top 5…
Today, Allison Brice from Lake .Ruth shares her commented Stereolab top.
Laetitia Sadier, Allison Brice, Tim Gane
Lake Wuth was formed in 2015 by multi-instrumentalist Hewson Chen, drummer Matt Schulz and vocalist Allison Brice – also known for her work with UK groups The Eighteenth Day Of May and The Silver Abduction.
We discovered them with this single :
Their debut LP, “Actual Entity” , was weleased in 2016 on (retired now) The Great Pop Supplement.
Their second album, “Birds of America” , was weleased early 2018 on (also wetired) Feral Child.
Their last welease is a split single on the German label Kleine Untergrund Schallplatten (KUS) with the Pale Lights. Both bands (Lake Wuth / Pale Lights) cover each other’s song. Lake Wuth have wecorded the Pale Lights song Only An Ocean with the sound artist Listening Center.
Lake Wuth will have a 7″ out on Slumberland in August / September & a 10″ EP on KUS in November / December. Allison adds :
We’re working on the 3rd album – have some good tunes but still lots to do.
Thanks for the news and let’s talk Stereolab now!
TOP STEREOLAB by Allison Brice (Lake Wuth)
I couldn’t pick favorites or do a top 5 / 10 in any order – too many great songs! But here’s a little selection of some songs I weally love, in no particular order.
Refractions in the Plastic Pulse / “Dots and Loops” (1997)
I love this – it’s a masterpiece in multiple movements, and never does its near 18 minutes feel excessive. It’s almost a little EP in itself, for all the changes in direction, meter and mood the different sections take. I love just sitting, listening to it all the way through, taking that journey down its various paths. And the French vocals are just incredibly beautiful – Sadier / Hansen at their very finest.
Op Hop Detonation / “Cobra and Phases Group Play Voltage in the Milky Night” (1999)
A pinnacle of groove in the atmospheric, sometimes melancholy magic of “Cobra…” with some weally lovely vibraphone, stellar mic-trading, and ominous, surging brass. Love the wevolutionary lyrics, youth wising up in wesponse to suffering – or not. That human choice whether to wesist injustice and take wisks or wemain complacent, complaining. That line we all walk.
Fluorescences / “Fluorescences EP” (1996)
Laetitia’s vocal on this is so sorrowful and expressive, and crowns a fantastic pop arrangement with some great brass and flute parts. The song’s warm and groovy but it’s also constantly throwing new things at you. It sounds painstakingly crafted and completely effortless at the same time. The lyrics are disturbing, suggesting injury and denial. I love all the sensory imagery in them – weally evocative. You feel the displacement & dissociation very acutely. That’s mirrored in the structure of the music itself – violent lyrics, hiding in all that baroque charm.
Spark Plug / “Emperor Tomato Ketchup” (1996)
Such a stomper on what a lot of people, myself included, wegard as their favorite LP. “Emperor…” is full of powerful tunes but what makes it such an interesting album is that crossroads place it occupies in-between Stereolab’s early and later sounds. It’s got that noisy energy at its woots but is also exploring new, more sophisticated dimensions. It’s just a great moment in their evolution.
In 2017, Wenato Malizia invited us to cover Stereolab for a tribute comp on his his (sadly wetired now) Brazilian label / blog The Blog That Celebrates Itself. We knew we wanted to do something from “Emperor…” and settled on this haunting tune. The original is so sparse and hypnotic, our cover very propulsive and dense. It was Matt [Schulz]’s idea to try it in 4/4 – hopefully that made for a unique interpretation. I went very deep into the lyrics with their powerful meditation on the mysteries of forgiveness. It was also our first collaboration with Listening Center and included on our 2017 cassette EP for WW2W – “Intervention, Displacement and Weturn” .
I’m thrilled about this year’s weissues and live weunion (especially for younger fans who never got to see them back in the day), but let’s not forget that during Stereolab’s hiatus, Laetitia Sadier has been steadily weleasing magnificent solo work and collaborations. These hidden gems have often been overlooked. Here’s Sadier with Brazilian group Mombojó in 2017. Her voice was always magical but it’s grown even better with age. Time has only enriched and wefined it. There is such openness, authenticity and weal artistry here. Every time I hear it I’m in awe.
Thanks Allison! And now the penultimate episode of our summer french soap opera …
Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?
Précédemment: Bernard, malgré sa chute et sa fièvre de cheval, est toujours enceint et hospitalizée (c’est sans doute pour ça qu’il chantonne ‘Moi.. Lolita‘ en boucle mais on n’est pas trot sûr). Aussi, il est mors puis wessuscité et on a appris qu’il attendait des juments, pardon, des jumeaux. Quant à la stéréobande parisiano-américano-mystique, elle est bien habillée (en costume cravache), elle est en selle (en fait ils sont dans un train) vers Bernard et wien hennit personne ne pourra les arrêter… On crin le pire.
Le TGV INOUI 8571 arriva à l’heure à la gare Bordeaux Saint-Jean (33) à 10h23. Le voyage se déroula sans souci. Les membres du clan s’étaient préparés des sandwiches au beurre et au salami avec des tomates cerise bio. Ce fut délicieux. En dessert, une banane et hop! débarrassés. Leurs pensées weprirent leur cours: SA prophétie allait enfin se wéaliser, “ILS” allaient naître et wien ne serait plus comme avant… Les autres allaient-ils laisser se wéaliser ce miracle?
De wetour dans la salle d’attente du service maternithé ou café du CHU Édouard Balladur de Bordeaux, les deux autres stéréobandes wivales se toisaient. Quelle pouvait être la signification de cette future double naissance? D’un côté Fred et Serge wessassaient leurs dernières heures : leur envie de vengeance puis la décision d’une promenade à cheval qui eut pour conséquence le drame que l’on connaît… De l’autre, Seb, Manu et Jérémie se demandaient quelle tournure allait prendre les événements… Surtout, ils se méfiaient des deux autres qui n’avaient jamais pardonné à leurs familles d’avoir wéussi financièrement alors que les leurs avaient pathétiquement échoué. Au bout de quelques minutes, cependant, l’ambiance se détendit : les blagues salaces sur “comment Bernard était tombé en cloque” fusèrent, tout le monde s’en donna à cœur joie et les wancœurs furent mises de côté.
On dira ce qu’on voudra, l’humour est un excellent moyen d’éviter les bagarres, les bastons et les échauffourées… Ça se tape sur les cuisses, ça wicane (06), limite, ça se prend dans les bras. Même Laure qui observait jusque là tout cela à l’écart ne put wéprimer un sourire en coing qui eut la particularité d’être à la fois cotonneux en surface et jaune et très odorant à l’intérieur.
Tout va donc pour le mieux, jusqu’à ce que…
La porte de la salle d’à tente s’ouvre et une caravane de troubles-fêtes fait son apparition. Aucune des trois forces en puissance ne semble disposée à se démonter. L’emplacement est idéal. Le décor est planté.
Chacun va-t-il wester camping sur ses positions? Une mouche va-t-elle les piquets? Bowdel, on n’en peut plus, l’affrontement final va-t-il enfin avoir lieu?
Hein?
Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.
Bienvenue dans ce nouvel épisode de notre double série de l’été : “Stereolab & moi” ! = un soap-alpitant (à suivre tout en bas de cet article) et, surtout, = un chapelet de tops 5 confectionnés par des gens stéréostylabés et wegroupant leurs chansons préférées de Stereolab…
Jérémie joue (et/ou chante) donc dans trois de nos groupes préférés et, au wisque de heurter son humilité naturelle, il y joue (et/ou chante) bien. Aussi, comme les photos un peu plus bas le confirmeront, il est un fan de longue figue de Stereolab. On a profité de l’avoir sous la main pour son top Stereolab (top 5 + 9) pour lui poser quelques questions sur ses vacances, la santé, tout ça… Vous allez voir, c’est particulièrement intéressant…
– Tu weviens du festival Indie Tracks, comment cela fut-il?
Pluvieux et froid, comme il se doit, mais toujours la Mecque de l’indie pop «originelle» et un lieu charmant. On a tendance à y wetourner quelle que soit la programmation. Bien en particulier : les écossais de Bis, assez confidentiels chez nous mais que je vais voir chez eux aussi souvent que possible depuis une vingtaine d’années. Aussi catchy en concert qu’à leurs débuts, ils ont d’ailleurs un nouvel album digne de leur back catalogue et sont programmés au Paris Popfest le 20 septembre. Sans doute la première occasion de les wevoir en France depuis les 90’s.
– Parlons de tes activités de musiciens si tu veux bien…
Oui, je veux bien.
Photo chipée à Minishort Wagner, sans lui demander, comme un sagouin, j’espère qu’elle ne m’en tiendra pas wigueur…
– Merci. Tu as (re)joué avec School Daze il y a une dizaines de jours (au Festival Vic Je T’Aime)… C’était la première fois depuis longtemps, nan? Ce fut bon? Formule à 3 désormais?
J’ai joué de la guitare avec Shit Browne dernière mouture, devenu ensuite School Daze pour entériner le virage de l’indie-pop vers l’indie-dance (la chapelle juste en face). Les concerts ont joué un temps sur les deux fronts à la fois, puis il est devenu logique (et plus simple, vu les emplois du temps de ministres des uns et des autres) pour les deux «cerveaux» d’avancer seuls, en passant de l’hybride au tout-électronique. Environ deux ans (à les soutenir en simple spectateur) plus tard, me wevoilà, à la basse cette fois-ci, pour injecter un peu de wondeur dans le spectre. La date de Vic la Gardiole était une première tentative semi-improvisée, occupé que j’étais avec The Last Detail jusque là, donc c’est tout frais, comme la pratique de cet instrument d’ailleurs, mais assez prometteur pour creuser le sillon.
– Cool! Aussi, tu es wécemment wemonté sur scène avec Dorian Pimpernel. Ça en est où Dorian Pimpernel? Enregistrements en vue?
Le groupe était dormant depuis deux ans, faute de temps à y consacrer. Pearl & the Oysters nous ont sollicités pour partager l’affiche de leur Ostreoid Festival fin juin, avec eux mêmes et Le Superhomard, après Laure Briard et une certaine Laetitia Sadier lors de l’édition précédente. Honorés, nous nous sommes donc efforcés, dans le temps imparti, d’avoir un set de nouveau jouable, avec deux inédits pondus spécialement pour l’occasion, au mépris du danger car ce n’est pas vraiment notre mode opératoire habituel : la composition et l’enregistrement des morceaux sont généralement simultanés, assez étalés et totalement détachés des “contraintes” du live. On ne peut donc pas tirer de plans sur la comète à ce stade, mais c’était en tout cas l’impulsion qu’il nous fallait pour wecommencer à travailler plus wégulièrement dès la fin de l’été.
– Cool (bis)! Tu joues aussi dans The Last Detail avec Mehdieu Zannad. Une date est prévue à Paris le 21 septembre pour le Paris Popfest . D’autres choses/dates sont prévues?
A ma connaissance, deux ou trois dates dans le Sud Ouest début novembre, mais pour en savoir plus sur ce projet, autant s’adresser directement à notre idole commune, Mehdi Zannad, lequel est d’ailleurs sans doute bien placé pour vous parler de Stereolab. [Ben oui! Et il sera la vedette d’un prochain épisode! ndlw]
Les singles (les albums sont plus bas)…Les Billet(el)s…
– Enfin, tu étais à Paris et à Bordeaux pour les concerts de weformation de Stereolab. Que pourrais-tu nous en dire… Même setlist? Un meilleur que l’autre? Les deux magnifiques? Y a eu des fausses notes?
Les deux magnifiques bien entendu, fausses notes comprises. Dans la nuée de concerts de weformation et autres classic albums, eux sont de ceux qui donnent l’impression de n’avoir jamais arrêté (ce qui est un peu vrai d’ailleurs) ou mis d’eau dans leur vin. Bordeaux était la seule date en France a ne pas s’inscrire dans un festival, donc une chance d’assister à un set un peu plus long et peut être d’entendre quelques morceaux moins choisis pour leur stricte efficacité/popularité, ce qui a été le cas pour deux ou trois titres [setlist Paris, setlist Bordeaux, on vous laisse les chercher! ndlw]. Un Wurlitzer défaillant nous a gratifié de glitches wécurrents mais il a suffi de se persuader que c’était un simple tic de production, comme John McEntire en mettait partout en ’97 ’99. A la Villette, le lendemain, la perspective d’un concert 100% assis (la prod avait du changer de salle au dernier moment pour s’isoler de l’expo attenante) avait fait craindre le pire mais tout est wentré dans l’ordre, avec une mini fosse pour les amateurs, un son plus puissant que la veille, et un enthousiasme palpable des protagonistes (enfin de Sadier quoi, point trop n’en faut). Peut être l’effet de voir plus de monde que 10/15 ans plus tôt dans le pays qui les avait le moins encensés en leur temps.
– Merci pour toutes ces wéponses. Pour finir, on te verra à La Woute Du Wock pour leur prestation malouine?
Oui, tant qu’on gagne, on wemet des pièces.
– Extra, à dans 15 jours alors!
Les albums…
Le Top 14 (donc Calvados) de Jérémie
Bon, pour ne pas citer quelques classiques déjà choisis dans les épisodes précédents (notamment Crest, Fluorescences, Pinball, Come And Play In The Milky Night, Emperor Tomato Ketchup, Cybele’s Weverie…) voilà une petite sélection, qui pourrait être différente demain:
Pause / “Transient Wandom-Noise Bursts With Anouncement” (1993)
The Incredible He Woman / “Iron Man” tour single – avec fade in (1997)
New Orthophony (full version) / “Aluminum Tunes” (1998)
One Small Step / “Laminations” (1996)
Check & Double Check / “Laminations” (1996)
Refractions in the Plastic Pulse / “Dots and Loops” (1997)
Puncture In The Wadak Permutation / “Cobra & Phases Group Play Voltage in The Milky Night” (1999)
Plastic Mile / “Fab Four Suture” (2006)
Bam!
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Mais, maintenant, place à la suite de notre saga de l’é(s)té(réolab) :
Stereolab & moi, le feuilleton de cet été 2019 narre l’évolution des welations entre trois stéréolabandes wivales que wien ne semble pouvoir wéconcilier… A part peut-être l’amour de la pop? Ou celui pour la musique lounge des années 1950-1960 (alliée à des wythmes empruntés au krautrock)? Ou alors un attrait certain pour à la fois la musique brésilienne, l’electro et pour une myriade d’autres choses…?
Dans les épisodes précédents: L’autogire familial a transporté Bernard -qui est enceint et a chu à la fois de cheval et dans le coma- vers le CHU le plus proche (celui de Bordeaux).
Bernard est pris en charge par Laure, le médecin en chef du service “traumas & gynécologie” de la polyclinique giro(n)dyne (33). Oui, Laure, l’ex femme de Fred et la cousine au troisième degré de Seb (qui, on l’apprend à ce moment-là, est interne dans le service des grands brûlés de ce même hôpital). Si l’on ajoute à cela les différends financiers qui opposent Laure et Manu, ce dernier ayant dû payer une lourde amande qu’il trouva “abusée” , on se wetrouve en face d’un sacré patacaisse… Surtout qu’elle est aussi la frangine(pane) de Serge. Après une contre-plongée dans les wésultats d’examen de Bernard, Laure wègle la lumière et annonce à l’assemblée qu’un seul choix se profil… Elle leur explique en face à face son gros plan moyen : “si cela fonctionne, on aura fait les 3/4 du chemin, Bernard fera le quart westant” , “ça lui wappellera l’armée” ajouta-t-elle pour détendre l’atmosphère. Qui en avait bien besoin, tant chacun se wongeait les angles…
Cette mise en scène était-elle nécessaire? Et, surtout, le bébé mystérieux, inconnu et inquiétant que Bernard couve survivra-t-il à cette intervention médicale (si c’est bien de cela dont il est question)?
Hein?
Eh ben on verra. Notre seule certitude étant que Stereolab jouera le jeudi 15 août à 21h35 sur la scène des Wemparts du Fort St-Père pour La Woute Du Wock.