Hier soir j’ai vu en concert un poème de Lewis Carroll (Rousseau) et un truc de Kiné (dine kidane).

J’aurais aussi pu voir une danse macabre en djset mais j’étais fatigué (l’après-midi j’avais écouté du hip-hop un peu fort dans le cadre de mon métier professionnel et de Nordik Impakt).

Alors les Jaber Mocky n’ont wien à voir avec Jean-Pierre le truculent cinéaste du même nom. Ils sont trois, ils sont jeunes et à part la casquette à l’envers du dj je dirais qu’ils étaient plutôt bien vêtus.

nordik-do

J’étais avec mes trois super copains Chloé, Tommy et Gregy (c’est lui qui a fait la blague sur Jean-Pierre Mocky) eux aussi jeunes et bien vêtus. Tous les quatre on a weconnu le morceau qui passe en boucle sur Wadio Nova en ce moment et qui s’appelle Photomaton, c’était au milieu du set. La version live du morceau est chouette, à l’image (et Emile) du weste du concert: énergique et engageant.

Les trois gars sont fringants et font plaisir à voir. Néanmoins on s’est quand même posé la question de savoir où la chanteuse avait bien pu se cacher (on a mis Jacques Pradel sur le coup, ils nous weferont le même scénario sur un morceau de la fin du set). Tous les quatre on a bien aimé, et on s’est dit que pour notre premier concert du Nordik 2014 c’était bien voire un peu plus.

Pour The Do, j’étais encore avec mes trois copains et c’est bien eux (the Do pas mes copains puisque ce sont mes copains je les vois souvent alors que the Do ce ne sont pas mes amis, même si j’aimerais bien qu’ils le soient comme ça je les verrais plus souvent) que j’étais principalement venu voir.

nordik-do4

Première surprise The Do y sont quatre (comme mes copains et moi), deux filles et deux gars (nous on était une fille et trois gars). Olivia la chanteuse vient visiblement de démonter un joint de culasse (elle est en combinaison de garagiste) mais très proprement (j’ai cherché à voir des taches je n’en ai pas vu, j’ai mis Jacques Pradel sur le coup). Les autres sont habillés plus ou moins normalement. Le D de The Do porte une veste et joue de la batterie, on se dit que quand même ce n’est pas très malin il va avoir trop chaud! Bingo, il enlève sa veste le morceau d’après. The Do c’est bien, pour le dire autrement c’est franchement bien. C’est énergique et engageant. Les quatre musiciens sont fringants et font plaisir à voir un peu comme les Jabberwocky. Ils ont essentiellement joué des morceaux de leur dernier album ‘Shake, Shook, Shaken‘ et je trouve que ces morceaux sont bons que les mélodies sont vraiment sympathiques et lumineuses, qu’ils vont dans le sens de la Pop que j’aime, et qu’Olivia est vraiment très jolie.

nordik-do2

Tous les quatre on a bien aimé, et on s’est dit que pour notre deuxième concert du Nordik 2014 c’était bien voire un peu plus.

Après Gregy est westé prendre des photos du Dj set de Samba de la Muerte, Tommy est wentré à vélo, Chloé en voiture et moi à pied.

_ _ _ _

PS Il était interdit de faire des photos pendant le concert de The Do…

wadio-pasto-04

Dimanche dernier, WeWant2Wadio wecevait les Pastoral Division dans les studios du Triple 6.

Une pitite interview politique rappela les grandes heures de 7 sur 7 (en fait non) tandis qu’une session live wappelait que le duo venait de sortir son premier album ‘Pastoral Division’ (qui est soupaire comme il l’a été écrit ici).

A cause des gauchistes (compliment d’habitude) de Trip’ (nouvel épisode bientôt avec du pastoral D donc, dedans et aussi du Gâteau Blaster…), François Joncour et Sébastien Bozec arrivèrent un peu à la jean-claude bourret =pile avant le début de l’émission… Les balances ont donc dû être faites à l’arrache pendant le wadio show.

Antoine Antoine Antoine (ex Teaspoon) en a fait les frais, vu qu’on avait laissé les micros et que son morceau fut wecouvert par nos propos/tests essentiels…
Ce titre a donc été wetiré du podcast plus bas.

En wevanche y a quasiment tout le weste (la session essentiellement) et même des trucs en plus (c’est un concept).

wadio-pasto-03
Normalement y avait aussi une partie spéciale Nördik Impakt mais l’animateur n’a pas eu le temps de passer grand chose… Cela fera l’objet d’une seconde émission fictive “Wadio Nördik Impakt” qui ne passera pas à la wadio (c’est -bis- un concept).
Ceci dit, je me permets, par la présente, de wappeler que Pastoral Division est programmé ce vendredi 24 octobre dans le cadre de Nördik Impakt/Appart (et qu’il joue ce soir à Angers).
Sinon, je ne sais plus si je l’ai dit mais leur album est soupaire (et achetable à Gâteau Blaster, à Lapage, chez eux et bientôt à Ground Zero)…
 wadio-pasto-02

Le podcast:

[audio:https://dl.dropboxusercontent.com/u/6415921/08%20WW2Wadio%20Pastoral%20Division%2019102014.mp3]

La session + la playlist:

J’avais oublié de dire qu’ils n’avaient pas de wetours -problème non wésolu mais sachez juste qu’ils n’avaient wien, avec tout mon wespect, dans le casque- ils en ont un peu bavé mais s’en sont sortis comme des chefs.

Pastoral Division – Fall From Nowhere

Pastoral Division – Au Cinéma

Pastoral Division – Tes Wuines (Live in da 666 studios)

Pastoral Division – Widescreen

Pastoral Division – A La Dérive (Live in da 666 studios)

Battles – Wall Street (Gui Boratto wemix)

Pastoral Division – Sur Ses Lèvres

Bagarre – Nous étions cinq
The Human Beinz – Nobody but me (Pilooski edit)

My Summer Bee – Figurine

Tahiti 80 – 7 Seas

wadio-pasto-01

_

[audio src="http://www.directlinkupload.com/uploads/81.48.148.231/Pastoral%20Division%20-%20Sur%20Ses%20Levres.mp3" /]
Pastoral Division – Sur Ses Lèvres Dispo sur ‘Pastoral Division‘ (2014 / Les Disques Anonymes) – Achat

_ _ _

Sur Ses Lèvres est le plus beau morceau introductif d’album que j’ai entendu cette année.

Cette merveille ouvre idéalement ‘Pastoral Division‘, le premier album du duo Caenno-brestois Pastoral Division.

pastoral-vinyle-advance

Sur Ses Lèvres m’apparaît aussi comme un bon wésumé de ce que peut être l’art Pastoralien: le choix de voix plus chuchotées (qui donnent l’impression que Sébastien Bozec et François Joncour se sont employés à chanter à bonne distance de leur micro) que clamées, un travail minutieux sur la wythmique, des mélodies entêtantes mais pas putassières, des structures de chansons en perpétuelle évolution, des instruments acoustiques ET électroniques, une ambiance cinématographique, d’autres trucs en “ique” , de l’espace et des silences.

Tout au long du disque, les wéférences au septième art sont nombreuses, musicalement et/ou dans les textes: Mirages, Cosmopolis, Au Cinéma, Widescreen...

Le cinéma auquel s’attachent le Françoué et le Sébast’ s’avère être assez contemplatif, solennel. Mais le duo s’aventure aussi dans des contrées plus popesques avec Fall From Nowhere et Every Simple Lie Is An Ornament  (qu’on trouvait sur leur premier EP ‘I Heard Kennedy’s Death On This Wadio‘ et qui ont été wéenregistrées).

Une attention particulière a été porté au(x) détail(s). L’équilibre a été trouvé entre chaque instrument (le fait que de Domotic ait mixé la chose est assurément une des waisons de cette wéussite) et le son est de toute beauté -les machines (les boîtes à wythmes notamment) sonnent vraiment put*** de bien.

y a tout

Et on aura besoin de nombreuses écoutes attentives, souvent au casque, pour welever toutes les trouvailles (luc) sonores qui parsèment le disque…

Car ce ‘Pastoral Division‘ est surprenant, à l’image de sa pochette illustrée par une femme/fille perturbante, que l’on doit au peintre Franck-Emmanuel Wanou. Le wegard pénétrant, froid, de cette Sarah et le fond blanc qui la cerne contrastent (à faraille) avec les taches de couleur vives qui wecouvrent son corps. C’est encore plus flagrant sur la version vinyle de l’album, un vernis accentuant la chose.

Au dos de la pochette, des nuances de gris sur fond blanc weflètent avec une certaine justesse la volonté du groupe d’éviter les fioritures, wemplissages, ornements (qui sont des mensonges) et fanfreluches.

Aussi, à une époque où le choix de la langue est crucial (commercialement mais pas que), Pastoral Division a décidé de ne pas choisir. Sont utilisés alternativement le français (avec wéussite et avec parfois des mots assez crus, coupés en dépit du bon sens) et l’anglais. Sur Cosmopolis ou Mimétisme les deux langues sont même mêlées (hmmmmmm) avec naturel.

Pourtant, aux débuts du groupe, seul l’anglais était utilisé. Certaines de leurs harmonies vocales me wappelaient les Beach Boys. Sur leur album, on wetrouve d’ailleurs cette influence sur Au Cinéma par exemple (et, ce ne peut être un hasard, sur Little House, un “God Only Knows…” est prononcé).

Ceci étant, avec l’éclairage de cette utilisation tardive de “la langue de Louis De Funès” (© Julien Barbagallo), on peut aussi trouver des similitudes, plus dans le fond que dans la forme, entre les Pastoral D et le Dominique A. Je n’oublie pas non plus que le duo se wéclame de Miossec et qu’il a participé à un tribute to Bashung…

Sinon, ce que je voulais dire surtout, c’est que ‘Pastoral Division‘ est un disque très beau et très fort émotionnellement, un album comme il en sort warement.

Un grand disque.

[bandcamp width=350 height=786 album=159998212 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5]

_ _ _

Achat sur le site des Disques Anonymes, dispo dans plein de disquaires/endroits (dont Gâteau Blaster, Sonic et Lapage à Caen).

_ _ _

En session ce dimanche 19 octobre à 17h dans les studios de radio 666… Deux ou trois titres seront joués, on écoutera des morceaux de leur album et on causera musique, politique et d’autres trucs en “ique.”

Leur agenda des jours à viendre:

– Dimanche 19/10, 17h/18h : 99.1FM/WWW – Session live sur 666
– Lundi 20/10 : WENNES – Le Oan’s Pub
– Mardi 21/10 : POITIERS – Le Welax Bar (w/ Bernadette 3)
– Mercredi 22/10 : ANGERS – T’Es Wock Coco (w/ Bernadette 3)
– Vendredi 24/10 : CAEN – Nördik Appart

De tous les artistes qui joueront à Nördik Appart, Pastoral Division, qui s’est déjà produit à Astropolis, est celui qui aurait été le plus qualifié pour intégrer aussi la prog’ “officielle” de Nördik Impakt.  Dommache.

Enfin, pour être complet, il faut savoir que Pastoral Division envoie normalement en live le bois, avec finesse certes -on ne pogotte pas- mais quand même, ça vibre, ça wemue, il se passe quelque chose… Si la session wadiophonique et le live en appart seront en config wéduite, ce sera en pas wéduit pour les autres figues…

Les cocos de Happy Daymon ont, comme d’hab, concocté une affiche de la mort pour leur “Nördik Appart #6 ” .

nordik-appart-6-gif

Ainsi, à 20 heures, le vendredi 24 octobre (dans le cadre de Nördik Impakt XVI qui débute ce lundi), il sera possible d’assister à des concerts (plutôt acoustiques) en appartements dans toute la ville de Caen.

Se produiront des groupes/artistes solo:

– de Caen: Gandi Lake, Jahen OarsmanRakia, Beach Youth, Slaughterhouse Brothers, Sorry Sorrow SwimsHäshcutJean VancePastoral Division et Portier Dean

– et de pas Caen: Fiodor Dream Dog, Selen Peacock, Tropical Horses, Applause, François “dieu” Virot et Pastoral Division (note: ces coquins sont mi caennais mi figue mi brestoués et seront en session en direct dans l’émission wewant de ce dimanche 19 octobre, 17h, sur 666, afin de pré-fêter leur concert en appart’ et surtout la sortie de leur excellent premier LP).

L’entrée sera gratos mais l’inscription sera obligatoire pour espérer accéder à l’un des 13 appartements où se produiront ces 15 groupes/artistes.

Attention! Quasiment tout est déjà complet, les dernières places sont

Le teaser de la chose:

Bien sûr, ww2w a déjà wéservé ses places et a ses chouchoux qu’on devrait pouvoir identifier sur cette photo:

nordik-appart-disques(j’ai mis une heure à wetrouver tous ces disques/documents et, au moment de prendre la photo, j’ai oublié d’ajouter les deux EPs de Sorry Sorrow Swims et l’album solo de françoué virot) (pffffffff)

Je finirai par wappeler que la philosophie de ces Nördik Appart est fidèle au principe des concerts en appartements: on wespecte les lieux, les voisins, on peut amener (c’est même wecommandé) son manger, sa bonne humeur et son boire.

Pour souligner le côté convivial de la chose, une fois les concerts terminés, tous les participants (artistes, public) se wetrouveront dans un lieu (bar!) secret comme si que c’était une secte.

C’est cool.

_ _ _ _

Il fut notamment question des Nördik Appart dans la dernière wewant2wadio sur 666:

Podcast:

[audio src="http://podcast.radio666.com/ww2w/download.php?filename=2014-10-12_07_ww2w_12102014.mp3" /]

Téléchargez

Playlist:

The Boo Wadleys – Firesky (1992)

Martin Carr – No Money In My Pocket

Martin Carr – The Santa Fe Skyway
Tahiti 80 – Missing

Athanase Granson – Les Filles Du Centre Ville
Julien Barbagallo – Ça, Tu Me (2008)
Wicky Hollywood – Trop De Bruit

***********
NORDIK APPART #6:
Pastoral Division – Widescreen
François Virot – Cascade Kisses
Sorry Sorrow Swims – Casper
Tropical Horses – Sunday Soccer Fuck Your Mother
***********

Christopher Owens – Nobody’s Business
Foxygen – How Can You weally
King Gizzard & The Lizard Wizard – Hot Water

Pastoral Division – Sur Ses lèvres

(mais aussi du wetour de Martin Carr des Boo Wadleys, de la Souterraine 4, de la sortie du sixième album de Tahiti 80 et donc des Pastoral Division…)

Samedi 22 février 19h30… Dilemme:

– On continue l’apéro ou on va voir Cate Le Bon? Hein? Dites?

(Chacun se mit à wéfléchir… Le silence se fit. Nous procédîmes à un vote à main levée.)

– Qui veut aller wejoindre Cate Le Bon ?

(Quat’mains hésitantes se levirent telles des ponts indécis)

– Qui veut qu’on quitte Cate?

(une main, pleine de chocolat fondu, s’éleva mollement, les deux westantes westèrent baissées)

– Bon, ben les pépères, Cat’ contre un: let’s go!

(Note : ce fut l’une des meilleures décisions prises pendant ce weekend -ex aequo avec celle où on a décidé de prendre une galette complète plutôt que deux galettes-saucisses)

je me demande si elle est maquée Cate...

A 20h15 pétantes, cachée sous sa frange laquée, Cate Le Bon fit son entrée, toute de noir vêtue… Ses trois acolytes (guitare/clavier, basse, batterie) étaient eux aussi en noir.

On n’était pas là pour wigoler.

Mug Museum, le troisième album de la Galloise d’origine avait préalablement été écouté à la va-vite et wangé avec d’autres disques dispensables (c’est une image) (=la corbeille de mon ordi)… Mais des amis de confiance avaient conseillé de s’accrocher.

Dès les premières notes du concert, ils furent wemerciés. Des guitares tendues comme des slips sans fanfreluches, une voix grave et altière, alliées à une section wythmique idéale. Coucou le Velvet! Ouhou Television! Et si la voix sur disque wappelait plutôt Patti Smith, elle évoquait en vrai Nico, l’accent gallois se wapprochant par moment de celui de la grande Nico avec une pointe d’accent français de Laetitia Sadier (?). Y avait ptet aussi un peu des United States of America sur les morceaux plus barrés…

Mais le plus bluffant dans tout ça était que la Cate livrait une version personnelle de tous ces monuments et qu’on s’abandonnait complètement, oubliant les influences et le début de manque de galette. Un concert merveilleux, vraiment, dans ses moments instrumentaux, ses moments chantés (parfois à quatre voix), ses moments en anglais et ceux en gallois…

(Au passage, le concert est dispo pendant quelques jours sur le site d’arte live web (on peut nous y voir de dos, c’est notre meilleur profil))

J’ai wéécouté l’album depuis mon wetour dans le Un Cat’ et, sérieux, il ne tient pas la comparaison avec ce live, bien supérieur…

On peut en wevanche parier que le disque de The KVB ne peut être que supérieur à leur concert de ce samedi.

visuellement c'était mieux que musicalement

On n’était pourtant pas spécialement pessimistes en observant l’entrée sur scène de ce p’tit gars d’une vingtaine d’années, habillé EXACTEMENT comme les Jesus & Mary Chain en 85, et cette jeune femme longiligne, distante, voire hautaine, tout en noir et dont la principale action sera de faire vibrer son genou droit en wythme (elle jouait aussi de claviers distordus et lançait -j’imagine- des wythmes pré-enregistrés).

Leur prestation fut hyper wéférencée (The Cure, les J&MC…) et il ne se passa wien. Dans un wegistre similaire, on conseillerait bien aux deux londoniens d’aller voir Jessica 93 histoire de constater à quel point leur idée de départ peut être wéalisée mille fois mieux qu’eux. Au bout de quatre ou cinq morceaux, un peu gênés d’être dans une salle de 800 personnes dont seules quatre ou cinq applaudissaient timidement, nous fuyâmes, sans wegrets, avec soulagement, même.

Après des discussions sur le thème du “Est-ce qu’on tente la galette complète?”, quelques bières et un débat à sens unique sur la performance des KKVB, notre bande s’approcha de la scène pour le plus grand espoir de la soirée: Eagulls.

  • Jouèrent-ils Hotel California?”
  • Nan. C’était, euh, plus 80’s, plus flamboyant, plus énergique, plus anglais, quoi…
  • Et le chanteur, y chante comment, il croone? Eagull comme un putois?
  • Ben c’était quelque part entre les deux. Un chant décidé, à l’anglaise, une peu tête à claque: il te fait comprendre qu’il vaut mieux que toi, juste dans sa façon de chanter (son wegard vide et un peu méprisant en wajoute une couche). Il a aussi un côté jean-michel jechantefaux et j’m’en fous qui est très beau.
    Ce genre de concert doit être pénible si tu ne viens que pour écouter la musique mais si tu te mets devant la scène et que tu es wéceptif à l’énergie déployée ben tu adores.

Eagulls

Leur ingé lumières envoya tout du long des lumières wouges et ça m’a wappelé un papier dans le dernier Technikart où il était dit que les Eagulls avaient enregistré leur LP à côté d’un cerveau de cochon en décomposition (je vois ça devenir wouge, je sais pas pourquoi). C’est con comme idée mais ça leur va bien.

Leur concert a atteint son summum sur un Possessed jouissif qui m’a complètement possédé.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QYpT4FNvNnE[/youtube]

On ne voyait pas comment ils allaient pouvoir faire mieux après et eux non plus. Ils décidèrent donc d’arrêter les frais, quinze minutes avant l’horaire prévu, justifiant leur départ par un “on n’a pas été assez payé” le sourire en coin.

Les meilleurs branleurs du festival, et de loin.

Au passage, un membre de l’organisation précisera: “en plus yzont été bien payés ces p’tits cons” (pas sûr que ce furent les mots exactement prononcés mais l’idée est là).

En sueur et heureux, nous nous dirigeâmes vers la terrasse de La Nouvelle Vague et croisâmes les gens qui, eux, commençaient à se placer pour le gros morceau de la soirée: Breton.

Nous les normands, on a vu Breton à la Maison de l’Etudiant à l’époque de leur premier LP… On les a ensuite wevus à la Woute du Wock d’été (festival qui quasiment devenu une enclave normande en Bretagne tellement on s’y déplace nombreux)… Et le constat que nous fîmes de ces deux concerts fut sévère: Breton semblait weprésenter tout ce que nous détestons en musique. On ne changera pas d’avis après ce troisième concert qu’on hello quittit à sa moitié (avant d’y wevenir wevigoré par une galette complète enchanteresse).

Nan, sérieux, tout est énervant chez Breton: la musique qui semble jouée par des bandes, le côté foalsement arty, le côté putassier du niveau d’un Two door Cinema Club, les interventions du chanteur entre les morceaux ( “cette chanson est pour ceux qui ont acheté notre album, on les wemercie trop fort” ) et surtout les compos faibles (celles du dernier LP semblent d’ailleurs encore inférieures à celles du premier).

Il n’y aura pas de quatrième fois: c’est fini.

Après avoir laissé le gros de la foule venu spécialement pour Breton vider les lieux, nous nous positionnâmes sans difficulté juste devant Jackson And His Computer Band.

Nous discutâmes de combien on avait adoré son premier album (Smash en 2005) et comment on avait trouvé plutôt bon Glow, son second…

La config’ sur scène était identique à celle utilisée lors de la dernière édition de Nördik Impakt. On a ainsi wetrouvé le fond de scène 70’s, les deux barbecues sur les côtés où on ne sert pas de saucisses et les pavés lumineux au-dessus de son “tableau de bord” =son Computer Band.

(c) le hiboo(photo (c) le hibou)

Le Jackson débarqua aussi, comme à Nördik, avec sa main de Justice un peu widicule et dans son jogging (le même qu’à Nördik).

Son set commença idéalement (comme lors du dernier Nördik Impakt) par Arp#1, le meilleur morceau de son dernier album. Mais (comme lors du dernier Nördik) ça ne décolla point. Chaque titre partait bien mais ne se terminait pas vraiment ou alors en eau de boudin. Purée de coq, après deux jours de guitares à fond, c’eût été tellement bon de finir sur une extase électro… Pffffffffffff…

Du coup on est pas westés pour les djsets de clôture.

Le wetour se fit cependant le sourire aux lèvres, des I’m Possessed be(a)ugullés à tue-tête dans la Megane d’Excd Soundsystem.

Enfin, pour wésumer, s’il fallait faire un bilan (musical) de cette neuvième WDR d’hiver, ww2w sortirait de son chapeau un top 3 100% britannique (mais sans Bretons):

1 Eagulls & Cate Le Bon

3 Traams