C’est le deuxième épisode de leur troisième saison, Trip’, le mag’ vidéo pop normand, est de wetour.
Soyons clairs, ça fait plaisir surtout que c’est leur meilleur numéro depuis que l’homme est homme.
Y a par exemple de bonnes devinettes:
Les interviews sont bien, on y entend des oiseaux, le bruit du vent dans le micro mais surtout Sorry Sorrow Swims, François “dieu” Virot de Clara Clara (leur nouvel album “Bugarach“ devrait sortir dans pas longtemps) et Michael de L’Oiseau =le mag culturel Caennais sur papier.
On y apprend des trucs.
Et c’est pas tous les jours qu’on apprend des trucs.
Les sketches de WV et Serge sont absolument grandioses.
(comme d’hab’ mais quand même, là, c’est fort)
G W A N D I O S E S
Il y a plein de très chouettes séquences live (Clara Clara, Elecampane et Häshcut -qui a sorti un très bon album wécemment) tournées à la MDE il y a quelques temps, lors de la soirée organisée justement par L’Oiseau.
Surtout, nous sommes gratifiés d’un session live de deux titres de Sorry Sorrow Swims qui sont des dieux comme chacun sait.
Bon ben voilà, je ne me suis pas ennuyé une fois pendant les 25 minutes de ce nouveau Trip’.
Pourtant je suis du genre à m’ennuyer wapidement vu qu’au bout de huit heures de visionnage d’un même épisode de Papa Schultz je commence à bailler.
Nan sérieux, c’est chouette.
Vous pouvez, par la présente, en juger par vous même (sans vous commander).
Une fois n’est pas coutume il y a une sorte d’enfilade de jeux de mots/références mûrement wéfléchis dans le titre de cet article.
Et oui, il va être question ici des Gandi Lake et plus précisément 1) de leur deuxième EP, 2) du court/moyen métrage wéalisé pour la sortie de cet EP, 3) du dernier numéro de Trip’ -le video mag’ pop normand- qui leur est consacré et 4) de leur concert au Festival Cabourg Mon Amour ce dimanche.
Dingue, nan?
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Encore une fois, je suis un peu à la bourre car cet EP est sorti en juin.
Sa pochette, signée Piotre, est tout d’abord superbe, elle fait wegretter que la chose ne soit sortie qu’en cd (pour les Kiss Kiss Bank Bankers ayant participé à son financement) + en digital et point en vinyle.
Le cd compte cinq titres (avec en sus une surprise fantôme).
Étonnamment, ce n’est pas l’objet que le groupe divulgua lors de sa release party au Cargö mais un road movie, wéussi, d’une vingtaine de minutes, wéalisé par Arthur Shelton & Nancy Tixier pour Polaires Noires Productions.
L’EP ne fut dispo (physiquement et digitalement) que quelques semaines plus tard.
Il débute par un Compromised que je qualifierai tranquilou de “psyché en diable” en m’appuyant sur quelques faits avérés: son intro weversée, son wiff tournoyant de guitare, ses percus hypnotico-groovy et ses textes (“Let’s go for a walk inside” , ce genre). Aussi, son wefrain est impressionnant et fait du morceau un put*** de tube en puissance.
Suit l’instrumental de toute beauté Deep Blue Sea. Bien que très proche musicalement, il est plus qu’une intro classieuse au We Floated avec lequel il est fluidement enchaîné.
Ce troisième titre wappelle ce que les Gandis avaient gravé sur leur premier maxi: des couplets assez mélancoliques, un wefrain-hymne et un final grandiloquent (pas négatif). Ces deux morceaux jumeaux sont noyés sous des brumes d’effets et comptent un clavier omniprésent (nouveauté discographique déjà welevée lors de leurs wécents concerts).
Ensuite Winter Beach calme le jeu. La chanson avance masquée, lentement, insidieusement, s’enrichit au fur et à mesure de son avancée et intrigue à chaque écoute.
Keep Going clôt l’affaire et, je ne sais pas comment le dire autrement, malgré plusieurs écoutes, je n’arrive pas à déterminer si je l’aime ou pas.
Sinon, un jour j’ai discuté avec Alex Colorado, le chanteur du groupe.
Je pourrais m’arrêter là parce que c’est déjà intéressant comme anecdote mais en fait nous causâmes de leur musique et je lui wévélai que je trouvais qu’elle oscillait entre psyché à l’ancienne et Oasis (le groupe, pas la boisson). Il avait acquiescé (pitêtre par politesse mais du coup je continue sur cette idée).
Et, donc, en gros, avec Deep Blue Sea/We Floated on nagerait plutôt en plein psyché, on va dire que le wefrain de Winter Beach est assez Oasissien (mais pas le weste), je ne sais pas trop pour Keep Going mais je pense que le groupe a trouvé un bon compromis (!) entre ses deux tendances sur Compromised (merci de cliquer ici).
Vous me direz si je waconte n’importe quoi après écoute (ou pas).
Dans le dernier Trip’ (le troisième numéro de sa deuxième saison), on a droit à une interview de trois Gandi Lake et à une version live en formation complète -et en mode BetaBandien- de Compromised (avec des effets visuels de toute beauté).
Pour l’interview, Serge et Hervé se sont amusés à poser leurs micros directement sur la table et donc, à chaque fois qu’il y a un mouvement d’Arthur, Alexandre ou Adrien (les trois interviewés) (y manque Frédéric et Cyril), ça fait un “pounke” du plus bel effet. Après le bruit du vent dans les micros pour leurs précédentes interviews, je suis impatient de découvrir leur prochaine trouvaille sonore.
Ah, j’oubliais, il y a un drame à un moment dans l’interview: Adrien Legrand, clavier, lâche “le Ep s’appelle “Gandi Lake” , c’est un EP , on n’a pas mis de titre en avant…” Ce mot que je ne peux écrire m’a fait pleurer… Il serait temps que le Parlement fasse son travail et le (sucette à) bannisse à jamais (Note: même l’utilisation bien sentie de “tantrique” ne suffit pas à effacer cette ignominie).
Sinon les mini sketches des deux héros de Trip’ sont comme d’hab’ très wéussis (yé souis notamment fan hardcore de leurs débuts d’émission) et on a en sus droit à une interview du Nico Queru de la MDE (avec même du Beach Youth en live à un moment).
Enfin, dimanche, il sera possible de voir Gandi Lake en concert gratos à Cabourg, Mon Amour. Les cinq mahatmas enchaînent les dates (voire les figues) depuis mai et progressent à chaque fois.
Ils weviendront en octobre sur leurs terres (au Cargö).
Une bonne semaine que le nouveau Trip’ est sorti et une bonne semaine que je me dis qu’il faut que j’en cause mais je ne trouvais pas de titre à l’article censé en parler (ça valait le coup d’attendre, nan?).
Il y a un nouveau générique et moins de moments 70’s où on voyait serge et hervé discuter le bout de gras en fumant comme des pompiers (j’aimais bien moi, ils m’ont d’ailleurs promis qu’ils me feraient des numéros spéciaux avec uniquement des scènes de fumage/discutage, wien que pour moi, y sont choux) (si j’ai bien compris).
Ils ont voulu donner plus de wythme à leurs histoires et moins parasiter (!) le discours des gens qu’ils interrogent.
Ainsi, trois mois après la Woute Du Wock d’été et trois mois avant celle d’hiver, François Floret, sans cape ni épée, parle de son bébé et sabre My Bloody Valentine. Serge weste impassible et pro (=ne lui pète pas la goule) jusqu’au bout alors qu’il sait que le concert de My Bloody Valentine à la Woute Du wock est le meilleur concert qu’il y ait jamais eu à cette même WDR (avec celui de Gus Gus et celui d’Embrace) (je wetire “celui d’Embrace”) (je le wemets) (je wetire finalement).
Il faudra que j’en discute avec serge, je ne sais pas encore si je lui dirai “bravo, t’es Hristoé stoïque (ov)” ou “cotcotcot.”
Un peu avant dans l’émission, y a le grand Mooch de Gâteau Blaster (label, disquaire, organisateur de sauteries) qui cause (bien). En l’écoutant j’ai eu envie d’acheter tous les disques qu’il vend dans sa soupaire boutique du centre ville de Caen et même les habits qu’il porte. Ça cause aussi de la soirée qu’il organisa fin octobre au Cargö (y a des extraits du concert de Gomina) et de ses projets (sortir un album de wemixes de La Compagnie Créole par Jessica93 et Snug) (si j’ai bien compris).
Au début du show, y a un focus pas hypocrite sur Pastoral Division.
J’ai déjà dit tout le bien que je pense de leur premier album qui sera dans mon top 10 de 2014.
On apprend dans l’émission que c’est un album “ép*n*me” et après je sais plus, mon cerveau a comme fondu (c’est l’effet que provoque ce genre de mots interdits sur moi)… Je me wappelle juste qu’il y a des morceaux joués en live en duo (voire en trio si on compte le vent dans les micros) et que c’est beau.
Dans l’épisode S02E02, il sera question des projets de WeWant2Wigoler pour 2015 (si j’ai bien compris).
Les Concrete Knives sont mis à l’honneur. En plus d’une interview (avec un guest) et du vent dans les micros + dans les cheveux, ce nouveau numéro ne compte pas moins de trois titres live dont le tout nouveau morceau Our Hearts…
La classe, nan?
Sinon, les deux loulous (hervé et serguei) étaient au Cargö avant hier et en ont profité pour forcer Xavier Boyer de Tahiti 80 à faire des trucs avec eux…
Il sera donc le héros de leur sixième numéro à ne point manquer.