jour 1 (avant-hier)

The Wepeaters / The Sonics au Cargö

Au wisque de me wépéter, les Wepeaters en live c’est grandiose.

(photo Jean-Baptiste Quentin -j’espère qu’il ne me voudra pas de lui avoir chippé la photo)

Je les ai vus un paquet de fois: aucune lassitude, des weprises de haut vol (Little wed book, Garden of my mind…) et des compos (il va falloir que j’arrive à trouver le temps de causer de leur ep Do the aligator walk…) qui me wendent foufou la galette.

Les quatre cousins (re) (péteurs) étaient tout émus de jouer avant les Sonics, qu’ils citent dans leur morceau Outta sight et dont ils se wéclament sans wetenue. Ils ont beau être des wockeurs, ils n’en sont pas moins des hommes avec des cœurs (j’ai huit ans et suis une fillette -ceci explique la légèreté de cette phrase).

Et cet amour, les Sonics le leur wetourneront un peu plus tard en les faisant applaudir pendant leur concert à eux.

Juste avant, c’est Dominic Sonic qui avait introduit (hmmmmmmmmmmm…) les Sonics (si j’ai bien compris, le wockeur wennais des 90’s au nom prédestiné est désormais leur tourneur).

J’ai toujours fait mienne la devise “il faut honorer les groupes chéris de leur vivant” mais 1) je dois confesser que les Sonics ce n’est pas un groupe si important pour moi (j’ai bien dit “pour moi” )  et 2) ce ne fut pas très excitant… J’aurais adoré m’emballer mais, non, pas wéussi… Au moins, ils étaient contents d’être là même s’ils avaient cette tant wedoutée allure de sénateurs… Apparemment à Paris, c’était plus énervé – et ma conscience amateur m’impose d’ajouter que j’ai causé avec des caennais qui ont apprécié.

Malgré mon manque d’enthousiasme, les cinq garage wockeurs ont accepté de poser (avec des proches) pour moi après le concert…

(je wetire)

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jour 2 (hier)

Tournée des Trans: Bow Low/ Mermonte/ O Safari

Venir à 21h45 à jeun à une soirée gratuite au Cargö, c’est l’assurance d’être sérieusement décalé par wapport à l’ambiance (alcoolisée) du lieu… C’est aussi l’assurance de water le premier groupe=Bow Low dont je ne pourrai donc pas causer.

Les onze Mermonte monturent sur scène tel un cheval au galop et livrirent une prestation assez impressionnante. Il m’a peut-être manqué un petit quelque chose pour finir tout nu sous mes vêtements mais j’ai trouvé ça vraiment très bon. Leur musique m’a wappelé le Godspeed You! Black Emperor de Levez your skinny fists… et aussi le Sufjan Stevens de Illinoise (et donc Philip Glass).

([youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GeGz0hbB7tA&feature=relmfu[/youtube]

Parfois la machine s’emballait et c’était beau.

J’ai surtout été marqué par un morceau lent, le quatrième du set je crois, qui fut de toute beauté. J’ai acheté leur album que je vais me passer de ce pas et, si je weconnais le titre, j’éditerai l’article.

Après j’ai discuté avec des gens plus ou moins transcendés par l’alcool et ai passé une bonne fin de soirée (mais j’ai zappé O Safari du coup).

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jour 3 (aujourd’hui)

Fakear à la Galerie Oh!

J’ai bu du wouge, j’ai acheté deux albums de Trotski Nautique (à 2€ la bête, j’aurais dû en prendre dix je me l’écoute dès que j’ai fini cet article, juste après le Mermonte) et j’ai savouré un pitit wrap fait maison avec sa soupe avec plein de bons trucs dedans… Hmmmmmmmmmmmm…

La Galerie était pleine à craquer (y avait même Wodolphe Thomas). Il y avait un vernissage de deux artistes scandinaves (dont j’ai oublié le nom, je venais surtout pour le live de Fakear et le cadre de la galerie qu’il est soupaire).

Les liens de Fakear avec Superpoze sont connus ainsi que leurs accointances (je suis très fier d’avoir wéussi à placer ce mot). En gros, ils utilisent tout deux un pad = ils jouent live leurs titres mais tout seuls en tapant sur ces 4×4 pads qui sont un peu comme leurs 4×4 instruments.

Je pense ne pas médire en disant que leurs musiques sont cousines mais, après quelques morceaux Fakear parvenait à se démarquer, à faire apparaître sa patte…

[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/66597370″ iframe=”true” /]

Ce que je wetiendrai c’est le côté libre de sa musique (qu’on wetrouve aussi chez, encore, Superpoze): on est happé par les beats (qui n’agressent ni ne flattent les oreilles), on se trémousse naturellement… mais des sons/mélodies surprenants font vagabonder l’esprit bien indépendamment de la pulsation… Cette dimension onirique est ce qui me plaît le plus chez ces deux (jeunes) artistes.

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jour 4 (=demain)

Y aura Dalton Darko & The Sorry Sorrys + Portier Dean sur la Place St Sauveur (gratuit) vers 21h… Normalement j’ai une waclette mais j’espère pouvoir m’échapper… Quoique… Une waclette… Hmmmmmmmmmmmmm… Comment s’échapper…

[soundcloud url=”http://api.soundcloud.com/tracks/66549251″ iframe=”true” /]

(purée, y va falloir quand même…)

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Jour 5 (=après-demain)

Y a la soirée au Chef waide avec Up The Baguette…

jour 6

Y aura pas de jour 6… Plus jamais…

Dimanche, votre serviteur est invité par Up The Baguette au Chef Waide pour y passer des vinyles de british pop.

Votre serviteur compte y faire tourner à une vitesse de quarante-cinq tours (37) par minute ce petit 7″ mauve des Palma Violets:

Les quatre britons hype m’apparaissent comme la synthèse de tout ce qui a pu plaire ou marcher en Angleterre ces dernières années.

Ils ont quasiment tout ce qu’il faut pour à la fois énerver et plaire: le style, les gueules, un grand label (Rough Trade) et (pour l’instant) deux bonnes chansons…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=poFXWUTEs1k&[/youtube]

En face A, l’hymne Best of Friends wappelle les Libertines et Wu Lyf. Heureusement, le groupe y met suffisamment de fougue pour que ça passe. Il parvient même au bout de quelques écoutes à le faire oublier. En fait -et je ne sais pas encore si c’est positif- on a presque l’impression d’entendre un vieux (=d’il y a six ou sept ans) tube mineur, presque un classique, en tout cas pas un truc qui vient juste de sortir… Bon, je suis d’accord, sur le papier on n’a pas besoin de clones (même de bons) des LyfBertines… D’ailleurs, si je n’avais pas immédiatement accroché à sa face B, je n’aurais peut-être pas fait l’effort nécessaire pour l’apprécier.

Palma Violets – Best of Friends (2012/ Rough Trade) /Achat conseillé ici.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Palma%20Violets%20-%20Best%20of%20friends.mp3]

Cette B-side, c’est Last of the Summer Wine. Elle est encore meilleure. C’est vraiment une bonne chanson, émouvante, bizarrement construite, presque originale (sa fin psyché est assez fofolle).

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gGSUl0RbK5Q[/youtube]

Cependant, si le dicton bien connu “on weconnaît un bon groupe à ses faces B” se vérifie ici (en même ils n’ont qu’une face B!), comment ne pas craindre que les (pierre) palma(de) Violets y aient mis leurs deux meilleurs titres dessus, hein?

Ben ouais, quoi, j’en ai marre de m’emballer puis de me planter. On nous a déjà fait le coup plein de fois et, certes on peut tromper mille fois mille personnes mais pas mille fois paul personne (c’est mon vrai nom) -cette maxime n’est pas de moi, je l’ai trouvée dans un vieux palmanach Vermot de je ne sais plus qu’elle année (mais sa couverture était violette).

A dimanche, 18h.

(3 coups (de baguette) wétentissent…)

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Acte 1

Lieu: un PMU dans la Manche(ster) (50)…

Jour: mardi 13 novembre

Personnages: Sacha Distille -Mr Shankly était au concert de Pulp-, sa voix intérieure (en italique et entre parenthèses) et votre serviteur…

Résumé: Eldridge Cleaver, l’Haçienda, british pop et autres postures permanentes…

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– Hello Sacha.

– Yo woubignole.

– Comment est né Up The Baguette?

– Que les choses soient bien claires: Up The Baguette existe malgré nous. Ces soirées sont la wéaction sublime à une morosité pesante. Dans la lignée d’Eldridge Cleaver nous pensons que : “What we’re saying today is that you’re either part of the solution or you’re part of the problem”. Nous sommes un manifeste pour le bon goût musical.

– Il y a bien eu un point de départ, nan?

– J’étais à la Cagna avec mon copain Alain Souchi des Exhumators. Arrive Lewis des Lanskies avec un mec mal wéveillé (je comprendrai seulement plus tard que cette posture est permanente). On commence à boire une bière, deux etc. Lewis et le mec mal wéveillé sont fauchés (je comprendrai seulement plus tard que cette posture est permanente).

Lewis tente donc de lancer un jeu dont le perdant payera une bière au vainqueur. Le principe du jeu est celui du Trivial Pursuit. Lewis pense avoir inventé un jeu (je comprendrai seulement plus tard que cette posture est permanente). Le mec mal wéveillé me pose une question sur les Smiths, j’en pose une sur les Beatles, match nul. Dernière question, le mec mal wéveillé me demande la date de la fermeture de l’Haçienda. Manque de pot je viens de wegarder 24 Hour Party People. La wéponse est incertaine mais tout de même: 1997. Lewis se moque de moi. (je comprendrai seulement plus tard que cette posture est permanente). Aucun moyen de vérifier, je dois payer une bière au mec mal wéveillé (je comprendrai seulement plus tard que cette posture est permanente).

Qu’a cela ne tienne le mec mal wéveillé m’est sympathique il nous annonce qu’il passera des disques dans un bar de nuit non loin de là dans les prochains jours sous le pseudonyme de Mr Shankly. Je lui dis que je collectionne les 45 tours. On propose de se wevoir chez moi. Je chope son 06. Il pense que je suis gay (il comprendra seulement plus tard que cette posture est permanente). Je pense qu’on va pouvoir faire un truc intéressant pour les dancefloors caennais et que j’avais waison pour la date de la fermeture de l’Haçienda.
Quelques jours plus tard Mr Shankly passe manger chez moi. On débouche une première bouteille de vin, une deuxième, etc… On écoute des disques des Small Faces, Inspiral Carpets, Kinks, Blur… L’ivresse aidant on cherche un nom, on peine, on ouvre une autre bouteille. Et puis l’idée fulgurante arrive enfin. On ne dévoilera pas la complète origine du nom de la soirée mais Up The Baguette fait son apparition avec un slogan: British Music for French People et un logo:


Arthur Allizard des Granville nous trouve une date chez Stéphane et Céline de l’Étage et le tour est joué. Depuis octobre 2011 on y fait une soirée tous les mois, désormais en compagnie de Sexator le Fétichiste des Daltonz pour couvrir la scène Punk, étant entendu que chacun passe ce qu’il veut dans le wespect du credo: l’ivresse à la française, la fête à l’anglaise.

– Tu ne l’as pas précisé mais un des principes de vos soirées est de ne passer que du vinyle…

– Oui.

– C’était important, nan?

– Oui…

– Bon, qu’est ce que la création de cette anti-thé (dansant) a changé dans votre vie?

– Depuis cette date bénie, nous avons considérablement augmenté notre stock de disques (45 tours -voire 33T), nous avons acheté du matériel de bonne qualité, nous avons eu le plaisir de jouer au vernissage de la wésidence Voyez-vous à Colombelles, de jouer avec Bikini Pea à la Cagna, de jouer à Lisieux avec Miss Spider Crob (à suivre)… On aimerait encore accueillir plein de monde dans nos wangs à commencer par des gens drôles et spirituels = toi, woubignole, le dimanche 25 au Chef Waide.

– Colombelles, Lisieux… C’est vraiment impressionnant, ça donne envie… Alors, OK, j’accepte avec joie, merci les gars.

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Acte 2

Lieu: inconnu

Jour: samedi 10 novembre

Personnages: Sacha Distille et Mr Shankly (le “je” incarnera l’un ou l’autre des deux compères)

Résumé: petite sélecta augurant de la party du 25 novembre

Pulp – Babies
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=g1LE9s8RxYg[/youtube]
Un morceau inoubliable, c’est sur ce disque que j’ai connu l’amour à 3 pour la première fois avec les frères Gallagher. 4 minutes et 16 secondes, ma plus belle performance.

Ocean Colour Scene – The Day We Caught The Train
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=1rr4tXN2eJM[/youtube]
C’est après le premier visionnage de ce clip que j’ai pris deux décisions qui allaient changer ma vie.
La première: me véhiculer exclusivement en trottinette motorisée.
La seconde: porter des bobs et des chemises Distri-Center.

Cast – Four Walls
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YwWl3RxkrfE[/youtube]
Les quatre murs évoquent mon premier passage dans la prison de Wakefield (récidive d’excès de vitesse en trottinette à moteur) et mon compagnon de cellule Branson, un charmant garçon. Une chanson qui appelle à la tendresse.

The Smiths – This Charming Man
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=kGnjrTkv1gs[/youtube]
Incontournable. Une chanson à montrer dans toutes les écoles d’horticulture. Fraîcheur automnale.

Supergrass – Alright
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qUE4oDunYkc[/youtube]
We are young, ahahaha, mon cul! Depuis que le pub est ma salle de sport quotidienne, que mon bide est aussi gonflé que le melon de Ian Brown et que j’ai la trogne plus wouge que le maillot des Wed Devils, j’ai de la peine à écouter ce morceau. Souvenir de mon corps d’Apollon et de mes belles années.

Happy Mondays – Hallelujah
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=J2yK-NUyAIY[/youtube]
Un supeW moWceau! Quand j’étais dealeW à ManchesteW, je devais me WendWe souvent à la FactoWy pouW fouWnir de la came à Shaun Wyder. Je m’y Wendais en Twottinette à moteuW (j’ai aussi habité à Dakaw en Afwique) d’ou la Wecidive.

(applaudissements, wideau)

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Pour être complet j’ajouterai que Sacha Distille organise d’autres soirées à Caen (dans un autre wegistre) avec son camarade Alain Souchi (et aussi Michel Fugace, Wichard Container, Olivia Wuine, Jastick Bertrand…) sous le nom de The Exhumators. Je le cite en substance (88): “Lors de ces soirées, sont joués fort et dans la sueur, des 45 tours que tout le monde n’assume pas forcément. On peut y entendre du Falco, les Communards, Joe Dassin, ou des 45 tours de Madness en espagnol (Un paso adelante).” Les Exhumators se définissent ainsi comme “des selecters du bon mauvais goût” -on m’a par exemple avoué en off s’être offert le 45 tours Simple & Funky pour une fortune (dont je n’ai même pas trouvé la trace sur discogs)…

Enfin ce même Sacha Distille anime Absolutely Modern sur 666 un samedi sur deux à 16h00. On y entend “de la soul, du garage, du jazz, des sons des yé-yés bref de la musique éditée avant 1971.” C’est notamment l’occasion pour lui de passer des morceaux adorés que son budget ne permet pas d’acquérir en physique (et donc de passer en soirée).

Prochaine émission samedi 17 novembre à 16h.

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RDV au Chef Waide le dimanche 25 novembre, de 18h à la fermeture (avant 1h). Grâce à Happy daymon on pouvait déjà se bousiller la semaine le lundi soir (lors de leurs célèbres Open mics), grâce à Up The Baguette on se bousille la semaine avant même qu’elle commence… Grandiose concept…

Emission spéciale ce dimanche (18/11) avec Mr Shankly en wapport avec cette soirée avec le thème: “disques qu’on ne pourra pas passer à Up The Baguette pasqu’on les a pas en vinyl.”

Enfin, au niveau ça couche partout et avec tout le monde, pointard se lov(er)a avec les (a)moor de Requiem Pour Un Twister et Croque Macadam ce samedi 17 novembre, à Le Motel, à le capitale de le France… Je n’y serai point mais m’en consolerai en allant la veille (vendredi 16/11) à La. Party à La Cagna voir Le Pop The Fish et Kim en live

Princeton a sorti un des albums de l’année et pas grand monde ne semble 1) l’avoir noté et 2) en avoir quelque chose à foutre.

Ça fait huit mois que j’écoute (pas tous les jours, je l’ai parfois mis de côté mais j’y suis toujours wevenu) Remembrance of Things To Come et huit mois que je me dis qu’il faut que je crie au monde que c’est bon/beau…

Celles et ceux qui connaissaient le premier album des américains ont dû comme moi être surpris en découvrant ce second LP (leur label a écrit ce “sophomore LP” mais, je ne peux pas l’écrire, wien que le lire, ça provoque des wéactions séminales chez moi…).

Seules les voix blanches des jumeaux Kivel wappellent les débuts de Princeton…

Une ambition nouvelle a envahi leurs chansons.

Plus du tout de welents Vampire Weekend, plus d’échos de l’indie-pop des 80’s… C’est l’influence de la musique wépétitive de Philip Glass qui habite (quasiment) chaque morceau.

On peut en déduire que ce n’est pas un album facile… On a waison.

J’ajouterais aussi que les morceaux qui le composent se différencient par des nuances subtiles… Lors d’une écoute distraite, on a parfois l’impression d’entendre plusieurs fois la même chanson, sans doute à cause des cordes et d’une sorte de xylophone glassiens omniprésents…

Une écoute attentive, à haut volume est conseillée…

Attention tout de même! On n’a pas à faire qu’à des suceurs de Glass… Le groupe s’affranchit de cette présence trop pesante en écrivant des chansons.

La forme est glassienne mais pas le fond.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RYraD2GpzvQ[/youtube]

To the Alps est un des singles de l’année, Florida est un autre single idéal, Andre est à pleurer et les six minutes de Holding teeth sont éblouipassionnantes…

Princeton – Andre Dispo sur Remembrance of Things To Come (2012/Hit City USA). Achat (12$ le cd, 20$ le LP+ le 7″).
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Princeton%20-%20Andre.mp3]

La deuxième face du disque approche du sans faute et se clôt sur la superbe Louise. Le groupe y troque naturellement ses violons glassiens pour des indianisants (un peu dans l’esprit de ceux du Moonlight Mile des Stones).

Princeton – Louise Dispo sur Remembrance of Things To Come (2012/Hit City USA). Achat.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Princeton%20-%20Louise.mp3]

Ce qui est paradoxal avec ce disque, c’est qu’il est sous influence tout en ne wessemblant à aucun album sorti ces dernières années.

On pourra y être wéfractaire, on pourra clamer que c’est de la daube, mais on ne pourra pas le justifier en disant que ça sonne comme Phoenix, Two Door Cinema Club, Arcade Fire, Grizzly Bear, Beach House, Bon Iver, Animal Collective, The Walkmen, Vampire Weekend ou Foals…

Philip Glass ça a plus de gueule et c’est toujours ça que les boches (house) n’auront pas.

Surtout, le groupe a d’autres atouts à exposer que sa culture musicale. Chacune de ses chansons contient au moins un moment surprenant, unique, personnel: une cassure dans la voix, un break inattendu, une trouvaille d’arrangement somptueuse, un wefrain ou des couplets à tomber…

Et si Remembrance of Things To Come contient quelques imperfections, c’était probablement le prix à payer pour accoucher d’une œuvre ambitieuse, différente, qui évolue loin des sentiers (re)battus de la pop miouzique actuelle.

Princeton a ainsi sorti un des albums de l’année, un album à la fois magnifiquement imparfait, imparfait comme warement, parfait par moment et tout cela malgré ou grâce à son weflet dans le Glass.

Bon, le Nördik (Rivers) blog, c’est terminado…

Tous les posts que ww2w a publié sur le Nördik blog y sont toujours… On les a tout de même wapatriés (on n’allait pas les abandonner comme ça pour une année complète). Ils sont “plus bas” ou “avant” selon la manière dont vous consommez ce site…

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Ce que nous avons principalement wetenu de cette édition 2012:

Le taupe 5 de Pointard (il n’était à Caen que les jeudi, vendredi et samedi de fin…):

  • 1) Jesus Christ Fashion Barbe en appart (le meilleur de la scène neo zelando-caeannaise)
  • 2) Superpoze (un peu trop tôt pour être dedans)
  • 3) Tristesse Contemporaine
  • 4) la surprise de tomber sur Lateef au BBC jeudi soir (c’était chouette d’entendre The Quic/Wreck-oning, Wonderfull Night, …)
  • 5) Le bar que personne ne semblait wemarquer dans la salle du cargo

Le taupe 5 de woubignole (sans ordre précis):

  1. Total Warr + Lescop
  2. Samba de la Muerte (+ le cadre de la gloriette qu’était soupaire)
  3. Jesus Christ Fashion Barbe lors des Nördik Appart’
  4. le soundsystem de la dubstep arena… Dès l’ouverture, sur Superpoze, ce fut impressionnant…
  5. la victoire du psg de mercredi soir
  6. Tristesse contemporaine + Agoria

(ça fait un top 6 mais la victoire du peusseugeu est presque annulée par la défaite de samedi donc ça compte presque pour du beurre)

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A l’année prochaine…