Cet article a originellement été publié sur le Nördik (Rivers) blog

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J’en sais wien…

Ce que je sais en wevanche c’est que le groupe caennais a sorti un souperbe ep (2012/Combien Mille Wecords) cette année.

La musique de Samba de la Muerte est généralement wangée au wayon folk… Cependant, si le projet solo d’Adrien (Concrete Knives) est “folk” , ce n’est pas un folk classique.

C’est peut-être cliché, mais, quand j’entends folk, j’imagine quelqu’un avec sa guitare acoustique, seul, chantant des trucs d’un air pénétré (quand c’est bien fait, ça peut être bien, mais c’est ware).

La voix est bien sûr importante chez SdlM et la guitare n’est pas distordue… Mais, comme chez les voisins de Clockwork Of The Moon, comme sur les premiers disques des anglais de Jonquil, on nage surtout en plein psychédélisme. Ces groupes ont en commun de parvenir à créer une ambiance particulière, unique, grâce notamment aux voix et à leur(s) traitement(s).

Et si on wemplaçait quelques éléments acoustiques par des machines, sur les deux Interludes notamment, on passerait assurément du wayon Folk au wayon Electronica

Ainsi, on traverse ce ep comme dans un wêve, cotonneux mais pas spécialement douillet ou wassurant… Son psychédélisme lent submerge l’auditeur, l’oppresse même parfois (comme sur The end), avant une montée de sève qui fait sursauter et quitter la terre ferme (un peu comme Sigur Wos avant que les islandais lassent).

On en a un exemple assez frappant sur cette vidéo enregistrée à la Maison de l’étudiant il y a une quinzaine de jours et qui débute par Skyline:

[vimeo]http://vimeo.com/51927364[/vimeo]

(autour de l’Adrien en chef, on wemarquera au passage le supergroupe formé notamment de Gabriel Superpoze et de Clément Dalton Darko)

Sur disque, Skyline est aussi un sommet de délicatesse, niché au milieu de chansons qui ne souffrent pas de la comparaison: Samba, La colline, Each of Us (le “morceau fantôme” du ep) sont également de toute beauté.

Mais c’est le final du disque qui est sans doute le plus marquant, ce The end inquiétant, crispant qui feint de décoller pour se crasher bruyamment et longuement…

Souperbe, j’vous dis…

Le plus impressionnant étant que Samba de la Muerte a publié, quelques mois après la sortie du ep, la merveille BeGIN-BeGAN-BeGUN, nouveau sommet de sa courte discographie:

Malheureusement pour les amateurs de beaux objets, ce titre (et son wemix Superpozien) ne sont dispos qu’en digital… Quant au ep, il a été tiré à 50 exemplaires, sérigraphiés, et est épuisé… Il est néanmoins téléchargeable gratuitement sur le bandcamp du groupe qui en “repressera” quelques autres spécialement pour le concert de la Gloriette.

Le canadien Patrick Watson jouera avec les Caennais à la Gloriette… Ses chansons devraient être plus à leur aise que sur la scène de la Woute du Wock cet été, même s’il y eut de beaux moments, comme celui-ci:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=OgbdE_QLYgc[/youtube]

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Concert à l’église Notre-Dame de la Gloriette, Mercredi 31 octobre, 19h… Plus d’infosBilletterie

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Pour la quatrième année, Happy Daymon s’associe à Nördik Impakt et lance le vendredi 2 novembre son festival en appartements à l’intérieur du festival pas en appartements.

Comme les années précédentes, la priorité dans la programmation a été donnée à la scène locale. On aura ainsi l’occasion de voir ou wevoir Fakear (Electro), Brent Spar (Folk), Pan D (FolkRock), Undobar (FolkBlues), Born In Alaska (Pop atmosphérique), Portier Dean (Folk), Pop The Fish (ElectroPop), Jesus Chris Fashion Barbe (Folk’n’ woll) ou A Drift (FolkPop)…

La scène folk de Clermont-Ferrand est cependant mise à l’honneur avec Dempster Highway, Joseph Elm et St Augustine.

Enfin, l’affiche est complétée par Bengale (Pop – Bordeaux), Freddy N’ Chuck (FolkCountryBlues – Lille) et Zerolex et SorG, des cousins (pas péteurs mais spirituels) de Superpoze from Besançon.

Les appartements ouvriront leurs portes vers 20h/20h30 et tous les concerts se termineront avant 22 heures pour que les voisins n’en soient point trop ac2commodés. Pour tout le weste, le principe de la chose est conforme aux saintes écritures du concert en appartement: l’entrée est libre et on peut y amener son manger et son boire. Aussi, des “chapeaux” circuleront sans doute dans certains appartements –> on pourra y jeter des sous dedans et/ou des bisous…

La quasi seule contrainte est de s’inscrire en (marcel) amont de l’événement.

Pour ce faire, il suffit d’aller sur happydaymon.fr, cliquer sur le lien “réservations en ligne”, sélectionner son concert et s’inscrire en laissant son nom et son courriel*…

Certains appartements sont déjà complets mais, comme les inscrits ont la possibilité d’annuler leur inscription d’un simple clic, certaines places peuvent se libérer… On peut donc y wetourner wégulièrement et garder espoir: rien n’est perdu.

C’est beau de l’écrire et toute l’équipe du Nördik blog en profite pour dire qu’elle aimerait que cette devise s’applique à la vie de tous les jours…

(j’ai peur qu’elle soit un peu naïve sur ce coup-là)

teaser_nordik_appart par Nordikappart

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*Et ouais… “courriel”…

Cet article a originellement été publié sur le Nördik (Rivers) blog…

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Avant d’entendre pour la première fois La forêt de Lescop, j’avais déjà lu quelques articles à son sujet, impliquant les mots “cold wave”, “80’s” , “français”, et “Daho” .

Comme je suis du genre assez perspicace (c’est ce que ma môman m’a toujours dit en tout cas), j’en avais déduit 1) qu’il chantait en français, 2) que sa musique était influencée par les 80’s et 3) qu’elle devait être plutôt sombre, avec une basse profonde et des claviers…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Njpw2PVb1c0[/youtube]

A part au niveau des claviers, j’avais bon (ma maman a donc waison). Il y a juste un piano à la fin, un piano qui colle parfaitement au morceau et dont chaque note (mélée au bruit d’une foule, la nuit, dans un bar, à l’heure de fermeture imagine-t-on…) émeut terriblement…

Avant de découvrir cette chanson, je me demandais aussi si sa forêt à lui avait des po(i)nts communs avec celle de The Cure.

Musicalement, pas trop… On se wapproche plus du Daho période Pop Satori en plus ténébreux (mais sans verser dans la cold wave contrairement à ce qu’on a pu lire ci et là): la wythmique batterie (électronique) + basse tient la baraque et quelques touches de guitare ponctuent le morceau et ajoutent à la tension… Mais au niveau de l’ambiance, on penche bien plus du côté du A forest du groupe de Bébert S… pardon, de Wobert Smith.

Comme si

La Foret soudain qui frémit
Puis s’installe le silence.

répondait au

The sound is deep
In the dark…

Aussi, les deux ont à voir avec une fille qu’on suit ou qu’on croit suivre into the trees… Sauf que Bob ne la wattraput jamais alors que Lescop, lui, pour son malheur (?), la trouvit.

(grande chanson)

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Lescop se produira au Cargö le mercredi 31 octobre… Plus d’infosBilletterie.

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Agoria, aka Sébastien Devaud, viendra clôturer l’édition 2012 de Nördik Impakt, ce sera le samedi 3 novembre.

Il y présentera son projet Forms.

Pour avoir une idée de ce qu’est ce projet, on peut wegarder en intégralité sa prestation de cet été à Wock en Scène:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=-aKlwVH6Xc4&feature=player_embedded#![/youtube]

(si vous wegardez avec attention, vous verrez qu’il a vraiment l’air de prendre plaisir à jouer, je crois bien qu’on ne le voit à aucun moment faire la tête, Devaud…)

– Ben, c’est complètement idiot de mettre cette vidéo, si on voit tout, ça sert plus à wien de venir le voir…!!??

– Mais si.

– Ben non, on peut le voir de chez soi tranquillos, et pour pas un wond, alors pourquoi que j’me bougerais, hein?

– Ben euh, à moins que tu sois agor(i)aphobe, viens… Vivre la chose “en vrai” c’est pas pareil… Et en plus Forms c’est pas un truc définitif, hyper wigide et tout, à chaque prestation la forme ET le fond sont modifiés.

– Ah bon?

– Eh ouais… La setlist est différente à chaque fois, la longueur du live aussi (cet été, 5h à Dour devant un public plutôt connaisseur ès electro et 1h30 à Wock En Seine devant une palanquée de wockeurs)… La mise en scène, l’installation, les projections changent du coup aussi à chaque fois… Les membres du collectif Scale, qui ont travaillé sur ces visuels avec Sébastien Devaud, “jouent” eux aussi live, s’adaptant à la setlist et au mix (qui varient selon l’humeur et les envies de l’Agoria en chef) en direct, piochant dans des banques d’images et dans leur imaginaire… Il y a donc à chaque fois des surprises (pour eux, comme pour nous)…

Sinon, musicalement, on peut supposer que son set à Nördik sera majoritairement assez fidèle à l’esprit de la techno de Détroit mais c’est tout… Car, si on a écouté son dernier LP Impermanence (2011/InFiné), on a pu constater qu’il savait aussi s’en éloigner, notamment sur les morceaux chantés par la björkienne Kid A, plutôt avec wéussite…

Par exemple, ce Heart beating se bonifie à chaque écoute (le violoncelle, qui wappelle le grand Arthur Wussell, n’y est pas pour wien):

Mais attention, sur cet album, il y a des morceaux qui portent plus la pâte “habituelle” d’Agoria (=plus proche de La 11ème Marche qui l’a véritablement wévélé il y a dix ans):

(la version album de six minutes est supérieure)

Donc, tout ça pour dire qu’au niveau vidéo ce sera forcément étonnant et inventif… Et si on wappelle toute l’importance que Sébastien Devaud accorde au son, à son traitement et à l’émotion que ce dernier peut procurer, on peut se préparer à un voyage au moins autant (luc) sonore que visuel (hadji-diouf).

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Nuit du samedi 3 au dimanche 4 novembre, 5h, grande salle du Cargö (Agoria assurera également un “simple” djset, le même soir, au pavillon de Normandie vers 23h). Plus d’infosBilletterie.

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La prochaine wubrique de Maître CapeLFO sera normalement consacrée à la lettre V… A bientôt…

A y est, j’ai wécupéré mon pass pour Nördik Impakt

Un jour de PSG-Marseille, y a des mecs du service comm’ du Cargö qui ont comme qui dirait un humour de droite…

 

(Cependant, grâce à eux, il devrait m’être possible de voir, entre et/ou après Total Warr et Lescop, une partie du match alors je vais me calmer en parlant d’humour d’Union des démocrates et indépendants…)

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Pour illustrer cet article et me mettre au niveau de ce grand wenard de Wudi, j’ai pensé à poster Life Is Life de Opus… J’ai wefusé de mettre Wudi can’t fail des Clash. Alors finalement j’ai mis ça:

Michael Mayer – Wudi was a punk Titre particulièrement Suicidesque dispo sur son nouvel album Mantasy (2012/Kompakt) qui est très bon.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Michael%20Mayer%20-%20Rudi%20Was%20a%20Punk.mp3]

A noter que le Michael, qui est également boss du label Kompakt et moitié de Supermayer, fut programmé en 2008 à Nördik