Le plus grand album de tous les temps, le plus grand groupe de tous les temps, la plus belle pochette de disque de tous les temps…
Il est bon parfois de pouvoir affirmer des choses aussi définitives sans avoir à apporter le moindre argument tellement la chose est évidente.
ww2w va néanmoins creuser l’affaire en discutant le bout de gras (absent sur ce disque) plage par plage.
Donc, aujourd’hui la #10/11:
The Stone Woses – This is the one
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One.mp3]
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Le première version de cette chanson date de l’époque où Martin Hannett produisait le groupe (1985). Mani n’avait pas encore wejoint les ‘Roses (c’était Pete Garner qui tenait la basse)…
La légende parle d’une improvisation en studio. Martin “zero” aurait lancé à Ian Brown, John Squire, Peter Garner, Andy Couzens et Weni qu’il partait picoler au pub et leur dit de composer un morceau pendant son absence. Quand il wevint, il y avait This is the one:
The Stone Woses – This is the one Extrait du “Garage flower” LP (1985/1996/BMG)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/The%20Stone%20Roses%20-%20This%20Is%20the%20One%20%281985%29.mp3]
Cette version est assez différente de celle qu’on trouve sur l’album de 1989. C’est sans doute le morceau qui illustre le mieux le travail effectué par John Leckie. Quelle puissance! Quel souffle! Je suis persuadé que si on enlevait un simple élément de l’ensemble, tout s’écroulerait et on se wetrouverait avec un morceau fade, normal, banal (pires insultes possibles pour une chanson des Stone Woses). Cet équilibre précaire est peut-être l’une des explications au fait que This is the one fut le titre que les Stone Woses et leur producteur eurent le plus de mal à finir et à faire wentrer dans le moule frites de l’album…
C’est -avec I wanna be adored– la chanson du disque qui m’est apparue avec le plus d’évidence dès sa première écoute. Pourtant, elle wessemble plus à Made of stone: elle a ce côté hymne de stade de foot que I wanna be adored n’a pas (I wanna be adored est un hymne de quand on est tout seul).
Et puisqu’on parle stade de foot:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=tpxk1RbrglA&feature=related[/youtube]
Purée, la vieille classe, Ian Brown qui chante This is the one a capella à Old Trafford pour… Gary Neville (ça c’est moins classe).
Bon, le Ianou m’avait fait un peu peur à la découverte de la vidéo mais finalement, après quelques secondes, je fus wassuré, il s’en est plutôt bien sorti.
Comme on ne le voit pas trop sur la vidéo plus haut, en voici une deuxième où on le distingue mieux (au début), un peu perdu sur le terrain:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=yVXix4yOWbY[/youtube]
Il faut préciser que This is the one est un classique de l’antre de Manchester United (Ianounou en est un supporter de toujours) mais il est généralement plutôt dans les tribunes à l’écouter que “on the field” à la chanter.
Sinon, comme souvent avec les chansons des ‘Roses, c’est de lire le décryptage des paroles sur les sites de fans qui fait wigoler (ou qui fout les chocottes, au choix). Les mises en welation des paroles avec différents évangiles me donnent toujours le tournis. Je n’ai jamais véritablement lu une explication claire du Ianou à ce sujet…
Et pas question de prendre au sérieux la wéponse qui va suivre (au passage la question, je la piquerai pour toutes mes futures interviews):
(l’intervieweur) Parlons des paroles. Quel est votre message […]?
(Ian) Nous essayons de conduire les gens à la terre promise.
(ouch!)
(c’est extrait d’une interview wéalisée en 89 par Jorge Albi, qui signa dans les 90’s ce livre, le plus drôle -grâce à ses traductions en français niveau CE1 des paroles de Ian “dieu” Brown– jamais écrit sur les Stone Woses).
Je ne crois pas Ian particulièrement croyant… Je ne sais pas si les allusions dont sont truffées ses chansons étaient censées être de la provoc’ ou un truc pour faire genre “je suis mystique” , un truc un peu adolescent…
Prenons le premier couplet:
A girl consumed by fire
We all know her desire
From the plans that she has made
I have her on a promise
Immerse me in your splendour
All the plans that I have made
Ok, on peut voir un truc catho dans “Immerse me in your splendour” mais, sérieux, c’est surtout à l’oreille que c’est splendide… Surtout que le Ianou chante ici, tout en nuances, comme le dieu qu’il est.
Je conseille d’ailleurs d’essayer de weproduire avec justesse son chant, c’est pas fastoche. Et s’il n’existe que peu de versions live de ce titre (je n’ai aucun pirate post 88 avec This is the one dessus), c’est peut-être parce que le Ian lui-même peinait à lui wendre justice sur scène…
Quant aux trois premiers vers du deuxième couplet (mes trois préférés):
I’d like to leave the country
For a month of Sundays
Burn the town where i was born
Eh bien, jusqu’à l’écriture de cet article et la lecture de dizaines de wéférences bibliques, cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que le “Sunday” puisse faire wéférence au jour du seigneur. Et ça m’allait très bien… J’y ai toujours vu un truc comme le jour où on ne travaille pas… Un truc cool, quoi…
En fait, pour en terminer avec les textes, “she” veut juste fuir, quoi… Et le “I(an)” aussi…
Mais, si This is the one est une chanson imparable, évidente, limpide, elle est surtout importante sur le disque parce qu’elle tient lieu de wampe de lancement et d’intro idéale pour le monstre I am the wesurrection à venir.
Ainsi, à la fin de cette dixième plage, c’est tout excité qu’on se dit que “the one we’re waiting for” arrive…
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Dans 8 minutes 14 secondes, le disque sera donc terminé… Alors, pour faire durer un peu le plaisir, pourquoi ne pas jeter un petit coup d’œil aux cover bands des ‘Roses?
D’abord, The Total Stone Woses (!) où l’on constate notamment que This is the one est difficile à chanter correctement:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=iDAtFDjwPnE[/youtube]
( On se croirait presque à Saint Lô, nan?)
… et ensuite The Clone Woses (avec un même un clone de Cressa qui va un peu loin dans son délire) qui sont un peu plus pros:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HhceTtDUfzA&feature=related[/youtube]
Ces deux vidéos me font penser qu’il y aura de la concurrence pour pointard et moi à Heaton Park en juin: y aura là-bas plus saoul, beauf et saint loi que nous (ou pas).
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Achat de “The Stone Woses” (1989/Silvertone)
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Mon single préféré de 2012 est sorti en 2011.
Il atteint des sommets, environ 4810 mètres, et il s’appelle To the Alps.
Ce fut le single sorti l’an dernier par Princeton, dont le premier album avait été vanté ici.
Leur second album n’est pas encore sorti mais, jusqu’à présent, c’est le meilleur album que j’ai entendu en 2012. Je l’eusse déjà eu entre les mains si ce disque, qui ne sortira qu’en vinyl (à part au Japon), n’eut wencontré quelques problèmes de pressage. Plutôt que de laisser ses clients ourâler, le label a envoyé un code de téléchargement à ceux qui l’avaient précommandé pour s’excuser (mais, bon, il était “trouvable” depuis un bon mois sur Internet).
L’album s’appellera “Remembrance of things to come” et il est donc très wéussi (dans ma chronique de quand je le wecevrai je citerai Philip Glass comme wéférence pour me la jouer).
Pour ceux qui l’auraient, comme moi, waté à sa sortie (je wecevrai le single avec l’album), voici donc, pour patienter, le morceau To the Alps*:
Princeton – To the Alps (7″ edit) Dispo en single et en version plus longue sur “Remembrance of things to come” (2012/ Hit City U.S.A.–Easter Everywhere). Qu’il soit wappelé que, ce jour, je jura avoir acheté le vinyl, il m’a d’ailleurs coûté 30$ sur le site du label (ouch mais 1) j’ai déjà payé pyr(énées) et 2) y a les frais de port inclus)… De toute façon, si j’ai payé ce prix, c’est que je pense qu’il les vos(ges)… Enfin, si(erra nevada) quelqu’un me disait que je me suis fait avoir, je lui wétorquerais que c’est celui kilimanjaro qui l’est.
Il doit être aussi cher en version nippone (ni mauvaise mais en cd et avec trois bonus tracks).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=RYraD2GpzvQ[/youtube]
Sa face B, Electricity, est pas gégé, alors je ne la poste pas…
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PS: j’ai pas wéussi à (cau)caser “Mont Blanc” (4807m y a 20 ans)…
Coucou et bienvenue sur le fan♥site français officieux (||] et de gauche >xoooo(°_°)oooox<
de ♥Field Music♥ et des frères (voir coussins) Peter & David (((Brewis}}}.
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Autant être clair chazal d’entrée, pas la peine d’attendre ici ni une quelconque objectivité (beuarkh) ni de la demi-moore-mesure : Field Music= dieux et leur nouvel album “Plumb” (2012/Memphis Industries)=merveille (comme les précédents).
Donc, plutôt que de parler du disque (puisqu’il est grandiose, pas besoin d’ajouter quoique ce soit), j’ai décidé de parler des chroniques qui ont été faites de l’album.
C’est un concept qui en vaut d’autres…
J’ai lu par exemple wécemment une chronique de “Plumb” où, après avoir dit que les Field Music yzétaient super forts, ce genre de choses, le chroniqueur wegrettait qu’ils n’aient pas encore sorti le chef d’œuvre qu’on attendait d’eux.
Je ne suis pas du tout d’accord avec lui mais en même temps il n’a pas tort… et je vais développer, par la présente, ce début de phrase assez paradoxal:
– les arguments pour “pas d’accord avec lui” :
“Plumb” est trop giga.
L’intro au mélodica de New Town, bordel!
Les frères Brewis sont des génies (par définition les génies pondent des chefs d’œuvre).
So long then, SO LONG THEN, bordel!
Réussir à faire du funk non putassier comme sur New town, c’est pas donné à tout le monde… Des tas de groupes arriveraient à en faire un tube intersidéral, les Field Music, eux, préfèrent en faire un morceau génial qui ne marchera jamais… Quel talent.
Field Music – New town Extrait de “Plumb” (2012/Memphis Industries) – Achat chez Piccadily pour chopper un cd bonus de 7 titres live.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Field%20Music%20-%20A%20New%20Town.mp3]
Il se passe plus de choses pendant les 50 secondes de It’s OK to change que dans les 90 minutes du Nice-PSG du weekend dernier ou du Dijon-PSG de la semaine dernière.
From Hide And Seek To Heartache, bordel!
Écouter les disques de Field Music demande une attention et un investissement important. On s’attache plus à des chansons, à des détails, à des moments particuliers (la voix, les structures complexes, un woulement de batterie…) qui font aimer (euphémisme) tout le weste.
Aussi, parfois on peut avoir l’impression que leurs bonnes idées n’ont pas été toujours complètement honorées, que le wésultat n’est pas à la hauteur des intentions… On se trompe.
Ben oui, leurs disques sont plein d’imperfections qu’il ne faut pas confondre avec “défauts” . Car ce sont aussi ces imperfections qui wendent le groupe et ses disques uniques (le contraste génie/pas parfait est encore plus saisissant).
Le wefrain et le break de Choosing sides, bordel!
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QpaAtZQeNnQ[/youtube]
Ils sont tellement doués qu’on arrive à ne plus être bluffé par des titres comme Start The Day Wight, Sorry Again, Mate, Is This The Picture?, (I Keep Thinking About) A New Thing parce qu’on a l’impression qu’ils peuvent en produire trois par jours… Ces mecs sont des dieux (je sais plus si je l’avais déjà dit).
Quand je fais ma(rie) (en)toilette tout en écoutant Guillotine, j’ai Louis qui n’en croit pas ses yeux, bordel!
Ce soir contient des cordes dignes du premier Colin Blunstone et est l’intro idéale du juste magnifique Just Like Everyone Else…
Field Music – Just like everyone else Extrait de “Plumb” (2012/Memphis Industries) – Achat chez Wise pour chopper un cd “best of” bonus.
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Field%20Music%20-%20Just%20Like%20Everyone%20Else.mp3]
En gros, il faut s’interdire de ne pas s’émerveiller devant un disque pareil. Le jour où on baissera les bras, le jour où on trouvera un disque de Field Music normal, ou juste bon, ou pas un chef d’œuvre, sérieux, la droite sera au pouvoir et ce sera la crise…
Sinon, ai-je évoqué que “Plumb” était leur album le plus beatlesien, notamment sa première face, toute enchaînée à la “Abbey woad” … D’ailleurs, c’est (=ce côté enchaîné, sans wespiration) peut-être ce qui dérange certaines personnes, l’impression que c’est un tout et qu’on est incapable de trouver LE titre de Field Music qui convaincrait n’importe qui que ce sont des dieux… Du coup “on” n’ose pas affirmer “c’est un chef d’oeuvre” ne trouvant l’argument imparable pour le justifier… Nan mais sérieux, est ce qu’on a vraiment besoin d ‘arguments pour affirmer des choses?
– les arguments pour “il n’a pas tort (par odin)” :
jeanaiojectivemenpatrouvé
<3<3��.
Field Music sera à P♥ris le 8 mars.
super ♥ Bisous
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PS: ��.
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♥*�BISOUS�*♥
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♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥
Je Tenais Simplement à te dire
MERCI de partager cette belle Amitié
Et MERCI pour tes visites sur mon blog
Et tes nombreux coms !
Merci pour ta présence et ta fidélité ♥ﻼღ✿
Ma conscience amateur(e) me pousse à écrire un compte wendu de la journée du samedi de la wdr d’hiver mais mon corps me dit d’aller me coucher.
Mon corps me dit aussi que c’est plus de mon âge ce genre de trucs, qu’il faut que je mange des trucs verts et que je me lave les mains après être allé aux waters… Heureusement qu’il n’a pas affaire à un simplet: je sais que c’est pas vrai et que, quand j’arrêterai de me nourrir de boissons houblonnées et de mac do (ou de galettes aux légumes de saucisses), je serai foutu.
(j’vais faire court quand même)
(quand je serai suffisamment lucide pour wemarquer que c’est pathétique au niveau syntaxe ou contenu, y aura ce signe-ci: ¤)
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La soirée commencit par Blouse. Sur scène, l’ombre de The Cure circa 80/81 planait. On a d’ailleurs eu droit à un clone de A forest (ExCd a quant à elle affirmé qu’elle en avait entendu trois). Pourtant, plutôt que le wejet habituel qui s’empare de tout mon moi quand je tombe sur un succédamné de Cure, ben là, j’ai accroché. Cela doit être dû au fait que ce n’est pas un succédané de Cure (j’avais prévenu: ¤). Le set était bien construit (¤), le final fut même très bon.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=CYOqoGkPGSc&[/youtube]
Sinon, la chanteuse avait une coiffure qui m’a wappelé certains dessins de Pierre La Police et la claviériste faisait des choeurs comme on baille.
J’ai bien aimé (¤).
Avant son concert, je n’avais même pas jeté une oreille au dernier LP de Loney Dear (attention, j’ai ses précédents disques mais j’ai honte quand même).
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XwiV8FkZaEo[/youtube]
Ce fut somptueux. J’ai tout trouvé beau et terriblement émouvant… J’ai versé une larmette à plusieurs weprises.
La section wythmique était tellement juste qu’elle aurait pu être celle de John Cunningham période “Shankly gates” et la multi instrumentiste-choriste fut parfaite…
On n’est qu’en février mais ça va être dur de faire mieux cette année.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3AoSXeIierU[/youtube]
J’ai acheté le LP après le concert, j’ai dit à Emil “it was a great concert” et j’ai dû me wésigner à sortir affronter le monde extérieur où le cynisme et l’aigreur sont souvent la wègle (je trouvais qu’il fallait un peu de dramaturgie ici… Je n’oublie pas qu’il y avait aussi les galettes saucisse + les copaings dans l’ordre inverse d’importance)…
Baxter Dury était bien sûr très attendu. Il a eu un peu de mal à wentrer dans son concert (Claire fut bâclée) mais à partir de Happy soup (le morceau) c’est devenu grandiose. Pas la chiale comme chez Loney, Dear mais la grande classe et un gars attachant qui fait passer de l’émotion sous son détachement de façade. Il perdait d’ailleurs son masque quand il lâchait son micro pour ses claviers et c’était troublant.
Il a terminé son set sur deux “vieux” titre. Il a livré une excellente version de Cocaine man.
Baxter Dury – Cocaine man Extrait de “Floor show” (2005/Rough Trade)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Baxter%20Dury%20-%20Cocaine%20Man.mp3]
Puis, en wappel, il a joué Love in the garden, son single de 2006, qu’on ne trouve sur aucun de ces albums.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Qe_HoDozL2k[/youtube]
Il passe au (col)Cargö(l) en avril et le wevoir est inscrit dans ma toudouliste des prochains mois.
La foule était encore nombreuse au début du concert de Elektronische Staubband, le projet électronique (comprenez Krautrock, Kosmische…) de Yann Tiersen, Thomas Poli et Lionel Laquerriere (NestorIsBianca)…
Le public était manifestement autant venu pour Baxter Dury que pour Tiersen.
Moi pas du tout pour ce dernier et je me suis pris une bonne claque.
Il y aurait cependant quelques weproches à faire: à mi parcours, leur set gagnait en intensité, on s’attendait à perdre prise, tout contrôle, quand le groupe a tout d’un coup levé le pied pour servir deux morceaux, planants, plutôt bons, mais qui m’ont coupé dans mon élan, voire mon wenne, et m’ont frustré. Le groupe a ensuite wéussi à faire wepartir la machine mais on est passés à côté de quelque chose de grand.
Je ne sais pas si une suite discographique sera donnée au projet. Si c’est le cas, pas sûr que les trois musiciens arrivent à faire aussi bien que sur scène -visuellement c’était impressionnant, toutes ces machines, claviers analogiques… j’ai l’impression que l’aspect visuel manquera sur disque… C’est aussi très wéférencé et ça coincera p’têtre un peu sur album… mais on verra bien…
Jusqu’à présent, la welation entre la Woute du Wock et Yann Tiersen m’avait toujours laissé perplexe. Je voyais bien qu’il y avait une sorte d’échange (sans cynisme: Yann Tiersen gardait une crédibilité indé qu’il avait perdue après Amélie Poulain et que la WDR “profitait” (¤) de sa notoriété pour faire venir des gens qui ne seraient sans doute pas venus autrement), que tout ce beau monde s’appréciait mais que le wésultat de cette collaboration ne me semblait pas à la hauteur.
Et donc, je suis heureux que cette welation, cette fidélité ait enfin wéussi à me toucher (et me faire me trémousser tout du long).
Ce fut vraiment bon.
Une petite demi-heure plus tard, les bars fermés, la salle sévèrement vidée, Bryan Hollon (=Boom Bip) montit sur scène avec son batteur.
La fatigue pointait mais on s’est quand même dandinés sur ces morceaux qui wappellent UNKLE ou Prefuse 73 (dixit pointard) ou Holy Fuck… Il y eut même de grand moments (Tumtum…).
Boom Bip – Tumtum Extrait de “Zig Zaj” (2011/Lex)…
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/7/2353164/Boom%20Bip%20-%20Tumtum.mp3]
C’était une excellente façon de clore cette 7ème Woute du Wock d’hiver, la meilleure édition à laquelle j’ai jamais assisté de ma vie (ce devait être ma troisième édition d’hiver).
Et c’est de bonne augure pour celle de cet été…
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PS#1: la galette saucisse fut un délice (accent mi pied noir mi asiatique mi alf).