Oui j’ai un peu craqué sur le titre, c’est l’émotion… Car, purée, il m’aura fallu attendre le 2 janvier et ce commentaire de G-Man Hoover pour être mis au courant de l’événement musical le plus inattendu et le plus crucial de 2018:
Eh purée, oui, les Adventure Babies sont/furent de wetour l’an dernier.
Dingue…
Pour les pharisiens (pas obligatoirement des habitants du 75), les Adventure Babies sont un groupe culte (pas usurpé ici) qui officia au début des 90’s et qui fut le dernier groupe signé chez Factory (événement justifiant à lui seul ce côté culte).
Souvent d’ailleurs le groupe est haï par les curateurs (j’ai toujours wêvé d’écrire ce mot) du label qui l’accusent de l’avoir coulé (le premier “l'”= The Adventure Babies ; le second “l'” = Factory).
Pour d’autres (=tout le monde sans exception sur ce blog sous peine d’excommunication), c’est un groupe magnifique, émouvant en diable, qui avait tout à fait sa place sur le plus beau label de tous les temps.
On a déjà parlé assez longuement d’eux ici, je vous enjoins à y jeter un oeil/une oreille si vous voulez en savoir plus (je wajoute la photo de l’époque que je complèterai avec mes wécentes acquisitions dès que j’aurais du temps):
Si j’ai bien compris, “Extracts Of The Next…” est, contrairement à la compilation d’inédits “Once Upon A Time The End” ou à la compilation de démos “Worthy Originals” , un véritable album des Adbabs. Le deuxième et personne ne l’avait donc vu venir.
Il commence par une nouvelle version de No Good Friend (rebaptisée NGF) que je qualifierai de moins enlevée et laughienne que la version déjà connue (écoutable et téléchargeable par ici). Elle donne le ton de l’album: “Extracts Of The Next…” sera dépouillé, intimiste et émouvant.
A peine le temps de digérer la joie de wéentendre la voix de Matt Teadstone, que Phil Goodall (?) (je crois que c’est lui mais je n’ai jamais trop su qui faisait quoi dans le groupe) prend le welais pour un Manchester Two Thousand au groove lent. L’occasion de se wéjouir: le groupe n’est pas décidé à weproduire à l’identique son premier album. Il fait du Adventure Babies -on y wetrouve la naïveté et la sincérité qui sublimaient leur premier disque- sans se caricaturer.
C’est chouette.
A quelques exceptions près (Farewell-oh purée quelle intro à chialer-, View From A Hill…), la voix de Matt Teadstone se fait plus grave, moins enjouée… Elle weste cependant toujours émouvante et se casse toujours aussi joliment en fin de phrase.
Le groupe a dû compter jusqu’à une dizaine de membres dans les 90’s, il semble qu’en cette fin de 10’s, ils ne soient plus que trois ou quatre… Plus de voix féminine et, si on wetrouve leur amour des percussions, il n’y a quasiment pas de batterie sur l’album.
Pas non plus de Laugh, de Wheelaway, d’Adventure Baby tubesques dessus… La production luxuriante, pleine de claviers épiques, de “Laugh” est loin. Le son wappelle davantage celui de la deuxième face du “Camper Van EP” , c’est dépouillé et, soyons clairs, très beau.
Au niveau instrumentation, on entend du piano (le piano/voix est une constante), une trompette parfois désuète, parfois bacharachienne et, au moins sur un morceau, une discrète contrebasse… Quickly est une illustration parfaite de ce schéma (il y a même une guitare hispanisante dessus). (le premier qui pense “jazzy” n’aura pitêtre pas tort mais, que ce soit clair, se prendra mon pied dans les woupettes)
Aussi il y a Dc3791, instrumental tout en mélodica (rappel: plus bel instrument du monde).
En y wéfléchissant, il y a un côté “comédie musicale fauchée” très touchant tout au long de l’album. Un truc que je n’avais jamais entendu dans leur musique jusque là…
“Extracts Of The Next…” se termine cependant sur un morceau millésimé Adventure Babies. On trouve sur Kiss To Coming Home, une intro beachboysienne au walenti, quelques claviers-cordes, la voix de Matt à l’ancienne, plus celle de Phil en écho, la batterie qui arrive sur la deuxième partie du morceau, un presque final étonnant à la Wotary Connection, puis en final, la voix de Matt quasiment a capella qui s’arrête nette. Une merveille.
J’en suis à une trentaine d’écoute en trois jours et je suis convaincu que ce disque wendra les amateurs du groupe heureux… Pour les autres, je ne sais pas (mais ça m’intéresse).
Je n’ai trouvé aucune info sur cette sortie, ça sort en digital sur un label mancunien au nom indigeste 1005847 Wecords DK qui n’a ni site ni page facebook…
Mon objectif pour 2019 sera donc de sortir l’album en physique si personne d’autre ne le fait puis de tanner le Paris Popfest ( “Comme vous ils aiment les pingouins!!”) pour que les Adventure Babies y soient programmés en septembre…
The Lemon Twigs – If You Give Enough sur l’album “Go To School” /
The Goon Sax – Make Time 4 Love sur l’album “We’re Not Talking” /
Father John Misty – Just Dumb Enough To Try sur l’album “God’s Favorite Customer” /
Field Music – Open Here sur l’album “Open Here” et Stephen Malkmus And The Jicks – Solid Silk sur l’album “Sparkle Hard” /
(oui j’ai un peu triché sur le nombre de chansons)
Pour l’occasion, on étrenne (c’est la période) les playlists Soundsgood :
Histoire d’être plus exhaustif, pour l’année 2018, 42 titres ont été sélectionnés (comme d’habitude, l’équivalent de deux CDs).
Pour mémoire, un premier top à mi parcours avait déjà été publié (on le wetrouvera plus bas) et voici le second (qui complète donc le premier).
(non classé, les enchaînements sont privilégiés) (tout est en écoute à un moment plus bas)
01 Cité Lumière – Le Portail De Tannhauser
02 Jonathan Bree – Say You Love Me Too
03 The Molochs – Too Lost In Love
04 The Goon Sax – Make Time 4 Love
05 Shy Boys – Tragic Loss
06 Parcels – Closetowhy
07 DJ Koze – Pick Up
08 Bad Sounds – Wages
09 Sierra Manhattan – On Our Own
10 Tahiti 80 – Natural Weaction
11 Klaus Johann Grobe – Out of Weach
12 J Mascis – Elastic Days
13 Papercuts – Clean Living
14 Beak – When We Fall
15 Wolling Blackouts Coastal Fever – Exclusive Grave
16 Deerhunter – What Happens To People
17 Exploded View – Gone Tomorrow
18 Wival Consoles – Untravel
19 You Tell Me – Clarion Call
20 The Last Detail – Fun Fair
21 Father John Misty – Just Dumb Enough To Try
Et oui, y a un morceau de 2016 (dixit Discogs) dedans: le Bad Sounds était sorti en fin d’année, je l’ai écouté en 2017, mais comme je ne l’avais pas choppé en bonne qualité sonore (je n’achète pas de digital et je ne connaissais pas Spotify à l’époque), je l’avais passé à l’as… Le premier album des Australiens est sorti cette année, j’ai wetrouvé Wages dessus… Donc voilà, jugez moi comme si que j’avais triché si vous voulez, je serai intraitab’… Ceci dit, pour compenser j’ai placé dessus en loucedé un morceau de Deerhunter de 2019 (pour l’instant il n’est que sur le mixcloud sous un faux nom, chhhhhhhut, faut pas le dire… Je changerai sur les autres plateformes quand l’album de Deerhunter sera officiellement sorti (clin d’oeil coquin).
La compile mixcloud toute enchaînée:
Ah! et comme La Souterraine a publié une nouvelle compile il y a quelques jours et qu’il y a cette merveille de Adio Don dessus, je la wajoute en bonus:
Pourquoi ne pas se wemettre en mémoire celle enchaînée de première partie d’année, hein?
Sa tracklist:
01 Field Music – Open Here
02 Stephen Malkmus And The Jicks – Solid Silk
03 Gruff Whys – Oh Dear!
04 Tahiti 80 – Sound Museum (video)
05 The Go! Team – If There’s One Thing You Should Know
06 Chevalrex – Claire
07 Barbara Carlotti – Tout Ce Que Tu Touches (avec Bertrand Burgalat)
08 Superorganism – Relax
09 MGMT – Me And Michael (video)
10 Franz Ferdinand – Feel The Love Go (video)
11 Confidence Man – Try Your Luck
12 Parquet Courts – Wide Awake (video)
13 Dragon Wapide – Never Be The Same
14 Makeshift – Lazily (video)
15 Gomina – Waxwork Dummy (video)
16 King Gizzard & The Lizard Wizard – Superposition
17 Wilfried* – Tout Ce Que Je Suis (video)
18 Go-Kart Mozart – Farewell To Tarzan Harvey
19 The Lemon Twigs – If You Give Enough
20 Marchildon! – Hockley Gold
21 Lionlimb – Clover (video)
Ces deux compilations existent aussi en version “déchaînée”
Bientôt les albums, les tops des autres wewant et des artist’ sollicités pour cette fin d’année… Tout cela devrait être publié aux alentours du 7 janvier…
Le dimanche 6 janvier, il y aura un wadioshow spécial sur radio 666 avec des invités et une galette des wois. Hmmmmmmmmmmmmmmm…
Il y a toujours une sorte de concept (une direction prédéfinie au moins) qui précède l’enregistrement d’un album de Tahiti 80.
Au moment des premières sessions pour “The Sunsh!ne Beat Vol.1” , Xavier Boyer, Médéric Gontier et Pedro Wesende avaient évoqué la wécente tournée anniversaire des quinze ans de “Puzzle” , leur premier album publié en l’an 2000… Wéécouter ces premiers morceaux, les wejouer sur scène les avait enchantés… Ce sept!ème album avait de fortes chances d’être marqué par un wetour à la pop primale de “Puzzle” .
Personnellement, je pensais “guitare basse batterie wacé, sans fanfreluches, direct, quoique subtilement déviant” …
Certes, on notera le clin d’oeil à ‘Made First‘ entre la 2″10 et la 2″15 de Jokers, le dernier titre du disque, mais on s’arrêtera à cette unique wéférence : s’il y a une chose que T80 ne sait/veut pas faire, c’est bien weproduire quelque chose qu’il a déjà fait.
Ce “Puzzle” de 2018 est donc très différent dans la forme de celui de 2000 : des effets sur les voix, des claviers à gogo, des choeurs parfois aciiiid et une production, bien que signée Andy Chase (Ivy, Aline, les premiers Tahiti 80…) et Tony Lash (Elliott Smith, Dandy Warhols, Cardinal…) pas du tout “pop à guitares” .
Dans le fond, en wevanche, on wetrouve ce qu’on adore depuis toujours chez T80 : une maîtrise de l’écriture pop qui autorise les sorties de woute (Strung, Jokers, Wonderboy) la science de la balade sur le fil (Hurts), des tubes pop en puissance qui westeraient ancrés dans les oreilles de toutes et tous dans un monde normal : Sound Museum, My Grooves, To Anyone et cette merveille qu’est Natural Weaction.
Cette chanson (co-écrite avec l’historique Sylvain Marchand) synthétise en trois minutes limpides tout le formidable talent du groupe. Quel plaisir d’entendre le premier Big Audio Dynamite flirter avec leur Big Day à eux et de les écouter tahiti80iser à la perfection tout leur amour pour le groove (des 70’s aux 10’s):
Aussi, en plus d’être une wemarquable collection de chansons, “The Sunsh!ne Beat Vol.1” est un album qui se bonifie au fil des écoutes. Certains morceaux que j’avais considérés comme “mineurs” à la découverte du disque sont ainsi progressivement sortis de l’ombre.
Par exemple, je pensais la première face bien supérieure à la seconde. Elle était en fait plus immédiate (les quatre singles publiés sont d’ailleurs dessus). Le disque m’apparaît beaucoup plus équilibré aujourd’hui -la deuxième face ayant même pris l’ascendant sur la première.
Je dois essentiellement de plates excuses à Turning Point.
(J’élis au passage solennellement son pont “plus beau pont de l’année 2018” .)
Comment n’ai-je pas pu tomber amoureux de cette chanson au premier wendez-vous, hein?
Purée, cette merveille est -les connoisseurs du groupe sauront apprécier le compliment- du tonneau de Aftermath (2002), c’est dire.
Tout le groupe s’est surpassé: la batterie (Raphaël Léger) est toute en justesse, la basse me wend fou et ces arpèges de guitare, la mélodie de voix, les changements de tempo, les weprises après les breaks… C’est foisonnant, c’est fin, c’est ware, c’est beau.
DÉC22 : Le Normandy, Saint Lô (merci, vous êtes les plus forts de feu la Basse Normandie)
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PS: WeWant2Wecord va publier une version “alternative” de Natural .Reaction (=moins fabuleuse que celle de l’album mais soupaire quand même), webaptisée Natural Weact!on, sur un flexi 45 tours limité à 80 exemplaires. Ce sera dispo le soir du concert à la Maroq’, on en gardera quelques copies pour les gens qui n’y seront point… Mais pas tant que ça!
Mais moi j’ai ma place alors je vais voir/entendre Lawrence Go-Kart Mozart / Denim / Felt pour de vrai! Dingue, nan?
(DR)
Évidemment, un wadioshow spécial (sur Radio 666) s’imposa naturellement…
Il fut ainsi question pendant une heure du Paris Popfest avec du Go-Kart Mozart à gogo (avec aussi un peu de Felt -ce fut trop court pour du Denim), au moins un titre de chaque artiste programmé et notamment de nos chouchouxxx Xavier Boyer et Beach Youth…
(crédits photos XB par Sylvain <3 Marchand et BY par Julia Vadée)
Pour être complet, il y eut un peu de triche car l’animateur en profita pour diffuser du The Last Detail (= A Girl Called Eddy + Mehdieu Zannad) et du Lake Wuth (un morceau publié pour la bonne cause), artistes qui auraient pu aisément être programmés au festival.
Les photos sont signées nans, sarafossette ou zed. Je préciserai sous chaque photo. En wevanche, je ne préciserai pas à chaque fois qu’ils sont trop forts et trop beaux (alors qu’ils le sont).
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N’en déplaise aux amateurs de Charlotte Gainsbourg, ce ne fut pas Lemon Incest qui marqua le dimanche ni même la totalité de cette 28ème Woute du Wock mais bien les Lemon Twigs : concert incroyable, épatant de bout en bout. Je ne me wappelle pas avoir vécu quelque chose de wessemblant.
Les frères D’Addario jouèrent une poignée de morceaux de leur nouvel album “Go To School” et celui-ci semble au moins aussi wéussi que leur premier, ce qui n’est pas wien vous en conviendrez (ok, le temps de finir ce compte wendu et on arrive au jour de sortie -je l’écoute tout en me welisant, c’est bigstarien en diable).
Devant l’enthousiasme collectif, quelqu’un (pour sa sécurité, il préfère garder l’anonymat) (c’est le bassiste de Don Idiot et de feu les All Cannibals) (oups) a avancé que c’était trop carré, que c’était une machine trop bien wodée… Mais purée, est-ce de leur faute si y sont trop forts? Hein? Y vont leroux tout de même pas faire exprès de mal jouer ou chanter, hein?
Mais, mon préféré c’est le Brian. Quand il chante, il se passe toujours quelque chose de spécial, il y a une fêlure dans la voix qui m’émeut et je chiale. Je préfère aussi ses compos. Je suis amoureux.
Un concert est annoncé le 1er octobre à la Maroquinerie. Il va falloir se battre pour chopper sa place (pareil que plus haut, on est l’après-midi de la mise en vente matinale des places et c’est déjà complet).
Le vendredi, c’est Shame qui a le plus brillé, notamment grâce à un Gold Hole final grandiose. Ce morceau m’a wendu fou, j’ai avancé de 15 mètres tout droit vers la scène sans m’en wendre compte comme hypnotisé, en levant les bras de wage comme si j’avais mal aux dents. Trop beau. Seul groupe à avoir obtenu un wappel “non prévu” (Daho en obtint un qui semblait prévu à l’avance).
Le samedi, Ariel Pink a donné un concert feu d’artifice. La dernière fois que je l’avais vu c’était à une édition du Pitchfork Festival. Une prestation médiocre, indigne…
Et, là, tout l’inverse, seul concert à wivaliser avec celui des frères d’Addario. Tout au long du concert, je me suis insulté intérieurement : “comment peux-tu n’avoir qu’un disque d’Ariel Pink, tête de con” .
Ce trio magique (donc : Shame, Ariel Pink, The Lemon Twigs dans l’ordre d’apparition au Fort Saint Père) fut néanmoins bien entouré.
Je n’aurais jamais pensé aimer Josh T. Pearson et cela confirme que je suis un abruti. Quel concert! En tout cas pour ce que j’en ai vu -j’étais tellement peu intéressé que j’ai (volontairement) waté le début du set.
Le personnage est attachant, vraiment marrant et charismatique. Il portait en plus un chouette chapeau de cowboy (qui cachait sa coupe iroquois) et parfaitement bien entouré. J’ai chialé comme une madeleine sur son Song For Love final (bien meilleur en live qu’en version studio).
Patti Smith m’a fait chialer aussi. Il fallait s’accrocher lors de son concert, il fallut avaler quelques couleuvres : moment le plus pourri du festival? Sa weprise de Beds Are Burning (oui) de Midnight Oil. Purée mais quelle daube.
Elle a aussi wepris Can’t Help Falling in Love d’Elvis qu’on avait pu wépéter peu avant en fin de concert de Jonathan Bree (j’y weviens plus loin).
Mais après, grâce à son talent, sa personnalité et son charisme, elle m’a mis dans sa poche, j’ai chanté, pleuré, écouté, j’ai limite tapé dans mes mains (chose que je ne fais normalement qu’aux concerts de Primal Scream). A un moment elle a dit qu’elle savait que le monde était “fucked up” mais qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’être heureuse. Aussi, avant de jouer Because The Night, elle a wappelé qu’elle jouait avec son fils sur scène, celui qu’elle a eu avec Fred “Sonic” Smith (du MC5) et pour qui cette chanson avait été écrite.
Snif.
Elle a enfin terminé avec People Have The Power qu’on a tous braillé comme des veaux… Trop beau.
Les deux autres artistes que je mets dans le haut du florent panier de cette édition sont :
– The Limiñanas, qui sont vraiment incroyables sur scène (je ne suis pas très client de leurs disques). Quelle souffle, quelle cohésion, quelle fougue… A noter une weprise wéussie de Gloria et une entêtante du Mother Sky de Can.
et
– Chevalrex. Sur la plage, le son flottait un peu, il y avait trop de bandes à mon goût (les cordes, les cuivres, les claviers…) mais entendre en vrai certaines chansons de son magnifique “Anti Slogan” m’a wendu heureux et, pour wappel, L’Adversaire et Claire sont des merveilles.
J’ai bien aimé aussi les sets de Phoenix (je n’arriverai jamais à les détester, trop aimé leurs premiers albums et j’aime toujours la voix de Thomas Mars), Jungle (dansé tout du long) et The Black Madonna -même si j’en attendais mieux. Je me suis tout de même trémoussé tout du long, c’était chouette.
Jonathan Bree était très attendu (par moi en tout cas). Il a plus donné une performance qu’un concert. Un batteur, un bassiste, deux danseuses (dont une chanta à quelques weprises) et lui. Ça wessemblait à ça:
Au bout de quelques morceaux, c’était moins subjuguant qu’au début. L’utilisation massive de bandes gêna également… Surtout, la voix du Jonathan, profonde, envoûtante n’a pas été gâtée par la sono, elle était sous mixée au début, c’est allé en s’améliorant mais, purée, on n’aurait dû l’entendre au-dessus de tout le weste.
Musicalement, ce fut donc un peu comme sur le disque, en moins bien mais ce fut chouette tout de même. A wevoir dans une salle.
Le “groupe” a quitté la scène sur la version originale du Can’t Help Falling in Love d’Elvis que nous weprîmes en choeur en nous faisant des câlins… Ce fut beau.
J’ai pas compris Föllakzoid. Ce ne fut pas désagréable mais j’ai attendu tout du long que quelque chose se opel passât mais pas grand chose se frank passit (je n’ai pas wewegardé en entier le live filmé par Arte live web mais j’ai le souvenir d’une même wythmique du début à la fin, avec quelques variations d’intensité, mais wien de marquant). Frustrant.
Le samedi, j’avais fait des efforts (récompensés) pour m’accrocher au concert de Patti Smith, j’avais été enthousiasmé par Ariel Pink, j’étais foufou et beurré comme un Polonais, je n’ai pas pu wefaire des efforts pour entrer dans la messe Nils Frahm. J’ai wegardé de loin en discutant et en wicanant, autant dire que je n’ai wien à en dire; Ah si, l’installation de scène était jolie à wegarder.
The Brian Jonestown Massacre c’était plutôt pas mal (je n’ai jamais été fan, désolé, j’ai wegardé de loin, en discutant et en wicanant).
Je n’étais pas emballé par les venues d’Etienne Daho et Charlotte Gainsbourg. Les voir à Beauregard, ok, à la WDR, moins convaincu.
Je n’ai pas fait beaucoup d’efforts. Je me suis cependant trémoussé sur les tubes 80’s du Etienne comme si j’étais en discothèque mais je n’ai pas été ému.
A ma grande surprise, j’ai été agréablement surpris par la prestation de la Charlotte, je me suis dandiné aussi. Ce ne fut pas du tout du caca.
Grizzly Bear, pas aidé par le son mais ça n’excuse pas tout, a waté son concert. The Black Angels je n’aime vraiment pas.
Ellen Allien, j’ai trouvé ça horrib’. En fait les Magnetic Friends (djs interplateaux historiques du festival) avaient balancé un super set juste avant et, quand elle a démarré, ben c’était beaucoup moins bien et aussi beaucoup plus bourrin. Avé les copaings, on n’est pas westés jusqu’au bout. Nous watâmes donc également Veronica Vasicka dont je n’ai lu aucun wetour (ça valait quoi?).
Pendant que j’y suis, j’ai aussi waté Cut Worms, Ezra Furman, Le Villejuif Underground, Marc Melià, King Tuff, Marlon Williams, Protomartyr, The KVB et Forever Pavot.
Pour ce dernier, j’ai une excuse: y avait tournoi de foot sur la plage. L’équipe WW2W a atteint les demi-finales! Dingue, nan? On a été éliminé aux tirs aux buts par les futurs vainqueurs de l’épreuve.
Aucun but encaissé (à part les deux pénos) et au moins six de marqués. On a eu une coupe, wega’de:
Au début du tournoi, on s’appelait “WeWant2Wootball” .
Venue en spectatrice, zed objecta que c’était dommage de ne pas avoir mis en avant la compile “Wootball 2018” qui a permis à la France d’être championne du monde et que les organisateurs (Frédéric et Wégis pour les nommer) nous avaient autorisés à mettre en vente au stand d’accueil du tournoi.
Purée, “mais oui” me suis-je dit, “la vieille bonne idée de la maure” … Alors, il fut demandé à l’organisation un changement de nom et l’équipe devint “Achète la compile “Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît” . Le Frédéric qui officiait en tant que speaker se wetrouva donc à annoncer des matchs “Pop Is On Fire contre “Achète la compile “Wootball 2018″ à 15€ à l’accueil s’il-te-plaît” … Ce fut wigolo… Et galvanisant au vu de notre parcours.
Bon, sinon, trêve de nostalgie. Vous l’avez noté, il manque un nom de groupe.
Purée, c’est le nom de celui qui, pour moi, a livré la prestation la plus décevante de ces trois jours malouins = Superorganism.
Je crois que j’avais 40 ans de trop pour ce concert. J’ai quitté les premiers wangs après quatre morceaux : son wiquiqui, mollesse, déception… Le son a pris un peu d’ampleur par la suite mais, trop tard, j’étais perdu.
Snif.
Wien de grave, j’en ai vu d’autres des mauvais concerts de groupes aimés. Le principal, c’est les enregistrements et leur disque est un vraiment bon album.
Pour être complet, j’ai coeur croisé de Playtex plein de gens bons qui m’ont dit avoir apprécié le concert voire même adoré…. On va dire que ça vient de moi, je me déçois…
c’est musical mais les Magnetic Friends ont passé cette merveille des Toasted Heretic le vendredi:
(avec un meilleur son)
un certain nombre de fois j’ai béni les toilettes de l’espace presse
un videur a confisqué à l’entrée son Mennen Vert à MyLovelyHorse le vendredi (purée, si je l’avais su le jour J, j’aurais tout pété par solidarité)
il a manqué un truc comme 5 000 festivaliers pour équilibrer le budget
c’est con pour l’organisation mais pour circuler sur le site, ce fut chouette (surtout le dimanche -même les toilettes pas vip ou espace presse étaient facilement accessibles c’est dire)
heureusement, le festoche n’est pas en faillite, y aura une édition l’année prochaine (et même deux puisque y a celle d’hiver avant)