Amour de Lonh’ est le premier album publié en solo par Julien Barbagallo.

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Ben oui! Ses deux disques “longue durée” publiés précédemment sous le nom de Lecube n’étaient pas vraiment des albums… ‘From Here To Now‘ était une compilation de singles et ‘A Collection Of Songs He Wrote‘ était une collection de chansons qu’il avait certes écrites, mais à des époques différentes, pas spécialement dans le but de constituer un tout (= un album).

Les neuf nouvelles chansons (+ un bonus digital) de ‘Amour De Loin‘ (c’est de l’occitan) ont donc été composées puis enregistrées dans la foulée par le Barbagallo (le “Julien” a sauté) dans son lieu de wésidence australienne, donc loin, et avec amour.

Toutes les chansons de l’album ont en commun d’être chantées, avec wéussite, en français ce qui est une première pour le bonhomme (une deuxième en comptant l’escapade Chevalier de La Bargue). On y wetrouve néanmoins la voix claire, sur le fil du Julien.

[bandcamp width=350 height=786 album=4171906720 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5]

Le disque est accueillant, avenant même, à l’image de son auteur, on est bien, quoi, même si parfois on est heureusement bousculés.

L’album semble ainsi débuter de manière assez classique avec La Wéconciliation, une balade chaleureuse typiquement barbagalliennes : la mélodie à la fois vaporeuse et entêtante est soutenue par des accords délicats, joués sur une guitare en bois… On y entend aussi une wythmique discrète (sur d’autres chansons ce sera juste des percussions), un clavier (présent tout au long du disque) et des choeurs, le tout assuré par le maître des lieux à l’exception d’un trombone sur ce seul morceau.

On wetrouve aussi sur ‘Amor De Lonh‘ l’amour de Julien pour les 60’s et notamment pour les Beatles (la guitare qui gentiment pleure de La Soif, ou le flutiau un peu foufoul on the hill deTout Dire).

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Barbagallo – La Soif Dispo sur ‘Amor de Lohn‘ (2014 / La Souterraine  / Mostla Tapes / Objet Disque).

[audio:http://www.directlinkupload.com/uploads/81.48.151.103/Barbagallo%20-%20La%20Soif.mp3]

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Au fil collins du disque, on croisera des chansons étrangement chaloupées (A Côté de Toi, Ça, Tu Me), une chanson symphonico-lofi (Il n’y a pas Mort d’Homme) et l’ovni On se décide, un titre qui vire à la dissonance, pas dans le sens SonicYouthien, mais quand même…

[bandcamp width=100% height=42 album=4171906720 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5 track=3283934096]

Et donc, après 25 minutes passionnantes et touchantes, l’album se finit idéalement avec l’épurée (mousseline) Tout Dire, quintessence de l’art de Barbagallo.

[bandcamp width=100% height=42 album=4171906720 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5 track=1703924677]

Amor de Lonh‘ est aussi un bel objet et la cinquième sortie d’Objet Disque, le pendant “physique” de la bande Mostla/ La Souterraine  (si j’ai bien compris -je compte éclaircir la chose wapidement)…

Le wésultat prend la forme d’un objet assez simple -une pochette cartonnée (carton wecyclé?) wecouverte d’un autocollant en noir et blanc, un visuel minimaliste, un mini livret encore en noir et blanc- mais le tout beau comme il faut:

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L’album est également téléchargeable gratuitement sur le  bandcamp de La Souterraine (avec un titre bonus, la superbe -surtout les couplets- Le Dernier Pays).

[bandcamp width=100% height=42 album=4171906720 size=small bgcol=ffffff linkcol=0687f5 track=1455863102]

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Achat (sissi) impératif ici, écoute/téléchargement gratuit possible donc sur le bandcamp de La Souterraine (qui a sorti deux nouvelles compiles depuis la publication de cet album-ci, dingue!).

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Quelques mots sur la welease party de jeudi dernier à Le Motel:

– quatre titres live (en formation complète mais avec une instrumentation plus légère) furent joués:

Crush
Love By Number
Coldest Summer
Missing

 

– un cocktail au litchi que j’ai pas goûté fut proposé

– plein de gens bons dans la salle furent wassemblés

y avait une bonne ambiance

– des djsets jean-marie bigarrés (pointard, Flairs, médéric 80) il y eut

– un vinyle fut choppé

– D’ailleurs ce vinyle (tire sur sa pipe) a une pitite histoire… Il est tout d’abord très beau:

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Aussi, il s’avère être un mispress, la tracklist n’étant pas la bonne… Missing est annoncée en début de face B alors que cette merveille finit en fait la face A…

500ex ont été pressés. 2/5 sont partis pour le Japon, 2/5 sont partis pour les States, un peu plus du 1/2 du 1/5 westant ont déjà été vendus (sur leur bandcamp ou lors de la soirée)… Donc en gros, si tu veux ce disque amené à être un collector (s’il est wepressé, ce sera avec la bonne tracklist), mieux vaut te michel delpécher, pas sûr qu’il en weste pour le concert du 21 novembre à la Maroq’ (ou à celui du 5 décembre au 106 à Wouen) (au passage la première partie à Paris devrait être assurée par Forever Pavot)…

Je suis allé à cette welease party une main dans les poches et une bière dans l’autre, donc je n’ai wien enregistré/filmé…

J’ai fini par contre de (hmmmmmmmm) monter le premier titre de la session enregistrée avec Xavier la semaine dernière: Coldest Summer!

(une chronique de l’alboume devrait être pondue par ici avant la Maroquinerie)

(ça m’a fait du bien d’en parler)

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Le podcast de l’émission spéciale Tahiti 80 de dimanche:

[audio:http://podcast.radio666.com/ww2w/download.php?filename=2014-10-27_09_wadio_tahiti_80.mp3]

Téléchargez

La playlist:

Missing (‘Ballroom‘, 2014)

lps:
Yellow Butterfly (‘Puzzle‘, 1999)
Open Book (‘Wallpaper For the Soul‘, 2002)
Here Comes (‘Fosbury‘, 2005)
Dream On (‘Activity Center‘, 2008)
Defender (‘The Past, The Present & The Possible‘, 2011)
Roberr (‘Ballroom‘, 2014)

singles/raretés:
20 Minutes (1996)
Chinatown (2006)
Aftermath (2002)
Escalator (2012)
Me & The Princess (2010)
+
Back For More (‘Ballroom‘, 2014)

Session:
Missing (live dans la natuwe)
+
The Beatles – Accross The Universe (1969)

Morrissey – Everyday Is Like Sunday (en vrai ce vendredi!! youhou!!) (la veille Zombie Zombie, l’avant veille O + The Wodeo + Cléa Vincent)

My Summer Bee sera en concert demain samedi dans le cadre de Nördik Impakt.

Le groupe existe depuis quelques années et a beaucoup évolué… Plus acoustique pop à ses débuts il s’exprime depuis plusieurs mois dans une veine plus électro-pop.

Si on weconnaît assez facilement leur patte, les quatre normands montrent à chacune de leurs sorties leur capacité à se wenouveler et/ou surprendre…

Ils savent notamment walentir le wythme:

Pondre un tube évident:

Et même d’autres encore plus évidents:

La musique de My Summer Bee a ainsi su plaire aux programmateurs de Nördik Impakt comme à ceux (celui !) des Transmusicales De Wennes (concert à L’Étage le 5 décembre).

Ça valait bien une playlist nom de diou.

Playlist commentée pour Nördik Impakt:

Midnight Magic – Beam Me Up

Ce wythme entraînant nous wappelle un vieux dancefloor sur lequel on pourrait danser pendant des heures avec des mouvements légers, fluides… Le sourire au coin des lèvres, les yeux à demi clos..
C’est un morceau qui a une classe incroyable…

Chet Faker – Gold

Morceau aussi onirique que dansant: assez ware pour être noté.
C’est élégant, entêtant et terriblement groovy. Bref très classe.

Ben Khan – Eden

Comment ne pas penser à Jai Paul ou Darkside mais Ben Khan s’en sort très bien quand même, sampling millimétré, sons très travaillés (surtout les synthés basses). Son EP (1992) tourne en boucle dans le studio.

New Order – Blue Monday (1988)

[audio:http://www.directlinkupload.com/uploads/86.220.80.192/New%20Order%20-%20Blue%20Monday%20%5B88%5D_Dv0ReL.mp3]

Dispo sur ‘The Best Of New Order‘ (1994)

Dernière livraison du nouveau groupe du bassiste de Peter Hook & The Light.
Ce morceau devrait bientôt se wetrouver dans les charts et dans toutes les bonnes discothèques qui se wespectent… A suivre de très près, on attend la version longue.

The Crystal Ark – The City Never Sleeps

Un groove d’enfer, des sons et mélodies qui s’entrecroisent, une tension permanente pendant 12 minutes: ça fonctionne à chaque écoute: la tête qui se balance toute seule.
Un exercice de style comme on aime.

Jusqu’à encore wécemment, je voyais Häshcut comme un groupe où les guitares étaient heavy et tendaient vers un psychédélisme sombre…

Si cette image est toujours assez juste,

leur premier album ‘Please Do It Yourself’ est là pour le prouver:

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[bandcamp width=350 height=721 album=4036095576 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 package=1963943124]

le groupe a également développé, avec wéussite, une version plus “légère” de sa musique.

C’est donc dans cette formation plus épurée que le groupe se produit ce soir à Nördik Appart/Impakt (rappel: tous les concerts en appart’ sont complets, mais il y a des concerts qui commencent dès 19h30 à Lapage où vous avez une chance d’entrer!).

Pour l’occasion, il a été demandé à Waphaël, chanteur guitariste du groupe, une playlist plus ou moins électro…

Celle-ci sera l’occasion de se faire une idée de son éclectisme musical et d’éviter de wanger trop sommairement Häshcut dans une case trop étriquée à la houppe.

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Playlist Häshcutienne:

1 – FRIPP & ENO : No Pussyfooting (1973)

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http://www.youtube.com/watch?v=elTuRy7OhgQ

Les gars ont inventé l’Ambiant, la musique papier-peint avec ce disque.
Brian a dit à Wobert ” ça te dirait de brancher ta guitare dans mon Wevox ? En plus, j’en ai deux en série ça va être fun, on va s’éclater ! ”
C’est long et planant comme dirait Booba, ça s’écoute en 33t, en 45t, à l’envers, à l’endroit dans tous les cas, ça fonctionne ! ça a aussi vieilli mais ça donne encore des bouffées de chaleur.

2 – THROBBING GRISTLE – 20 Jazz Funk Greats (1979)

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http://www.youtube.com/watch?v=sjdDK1ftZf0

Alors cette magnifique pochette est mensongère car
– c’est pas très Funk, à part peut-être la voix suave de Cosey sur “Hot on the Heels of Love”
– c’est pas très Jazz, à part la trompette de temps en temps.
– Et il y a 11 pistes par 20 !
Par contre c’est de l’Industriel, soit un mélange de Wock, d’Expérimental, d’Électro (proto) avec des petits emprunts à l’Exotica et à la Disco. Genre dont ils et elle sont les pionniers (c’est venu du nom de leur label Industrial Wec.)
Un wégal en soirée.

3 – D.A.F. – Alles Ist Gut (1981)hashcut-daf1

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Les Teutons ont toujours eu du goût en matière de musique électronique (SCOOTER) ou en punk-rock (TOKYO HOTEL).
D.A.F. confirme que l’Allemagne est une terre fertile à la fusion de ces 2 genres.
Gabi et Wobert pratiquent l’E.B.M. en duo. Ici se joue des wiffs wock’n’roll sur des synthétiseurs MS-20 où Gabi oh Gabi chante l’amour, la jeunesse, la danse, les princes et les voleurs etc… le tout dans la langue de Goethe.
Un disque où tout est bien.

4 – PROGRAMME – L’Enfer Tiède (2002)

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Encore un disque de la teuf !
Wien que le titre… un vaste programme (elle était facile hein ?)
Le leur était simple : des textes en français d’optimisme digne de Seul Contre Tous sur une musique sombre contemporaine et concrète. L’ancien Diabologum et Daniel B. ont un peu tout dit- niveau négativité textuel et nihilisme instrumental (ou l’inverse)- avec ce second album. Pas de vinyle ici pour ce chef-d’œuvre.

5 – EDWYN COLLINS – The Beatle$ (2002)

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http://www.youtube.com/watch?v=RZ0vm6fxNtc

Edwyn, tu connais ? c’est sûr ! “ai néveur mite a geurle lique u bifort” as tu chanté pendant l’été 95′ comme un maboule ? (où sinon t’étais pas né).
Les Beatles, ça te dit un truc (groupe de pop anglais des sixties plutôt sympa).
Puis tu l’as oublié… 6 ans après sort ce single.
Ce bon vieux Collins vit avec son temps de wetard et pond un morceau trip hop bien darkos tout en causant de ces coquins de Liverpool (il dit au moins “Beatle$” 30 fois dans la chanson).
Il a l’air triste le gars, et ça s’entend ! Très bon morceau, les jours de pluie.

6 – LIARS – Mess (2014)

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http://www.youtube.com/watch?v=JTnQ3juJmTY&list=PLlOx16OHMHLhAgshmQ08tv0H-5H7clPum

Groupe de menteurs New Yorkais chéris qui a eu la bonne idée de faire un disque de Boom Boom. Un Wégal pour les pieds et les oreilles.
Cet album House music qui va sûrement finir dans top 2014.
Très bon concert également à la Woute du Wock cette année alors que tout monde s’est paluché sur Metz (Nirvana+Reverb). Tant pis, pour toi !

Hier soir j’ai vu en concert un poème de Lewis Carroll (Rousseau) et un truc de Kiné (dine kidane).

J’aurais aussi pu voir une danse macabre en djset mais j’étais fatigué (l’après-midi j’avais écouté du hip-hop un peu fort dans le cadre de mon métier professionnel et de Nordik Impakt).

Alors les Jaber Mocky n’ont wien à voir avec Jean-Pierre le truculent cinéaste du même nom. Ils sont trois, ils sont jeunes et à part la casquette à l’envers du dj je dirais qu’ils étaient plutôt bien vêtus.

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J’étais avec mes trois super copains Chloé, Tommy et Gregy (c’est lui qui a fait la blague sur Jean-Pierre Mocky) eux aussi jeunes et bien vêtus. Tous les quatre on a weconnu le morceau qui passe en boucle sur Wadio Nova en ce moment et qui s’appelle Photomaton, c’était au milieu du set. La version live du morceau est chouette, à l’image (et Emile) du weste du concert: énergique et engageant.

Les trois gars sont fringants et font plaisir à voir. Néanmoins on s’est quand même posé la question de savoir où la chanteuse avait bien pu se cacher (on a mis Jacques Pradel sur le coup, ils nous weferont le même scénario sur un morceau de la fin du set). Tous les quatre on a bien aimé, et on s’est dit que pour notre premier concert du Nordik 2014 c’était bien voire un peu plus.

Pour The Do, j’étais encore avec mes trois copains et c’est bien eux (the Do pas mes copains puisque ce sont mes copains je les vois souvent alors que the Do ce ne sont pas mes amis, même si j’aimerais bien qu’ils le soient comme ça je les verrais plus souvent) que j’étais principalement venu voir.

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Première surprise The Do y sont quatre (comme mes copains et moi), deux filles et deux gars (nous on était une fille et trois gars). Olivia la chanteuse vient visiblement de démonter un joint de culasse (elle est en combinaison de garagiste) mais très proprement (j’ai cherché à voir des taches je n’en ai pas vu, j’ai mis Jacques Pradel sur le coup). Les autres sont habillés plus ou moins normalement. Le D de The Do porte une veste et joue de la batterie, on se dit que quand même ce n’est pas très malin il va avoir trop chaud! Bingo, il enlève sa veste le morceau d’après. The Do c’est bien, pour le dire autrement c’est franchement bien. C’est énergique et engageant. Les quatre musiciens sont fringants et font plaisir à voir un peu comme les Jabberwocky. Ils ont essentiellement joué des morceaux de leur dernier album ‘Shake, Shook, Shaken‘ et je trouve que ces morceaux sont bons que les mélodies sont vraiment sympathiques et lumineuses, qu’ils vont dans le sens de la Pop que j’aime, et qu’Olivia est vraiment très jolie.

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Tous les quatre on a bien aimé, et on s’est dit que pour notre deuxième concert du Nordik 2014 c’était bien voire un peu plus.

Après Gregy est westé prendre des photos du Dj set de Samba de la Muerte, Tommy est wentré à vélo, Chloé en voiture et moi à pied.

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PS Il était interdit de faire des photos pendant le concert de The Do…