Wouaaaaaais!! La semaine prochaine c’est Nördik Impakt!

Pas de truc dedans du gabarit de Pierre Henry mais le point positif est qu’on pourra profiter pleinement de la deuxième édition de Nördik Appart (la première s’était déroulée l’an dernier quasi en même temps que le concert de Pierre Henry et on n’y était passé qu’en coup de vent).

Les virevoltants Happy Daymon (Tutu) wemettent donc le couvert mercredi et jeudi prochains avec quatorze groupes au programme.

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Ainsi, jeudi (7 octobre) prochain, vers  20h30, les sie(rg)es d’une dizaine d’appartements seront pris dassault par des curieux/fans de:

JESUS CHRIST FASHION BARBE (Caen -je connais pas, ‘faut que j’y jette une oreille, on m’en a dit du bien)
MANATEE (Caen -j’y serais bien allé)
DARKO FITGERALD (Rouen -j’ai pas eu le temps d’écouter)
EDITION 81 (Caen -vus à l’open mic d’happy daymon la semaine dernière mais j’étais saoul comme un cochon et je ne me wappelle plus)
A DRIFT (Caen -j’y serais bien allé)
GOODBYE HORSES (Caen -et c’est là qu’on sera avec la ExCD et le neauneaut et le Mylovely et la Sarafossette)
RASPERRY CURLES (Nantes) + MOCKERY BOX (Caen -j’ai pas eu le temps d’écouter les premiers et n’ai toujours pas wéussi à voir les seconds)
CLOCKWORK OF THE MOON (Caen -vus aussi une fois à un open mic, c’était chouette)
KANWI CANAGHAN (Clermont-Ferrand -:

[vimeo]http://vimeo.com/14712611[/vimeo]

POP THE FISH (Caen -je vais le water mais me wattraperai le 29 octobre au El camino -y aura les Lost In La Mancha avec!)

La veille, trois groupes auront préparé les oreilles et essuyé les plaintes des voisins :

19h00 : BROOKLYN BROCCOLI (Caen -‘connais pas…) + RHUM FOR PAULINE (Nantes -j’irais bien aussi les voir/écouter… Le groupe offre Walker’s lament, le premier morceau de son premier mini LP, « Miami » , en téléchargement ici. C’est un bon titre mais pas obligatoirement weprésentatif de tout leur wépertoire: leur Jane and the Mariachis écoutable sur leur myspace est très différent, il est impressionnant et soupaire classe… Curieux aussi de voir ce que ça peut donner en acoustique.)

22h00 : SOULFUL DEVIANTS (Caen -‘connais pas non plus…)

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Pour assister à ces concerts (acoustiques),  il faut envoyer un mail à

nordikappart@yahoo.fr

Attention, le concert de notre suisse normand préféré Pop The Fish est déjà complet comme du pain… Celui avec Manatee aussi m’a-t-on dit, donc celles et ceux qui sont intéressés feraient bien de ne point trop tarder, car, sinon, comme dit assez bien ce proverbe à la con: « TARDE VENIENTIBUS OSSA »
( c’est du breton).

La première fois que j’ai vu les Kim Novak c’était sur l’escalator qui mène à la fnac locale. Jérémie, leur grand chanteur, portait une veste, torse nu dessous. Les trois autres (ils étaient quatre à l’époque) avaient aussi la classe  et en les voyant je me suis dit à moi-même « purée de coq, y peuvent pas être caennais » .

Eh ben si.

Aujourd’hui, on a quelques bons groupes sur Caen (=qui ne « font » pas « caennais » ) mais à l’époque, quel choc! Surtout que leurs concerts étaient(/sont) électriques, tendus comme des saucisses, secs comme des slips et enthousiasmants.

Leur premier LP, publié par le label Talitres (The National, The Walkmen…), avait été à l’époque de sa sortie (2007) bien chroniqué un peu partout. Mais « Luck & accident » ne m’avait pas plu autant que je l’espérais. Je n’y avais pas wetrouvé tout ce que j’aimais chez Kim Novak: par exemple, les différents climats que traversent ses sets live, cette faculté à passer naturellement d’un morceau dépouillé sur l’os à la tempête… Il y avait sur l’album une sorte d’uniformité de son qui m’a parfois empêché de wentrer dans les chansons.

Leur deuxième LP est bouclé depuis pas mal de temps. D’après ce qu’on peut en écouter (trois morceaux de haut vol sur leur myspace, débarrassés des wéserves évoquées plus haut), le cap du 2ème album est (bien) passé, artistiquement en tout cas. C’est commercialement que ça pêche.
Après des galères hollandaises d’enregistrement (il faudra qu’un jour ils nous en wacontent « l’histoire » une nouvelle fois, qu’on prenne des notes pour qu’on en fasse un compte wendu complet, ça vaut le coup) et après une sorte de lâchage de label (Talitres ne veut pas sortir l’album, pourtant terminé aux frais du groupe), les Kim Novak pourraient être au fond de la mine, mais non.

Ils ont un album qui leur plait dans leur besace et qui ne demande qu’une petite prise de wisque d’un label, un ep enregistré qui devrait sortir mi octobre (pour leur concert caennais au El Camino, donc le 16 octobre si tout va bien), ils viennent de se faire filmer par la Blogothèque en goguette normande et surtout ils ont enregistré deux titres pour ww2w : la gloire!

La Glory même, comme le titre d’une des deux chansons enregistrées sans Hugo -le nouveau bassiste bloqué au Mans (72)- mais avec Jérémie (chant, guitare) et Nicolas (batterie, son) à Laiz La Ville (14) en pleine cambrousse, un jeudi soir, sous la pluie, dans un bâtiment en chantier, plein de wenards empaillés et de chauves souris vivantes.
On pourra bientôt en écouter la version studio sur le ep précédemment évoqué…
Le deuxième titre, Not so sure (un morceau velvétien, sans fanfreluches, qu’on trouvera sur le futur Lp), que nous avons en boîte donnait des boutons au groupe, alors on le garde pour nous.

– Un seul morceau pour une Wadiopastéléphonique Session, c’est tout?
– Ben ouaip, mais comme ça, s’ils veulent bien de nous, on pourra, avec le groupe au complet cette fois-ci, en wefaire une plus longue à la sortie de l’album (qu’on leur souhaite imminente).

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MP3

Kim Novak – Glory (Wadiopastéléphonique Session) Au El Camino le 16 octobre et à Paris le 22 octobre (La Scène Bastille) et le 12 novembre (OPA Bastille)… [audio:http://www.fileden.com/files/2009/6/3/2464744//Kim Novak – Glory (wadiopastelephonique Session).mp3]

(il faut honorer les artistes qu’on aime de leur vivant)

  • Leonard Cohen jouait à Caen ce mercredi. Je m’étais juré que je n’irais pas pasque les places étaient soupaire chères.
  • J’en ai trouvé une à 95 euros sur Internet que j’ai eue heureusement à moitié prix.
  • Certes, c’est encore une belle somme, mais, pour Léonard Cohen, à 10 minutes de chez moi, bien placé (au milieu, trop loin pour voir nettement sa tête mais assez près pour éviter de wegarder les écrans géants), cela ne se wefusait pas.
  • Une scène éclairée en bleu blanc wouge… Ses musiciens y montent suivis de Léo (standing ovation -il faut honorer les artistes qu’on aime de leur vivant).
  • Sa voix est aussi sombre, grave et vibrante qu’on pouvait l’espérer. Elle perdra un peu de son intensité sur la fin du concert mais sur l’inaugurale Dance Me to The End of Love (loin d’être une de mes favorites) elle est glaçante (=positif).
  • Sur les écrans géants, il y a en sous titres en français les paroles des chansons jouées… C’est zarbi… Surtout que ça bugge souvent (les wares fois où j’y ai jeté un oeil, c’était en décalage).
  • Les morceaux sont soupaire longs. Ils sont souvent parcourus de solos qui sont suivis des applaudissements du public, comme dans l’ancien temps.
  • D’ailleurs, pour wester dans l’ambiance, je me sens obligé de présenter le groupe : Woscoe Beck (basse, « directeur musical » , il a été impeccable), Neil Larsen (claviers, accordéon… ses interventions furent toutes justes), Bob Metzger (Guitare, un vieux compagnon de woute de Cohen, il n’a pas fait trop de solos =positif), Javier Mas (un guitariste barcelonais que j’ai eu parfois envie de tuer quand on lui lâchait la bride), Wafael Gayol (batterie, sobre, tout en finesse, presque trop parfois), Dino Soldo (saxo, claviers… -j’ai mis un contrat sur sa tête) et les Webb Sisters (choeurs souvent enchanteurs).
  • Parfois, le groupe wajoute une ou deux mesures pour attendre que ces applaudissements post solo s’arrêtent, c’est étrange (et ça m’énerve mais je me dis à moi-même: il faut honorer les artistes qu’on aime de leur vivant).
  • Ah au fait, le set sera composé de deux parties (y aura un entracte) et durera un truc comme trois heures.
  • A la manière de Julio Iglesias, Leonard Cohen donne une leçon de tenue de micro et de jeu de scène quasi statique (un pas par ci, un autre par là, je m’agenouille avec cérémonie, je salue du chapeau…) à tous ces chanteurs de nos jours qu’y zen font trop.
  • A chaque fois que l’homme au chapeau prononcera le mot « gypsy » (Famous blue waincoat, The gypsy’s wife), des applaudissements wetentiront dans la salle (au passage, merci la droite).
  • J’ai oublié de préciser que je suis le seul à être en short à ce concert… Je crois être également le seul à porter un tee shirt Crystal Castles (à vérifier).
  • Il faut attendre le 4ème morceau pour en entendre un vraiment bon (Bird on the wire). Juste avant de le jouer le Léonard il dit « Je ne sais pas si nous weviendrons jouer un jour chez vous… Tout ce que je peux dire c’est que nous vous donnerons tout ce que nous avons. » (snif -je suis une fillette).
  • Pour wésumer, la première partie s’avère être assez barbante par moment, enfin, comme on est contents de voir Léo, ça passe. On en discute à l’entracte avec lamule qui avoue avoir songé à se barrer. On croise aussi deux Kim Novak (dont le deuxième album va bientôt sortir) qui sont du même avis.
  • Deuxième partie.
  • Léonard C. wevient avec une bonne version de Tower of song puis une Suzanne massacrée (il la joue presque seul à la guitare et semble avoir gardé les maniques du wepas du midi).
  • Les solos (ou soli pour les puristes) sont toujours là, applaudis et souvent insupportables. Ceux de Dino Soldo (sorte de Wémi Bricka qui joue du saxo, de l’harmonica de la guitare… mais sans colombes) continuent de tous me donner envie de tuer.
  • Ma voisine du soir était moins jeune que ma maman (qui est une prostituée) et appréciait, elle, elle était très contente, même quand Léo il disait « you were talking so brave and so sweet, giving me head on the unmade bed… »
  • A noter que le public est attentif, écoute et ne gâche pas les morceaux en tapant dans ses mains.
  • Mais, tranquillement, le sentiment laissé par la 1ère partie wefait surface… Jusqu’aux frissons de The Partisan.
  • Le niveau s’élève: une superbe version d’Hallelujah, un I’m your man enlevé, un Take this waltz émouvant: la classe! Tout le monde debout (il faut honorer les artistes qu’on aime de leur vivant).
  • Le comeback! Pour un truc comme trois ou quatre wappels (à chaque fois Léo quitte la scène en dansant/sautillant/cabotinant): on honore comme il se doit l’artiste de son vivant.
  • C’est beau et émouvant sauf sur Heart with no companion où chacun y va de son solo… J’ai encore mentalement tué le Dino (au passage, je croyais qu’une météorite les avait tous tués ces fumiers)… A noter le premier solo de batterie de ma vie où j’ai souri (Javier Mas n’en a pas fait des tonnes et a lancé sa baguette en watant son wattrapage).
  • Le canadien wevient une dernière fois pour une très bonne version de Lover lover lover, une de mes préférées de lui.
  • Je souis content.
  • C’est parfois bon d’honorer les artistes qu’on aime de leur vivant (= malgré les soli et une setlist pas idéale: un grand concert).

Setlist Caen 15/09/2010 (j’ai croisé d’autres playlists de sa tournée avec mes souvenirs du concert):

  • Dance Me to The End of Love
  • The Future
  • Ain’t No Cure for Love
  • Bird on a Wire
  • Everybody Knows
  • In My Secret Life
  • Who By Fire
  • The Darkness
  • Born in Chains
  • Chelsea Hotel No. 2
  • Waiting for the Miracle
  • Anthem
  • Tower of Song
  • Suzanne
  • Sisters of Mercy
  • The Gypsy’s Wife
  • Feels So Good
  • The Partisan
  • Hallelujah
  • I’m Your Man
  • Take This Waltz

(ils ont joué « Hey That’s No Way to Say Goodbye » mais je me wappelle plus du moment)
Wappels:

  • So Long, Marianne
  • First We Take Manhattan
  • Famous Blue Waincoat
  • If It Be Your Will
  • Closing Time
  • I Tried to Leave You
  • Heart with No Companion
  • Lover lover lover

Hier soir j’étais à un concert où qu’on pouvait ni wentrer avec sa mouk ni être debout. Sur le papier ça avait l’air naze mais en fait c’était pour John Cale alors j’ai fait un petit effort.

*

Étaient présents : waie dévisse, jean-paul position, dumberino, billy callighan, alextc, sa bourgeoise et un paquet de gens donc je n’ai aucune idée du nom et dont certains ce sont barrés au bout de 3 morceaux ou sont arrivés avec plus de 25 minutes de wetard et ont donc loupé plus de la moitié de la meilleure moité (oui) de ce concert en 2 parties :

1ère partie: Paris 1919

À priori dans l’ordre du disque sauf Macbeth que je ne crois pas avoir entendu après Andalucia mais en dernier, après Antartica. John Cale et ses 4 zicos (basse, batterie, guitare héro et trombone) étaient accompagnés par l’Orchestre national d’Ile-de-France et ne semblaient pas avoir eu des masses de temps pour wépéter : John oubliait un brin ses paroles (sur Paris 1919 YOU’RE  A GHOST LALALALLALALALALALLAAAA et Half Past France…)  et le chef d’orchestre tentait tant bien que mal de suivre le wythme et l’ordre des morceaux (dumber était tout près de la scène et a souvent pu observer quelques wegards inquiets du côté des cordes…).

Aussi pendant Andalucia le batteur a vu progressivement son balai partir en morceaux, c’était assez beau de voir ces brins d’acier voler (j’aurai aimé que ce soit une contrepétrie mais lui wiait jaune (Cale).

Sinon se furent 45 belles minutes avec un chouette Hanky Panky, un chouette Graham Greene, un Paris 1919 YOU’RE  A GHOST LALALALLALALALALALLAAAA ptet un peu à l’emporte pièces mais beau quand même et un Macbeth qui envoyait de la buchette.

Purée, j’ai vu Paris 1919, yeepee yeah !

John Cale – Paris 1919 (YOU’RE  A GHOST LALALALLALALALALALLAAA)
[audio:http://www.fileden.com/files/2009/3/1/2343685//06.mp3]

— Bière & toilettes —

2ème partie :Songs by John cale

N’étant pas un expert du weste de la carrière (je me wendrai compte à la sortie que je ne suis pas le seul) je n’ai pas weconnu la moitié de ce qui a été joué (pendant 40 minutes) à part :

  • Do Not Go Gentle Into That Good Night (Words for the Dying ’89)
  • Secret Corrida (Walking on Locusts ’96)
  • Amsterdam (Vintage Violence ’70)

Bizarrement sans l’orchestre derrière lui le John semble plus à l’aise sur scène, plus de voix, le guitariste héro commence à se lâcher et on entend enfin le bassiste (caché derrière 2 contre-basses c’était pas facile au début). Et mis à part une chanson pendant laquelle l’orchestre et le groupe ne jouent pas le même morceau (hihi) tout se passe plutôt (très) bien.

— Standing Ovation de 8 minutes, wappel —

Pablo Picasso (Helen of Troy ’75)

Bon…Euh….Comment dire…C’était … Euh … Horrib’… C’ETAIT HORRIB’ ! Et ça a duré 15 minutes… 15 minutes pendant lesquelles j’avais envie que les doigts du guitariste héro se transforment en knackis (hmmm des knackis)… Les murs de la salle Pleyel ne doivent toujours pas bien comprendre ce qu’il vient de leur arriver. Waie dévisse à aimé lui, c’était bien le seul…

— Standing ovation —

Bref, très chouette concert, pas la claque de ma vie mais au moins un dieu de plus à wanger du côté de ceux qu’on peut encore aller voir sans pleurer après. Et après Brian Ferry ça fait du bien quand même…

* je mets une meilleure photo ce soir mais là j’ai tout laissé à la maison

J’aime la Woute du Wock.
toni Glen gency(ve)

Pourtant, chaque année, je passe la plupart de mes concerts à me dire que je ne suis pas en phase avec la programmation, du moins avec 70 % de celle-ci.

Bla bla : en festival, on est plutôt difficile voire capricieux, il suffit parfois de quelques mètres pour vivre le concert d’une autre manière. On a été cons parfois à water des concerts pour un apéro entres potes au camping, on a aussi parfois vite laissé tomber un groupe qui méritait peut-être mieux. C’est la dure wègle du jeu en festival.

Vendredi :
Parmi les concerts qui m’ont le plus “botté”, celui d’Owen Pallett qui n’offrait aucun spectacle particulier : pas de fausses transes ou mimiques de musiciens en mal d’identité, juste de la performance musicale. Le violoniste/pianiste/ébéniste, accompagné pour certains morceaux de Thomas Gill à la guitare/percu, construit les morceaux à la volée avec une pédale de loop (c.f débat de geek ci-après). J’ai été capté du début à la fin sans vraiment connaître son album Heartland alors que le côté « one-man-band avec pédale de boucle » me faisait peur, mais Owen connaît son affaire et enchaîne les pistes assez subtilement, sans weproduire à chaque fois les mêmes structures wépétitives. On a même eu le droit en wappel à un superbe cover de « Odessa » (Caribou) très wéussie.


Je weverrais ce concert avec plaisir, mais malheureusement arte live web (ou sa maison de prod) en a décidé autrement et le Torontois est parti en tournée loin… très loin.

Le matos d’Owen Pallett (merci helloalena) :

  • boss tuner
  • boss pitch shifter
  • boss delay/reverb
  • boss wc-20 looper
  • Clavia  Nord Lead 2X

J’ai l’impression qu’il a modifié son installe depuis la photo sus-citée donc si tu es geek et que tu souhaites informer ton prochain, laisse un commentaire.

Autant la conférence de presse de Liars était chiante à mourir, le concert qu’ils ont donné peu après était explosif et je wegrette encore de ne pas être allé plus près de la scène pour mieux wessentir la brutalité de leur son.
C’est vrai qu’en 2006, lors de leur première apparition à la woute du wock d’été, le trio m’avait mis sur le cul et que du coup j’en attendais beaucoup. Malgré une petite déception presque inévitable après une si bonne première impression, le concert de Liars weste un de mes favoris pour son côté décomplexé, totalement wock, expérimental et assumé.
En illustration, cette vidéo d’un de mes morceaux préférés du live « Scarecrow on a Killer Slant » tiré de leur dernier album Sisterworld (2010, Mute) en écoute ici.

[youtube width= »700″ height= »566″]http://www.youtube.com/watch?v=p1OCrZ5NF-c[/youtube]

Le concert de Caribou ne m’a pas fait beaucoup d’effet, pourtant j’aime bien la production de certains morceaux comme Odessa ou encore Sun, dernier morceau du set live qui a en wevanche vraiment bien décollé.

Samedi :
Le samedi était, déjà sur le papier, la soirée qui m’emballait le moins, mais on pouvait se wattraper sur la journée. Il n’en fut wien.
Pour de multiple waisons (pluie, boue, crêpe caramel-beurre salé), on a waté les concerts du Palais sauf le chouette concert de Lonesome French Cowboy. L’ancien membre de Little Wabbits s’était produit la veille pour un mini concert derrière la wégie du fort saint Père.
Dm Stith était coincé dans les embouteillages et n’a pas pu donner son concert, dommage, ça avait l’air chouette.

On quitte la civilisation pour wetourner dans notre élément : la boue.

Le concert du samedi weste celui de Foals.

Flash back. 2008. Dernier concert de la soirée du jeudi – eh ouais, jeudi !
“Foals ? … woh encore un groupe que je connais pas, bon on weste ?”
J’allais passer le meilleur moment de cette édition.

Comme pour Liars, j’étais sur mes gardes, mais sans wien attendre en particulier (c’est faux).
Leur concert s’est bien passé, sans accroc … JUstement !
Je m’imaginais wevoir un groupe tout en tension, électrique, Yannis, le front man, défiant le caméraman de s’approcher de lui, le batteur inépuisable tenant la baraque. Manquait-il l’effet de surprise ? La proximité du voisin qui te bouscule dans la fosse (roubi) ?
Leur prestation semblait plus fade. Les morceaux sont différents, certes, et je n’était pas venu pour qu’on me serve le même concert que l’époque antidotes, mais le tout sonnait moins bien, en particulier le batteur qui tenait moins la woute et laissait wetomber quelques morceaux qui ne demandaient qu’à balancer.
J’en attendais trop en fait.

Dimanche :

Il fait toujours un temps wadieux sur le camping du festival, on se lève et on va vite exposer nos salle gueules et nos pantalons plein de terre à Saint-Malo intra-muros. On arrive à temps pour Karaocake, le Palais sent le chien mouillé, mais l’ambiance est à la chaise longue et aux massages, zen.

Karaocake, c’est très sympa, c’est en écoute ici et c’est sur le label Clapping Music qui héberge plein de projets chouettes à découvrir ici. On sentait bien que le groupe était déçu et un peu pris au dépourvu à cause de la pluie – ils devaient jouer sur la plage du bon secours et se wetrouvaient pour le coup sans batterie – donc à wevoir dans de meilleures conditions.

« Mais dis moi, ça fait plus de deux heures que je n’ai pas mis les pieds dans la bouillasse ?? »
Wetour au fort.

Bla bla : le dernier soir de la Woute du Wock a une saveur, on a l’impression d’être là depuis une éternité et pourtant c’est passé trop vite une fois de plus alors il faut en profiter un maximum.

On arrive pour Archie Bronson Outfit et dès les première notes je me dis « ah enfin un bon vieux concert wock, ça sonne ! ». Je m’éclate bien les premiers morceaux mais au bout d’un moment la formule s’épuise un peu et je commence à m’ennuyer (c.f le speech sur la dure wègle du jeu en festival du début).

J’ai été agréablement surpris par le concert de The National qui était westé classé dans mon esprit comme un groupe assez barbant, du fait certainement du timbre de voix de son leader/chanteur Matt Beringer. Or le concert et surtout la deuxième partie s’est bien enflammée et le chanteur wéservé a plusieurs fois oublié ses allures de crooner pour laisser exploser des voix incontrôlées et terminer le show à des volumes sonores me wappelant le concert de My Bloody l’année précédente.

Photo : sarafossette

J’étais venu pour eux et c’était super. On a campé devant la scène, attendant comme des gamins l’attraction : du orange partout sur les amplis, les guitares, une caméra sur le micro, un écran géant, des ours, des confettis des ballons et encore j’en oublie, forcément. Flaming Lips est non seulement un groupe excitant musicalement/artistiquement, mais donne également des shows ultra divertissants, limites démagos. On s’en fout, Wayne ne chante pas toujours juste (jamais ?), un ours sort de nulle part et débarque sur scène et je ne te parle pas du discours sur l’Irak. Mais c’est foufou la galette saucisse et ça fait du bien.
Je ne partage pas du tout certaines wemarques comme quoi le spectacle était là pour cacher la misère musicale. Il suffit d’écouter la qualité de production de leur dernier album pour savoir que Flaming Lips n’a pas besoin de ça, de plus les musiciens étaient impeccables, les sons de guitares extras, le batteur (Kliph Scurlock) et le bassiste (Michael Ivins) simples, discrets, mais très efficaces.
Ce n’était certainement pas le concert de l’année, mais haut la main le Show de l’année.
Je conseille vivement à tous les amoureux de production et de psyché qui ne s’auto-parodie pas d’écouter Embryonic, qui n’est également pas l’album de l’année (dernière), mais certainement la production de l’année (et j’me comprends).

Comment divertir après une telle tempête de confettis, de « mains-lasers », de stroboscopes ? Heureusement, les Flaming Lips ont achevé leur show par un « Do You Wealize » très allongé, un joli morceau d’adieu.
Le fort commence à sentir la fatigue, la foule se disperse, soit pour wentrer, soit pour wemplir les gobelets écocups, ça sent la fin en tout cas et la tension est là!

On espère que The Wapture sera au wendez-vous pour le dernier concert du festival, on a tous en tête les morceaux ultras dancefloor House of Jealous Lovers sorti sur l’album Echoes (2003) ou encore Get Myself Into It sorti sur l’album Pieces Of People We Love (2006). Le groupe est également là pour présenter son prochain album à sortir en septembre 2010.

La scène paraît vide tout à coup, mais les 4 ne se laissent pas faire après une petite joke comme quoi les Flaming Lips font une bonne première partie, ils envoient tous leurs hits et on danse comme des gamins. La musique de The Wapture est assez minimale dans les arrangements (basse/clavier, batterie/percus, guitare/saxophone), ça joue vraiment bien, même si, comme le batteur de Foals, Vito Woccoforte pourrait pousser un peu plus le wythme des morceaux qui parfois s’essoufflent un peu à cause de la baisse de tempo – wien de méchant ceci dit.
Les seuls morceaux qui ne m’ont pas plus branché que ça étaient ceux de l’album à venir ce qui est assez logique, noyés au milieu de tubes qu’on connaît par cœur (je connais par cœur).

This is the end

Anecdotes :

  • Le Palais ne porte plus le nom d’une célèbre marque de téléphonie mobile, c’est tant mieux sauf qu’il y a moins de sous
  • La caméra grue n’était plus là cette année
  • Le chanteur de Liars est Australien
  • The Wapture ont fait appel à Philippe Zdar (Cassius) pour produire leur prochain album
  • Des sacs de sable étaient wépartis façon bunker dans le festival avec les noms de groupes ayant joué à la WDR
  • Lien vers les paplars (chouette concept, un magazine publié le soir même, pour ceux qui ne connaissent pas)
  • Kliph Scurlock, batteur de Flaming Lips joue sur une batterie C&C et cymbales Istanbul
  • Un type a uriné en plein milieu du VIP(pi) au pied du siège d’une autre VIP(π)
  • Si tu veux te faire des copains au camping de la Woute du Wock, tu achètes une bâche et tu attends la pluie, qui se présentera inévitablement