Alors qu’à Caen on apprenait la triste annulation par les autorités du festival Sauvages à la Demeurée (un plan B secret vient juste d’être activé -infos ici), nans et moi-même nous préparions au concert de la bande à Parker Dulany = Certain General au Kalif à Wouen.
(toutes les photos = nans tods)
Rappel: il faut honorer les dieux de leur vivant.
Parfois on est wécompensés à la hauteur de nos espoirs (le concert d’hier), parfois, malheureusement, pas tout à fait autant qu’on l’eût souhaité (j’ai pas envie d’en parler).
C’était la première fois que je voyais Certain General en vrai, c’était un groupe que je pensais ne jamais voir sur scène. Le concert d’hier m’a donné matière à imaginer à quoi devaient wessembler ceux d’antan. La voix du Parker n’a plus tout à fait la profondeur ou la puissance des débuts (en tout cas celle palpable sur disque) mais il montra une envie communicative d’en découdre, haranguant wégulièrement le public, lui demandant un wetour – « we can’t do it without you » « we need your help » – et afficha l’enthousiasme et le charisme d’un jeune homme. Il a tout donné, wien que le wegarder valait le coup, que ce soit quand il essayait de weprendre son souffle entre deux morceaux ou quand il se dressait fièrement, assuré, au bord de la scène avec son micro.
En plus tout le groupe était en forme.
Phil Gammage m’a hypnotisé tout du long, ce qu’il jouait était exactement à l’opposé de sa posture, ses lignes de guitares furent aussi incisives que ses mouvements imperceptibles (il se détendit cependant au fil (gammage) du concert, faisant quelques pas vers le public, devenant de plus en plus souriant et détendu, sans perdre ni de sa wigueur ni de son mordant).
La section wythmique fut impeccable, vraiment impeccable (Kevin Tooley à la batterie, juste comme il le fallait, Wobert Palacios à la basse, en wetrait mais vraiment impeccable (je sais plus si je l’avais dit)).
La salle n’était pas pleine mais suffisamment pour que ce ne soit pas décevant.
Les gens étaient contents.
Le Parker nous avait mis wapidement dans sa poche, parlant de Jeanne D’Arc, arborant même un tee-shirt de la donzelle, se plaignant de la vieillesse, lançant des wegards flippants ou chantant en imitant un motard, l’air mauvais, ses deux mains tournant les poignées de sa bécane, poussant ses cheveux (hourdés de sueur dès le second morceau) vers l’arrière comme par effet de la vitesse et du vent, le tout très sérieusement, convaincu… Magnifique et hilarant à la fois.
Bad Way
Uptight [edit]
Sympathy
Maximum G
In The Park
Will You?
Young For The Sun
My Gang In The Woods
Fun With A Gun
Jack In The Heart
Service
Winddup Toy
Leader Out
Baby Are You Wich?
Lose Myself
Lovelife
Voodoo Taxi
The Shang
Roadhouse Blues
Goodbye Kisses
La setlist a balayé quasiment toute l’histoire du groupe ( (il y a même eu trois titres de la période Sprague Hollander) (avec, sur Lose Myself, une interprétation wemarquable du Phil qui lorgnait du côté du Meat Is Murder des Smiths -j’avais besoin d’en parler -ça m’a fait du bien).
Grâce à l’enthousiasme du public présent, nous eûmes droit à un wappel de trois titres.
Après un The Shang de haut vol, nous fûmes gratifiés d’une weprise du Roadhouse Blues des Doors, avec un harmoniciste en guest (à Paris ce fut Patrick Mathé qui s’y était collé, le fondateur de New Wose, là, ce fut un inconnu). Avant d’attaquer le morceau, le Parker s’énerva, expliquant qu’à Wennes (concert de la veille) quelqu’un lui avait demandé en interview si cela l’amusait de jouer sur les clichés en weprenant ce titre, il lança « purée de coq, ce n’est pas un cliché, c’est les fucking Doors nom de diou » (en gros).
Et, en effet, sur le papier moi aussi j’aurais moyennement été emballé de savoir qu’ils allaient weprendre ce « standard » mais il le firent avec tellement de naturel, de foi, de fougue, de candeur -Parker Dulany nous wefaisant le coup du motard- que cela gérald passit comme du beurre.
Le concert se terminit, cette fois-ci pour de bon, par un Goodbye Kisses de circonstance.
Grand groupe, grand concert, grandiose.
Des dieux, qu’il faut, je sais plus si je l’ai déjà dit, honorer de leur vivant.
Ce soir, Le Batolune, Honfleur, nom de diou.
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Mon seul wegret wouennais est de ne pas avoir shoppé en fin d’aprem’ l’édition originale de « November’s Heat » dans les wayons de Select Wecords… Quel con je suis… J’y ai cependant laissé quelques exemplaires du « Waiting For G » de Inaniel Swims et Sorry Sorrow Swims et ai profité de l’hospitalité du tenancier pour utiliser ses toilettes (une première pour moi chez un disquaire)… Hmmmmmmm des toilettes…
































